Auteur Sujet: la fuite de la douleur, effet boomerang ?  (Lu 9462 fois)

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Pervenche

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la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« le: 29 septembre 2012 à 20:14:29 »
Aujourd'hui, journée noire, comme rarement depuis ces derniers mois.
J'ai eu besoin parfois, face aux deux deuils qui m'ont bouleversée en si peu de temps.
Mon Amour Bruno, décédé le 10 avril. Gérard, mon ex beau-frère et confident le 5 septembre.dernier.

Je pense à Bruno non-stop, son prénom est en continu dans ma tête, tout me ramène à lui. Pourtant, je repousse chaque souvenir précis. Les souvenirs me semblent doux si je ne "creuse pas trop".

J'ai du mal à expliquer comment je fais. Mais j'ai tellement souffert, comme vous tous. Et pour dominer mes émotions, surtout la journée au travail, quand je parle de Bruno, car il est toujours dans tout ce que je fais ou pense, Je ne détaille pas les choses. Hier par exemple, avec son fils, j'ai dit "oh, cela aurait plu à papa..." mais c'est tout.
En plus, je sens que je mets mal à l'aise les autres quand je parle de lui.

Alors, j'enfouis au fond de moi tous mes sentiments. Je fuis la tristesse, je ne viens pas souvent vous voir ici, car trop de douleur. Je ne trouve plus les mots pour vous donner des forces. Pour être avec vous.

Peut être suis je égoïste. Je voudrais sortir de ce deuil qui me blesse et me déchire tant. M'éloigner de toute cette détresse que nous ressentons tous.

Et puis, aujourd'hui, une conversation avec ma fille qui me reproche de ne pas être à l'écoute, de ne pas me confier. Bref, qui me reproche tant de choses mais qui voudrait m'aider, et aussi parce que nos relations ne sont pas stables.

Je suis incapable de me concentrée, incapable de faire attention aux autres. Fatiguée.

Alors, je lui ai dit combien Bruno me manquait, combien ce que je vis est dur. Que ses bras me manquent, ses mots, notre amour. En pleurant, agressivement. Parce que j'ai si mal.
Depuis ce matin je n'arrête pas de pleurer.
Je hais cette vie qui ne mène à rien, où l'espoir d'une paix intérieure que je retrouverais peut être un jour... est le seul moteur.
Pourquoi sommes nous là ? quel est le but de tout cela ? A t'on mérité cela ?

Je me sens sans force ce soir, ce vide immense devant moi, pour une éternité de solitude sans lui.
Je n'ai pas les idées nettes et tout se mélange.
Claire



alsy

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Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #1 le: 29 septembre 2012 à 20:52:23 »
Bonsoir Claire
Je ne te serais pas d'un grand réconfort... mais tu es au creux d'une vague...et ça fait mal !
moi aussi cet après midi ça m'a pris ! trop de fatigue.. trop de jardin à faire... trop de tout!!  et toute seule c'est toute seule !
courage Claire...
moi aussi je me suis dit.. je dois être punie... après un divorce.. un deuil.... la vie n'est pas juste ! et "ils" nous manquent tellement ....
 repose toi... prends soin de toi...
je t'embrasse
 :-*
Sylvette

Chris-ka

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Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #2 le: 29 septembre 2012 à 21:17:30 »
Chère claire,

J'ai bien senti que tu n'allais pas bien ces jours ci, te renfermant sur toi même ... Et c'est bien compréhensible !

Le décès de ton beau frère t'a mis en quelque sorte un "deuxième coup sur la tête" et il est normal que tu en subisses le contrecoup, les relations avec ta fille n'arrangent pas aussi ton désarroi ...

Oui, tu as raison Claire, quelle est la valeur de la vie si c'est pour perdre et continuer à vivre sans les personnes que nous aimons et je suis dans l'incapacité de répondre à tes questions, la seule chose que je dis à ce jour est que nous n'avons pas le choix ...

