FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: chrisam le 08 novembre 2012 à 17:28:49
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Bonjour,
12 octobre 2012 : mon épouse est décédée à 53 ans de ce foutu cancer, 1 an après le diagnostic
Nous étions mariés depuis 30 ans, nous travaillions ensemble, nous habitions sur le lieu de travail, nous étions ensemble 24h/24, bien sûr nous avons eu quelques disputes. Ecrire le contraire serait mentir.
Mais après 30 ans, toujours aussi amoureux, unis, complice ...
Août 2011 : nous cessons nos activités (commerce de détail, très envahissant) afin de pouvoir voyager, retourner aux cours de danse, … faire tout ce que nous n’avions pas pu faire à cause de ce commerce, mais qui nous a permis d’être ensemble tout le temps.
Septembre 2011 : 1 mois plus tard, le jour de son anniversaire, le docteur nous annonce qu’elle a une tumeur cancéreuse, nous n’avions pas encore terminé le déménagement
Le coup de massue,
1 an de chimio.
Nous avons toujours gardé l’espoir de le vaincre, hélas, non, il a été le plus fort.
Elle a demandé pour être hospitalisée 10 jours avant son décès, à bout de force, épuisée, mais sans jamais se plaindre, ni montrer ses souffrances afin de nous épargner.
J’étais avec elle en clinique quasiment 24h/24 et à son décès.
C’est vous dire le vide actuellement.
Heureusement, il y a notre fils, 27 ans, encore à la maison, et notre fille, 24 ans, qui habite à 50km. Je suis bien entouré
MAIS ELLE , ELLE N’EST PLUS LA !
A la fin de la journée, parfois déjà à midi, mes yeux me font parfois mal, tellement j’ai pleuré.
Comme vous, je suis en plein désarroi, l’horreur, le supplice.
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bonsoir chrisam,
C'est dur, je sais, moi, j'ai perdu mon mari le 30-07 par suicide à 59 ans. Nous étions mariés depuis 37 ans, et ce n'était que du bonheur.
Alors, aie du courage, mais, je ne te cache pas que ca va être très dur. Ca fait 3 mois, et je ne l'accepte toujours pas, il me manque énormement, comme elle va te manquer aussi. Mais, sache qu'on est tous solidaires, tous autant que nous sommes, atteint par cette douleur immense de la perte d'un être cher. Alors, confie toi, autant que tu veux, ou lis tous ces messages ,tu verras , tu ne seras pas seul.
Tu as de la chance d'être entouré, c'est déjà bien .
Amitiés
Sylvie
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bonjour chrisam, c est dur ce que tu vis je sais je suis de tout coeur avec toi j ai mon mari qui est decede le 23 juillet 2012 d un cancer aux poumons ont lui avait diagnostique en mai 2011 il avait 57 ans ont avait 31 ans de mariage un peu comme toi il s est battu comme ta femme mais cette saloperie a etait la plus forte sur ce forum tu t rouveras toute l aide dont tu as besoin et n hsite pas a te confier on se sent souvent tres seul et vide apres un tel drame je te souhaite beaucoup de courage et de force amities si tu as besoin de parler je peux t ecouter amities moune
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Merci pour votre soutien
J'ai commencé à visionner les vidéos de ce site et j'ai également commandé le livre de Christophe Fauré "Vivre le deuil au jour le jour". J'ai également visionné sa conférence sur le site de l'INREES.
J'ai pu constater, que tout le monde est dans un piteux état au début, qu'on peut même avoir des idées de suicide (mais je n'en suis pas là).
Et que, si on se fait aider, la cicatrice sera toujours là. mais ça ira mieux
J'ai du mal d'imaginer, actuellement, que ça ira mieux
Je peux me trouver n'importe où, je peux éclater en sanglots.
Moi-même auparavant, je ne pouvais imaginer la douleur que pouvait causer un décès.
Les autres ne peuvent s'en rendre compte s'ils ne l'ont pas vécu.
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chrisam
Sache que personne ne peut comprendre ta peine, sauf ce forum, là oui, tout le monde comprend.
sylvie
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bonsoir
je te souhaite plein de courage, tu vois histoire identique , marié aussi de puis 30 ans ,travaillions ensemble depuis 28 ans , cancer decouvert au mois de septembre 2011, decedee le 5 novembre 2011 ,elle avait 49 ans .Aujourd hui date de son incineration.J ai fait un tour de calendrier en me demandant comment j ai fait pour tenir, j ai pleuré chaque jour,j ai compté chaque jour et pourtant je suis la .... il faut que tu t accroches, laisse couler tes larmes ,hurle ,comme je le fais encore ,dans ta maison pour crier cette injustice...viens sur ce forum il y a pleins de gens formidables
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Bonsoir Chrysam,
Je ne peux te souhaiter la bienvenue, car comme nous ce n'est pas un lieu où nous pensions arriver un jour. Je ne peux te dire que nous sommes de tout coeur avec toi dans ton chagrin, cette douleur qui fut notre au tout début du deuil.
Ai confiance, tu ne t'ai pas trompé de site.
Nous sommes tous solidaires les uns des autres. Notre peine est mise en commun, nous la portons ensemble, car c'est le même ressenti que nous éprouvons. Nous nous comprenons, et n'avons pas pour cela beaucoup de mal.
Pour ma part, Claudine a subi son premier cancer enmars 1997, petite rémission jusqu'en février 2003. Depuis, de séances de chimio en séances, nous en sommes arivés à ce 4 juin 2012, date de son décès. Juste 5 mois qu'elle m'a quittée. Elle a enduré sa douleur physique d'une façon exemplaire, refusant jusqu'aux limites de l'acceptable la prise de patch de morphine, et encore à dose minima. C'était pour ne pas s'y habituer disait elle. Elle avait 61 ans depuis le 24 mai. Son anniversaire, nous l'avons fait à l'hopital. Je l'ai accompagnée jusqu'au bout, et je comprends parfaitement ton désarroi.
L'absence de donner est un vide immense.
Tout comme vous, nous avions travaillé en couple, une alimentation durant 7 ans. Notre entente, tout comme la votre était parfaite, bien sûr, avec des éclats de voix de temps à autre, mais union totale.
