Auteur Sujet: La culpabilité  (Lu 10421 fois)

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Yohann

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La culpabilité
« le: 31 janvier 2013 à 18:52:02 »

Le temps a passé et je pensais avoir franchi cette étape de la culpabilité et des remords.
Ce temps où ces sentiments s'apaisent en apportant un peu de calme.
16 mois !

Et revient maintenant sans cesse en moi son dernier jour.
La veille, tous nos espoirs étaient revenus au beau fixe : des années de rémission au prix de chimio intermédiaires
Et ce matin-là, en arrivant à la clinique, tombe comme un couperet le diagnostic : plus que quelques heures à vivre !

Je me sentais complètement perdu, paniqué, refusant de croire à une situation aussi absurde en l’espace d’une journée.
Tout tourne dans ma tête, je me sens seul.

Pourtant, en fin de matinée, je dois, il me faut partir, la laisser quelques heures, le temps d’accomplir des obligations pour ma mère puis faire quelques courses pour manger.
Je suis parti, la laissant seule, malgré le diagnostic.

Quand je suis revenu, tout était fini depuis 2 mn. Sans moi !
Et depuis maintenant, ces images que je croyais digérées rebondissent en moi.
Pourquoi je suis parti ?
Pourquoi je l’ai laissé ?
En cette journée, y avait-il donc des obligations plus importantes qu’elle ?

Depuis un an et demi, je luis avais promis que je serai toujours avec elle, chaque jour, "jusqu’au bout du bout", disais-je.
Pour moi, cette promesse que je lui faisais était à double sens.
A elle, cela voulait dire "jusqu’à ta guérison, puisque nous avons gagné la première bataille".
Pour moi qui la savais condamnée, c’était "jusqu’à la fin, je serai là".

Et cette promesse, je ne l’ai pas tenue !
Malgré l’échéance, malgré ma parole, malgré les obligations, je suis parti, la laissant seule, face à la mort.
J'espérais être revenu à temps.
Et cette mort a frappé durant mon absence, rayant d’un coup toutes mes promesses.

Et je revois, j’imagine son visage et sa peur au moment de partir où elle s’est sentie seule face à sa mort, sans que je sois près d’elle, sans que je puisse lui tenir la main pour la rassurer, … sans un Au revoir.

Et maintenant, 16 mois après, ces images m’envahissent de nouveau et ne me lâchent plus.
Pourquoi et comment j’ai pu faire ça ?
Elle comptait sur moi, elle avait une confiance absolue, elle avait ma promesse de vivre et je n’ai pas été capable de tenir seulement celle d'être là !

Pourquoi après 16 mois dois-je revivre sans cesse cette vision ?

Dans ce deuil, on nous a promis que progressivement, nous avancerions.
Et là, je suis reparti en marche arrière, sans plus d'espoir d'avancer.

Un chemin à parcourir ?
Non, simplement une impasse et un mur où je viens me buter sans cesse.
Car jamais cette image ne s'effacera.

Il faut toujours payer un jour une parole non tenue.


Yohann



aeris

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #1 le: 31 janvier 2013 à 19:27:10 »
Tu es très dur avec toi-même....
La culpabilité, tout le monde l'a.
Moi, j'ai laissé mon mari aller seul chez le medecin alors que je le voyais très mal.
Mais j'avais les enfants et les bagages à préparer... Je ne l'ai plus revcu vivant....
J'ai travaillé avec ma psy sur cette culpabilité qui me rongeait les sangs.
J'ai pu l'exprimer, voir qu'en fait nous avions toujours tout fait ensemble et que je ne supportais pas l'idée de ne pas l'avoir accompagné.
Nous ne pouvions pas savoir. Si nous avions su, nous aurions fait differemment.
Cela fait 17 mois pour moi, je te lis régulièrement, soutenant chacun mais ne voyant pas de sortie pour toi.... Cela me peine.
Le medecin légiste que j'ai vu 2 mois plus tard a pu m'apaiser un peu.
A mon interrogation d'être là, de pouvoir lui apporter plus de sérénité. Il m'a répondu que cela aurait été plus traumatisant plour moi que réconfortant pour lui.... Il m'a enlevé un poids ce jour là.

J'analyse cette culpabilité (la mienne, les si...) par le fait qu'il est très difficile d'admettre les faits tout simplement.
Il est arrivé ce qui est arrivé... Rien ne pourra changer cela, rien n'aurait été réconfortant ou mieux pour eux.
C'est comme ça , on ne choisit pas comment et quand. C'ets peut-être un peu dur mais c'est ma façon de voir les choses.

Tu ne savais pas, tu n'imaginais même pas. Sois doux avec toi même.
Autre chose, un peu mystique... Je suis sûre que mon mari m'a attendu pour vraiment partir. Sa présence était palpable sur le lieux du drame. C'est sûrement la même chose pour ta douce. Ils nous ont vu, j'en suis sûre, cette pensée m'aide et me rassure.

