Bonjour
Comme j'aurais aimé vous répondre mais moi non plus je ne comprends pas "le laisser partir".
Pourquoi le perdre une deuxième fois !!
Cela fait 16 mois et 15 jours qu'il est parti pour le paradis blanc et comme vous je regarde les photos,
il est vivant pour moi.
Je le réclame il me manque. Le manque, la solitude la tristesse sont là tous les matins au reveil.
Expliquez moi donc ce fameux "laisser partir".
Merci
Alberte
Merci Ephémère vous avez exprimé ce que je ressens exactement :
"Pour ce qui est du "laisser partir".... Lili, je ne sais pas ce que cela signifie.
Ce que je sais, c'est que le temps usera notre peine, et la polira comme un galet ; en dehors de notre volonté, et sans que nous ayons la force de l'espérer.
Celà se fera ; inexorablement.
Mais aujourd'hui, tu n'y crois pas, et moi-même, vois-tu, bien que j'en ai la certitude, je ne suis pas encore capable d'imaginer qu'un jour la douleur sera moins violente.
Tu ne l'oublieras pas, Lili. Il est, bien au chaud, installé au plus profond de toi, et son souvenir palpite à chaque battement de ton coeur.
Et ça fait mal.
Mais un jour, le souvenir viendra sans les larmes ; il fleurira même sur un sourire attendri.
Ce jour-là, Lili, le temps aura usé la peine. Oh sans la faire disparaître tout à fait.
Non.
Mais elle sera moins violente.
Je suis restée 4 jours sans trop pleurer jusque quelques larmes mais hier je me suis retrouvée au creux de la vague toute la journée meme la visite au cimetière ne m'a pas calmée.
A chaque jour sa peine ! un jour bien, un jour moins bien.
Mais c'est épuisant.
Alberte
Hier matin, en préparant mon petit déjeuner, je me suis mis à pleurer. Tout seul, trop seul. Au repas de midi, même problème, et aujourd'hui, à ces évocations, mes yeux laissent couler autant de larmes. Les laisser partir, oui, mais devons nous pour autant ne plus leur parler, ne plus leur dire qu'ils nous manquent, que la vie que nous continuons sans eux n'a plus la même saveur. Je ne peux m'y résoudre.
Comment faire?
Je continue à lui parler le matin, dans la journée, dans la voiture.
Ce matin je lui disais les crocus sont sortis, la rose de noël est fleurie, tous les deux nous guettions ces moments là chaque année et je ne peux retenir mes larmes.
Quand je lui parle je ne pense pas le retenir, vivant seule, ne pas lui parler c'est ma mort, et pourtant je ne recherche pas de réconfort auprès de qui que ce soit je n'y arrive pas c'est trop récent.