Je pense bien à toi et ai hâte de te connaître davantage

Je t'embrasse très fort
Karine

Hors ligne Pascale

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Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #3 le: 29 septembre 2012 à 21:30:10 »
Ma petite Claire

On a tant besoin de paraître fort, de se dire qu'on peut y arriver sans déranger personne..

Moi vers le 8 eme mois, j'ai décidé de laisser tout venir, j'étais à fleur de peau et toutes les larmes coulaient dans n'importe quelle circontance et si d'aventure on me de mandait ce qui se passait: je répondait agressivement, évasiment ou autre suivant mon émotion..

Laisse toi vivre, laisse toi enmener par tes émotions même irraisonnable, fais toi confiance...

je te soutiens, et te donne plein de force

Bisous

Pascale la Louve blanche

Pascale la Louve

Alexandra63

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #4 le: 29 septembre 2012 à 22:39:24 »
Ma chère Claire,

Comme j'aimerai pouvoir te prendre dans mes bras.
Comme j'aimerai pouvoir te transmettre l'apaisement que je ressens depuis 2 jours grâce à la magnétiseuse que j'ai vu.

Je déteste sentir cette détresse sans pouvoir faire concrètement quelques choses pour toi.
Mais par pitié essaye de te détendre ma Clairette, respire lentement, regarde autour de toi, tu verras ton Amour est là près de toi...il est en toi. Il ne te quittera jamais.
Souviens toi de ces beaux souvenirs...n'est pas peur.

Je ne suis pas douée pour trouver les bons mots comme peuvent le faire certaines magnifiques personnes ici.

Je te transmets toute ma force.
Je t'embrasse très très tendrement.
Alexandra

tiobob

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #5 le: 29 septembre 2012 à 22:54:42 »
bonsoir Claire,

Se preserver soi même n est ce pas la première leçon qu on nous apprend dans ce chemin de deuil?
Ne culpabilise pas de ne pas pouvoir toujours être la force sur laquelle les autres peuvent s appuyer, c est une tâche surhumaine à laquelle tu veux te dévouer et personne ne peut t imposer ça, ni te demander d'être aussi solide quand nous même vacillons sans arrêt.
C est bon pour chacun de pouvoir soutenir les autres, et ,, peut etre que c est un peu choquant à dire, mais c est rassurant de savoir qu on n est pas le seul à se sentir si faible et vulnérable parfois.

L'écoute, le partage, la compassion, le respect de la douleur des autres, voilà des valeurs que nous partageons tous ici.
Se préserver de la douleur des autres est la meilleure chose à faire quand on sent qu on n a plus les ressources en soi.
Oui il faut etre egoïste un peu dans la vie, car , si nous apprenons bien une leçon au travers de tout ça , c est ce fameux "aide toi toi même", car si on ne s aide pas soi même , personne ne le fera pour nous.

J espere qu il y aura des jours meilleurs pour toi Claire,
En attendant nous sommes là aussi pour receuillir tes larmes et ta douleur.

Douce nuit à toi

Tiobob

Pervenche

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #6 le: 30 septembre 2012 à 12:07:46 »
Merci Sylvette, Karine, Pascale, Véro, Alexandra, Tiobob, Gérard et toi, Yohann.

Merci pour votre soutien. Je crois bien que je n'ai pas tout "dans l'ordre" depuis quelques temps. J'ai beau connaître la théorie, la pratique m'est difficile. Parler, me confier, ressasser toujours ma douleur. Je l'ai fait au début. Et puis, petit à petit, pour ne pas souffrir, ponctuellement, j'ai éloigné les souvenirs précis.

Son prénom, les "mon coeur, tu me manques" et d'autres petites phrases me viennent à l'esprit non stop. Mais pendant des mois, j'ai visualisé (construit mentalement car je ne "vois pas les images dans ma tête, je ne sais pas faire comme je l'ai déjà expliqué...) ses 2 morts. La violence du débranchement. Ce choc post traumatique, je crois que je suis arrivée à le dépasser puisque je pense à Bruno, vivant mais, je repousse les pensées trop précises qui me font monter les émotions.