Le chemin va être long, et si tu nous donne la main, alors soit le bienvenu parmis nous, compagnons d'infortunes.
Garde tes enfants, mais ne fait pas semblant. Si tu es triste, si tu as envie de pleurer devant eux, fait le. Ne renferme pas ta douleur, c'est la pire des choses à faire. Extérioriser notre peine pour la vaincre. Ensemble, nous gagnerons le combat, et nous en ressortirons grandis d'un amour indéfectible envers celle qui vient de nous quitter. Indéfectible, mais différent.
Je te souhaite beaucoup de courage, et n'hésite pas à venir nous lire et raconter nos histoires, ton histoire, mais sans se brusquer, chacun à son rythme.
Sincères amitiés.
Marcel
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Bonjour Chrisam,
Je ne peux que t'accueillir sur ce forum en te disant que tu y trouveras toute l'écoute dont tu as besoin, et tout le réconfort que nous pourrons t'apporter.
Mon mari est décédé brutalement le 31 mars d'une rupture d'anévrisme, et je peux t'assurer connaître tous les tourments que tu endures en ces premières semaines de l'absence de ton aimée.
Courage Chrisam, tu n'es pas seul
Tendresses
Cathy
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Déroulement d'une journée, commençons par le coucher
Avant de m'endormir, je prends sa photo et lui parle pendant quelques minutes, et puis je m'endors, assez facilement, sa photo à côté de moi sur le lit. Je vais dormir entre 23h et 1h du matin. Depuis son décès, je ne regarde pas la TV, souvent sur le forum ici. Je dors ± bien, parfois agité, me réveille vers 5h, puis 6h et je me lève vers 7h. Je dois rêver mais je me souviens de rien, mais cela a toujours été ainsi de tout temps
Je me réveille, ça va mais 1/2h ou 3/4h après, j'éclate en sanglots, je crie, légèrement, car si je me laissais aller totalement, je réveillerais notre fils.
Chance ou malchance, je n'ai plus que quelques petites occupations, nous avions pris notre retraite. Ce qui fait que je peux pleurer quand je veux, mais d'un autre côté, rien ne me distrait, je pense toujours à elle, ma moitié. Comme écrit dans mon 1er post, je peux pleurer en voiture, au magasin, ...
Nous étions ensemble 24h/24, et je disais toujours aux autres, pour rigoler, nous nous entraînons depuis 30 ans à vivre ensemble, ainsi quand nous serons retraités nous nous supporterons.
Et voila, 1 an après, elle n'est plus là.
Comme beaucoup d'entre vous, je me demande ce qu'on va devenir. Ce sont les premiers mois, mais comment seront les autres ? Mieux ou pire, l'avenir nous l'apprendra, et dans ces cas-la, on aimerait être plus vieux, même à mourir. Mais en visitant ce site de Christophe Fauré, tout cela est normal, il faut se soigner comme une blessure, afin que cette cicatrice soit belle.
Elle sera toujours là, oublier jamais .
Bonne journée à toutes et à tous malgré notre chagrin
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Bonjour,
Voila 4 semaines ce vendredi qu'elle est décédée.
Je reviens du cimetière où j'ai pu laisser éclater mon chagrin, personne n'était là
Je lis mes emails et ma fille qui me dit qu'elle a rêvé d'elle, qu'elle était malade mais, réveillée par son compagnon, n'a pu connaître la fin du rêve.
1 mois aujourd'hui, et le chagrin s'empire, s'empire, ... s'empire ...
Mais d'après ce site, c'est normal, il vaut mieux laisser éclater son chagrin au début que plus tard ....
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chrisam comme ton histoire ressemble a la mienne, je me sens bien que quand je suis au cimetiiere et je sais que ca sera long et encore douloureux tres longtemps et je sais que meme si un jour j ai un peu d apaisement il me manquera toujours ma moitie c est vrai qu il vaut mieux laisser aller son chagrin je pleure tres souvent aussi et souvent a n importe quel moment je travaille chez moi pendant les 14 mois de maladie je me suis interdite de pleurer devant lui et de craquer il fallait avancer c est d autant plus difficile maintenant car tous les moments me reviennent et je n arrive pas a le voir autrement que malade et de voir notre vie avant comme si cette maladie avait tout balaye courage a toi amities moune
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Bonjour,
Je me retrouve aussi dans ce vécu.
Février 2011, pancréatite, mon mari s'en sort d'extrême justesse, puis analyses et là , découverte d'un nodule cancéreux au poumon, opération juillet 2011 en se disant que c'était une chance de l'avoir découvert si vite, chimio, re , métastases et un an plus tard, jour pour jour et jour de notre 39 ème anniversaire de mariage, on nous dit que c'est fini, que l'on ne peut plus rien,et qu'il va falloir se préparer.
Les projets de voyage , la vie détendue de retraités, envolés aussi, mon mari n'aura eu que 7 mois de retraite.
Ensuite j'ai vécu dans le déni pendant deux mois, les papiers etc, et comme la très bonne image du DR Fauré, le ventilateur ralentit et on se retrouve face à soi, seul, l'absence, le manque. Que faire ? Et qui est-on quand on a vécu si longtemps en osmose ? Comment vivre ? Et le regard des autres qui change, ceux qui ont fui la maladie, ceux qui fuient la mort, ceux auxquels on ne s'attendait pas et qui sont là, les bienveillants, les maladroits, il faut tout encaisser pêle-mêle.
Et petit à petit on commence à faire le tri, on a des ressources parfois insoupçonnées, ne pas aller trop vite, s'écouter, se faire aider aussi par un professionnel.
Chacun réagit à sa manière, personnellement j'ai continué toutes les activités que j'avais commencées ou que je souhaitais faire avant. C'est un peu dur d'affronter le regard des autres mais après ça va et tant pis pour ce qu'ils peuvent penser. ça va de "quel courage!" à " elle s'en sort bien!"plus ou moins gentil. Au moins pendant un temps, la douleur est suspendue, on a des contacts extérieurs et le soir on réendosse notre manteau de douleur et on peut se laisser aller chez soi, pleurer, écrire, lui parler et lâcher la soupape, lire les livres sur le deuil, venir sur ce forum...