De grosses bises Yohann.

Caroline3

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #2 le: 31 janvier 2013 à 20:23:14 »
Cher, cher Yohann,

Je ne te remettrai pas sous le nez le processus du deuil, tu es certainement celui d'entre nous qui le connaît le mieux.

Tu le sais, ce que tu vis est tellement normal: 16 mois, tu trouves que c'est assez pour ne plus souffrir? Vraiment - la souffrance se présente à sa façon, selon nos états, notre histoire, notre sensibilité.

Mais elle se présente toujours le bout de son méchant nez...

Ton attachement à Monique était tel que l'amour et le respect que tu as pour elle est toujours vivant, ce qui au final, est bon signe. Tu es un noble, un fidèle et tu aimes de tout ton coeur.

Quelle belle âme tu as, Yohann. Ta Monique, d'en haut, le sait bien, et elle te regarde avec tendresse, affection, douceur. Elle met un baume sur ton coeur, pour l'apaiser.

Ce fameux moment que tu as "perdu", pour que ta maman puisse manger convenablement est tout à ton honneur, elle-même t'aurait pousser à y aller. Tu le sais, j'en suis sûre.

Je te serre fort sur mon coeur, Yohann, et te souhaite une fin de journée plus douce,

Amitiés,

Caroline xx :-*

lilas52

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #3 le: 31 janvier 2013 à 22:33:58 »
Bonsoir Yohann,

Ne te juge pas aussi sévèrement. Qui peut prévoir le moment où tout s'arrête. La vieille on t'annonce que tout va bien et le lendemain il te faut assimiler que rien ne va plus. Comment avoir les idées claires, prévoir l'impensable. Tu as agi en pensant que tu aurais le temps et ta maman avait besoin de toi.
16 mois c'est long dans le malheur mais court dans une vie. Tu nous as aidé à naviguer à nousde te rappeler que le bateau tangue mais ne sombre pas.
Je t'embrasse LYDIA

gertrude

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #4 le: 31 janvier 2013 à 22:35:55 »
bonsoir,

une part de culpabilité est dans nos coeurs la preuve de notre humanité alors elle trouve toujours un endroit ou faire son nid

  il est toujours facile de refaire l'histoire à postérioiri , comment peut on savoir exactement quand quelqu'un va mourir? Et bien sur la force du refus de voir, de savoir

l'importance cruciale des derniers instants, ils tournent et retournent quelque soit ce qu'ils aient étés

est ce important pour eux que l'ont soit présents ? se rendent-ils comptent qu'ils meurent dans le moment ou ils meurent je ne crois pas sinon ils se sentent de toute facon forcément seuls puiqu'ils quittent notre univers le conjoint mais aussi tous les autres, le reste... c'est celui qui reste qui est rassuré par le fait d'avoir été présent ( j'espère ne heurter personne)
bien sur etre seul dans sa chambre d'hopital , à son domicile pendant des jours alors que l'on est gravement malade c'est autre chose mais ce n'était pas le cas de ton épou

j'étais présente pour les deniers instants de mon homme il est mort subitement, je n'ai pas eu l''impression d'une communion il y a eu l'instant d'avant il était vivant et celui d'après c'était fini pour toi l'instant c'est celui ou tu as appris mais au fond qu'est ce que ca change?
Amicales pensées

LILI0824

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #5 le: 31 janvier 2013 à 22:36:46 »
Bonsoir Yohann, il y a quelques jours, j'ai parlé de mes remords et de ma culpabilité et tu m'as apporté ton réconfort. Et je t'en remercie. Tu sais, je suis resté avec mon mari jusqu'au bout, et je ne lui ai pas dit au revoir. Je me suis rappelé il y a une semaine seulement le dernier regard qu'il m'a donné, lorsque j'ai appelé les infirmièrs pour nous aider. ..il me disait : plus, j'en peux plus. Je n'ai pas compris cette nuit là. L'infirmière m'a dit de lui humidifier les lèvres avec un brumisateur, je l'ai fait. Et maintenant, presque 6 mois après, je me dis : pourquoi je n'ai pas compris ? J'aurai pu l'embrasser, lui dire n'ai pas peur, je suis là, je dors à l'hôpital, je ne te laisse pas. Et bien non, je n'ai rien dit d'apaisant. .Et il est parti avec moi à ses côtés, mais est ce que j'ai été un réconfort ? Et ce n'est qu'un remords parmi d'autres.

Ma soeur est infirmière -elle accompagne les personnes en fin de vie-. Dans ces unités, les infirmiers disent avoir remarqué que très souvent, les personnes partent lorsqu'elles sont seules,   Il suffit de s'absenter 2 minutes. Peut-être pour ne pas affliger davantage celui ou celle qui reste ? Pour le préserver. Parce qu'il se sait aimé.