Parce que je n'arrive pas à les maitriser et que dans le quotidien, c'est impossible à supporter, au travail, notamment, avec la famille aussi.

Je repense aux beaux souvenirs, mais, l'odeur de son parfum, le son de sa voix, la pensée précise des calins, de nos retrouvailles chaque soir, moi blottie contre lui, cela je m'est trop douloureux.

Rien que de vous l'écrire je pleurs encore...

Pour les gens qui m'entourent, c'est incompréhensible, au bout de 6 mois...

Finalement, et si ta fille avait raison de te reprocher de ne pas parler ?
Et en disant ça de sa part, te forcer alors à lâcher un peu de pression ?

Tu as parlé avec elle; enfin; et maintenant tu pleures ?
Mais, n'est-ce pas là, justement, cette fameuse soupape qui commence à s'ouvrir pour alléger ?


Oui, c'est vrai Yohann, je le sais bien, mais entre savoir, comprendre et appliquer....

Je viens d'appeler ma fille. Nous devions, suite à la conversation d'hier, faire une brocante ensemble. En écrivant ce message, je m'aperçois que je suis incapable d'aller voir des gens. Alors, je l'ai appelée, lui ai expliqué sincèrement que ce n'était pas par rapport à elle mais que je n'étais pas bien.

Elle est formidable ! nous avons un peu parlé. Nous ne nous verrons pas aujourd'hui mais pour chacune, le plus important est d'avoir parlé.

Laisse toi vivre, laisse toi enmener par tes émotions même irraisonnable, fais toi confiance..

Que j'aimerais pouvoir, Pascale ! mais comment faire au travail ? dois je me faire arrêter ? Cela voudrait dire me retrouver encore plus seule, m'isoler de la vie sociale... j'ai eu tellement de mal à reprendre après 1 mois et demi d'absence au décès de Bruno.

Et puis, je serai en congés bientôt. Si ma tante de 80 ans n'a pas d'injection pour la DMLA à cette date nous partirons toutes les deux à Madère. Sinon, je resterai là...

J'espère, Véro, que les propos de ta collègue ne t'ont pas trop blessée... et pour répondre à ta question, oui j'allume quasiment tous les jours ma bougie... mais pas hier.
Probablement toujours un refus inconscient.

Je ne suis peut être pas normale, j'agis à l'inverse, je me replis... moi qui suis pourtant si bavarde ! mais quand j'ai mal, il me faut du temps pour que ça sorte ! pour mettre des mots sur mes ressentis.

j'avais l'impression d'aller mieux, une sorte de détachement, de ne rien ressentir...
le besoin de prendre du recul par rapport à la douleur des autres, au forum. L'impression de n'être plus en phase avec vous. Car je n'avais plus "mal".
Avez vous déjà ressenti cela ? l'impression de ne plus être vraiment en deuil ? Comme si cela ne m'était pas arrivé à moi. Le besoin de me mettre en retrait. N'avoir rien à raconter. Du mal à tenir une conversation.

J'essaie de me concentrer sur les actions du quotidien. Le travail. Les messages personnels sur ma boite. Mais tant de mal à me concentrer. La mémoire qui part en vrille. La fatigue surtout. me lever. Aller bosser. Rentrer, m'occuper des petites bêtes de ma fille dont une malade... l'impression d'un ralenti dans tout ce que je fais.

Il a suffit que ma fille hier me " fasse me dépécher", cela m'a stressée, puis ses reproches , j'ai craqué...et depuis hier, je pleurs non stop. Sans penser toutefois à des souvenirs précis. Simplement cette solitude immense. Ce manque. Ce vide.

Et puis, le manque de contact physique. Ses bras qui me serrent, ma tête sur son torse. Pas envie d'être serrée par n'importe qui. Mais hurler cette atroce réalité :plus jamais.

mettre des mots sur les ressentis...
Pourtant, pour les autres, j'y arrive, mais peut être pas sur ce thème du deuil et pas quand je suis concernée ! pas quand cela me touche de trop près...