Voilà, cela fait 5 mois et j'ai l'impression de vivre 2 vies, une vie " publique" et une vie avec mon mari en moi, intime. Chaque jour est un jour gagné car il n'aurait pas aimé que j'abandonne et me l'a dit, alors je m'accroche, et aussi pour les enfants qui, même grands, souffrent énormément et ont encore besoin de nous ( à 26 ans, 30 ou 33 ans, le manque est énorme).
Amitiés et courage pour les mois à venir. N'hésite pas à t'exprimer sur ce forum quelque soit ce que tu ressens.
Dominique
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Il est 17h30, je suis revenu
Cet après-midi, les courses avec ma mère, 85 ans, nous habitions avec elle depuis notre retraite.
1er grand magasin : je suis parvenu à tenir bon, dur dur mais j'ai tenu
2ème grand magasin : à 1 certain moment, je n'ai pas résisté, j'ai pleuré, heureusement dans un endroit qu'il n'y avait pas trop de monde, jma mère n'était pas là, j'ai réussi à faire passer mais quel supplice
Rentré, je range les marchandises, je pleure
Toute l'après-midi, l'estomac serré,
Je suis sur le forum, je pleure
J'en ai marre, non je ne me suiciderai pas, pour les enfants, ma maman, et mon épouse n'admettrait pas
mais j'en ai marre
1 MOIS CE VENDREDI
Ok, c'est toujours ainsi au début, mais y en a qui ont toujours le moral quoiqu'il arrive, et d'autres non
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Merci beaucoup pour ton sourire
Ouf, je respire, le psy m'a téléphoné et je le rencontre ce lundi
Je dois avouer que je n'étais pas partisan des psy auparavant. Je disais toujours, en blaguant, qu'on était guéri quand le portefeuille est vide.
Nous l'avions déjà rencontré plusieurs fois à la clinique au cours des chimios ou au cours de l'hospitalisation de mon épouse avant son décès.
Nous le rencontrions ensemble ou je laissai mon épouse seule avec lui, comme elle en avait envie
Le reproche que je pouvais lui faire, mais peut-être est-ce ainsi, il vous laisse parler mais ne disait pas grand-chose.
Je verrai lundi
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"Bonjour" Chrisam. 2ans et 21 jours que mon mari est parti. 3 mois entre "l'annonce" et le départ. Il avait 59 ans, il était et est l'Amour de mes 14 ans (j'en ai 57), 4 enfants, 4 petits enfants et un cinquième né "après"! Je sais que tu traverses l'horreur! il n'y a pas de mots pour décrire cette douleur. Il n'y a pas de mode d'emploi, juste un enfer à traverser ! Je l'ai traversé, d'autres l'ont fait avant moi, avec moi et après moi.Toi tu le fais en ce moment. J'étais plus bas que terre, je ne pouvais plus sortir de chez moi, croiser le regard des "autres" des "en couple" des "heureux" des "gens normaux" ! J'en voulais au monde entier, c'était mon droit ! Comme tous ceux de ce site, j'ai pleuré, supplié, crié, hurlé ma douleur ! j'ai voulu le rejoindre mais.........il y a nos enfants, nos "traces" ! Jamais, mon dieu, jamais je n'aurais cru pouvoir "revivre" un jour, le monde avait perdu ses couleurs, tout était gris, j'étais "morte dedans". Maintenant les couleurs sont revenues, je ris, je plaisante, nos enfants et petits enfants parlent de leur papa et papy avec le sourire. Il fait et fera toujours partie de nos vies et je l'aime. Je ne voudrais pour rien au monde revivre ce supplice. Les semaines à venir vont etres horribles à vivre, il n'y a pas de "temps déterminé" mais des "étapes" à franchir et pas de remède miracle à part se battre et faire confiance en ceux qui sont partis. Je demandais et demande toujours à François de m'aider. On se soutenait mutuellement quand il était là (on se prenaient aussi la tete) j'ai confiance en lui ! Le temps fera son travail, difficile et meme impossible à croire maintenant, mais, un jour .................tu "accepteras"! Nous sommes nombreux et nombreuses sur ce site à connaitre et partager ta douleur, nous ne pouvons pas te l'enlever, juste essayer de t'aider à la supporter comme d'autres l'ont fait pour moi. Nous sommes là. Tendres pensées.
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Merci pour ton expérience Chantale
C'est ce que je pense, c'est un passage obligé, il faut laisser faire le temps, ... "avec le temps va, tout s'en va ..."
Mais c'est horribleeeee
Pour le moment, je suis un peu apaisé,
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Et voila, une nouvelle journée commence
Couché à 1h du matin, classer les papiers, un peu sur ce forum, pas de TV, pas encore regardé, depuis son décès ce 12 octobre.
Réveillé à 4h, j'ai rêvé mais quoi ?, très rare quand je sais ce que j'ai rêvé, mais il me semble que mon épouse était présente, mais pas sûr
Puis rendormi, réveillé, rendormi,réveillé, ....
Sur le matin, je me souviens : dernières vacances ensemble, en novembre 2008, 5 jours à Venise, larmes, et j'en rajoute, en 2006 : octobre : 6 jours : châteaux de la Loire et 1 journée à Royan, elle aurait voulu y retourner, (nous habitons la Belgique), larmes, et j'en rajoute : septembre 2005 : 5 jours à Paris, et à nouveau des larmes ...
Heureusement, mon fils (28 ans) est là, il me voit pleurer car il habite avec moi, ma fille (25 ans) aussi, elle est venue passer la journée, elle sait que j'ai énormément de chagrin.
Je crains que ce sera encore une dure journée, pénible ...
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Bonjour Chrisam
Ta douleur et si forte qu elle me renverse.....
Mais au moins tu as ta famille , tu vas voir cela sera long mais tu y arriveras ..
As tu lu le livre du dr Faure, pour ma part il m a beaucoup aide , hélas je ne l ai découvert que 7 mois après le départ d Yves...