Doromandre

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #6 le: 31 janvier 2013 à 22:49:24 »
Bonsoir Yohann,

Je recopie une partie d'un message que j'ai posté le 27 janvier.


"Un soir, les infirmières nous ont clairement dit, à mon fils et moi, de ne pas rester une nuit de plus avec lui. Elles ont utilisé nombre d'arguments : "il était mieux", "nous devions nous reposer", "les calmants allaient être renforcés et il allait passer une bonne nuit", "nous ne devrions pas nous sentir coupables s'il partait hors de notre présence", "les malades voulaient souvent être seuls pour partir", "nous devions bien lui exprimer toutes nos pensées avant de le quitter", etc.

Des messages que nous avons entendus, dont nous avons perçu le sens, mais sans vouloir y croire, comme dans un état second. Comment croire au pire ?

Le coeur dévasté, écartelés, nous ne sommes pas restés et... il est parti dans la nuit.

Avec le recul, je sais que nous avions compris... sans vouloir comprendre. Un déchirement indescriptible. Un méli-mélo d'émotions.

Je me suis longtemps sentie coupable de n'avoir pas été près de lui. Peu à peu, la psychologue des soins palliatifs m'a fait admettre que nous lui avions rendu service, parce que nous lui avions permis de nous quitter, de cesser de lutter et de souffrir. Mais qu'il est difficile de vivre ces moments terribles. Encore aujourd'hui, je me demande si j'ai bien fait. Je me dis que j'aurais dû rester à proximité."


Alors tu vois, cette fichue culpabilité ne nous lâche pas. J'ajoute que maintenant, j'en éprouve de vivre, manger, aller et venir, alors qu'il ne le peut plus. Je me demande comment je vais m'autoriser à partir en vacances ou voyager sans lui, être contente sans lui.
J'ai lu dans le livre de C. Fauré que c'était la culpabilité du survivant. Je n'en ai pas fini avec ça !

Lili me réconforte avec ces derniers mots : "parce qu'il se sait aimé".

Amitié
Dominique

chrisam

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #7 le: 31 janvier 2013 à 22:52:11 »
Je n'avais pas envie d'écrire ce soir, Anne-Marie est décédée ce 12 octobre, 16 semaines demain vendredi, et ce jeudi, une de ses amies est décédée aussi, du cancer également.

Citation de LILIO824
Citer
Ma soeur est infirmière -elle accompagne les personnes en fin de vie-. Dans ces unités, les infirmiers disent avoir remarqué que très souvent, les personnes partent lorsqu'elles sont seules,   Il suffit de s'absenter 2 minutes. Peut-être pour ne pas affliger davantage celui ou celle qui reste ? Pour le préserver. Parce qu'il se sait aimé. 

  Anne-Marie était sous morphine, dans l'attente ...
Les infirmières sont arrivées le matin pour faire sa toilette. Par respect, je sors dans le couloir, à 2 mètres de la porte, 3 minutes après, la doctoresse qui venait d'entrer dans la chambre m'appelle : "venez, elle s'en va, elle fait des apnées". Je me précipite, j'arrive juste à temps pour ses 2 derniers soupirs, et elle s'en est allée sereine.

2 semaines plus tard, je me rends chez la kinésiologue chez qui elle se rendait toutes les 2 à 3 semaines, et elle m'a confirmé qu'elle avait attendu que je sois sorti pour s'en aller, pour ne pas assister aux derniers moments en général pas beaux à voir

Sinon, j'avais aussi la culpabilité de ne pas être resté auprès d'elle aux derniers moments


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mary42

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #8 le: 01 février 2013 à 17:05:36 »
Selon le Docteur Elisabeth Kubler Ross, la culpabilité est la compagne la plus douloureuse du deuil.  Nous ne sommes que des humains, et l'imperfection est notre lot.  Moi aussi, j'ai quantité de reproches à me faire, peut-être plus que tous vos reproches ici réunis. J'avais un amour absolument merveilleux mais la vie quotidienne, le stress du travail chahutent les moments de complicité et l'on ne s'arrête pas assez sur l'essentiel, l'écoute de l'autre, la patience envers l'autre, les gestes d'amour envers l'autre.  La vie s'écoule avec un bonheur tranquille, sans penser que celui que l'on aime peut d'une seconde à l'autre disparaître à tout jamais. La mort sournoise vient vous enlever ce qui était le soleil de votre vie, la mort brutale sans y être préparé est un cataclysme avec une culpabilité sans nom.

mary42

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #9 le: 01 février 2013 à 19:14:10 »
Johann,