Merci d'être là
Je vous embrasse tous tendrement.
Claire


« Modifié: 30 septembre 2012 à 12:21:43 par Pervenche »

QUENOUILLE87

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #7 le: 30 septembre 2012 à 12:47:21 »
Comme je te comprends Claire. je suis une vrai fontaine depuis hier, sans savoir vraiment pourquoi. Rien de particulier, un jour comme les autres, et la j'ai complètement craqué. Plus que durant ces six derniers mois. Les pleurs qui ne peuvent s'arrêter, l'envie de hurler au manque de tendresse, au manque de lui.J'ai eu beau m'occuper dans la maison, au jardin, je ratissais en pleurant. Cette douleur insupportable dont tout le monde dit qu'elle va s'atténuer, alors que j'ai l'impression qu'elle empire de jour en jour.

Il faut tenir, il faut faire confiance aux gens de ce forum, certains ont une "expérience" plus longue que la nôtre, mais je n'arrive plus à envisager une vie sereine, sans son amour, sans sa présence, sans ses bras qui m'enserrent.....

Nathalie

marcel09

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #8 le: 30 septembre 2012 à 14:57:16 »
Bonjour à tous et plus particulièremen à toi Claire,
C'est dur. J'en suis convaincu. Mais de parler avec ta fille t'a soulagé, même si les fontaines se sont ouvertes.
J'ai un peu parlé avec la mienne, nous avons eu ce matin une conversation de 20 minutes au tel, mais ce qu'il me manque le plus c'est un entretien avec mon fils et ma belle fille. Pas moyen de franchir le cap. Ils sont toujours en train de se défiler, et je n'arrive pas à leur expliquer mon ressenti, mes humeurs, mes sentiments. C'est triste, mais difficile à admettre.
C'est sûr qu'il faut tenir le coup, mais malgrés le temps qui passe, on ne se voit pas forcément avancer sur ce chemin.
Les creux semblent en fait plus importants que les sommets. Lorsqu'on s'imagine arriver en haut, un nouveau coup nous fait redescendre, semble t il plus profondément. Le décès de ton beau frére a été celui là.
Tu redeviendras forte, cela prendras un certain temps, mais le fait d'avoir parlé avec ta fille et d'avoir résolu quelques divergences de vues dans l'approche du deuil, vas te permettre de rebondir beaucoup plus vite, j'en suis persuadé.
Je te donne toutes mes forces positives du moment.
Marcel

Angela

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #9 le: 30 septembre 2012 à 20:53:47 »
Bonsoir à tous,
Et à toi en particulier, Claire,
Je reprends le fil après quelques jours "d'absence". Juste sans force.
Claire, que tu ressentes de la colère, de l'épuisement ou de la douleur, il n'y a rien d' "anormal" dans ce que tu dis, dans ce que tu ressens, dans tout ce que tu fais.
N'oublie pas que nous sommes avec toi.
Je vais allumer une bougie pour toi ce soir.

Excuse-moi. Je ne trouve pas non plus les mots qui sont bien "accordés aux maux", qui puissent exprimer correctement tous mes sentiments, ressentis, pensées qui s'entremêlent ... et qui puissent te soulager.

Mais tu peux me contacter sur mon mail ou par tél.

Je t'embrasse bien tendrement


Angela

Pervenche

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #10 le: 30 septembre 2012 à 21:36:39 »
Merci chers Marcel, Angela et Nathalie,

Comme toi, Nathalie, j'ai parfois l'impression que cette douleur qui est censée s'atténuer est devenue par moment si forte qu'elle me brise.

 Aujourd'hui, je vais mieux, j'ai passé l'après midi avec ma fille à une brocante. Nous n'avons pas vraiment "parlé" mais elle a eu de gentilles attentions.