Comme le dit si bien éphémère,les courses sont tjs un calvaire surtout en cette période ou il y a grand déballage pour. Les fêtes ...
Je t envoie le. Peu de courage que j ai, nous sommes la ...
Bisous
Christine
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Bonjour Chrisam
je ne t'avais pas encore écrit parce que ton témoignage m'a ... retournée.
Moi aussi je travaillais avec mon mari, 24h/24 , 7 jours sur 7 ...
je connais l'horreur des réveils seule,du café sans projets pour la journée, les déjeuners sans saveur ....
ça fait 10 mois aujourd'hui.. c'est un peu moins pire
juste un peu moins pire ...
moi non plus j'étais incapable de regarder cette télévision tellement insipide ... remarque c''est toujours le cas ...
avec le temps, par moment, on trouve un certain "apaisement" à se souvenir de notre complicité .
on arrive à sourire aux souvenirs sans s'effondrer en pleurs : juste quelques larmes qui ruissèlent.
parle avec tes enfants, ils sont adultes et c'est important de partager, pleurer devant eux les autorisent aussi à montrer leur peine
je t'envoie plein de courage et de force pour supporter l'insupportable
Claire
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Merci pour vos soutiens
Chrisvi : je vais recevoir le livre de C Fauré mardi ou mercredi, je visionne les vidéos de son site en attendant, mais je crois qu'il vaut mieux lire
Clara : d'accord, il faut laisser faire le temps, si long, oh oui si long. Et je pleure devant les enfants, ils me comprennent.
Mais parfois, c'est tellement fort que je vais dans la chambre où je peux me laisser aller, pleurer, pleurer.
Je sais, le début, toujours comme cela, ouais, ...
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Après-midi bien triste
Les petits-enfants sont venus, contents qu'ils étaient là mais pas leur Mamy
Ma cousine, très proche, est venue rendre visite et voir comment ça allait, mais mon épouse n'était pas là
Toujours une place vide
J'ai dû m'éclipser plusieurs fois, la fontaine coulait
Ma fille me dit : "Il faut laisser faire le temps", est-il possible de se réveiller dans 12 mois ou 24 mois ?
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comme je l aimerai aussi parfois...
mais c est autant d instants que nous aurions manqués auprès de nos proches, et certains me sembent trop precieux pour pouvoir les sacrifier à ma peine...Accroche toi aux jolies choses, même si tu les vit seul, car elles sont bien là...et nous aussi nous sommes là pour t aider à affronter les moins jolies.
bonne soirée à toi
tiobob
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Je reviens du psy, 1ère consultation
Celui que nous voyions à la clinique, quand nous le demandions, au cours des derniers mois, lorsque le cancérologue nous avait prévenu que la chimio (depuis 9 mois) ne faisait plus d'effet.
Mais, mais on va changer de chimio, il ne faut pas désespérer.
La 2ème, 2 mois après, rien de changé, ça s'aggravait
La 3ème, 1 mois après : DECES
Parfois, je restai avec mon épouse, parfois, je les laissais seuls, suivant ce que mon épouse voulait.
Il écoutait beaucoup, ne parlait pas beaucoup
A cette consultation, il m'a écouté mais aussi parlé.
En résumé : il faut laisser faire le temps, et surtout ne pas refouler, sinon c'est remettre à plus tard, et ça revient tel qu'un boomerang, plus sournois, quand on s'y attend pas
Prochain rendez-vous : dans 2 semaines
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Mardi, après 1 nuit ± agitée, des rêves, mais de tout temps, j'ai toujours eu des difficultés pour connaître mes rêves.
La matinée avait commencé un peu moins dure que les autres
Et depuis 11h, terminé, dans le creux de la vague
Je n'arrive pas à remonter, pas envie de sortir, rien, rien que me souvenir
et si dans 6 ou 8 mois, c'est encore pire, dixit le site, je ne sais pas alors,
Et en plus, personne à qui me confier, un peu aux enfants (28 et 25 ans), mais ils sont déjà assez tristes sans moi.
A cause de notre commerce, nous n'avions pas beaucoup de relation, ou si, plutôt mon épouse, quelques unes, mais pas tellement les hommes entre eux.
Alors, je viens ici
Je résiste mais c'est dur, dur, dur
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bonsoir Chrisam,
C'est vrai que beaucoup d'hommes ne peuvent pas facilement exprimer leur chagrin ni pleurer, l'éducation sans doute, c'est pourquoi ce site peut permettre de s'épancher sans crainte. Ce qui fait si mal, c'est l'absence, le manque de l'autre ; et perso, j'ai réagi comme je l'ai lu dans une vidéo, j'ai besoin de parler de mon mari à tout le monde, il aurait fait ceci, il aime cela, le faire vivre tout le temps, raconter encore et encore ce qu'on vivait ensemble.
Tu peux raconter ta femme, comment était-elle? qu'est-ce qu'elle aimait faire? Parle d'elle si tu veux. Je me suis aussi mise à lui écrire, tous les soirs comme s'il allait revenir et raconter nos souvenirs de jeunesse, " tu te souviens quand.."J'ai dit aussi autour de moi que j'aimais qu'on parle de lui, parce que certains n'osent pas, ont peur de remuer le couteau dans la plaie alors que cela fait tellement de bien même si on pleure en même temps. Excuse-moi, je me permets de dire ce que je fais, ça n'est pas une vérité absolue, bien sûr, chacun s'accroche comme il peut.
Bon courage
Dominique
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Avant-midi de m.....
Je suis allé à une messe d'enterrement du papa d'une amie, il avait 90 ans, bon, c'est son papa, comme elle dit, c'est logique.
Pendant toute la messe, à plusieurs reprises, j'ai eu les larmes qui venaient, mais j'ai résisté. Hier, il y avait 4 semaines q'on enterrait mon épouse
Mais à la fin, ils ont passé "Puisque tu pars" de J.J. Goldman, là, je n'ai pas pu résister et suis sorti de l'église, pleurer et crier mon chagrin dehors, heureusement, il n'y avait personne
Puis, je me suis rendu au cimetière parler avec mon épouse et à nouveau les larmes, comme chaque fois je me rends sur son caveau.