La culpabilité est parfois plus justifiée qu'une autre, je veux dire qu'elle est parfois démesurée et qu'il convient de la resituer à un juste niveau. La tienne, s'il s'agit de vos adieux,  me paraît bien légère par rapport à la mienne... Elle m'empêchera toujours le goût du bonheur, la joie de vivre quand elle ne me donne pas l'envie d'en finir. Je ne supporte plus la musique, le chant de l'oiseau, les rayons du soleil. La douleur est insupportable.

clara

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #10 le: 01 février 2013 à 19:41:08 »
Mary,

lorsque notre compagnon, notre homme, notre soleil disparait brutalement, c'est ignoble ...

mais pense que nous étions dans une dynamique de vie, pas de mort ...

et cette vie, elle est faite aussi de cette part de non-dit, de petites (ou grosses) rancœurs, de chose qu'on aurait du dire, du faire, un baiser oublié le matin du grand départ car en retard ...
Mais c'est la vie et nous ne sommes que des êtres humains plein d'imperfection ...

j'ai refait le film à l'envers, le film de nos 24 ans de vie commune ... et oui, nous ne sommes pas parfait, on aurait pu .... mais hélas, ça ne change rien de rien ...

moi non plus, je ne pouvais plus entendre le chant des oiseaux, pas non plus regarder un lever de soleil ...

mais petit à petit, ça revient et quand je vis ces moments, j'essaie de les vivre pour deux ...

s'il te plait, dans ta grande souffrance, essaie de ne pas "mesurer" les degrés de souffrance ou de culpabilité, de toutes façons, même si on se retrouve ici uni par la même perte, par un chagrin "similaire", il n'en reste pas moins que chaque histoire, chaque vécu est différent : Notre Histoire est Unique

je t'embrasse fort

Claire

gertrude

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #11 le: 01 février 2013 à 22:10:06 »
bonsoir à tous,

bien sur la vie ne s'est pas toujours conjuguée en je t'aimais je t'aime et je t'aimerais

on a tous des boulets à trainer plus ou moins lourds c'est vrai, nous avons ici en commun la perte de notre moitié

il y aura comme en toute chose des gagnants et des perdants mais je crois que le pardon sera une bonne part de notre victoire, accepter que nous avons nos zones d'ombre tout comme l'autre en avait ....
accepter et pourtant ca nous sommes bien placés pour le savoir que nous ne maitrisons pas tout

la mort subite a cela d'odieux qu'elle survient à n'importe quel moment, moment d'amour, moment plus difficile .... mais il est aussi des personnes qui vivent très mal la maladie de leur conjoint n'assument pas, sont-ils à bannir pour cela? n'avons nous pas le droit d'etre désagréables agressifs et mériter cependant le respect et en tout cas le soutien l'aide  et puis le pardon...
mais ce n'est désormais pas l'autre qui l'accordera, qui nous consolera...qui dira "mais t'en fait pas tout ca c'est des broutilles , tu te stresses bien pour rien "

bonne nuit

mary42

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #12 le: 02 février 2013 à 13:33:59 »
Merci Claire

Cette dynamique de vie était le grand bonheur. Il suffisait de "calmer" cette course effrénée et de goûter des choses simples.
Il est trop tard désormais. Il ne reste plus que les larmes et les dialogues avec mon amour invisible. J'ai l'impression d'un immense gâchis alors qu'il suffisait de si peu.

lilas52

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #13 le: 02 février 2013 à 15:12:06 »
BONJOUR;
Si on pouvait revenir en arrière et si et si... les choses sont telles, elles ne peuvent être changées.
Si j'osais j'aurai raconté sur le fil de discussion de Dan mon plus beau souvenir? Mon mari alité, sachant que chaque jour qui passé était une réussite sur la mort, eh bien nous avons trouvé le moyen de nous "engueuler" je ne me souviens même plus de la raison, peu importe.
Avoir oublié la maladie et nous être comporté comme si nous avions des jours et des jours pour nous réconcilier.
Non je n'oublie pas tout ce que j'aurai dû faire, comment par moments je l'ai maltraité, mais  il  savait que je l'aimais et que si j'avais pu j'aurais pris la moitié de sa maladie.
Seulement la moitié, car je suis trop altruiste pour tout partager.
@Yohann: pas question que tu quittes le navire, reposes-toi, pense à toi et reviens. Je m'entraine dur, dur au vélo pour te dépasser donc pas question que mes efforts restent vains ; D ; D ; D ; D ; D
je vous embrasse LYDIA

Caroline3

  • Invité
Re : La culpabilité
« Réponse #14 le: 03 février 2013 à 04:06:39 »
Le vélo, par - 25 C, j'y ai pensé aujourd'hui.

Pourquoi pas?

Je pense aussi si un jour je pourrai aider les autres, d'une manière ou d'une autre. Faire partie de la société, et l'améliorer.

Bonne journée, Yohann,

Caro xx