Pour la première fois, elle a inclu Bruno dans nos conversations, en voyant des décorations de noël, j'ai fait la remarque que j'avais celles de Bruno. Alors, ma fille ma rappelé que Bruno avait dit l'année dernière lorsque nous avions fait le sapin en blanc , que l'année prochaine -celle ci - nous le ferions en rouge, qu'il fallait acheter un âne pour la crèche.

Nous avons parlé d'un livre "entre la vie et la mort mon coeur balance"...

Bref des petites choses qui me permettent de ne pas faire "comme ci" rien n'était arrivé dans ma vie. Et ce soir, lorsqu'elle a dîné chez moi, elle a allumé la bougie...

Que tout cela m'a touchée. Je me sens mieux, grâce à elle, grâce à ce début de compréhension.

J'espère Marcel, qu'à ton tour tu pourras parler ne serait ce qu'un tout petit peu avec ton fils et ta belle fille. Je sais combien cela est difficile. Avec les enfants de Bruno, j'ai l'impression de les mettre mal à l'aise. Pourtant je suis souvent tentée de ramener la conversation pour une chose ou une autre à leur papa. En plus ils lui ressemblent tant !

Et toi Angela, que s'est il passé ? tu t'es blessée ? es tu en béquilles ? J'espère que cela n'est pas trop grave.

Je vous embrasse tendrement.
Merci pour votre écoute, vous m'avez tant apporté.

Claire


Angela

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #11 le: 30 septembre 2012 à 21:51:35 »
Claire,
Rassures-toi, je ne suis pas en béquilles. J'ai fait une chute "psychlogique". Si je puis dire.
Un violent retour en arrière.
Comme si je n'avais plus la force de tenir debout.
Bizzz

Angela

Pervenche

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #12 le: 30 septembre 2012 à 21:58:41 »
oups excuse moi, je n'ai pas les idées très claires ces temps ci et j'ai du mal à déchiffrer entre les lignes; peut être un peu "limitée" dans mes neurones en ce moments...
j'espère Angela que tu te sens un peu mieux. Y a t'il eu un élément déclencheur ? as tu fait comme moi "fermer et tenter de maitriser tes émotions ?"

prend soin de toi...
NB : tu viens toujours le 17 ?

bisous
Claire

Angela

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #13 le: 30 septembre 2012 à 22:05:05 »
Ne t'excuse-pas, Claire !
Si mes neurones se connectaient mieux les uns aux autres, je suppose que je m'exprimerais mieux et mes messages seraient tout à fait compréhensibles !
Je me sens un tout petit peu mieux ce soir.
Je n'arrive pas à identifier les déclencheurs de mes "troubles", de mon désarroi soudain ... Et je suis plutôt du style à rentrer dans ma coquille quand ça ne va pas (sinon, c'est que ça va vraiment encore plus mal !) et tout l'entourage professionnel et familial ou amical m'y pousse aussi ...
En synthèse, "j'ai mal au coeur" !

Je n'ai qu'un réel objectif concret : participer à la journée du 17. Je serai présente, ne t'inquiète pas !

Bizzz

Angela

Pervenche

  • Invité
Re : la fuite de la douleur, effet boomerang ?
« Réponse #14 le: 30 septembre 2012 à 22:14:04 »
avec nos moitiés de neurones, Angela, on va arriver à les connecter ensemble et être plus fortes. Ce n'est peut être pas très "gentil" mais quelque part, je suis presque "contente" de voir que je ne suis pas seule à me replier...
c'est donc que nous ne sommes pas anormales   ;)

Nous sommes tellement à fleur de peau, nous interprétons parfois mal certaines tournures de phrases. Nous sommes tant dans notre douleur que nous avons du mal à comprendre le monde qui nous entoure et qui, lui a aussi du mal à nous comprendre.

Ou lala, si tu arrives à déchiffrer, chapeau !

La journée du 17 est importante pour beaucoup d'entre nous et pourtant, elle me fait peur et je ne sais pas trop ce que j'en attends à part, peut être me retrouver sur une planète connue.

prends soin de toi Angie.
Bisous
Claire