Vendredi, 5 semaines qu'elle sera décédée
Les jours semblent des mois, les heures des jours et les minutes des heures
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oui chrisam,
le temps semble s'être comme arrêté ce jour là et nous demande milles et uns efforts ppour nous adapter à cette vie que nous n aurions jamais cru connaitre.
Chaque décès nous ramène à cette mort qui fait partie de la vie, au temps qui passe en nous entrainant malgré nous dans son sillage.
nous voudrions tant que tout cela s arrete et qu on puisse enfin souffler un peu et expier cette douleur pour l envoyer loin de nous.
Les larmes nous rappellent que nous sommes bien en vie, des corps faits de beaucoup d eau et qu on presse comme des éponges à force de les malmener.
Notre relation au temps, à la vie , à la mort est devenue etrange, effrayante.
Je t envoie tout plein de tendresse pour t accompagner dans ce moment.
Ensembles nous y parviendrons
bises
tiobob
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De plus, je dois pleurer seul, de temps en temps devant mon fils (27 ans) mais il est très éprouvé aussi, je ne vais lui rajouter cela, il sait dans quel état je suis
Pas d'ami pour me confier, crier mon désespoir
Alors, je pleure seul, seul
dur , pénible
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dans ce cas pleure avec nous.
Je suis bien placée pour savoir comme on culpabilise de montrer sa peine devant ses enfants, comme on ne sait plus à qui adresser ses larmes sans lui transmettre tout le fardeau de sa douleur.
Je te trouve deja bien courageux de venir t exprimer.
Ce doit etre d autant plus difficile pour un homme de passer outre la pudeur pour montrer ses larmes devant d autres, accepter une épaule pour pleurer.
De mon côté d autres raisons m en empeche, mais j imagine qu a ta place je serai bien ennuyée de savoir quoi faire de se chagrin.
bonne apres midi malgré tout
bises
tiobob
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hé oui, les hommes, ça ne pleure pas
je m'en fous
ce matin, à l'enterrement du papa d'une amie à mon épouse, en leur disant "au revoir", elle m'a proposé de repasser chez eux, mais en sanglots, je lui ai dit que j'étais trop mal, que je n'étais pas bien, elle m'a dit qu'elle comprenait, que tout revenait
et tant pis si des hommes m'ont vu pleurer
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voilà une bonne attitude.
Il n y a qu en montrant l exemple qu on changera les mentalités.Mais c est bien dur parfois d etre celui qui ouvre le chemin.
Felicitation à toi.
tu fais vraiment preuve de beaucoup de courage
tendres pensées
tiobob
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des fois, je me retiens mais des fois, je me laisse aller.
Notre fille, 25 ans, habite à 50km depuis le mois d'août, donc un peu ... en-dehors de mon chagrin, elle sait combien j'en ai et combien leur maman et moi, nous nous aimions
Hier, notre fils, 28 ans, encore à la maison, m'a dit que je devais résister, qu'après, il sera seul
je lui ai répondu que je ne me suiciderais pas, mais je vais tout mettre en ordre les papiers
car dans l'état actuel, si je suis malade, je ne sais pas si je me soignerais.
Je sais, il faut laisser faire le temps . Oui, mais il y en a qui ne guérissent pas
ce soir, j'espère que le libraire aura reçu le livre de Christophe Fauré, "Le deuil jour après jour"
J'ai visionné 1 partie des vidéos, mais j'aime faire un petit résumé de ce que je lis, en mentionnant les pages, pour aller revoir après.
Et, les vidéos, c'est déjà bien, mais je suppose que le livre est plus approffondi
Quels sont vos avis ?
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chrisam,
pour ma part les videos m ont beaucoup aidé, c est un contact plus direct avec tout ce que cela implique de voir l interlocuteur s exprimer.
Quant au livre, il reprend les choses de manière plus detaillée, nous permet aussi d aller à notre rythme en choisissant de le reposer ou non, de revenir sur certains passage, d en ignorer d autres si nous ne nous sentons pas capable de les lire pour le moment....
Les deux sont complémentaires donc.
J ose esperer aussi qu apres ça tu retrouveras l envie de prendre soin de toi, car tu as encore de belles choses à vivre auprès de tes enfants et il serait vraiment dommage que tu t en prives.
Assez de souffrance pour le moment, la première et la plus indispensable des etapes est de s ecouter soi meme et de prendre soin de soi.
Je te dis ça en connaissance de cause car j ai payer cherement de l avoir négligée, ce qui fait qu apres 3 ans et demi je ne suis pas très avancée sur le chemin.
je te souhaite une bonne lecture, en esperant que le libraire aura effectivement reçu le livre
tiobob
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Merci pour vos soutiens malgré ce que vous subissez aussi
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Je reviens du libraire, il n'a pas encore reçu le livre, hier, aujourd'hui, j'espère demain. Je vais continuer les vidéos
Ce que je fais de mon temps : peut-être là le problème, je tourne en rond, j'aurai bien du travail mais je ne parviens à commencer
Donc, cercle vicieux, je pense toujours à elle, je regarde ses photos = chagrin,larmes
Mais si je classe quelques papiers et que son nom apparaît = chagrin, larmes
Comment ne pas s'enfoncer dans le deuil pathologique ? Je n'ai jamais été très psychologie, mon épouse m'expliquait quand je ne comprenais pas.
Sur le site et les vidéos, ils le disent, au début, il faut pleurer, laisser son chagrin s'exprimer, ne rien retenir ni refouler, c'est ce que je fais, pas de problème
Il faut reprendre des activités ? se promener ? Quoi ?
Merci pour vos soutiens
Christian
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cest bien là le problème.
Que faire quand on n a envie de rien et que tourner en rond ravive si fort la douleur.
lire?regarder la télé?
Parfois on n est même plus en capacité de suivre une histoire ou une emission alors à quoi bon.
Marrcher?
personellement je l ai beaucoup fait, comme si de mettre un pied devant l autre donnait une direction à l errance psychique.
Marcher encore et encore, sentir l air frais sur mon visage et dans mes poumons, la mecanique du corps qui fonctionne, peut être aussi que ça nous rappelle aau fait que nous sommes bien des vivants,peut être que ça nous rassure, je ne sais pas.
En tout cas, pour ma part, ça m apaisait.Je sais que je me sentai moins amorphe et que c etait un peu une façon de reinvestir ce corps où j avais aussi l impression que la vie n etait plus, que l envie n etait plus...
Prendre une douche, sentir l eau me recouvrir, c etait horrible pour moi , une façon trop brutale de me rappeler au présent.
Quand je marchai, je pouvais me perdre loin en moi même.Mes jambes, elles, suivaient leu chemin.
Alors oui, peut être devrais tu essayer de marcher.Tu nous diras ainsi ce que ça t as fait à toi
bonne fin de journée.
tiobob
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Vendredi, il y aura 5 semaines qu'elle est décédée, pas encore regardé la TV, ce que je fais : classer des papiers, car il y en a à classer mais ça ne change pas les idées
C'est ce que les enfants me conseillent : la TV, j'ai toujours aimé la TV, pas pour des télé réalités mais pour les documentaires, reportages, films d'action, de recherche
MAIS ... MAIS alors je croirai que ce n'est pas bien, elle n'est plus là, et je m'accorde des ? ? ? disons des "petites joies" puisque ça me change les idées, je me sentirai fautif
Quelques semaines avant son décès, elle avait dit à son amie d'enfance, pas sur le ton de reproche loin de la, juste en blaguant en parlant de moi : "Il m'étouffe, je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche, qu'il veut déjà anticiper ce que je vais lui demander"
En effet, elle était tellement épuisée qu'elle avait des difficultés de parler, et je voulais anticiper ses désirs.
Christian
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alors ne continue pas à les devancer en te refusant tout moyen de décompression.
Que t aurait elle dit elle?
de te laisser mourir avec elle?de souffrir toute ta vie pour payer le fait d être resté en vie?
ce que tu décris, tu as du le lire,ça s appelle la culpabilité du survivant.
Se sentir mal d être parfois bien même sans elle, c est quelque chose qui nous arrive à tous je pense.
J ai été dans cette situation et puis je me suis fait cette reflexion: si on choisi de rester en vie, il faut aussi choisir de vivre vraiment.Ce que la mort nous apprend quand elle nous surprend si brutalement, c est que notre temps est compté.A nous de ne pas le gaspiller!
Etre heureux , continuer à rendre heureux autour de nous nos enfants,nos freres et soeurs,nos amis, nos parents, c est ce qui fait je crois qu on n est pas passé de l autre coté en meme temps qu eux.
Manque de courage peut etre?moi je pense qu il en faut d avantage, du courage,pour être là et y rester, subir la souffrance quotidienne, se lever le matin et respirer cet air.
Il nous reste le plus dur: assumer ce choix, le rendre factuel, nous faire plaisir,prendre soin de nous et de ceux qui nous restent ici.
Chaque petit progrès d un jour est deja une grande avancée tant il nous demande d energie.
Tiens, moi par exemple j ai accepté aujourd hui d ecouter mon corps qui me lache et de dire stop.Malgre la culpabilité de laisser un gros bazar au travail, je me fais arreter par mon medecin, au moins pour quelques jours, pour pouvoir reprendre des forces et être plus operationnelle.
A chaque jour suffit sa peine
bonne soiree
tiobob
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bonsoir tiobob,
Comme c'est bien vrai tout ca
sylvie
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bonsoir Christian
passer du "nous" au "je" quand on a vécu et travailler ensemble si longtemps c'est terrible, c'est ignoble...
mais tu ne vas pas la trahir en regardant la télé ... au pire, tu ne vas pas y penser pendant 1/4 de seconde .
dans le livre du Dc Faure, il explique que le deuil est fatigant psychologiquement (ça on s'en doutait) mais aussi physiquement (ça ça m'a étonné) et la priorité (même si on ne veut pas l'entendre) c'est d'essayer de se reposer, de se poser, de se pauser ... on a un marathon à parcourir, il faut essayer de se préserver un tant soit peu.
et puis, pleure pleure ! je crois entendre mon mari quand tu dis "un homme ne pleure pas !"
serais-tu un peu macho sur les bords (HUMOUR) ;)
préserve toi
je t'embrasse
courage
Claire
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Bonjour,
Gege
serais-tu un peu macho sur les bords (HUMOUR)
préserve toi
Non, je ne suis plus macho, mon épouse ne l'aurait pas supporté, il ne lui a pas fallu 30 ans pour me changer
Tiobob, tu écris :
alors ne continue pas à les devancer en te refusant tout moyen de décompression.
Que t aurait elle dit elle?
de te laisser mourir avec elle?de souffrir toute ta vie pour payer le fait d être resté en vie?
ce que tu décris, tu as du le lire,ça s appelle la culpabilité du survivant.
Je ne crois pas que j'ai la culpabilité du survivant, je pense plutôt que c'est le VIDE, le NEANT
Après 30 ans, c'était plus que ma moitié, nous ne faisions plus qu'un, je crois que je ne vivais que par elle, elle m'avait tant apporté : amour, sérénité, calme, dialogue, ...
Je ne sais plus, je crains de ne pas pouvoir m'en sortir.
Oui, au début, c'est toujours comme cela, et il vaut mieux ainsi que refouler
J'espère
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bonjour Christian ;
tu n'en es qu'au début de ce long chemin ..
oui,comme le dit Claire , le deuil c'est épuisant; moi aussi je n'avais pas imaginé être aussi fatiguée ,incapable de me concentrer;
la tête 'ailleurs' , j'ai abimé ma voiture la première fois que je suis sortie seule 2 jours après les funérailles!
fatigué, envie de rien , tout cela est 'normal';
et même si c'est impensable pour toi aujourd'hui, j'ai envie de te dire que ,oui, un jour on arrive à revoir un petit rayon de soleil!
"la vie reprend , mais elle est toute à inventer" comme le dit une chanson de mannick...
comme pendant une convalescence, il faut accepter de 'vivre au ralenti', se donner du temps 'à ne rien faire' , juste prendre soin de toi .
marche ,piscine, soin du corps, réflexologie .. à toi de trouver ce qui te convient;
et surtout prendre le temps de se reposer , et s'alimenter correctement .
je suis toujours aujourd'hui 'celle qui a perdu Jean-Marie' (essentiellement dans ma tête , pas forcément dans le regard des autres )
il y a encore de gros creux de vagues.. mais maintenant je sais qu'après il y aura des jours meilleurs;
le départ de notre moitié nous renvoie à ces questions existentielles : 'qu'est-ce qui est important ? qu'est ce que je vais faire de ma vie maintenant ? '
les réponses se construisent peu à peu ; mais il faut laisser du temps au temps..
amicalement
marie-claire
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Bonjour Christian, comme dit Marie-Claire, tout semble "impossible" au début. Nous étions mariés depuis 37 ans, mon amoureux de mes 14 ans (57 au compteur maintenant) et tout s'est arreté il y a 2 ans et 27 jours, s........ de cancer !!!! et je suis encore là ! il faut du temps, encore du temps et toujours du temps pour "accepter l'inacceptable" ! je me disais toujours "je n y arriverais jamais, IMPOSSIBLE, j'avais tellement peur de cette vie qui continuait sans mon mari, de cette absence et ..........je suis toujours là ! je sais que François m'a aidé et qu'il m'aide et nous aide, notre famille et moi ! Il était toujours présent pour nous "avant", il le reste maintenant, d'une autre manière, mais il le reste. Le temps nous permet de "voir", de "ressentir" et "d'accepter"! Le coeur n'oublie jamais. Confiance, tu verras. Bises.
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Notre médecin traitant vient de nous déposer les derniers rapports (de fin juin jusqu'au 14/9, décès 12/10) du cancérologue
Je pense qu'il y avait encore possibilité qu'elle vive encore quelques semaines, s'il avait prêté plus d'attention
Je sais, je ne crois pas cela aurait changé l'issue fatale
"Le cancer s'est montré agressif les derniers jours" voilà ce qu'ils disent
Oui, le mercredi, il me parlait en semaines, le jeudi en jours, qu'elle passerait le week-end et vendredi matin à 9h35 : TERMINE
Fin de ce mois, j'ai un entretien avec le responsable médical de l'hopital pour ce sujet
J'attends
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Bonjour Christian,
Lorsque mon mari est rentré définitivement à la maison (il n'y avait plus d'espoir), l'infirmier m'a dit que on pouvait rester ensemble plusieurs mois mais que rien ne pouvait être prédit. Le lendemain , vomissements, les urgences et c'était fini . Le cancer fragilise tellement que la vie peut s'arrêter à tout moment. Mais on tourne et retourne cette question sans fin:y avait-il une autre solution ? Nous mêmes et les médecins ont-ils fait ce qu'il fallait, choisi la bonne option ? On voudrait tant prolonger ce souffle de vie.
Et le saut dans le grand vide, leur grand vide, notre grand vide ? Que faire ? On se sent incapable et on a tant partagé depuis 40 ans. Désormais il faut tout assumer seule, les papiers, le bricolage, le jardin et surtout ...le coeur.Moi, je me disais (il y a 5 mois) il aurait fait cela, je vais le faire, je lisais ce qu'il lisait (des revues scientifiques auxquelles je ne comprenais pas grand chose!), je voulais faire les choses pour les deux, comme s'il allait revenir, pour que ce soit "comme avant", en attendant ... mais quoi ?
Maintenant je pense à lui tout le temps, mais je sais; il est partout dans la maison, je lui parle, je m'appuie sur lui pour me forcer à faire des choses que je laisserais bien de côté, c'est comme s'il était là, derrière moi à me dire "n'oublie pas de faire ceci, appelle le plombier, etc"
Petit pas après petit pas,
Amitiés et courage, tu n'es pas seul ici
Dominique
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Je suis d'accord avec vous, comme j'ai écrit, ça n'aurait rien changé à l'issue mais ... quelques jours ...
Je reviens du libraire, j'ai mon livre " Vivre le deuil au jour le jour"
Il ne va tout régler d'un coup de baguette magique. Dommage
Cet après-midi, dur dur, pénible, ...
J'ai visionné les vidéos mais j'espère que le livre m'aidera mais bien sûr " Aide-toi et le ciel t'aidera "
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Bonjour,
Hier vendredi, j'ai été très occupé, ça a été ± , parfois des moments difficiles tant avant-midi qu'après-midi. Et en fin d'après-midi, je suis allé chez l'imprimeur afin de discuter du projet d'une lettre de remerciement en souvenir d'AM, à nouveau moments douloureux.
Ce matin, ça a été mais vers 11h, j'ai envoyé un SMS, texto en France, pour dire à notre fille que nous allions aller demain après-midi, j'ai encore employé " nous" , pas encore habitué au " je " et bien entendu, sans mon épouse, et depuis ça ne va plus, crises de larmes, de chagrin, qu'à 1 certain moment, notre fils, dans le garage, a entendu que je pleurais et sanglotait.
Suis retombé,
Il est 13h50 et ça va pas
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Dur Chrisam de lire ton post, je me revois peu de temps après le décès de Xavier, moi aussi j'ai eu ses moments ou je disais "il faut que je lui demande son avis" et là je me rendais compte que ce n'était plus possible, son avis plus jamais je l'aurais, le "nous" plus jamais il n’existera, et là oui ça fait mal, encore cette douleur qui refait surface plus violente que jamais. Je t’envoie pleins de courage pour se dure moment.
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Courage Christian, moi aussi quand je parle je dis souvent "nous" et je crois que cela va durer encore un moment (cela va bientôt faire 6 mois). C'est nous parce que nous étions un couple, rarement l'un sans l'autre, s'appuyant l'un sur l'autre et construisant l'un avec l'autre. Je ne fais rien sans me dire "qu'aurait-il fait? il faut que je fasse cela sinon il ne serait pas content" etc. On ne va pas "trancher" dans ce qui a été notre moitié; retrouver qui nous sommes, devenir "une" ou "unique" va se faire , je crois très très progressivement. Il vaut mieux accepter, je crois, de penser encore "à deux", parce que ta femme aurait pensé comme toi à ce moment où tu as dit "nous". Alors tu l'as en toi, tu es avec elle encore et elle est ancrée en toi.
Je comprends ta douleur, très bon courage
Amitiés
Dominique
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Nous aussi, nous étions toujours ensemble, 24h/24
Dur dur
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Merci à toutes et à tous
Que ce soit sur ce fil ou un autre, les messages d'espoir sont un réconfort
Voilà 5 semaines qu'elle est partie et toujours aussi dramatique, si pas plus.
La moindre chose me fait pleurer, retour au chagrin, à la tristesse
Les autres disent " Ton épouse n'aurait pas voulu cela "
Comment ils peuvent savoir ?
Oui, comment ils peuvent savoir ?
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Chrisam,
Ceux qui n’ont jamais connus la perte d'un être cher ne peuvent pas comprendre
la douleur que nous pouvons ressentir.
Quoi qu’ils disent, nous sommes meurtris à vie et il va falloir vivre avec cette
blessure.
La vie reprendra petit à petit, mais au bout de 5 semaines c’est normale que
ton chagrin soit à vif.
Pour moi cela va faire 6 mois bientôt et je suis encore très fragile, ma douleur
je l’a traîne tous les jours et j’essaie de vivre avec, elle s’apaise certains jours
et revient parfois plus forte et parfois plus qu’au début de mon deuil.
Tenir le cap est un long combat !
Courage
Florence
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Ils ne peuvent pas savoir ce qu'elle aurait voulu mais ils savent que lorsqu'on aime quelqu'un on veut qu' il soit heureux.
Nous avons, tu as toutefois le droit d'être triste, c'est normal et je pense que ta femme peut le comprendre alors ne culpabilise pas parce que tu souffres, parce que tu pleures...
Je n'ai pas la même histoire que toi mais je peux comprendre ta douleur...
Pour moi cela fait 4 mois, je n'ai pas de réponse, ni de solution à ce que nous vivons par contre j'ai commencé à accpeter de "regarder" ma souffrance en face (la méditation de pleine conscience m'aide beaucoup). Pendant longtemps, j'ai espéré pouvoir l'éviter, prendre un chemin de traverse pour arriver plus vite à la fin... Mais en même temps quelle fin? La fin de leur mort? A quoi bon, vouloir prendre alors le raccourcis...
Alors je pleure, je souffre et je l'accepte enfin car on ne peut lutter contre le courant, contre la perte. J'en prend plein la "gueule" (désolé) et au milieu de mon désespoir je répète à mes 4 Amours que je les aime... J'ai une image que l'on peut trouver débile mais pour moi la douleur que l'on ressent est tout simplement le revers de la médaille; c'est le "côté obscur" de l'amour qu'on leur porte et plus cet amour est fort plus on souffre. J'ai mal à en crever mais je les aime tellement, je suis tellement heureuse de les avoir connu et d'avoir partager tant de choses avec eux que je suis prête à traverser le désert à genoux!
Je sais que c'est atroce, inhumain, mais ne cherche pas à aller trop vite, prends soin de toi, accepte tes larmes, accepte de pleurer celle que tu aimes ...
A bientôt
Asia
-
chrisam,
vous etiez ensembles 24/24 et le vide n en est que plus grand , plus présent,plus permanent encore.
Quoi faire de ces instants sans répit ou l autre manque inlassablement?
Pleurer dans ton garage, accepter de laisser ton fils te prendre dans ses bras et partager un peu de ta peine...
Ce que les autres peuvent en comprendre?
Rien.
n etions nous pas comme eux avant de passer par là?
Certains peuvent finir par percevoir si on leur explique, d autres ne comprendrons jamais.
L essentiel c est de se preserver de leur ignorance, de perseverer à laisser echapper cette peine qui fait si mal en dedans et qui a besoin de s evacuer.
Le temps que ça va prendre?
Personne ne sait ici, car nous sommes tous porteurs d une histoire singulière qui fait de chacun de nous un endeuillé particulier.
Le temps que nous viendrons t ecouter?
Il n a pas de limite, car ici chacun peut poser sa peine tant qu il le souhaite.il y aura toujours ici une oreille attentive, quelqu un qui te ressemble et qui sait mettre les mots là où tu te sent perdu
La route est longue mais nous sommes tous sur le même chemin.
Continue à venir nous dire ta peine.
Je t embrasse
tiobob
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Merci pour vos paroles d'encouragement
Cet après-midi, mon fils et moi avons été jusque ma fille à 1h de route, elle avait reçu ses meubles, (en ménage depuis fin août)
Bien entendu, mais je m'y attendais, j'ai pleuré, déjà sur la route mais surtout quand nous sommes arrivés chez elle, mon épouse, sa maman, n'était pas là pour voir ses nouveaux meubles
Puis, nous sommes allés chez notre filleule, et ça a recommencé à pleurer
Sur le chemin du retour, également pleuré avec retenue, j'étais pas seul
Arrivé à la maison, je me suis laissée aller à pleurer
Oui, il faut laisser faire le temps, ... oui
en attendant, c'est horrible
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Bonsoir,
j'ai commencé à lire le livre " Vivre le deuil au jour le jour "
mais ce lundi, à nouveau des pleurs sans aucune raison, je ne regardais pas de photos
je travaillais juste au jardin, et ça elle aimait aussi, est-ce ça ? je crois
5 semaines et toujours aussi pire si pas plus
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Bonsoir chrisam,
J'avais lu que tu avais eu quelques difficultés à obtenir ce livre !
Tu vas voir combien il va t'aider à comprendre que tout ce que tu vis est normal ....
5 semaines, c'est si peu, laisses couler tes larmes, elles te sont bénéfiques et c'est si rare pour un homme de l'exprimer. Je trouve ça bien ...
Prends soin de toi
Karine
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Bonsoir,
merci pour vos soutiens
en effet, il a fallu 1 semaine pour obtenir le livre
je sais 5 semaines, c'est peu, il faut laisser faire le temps ...
mais j'ai déjà lu sur le site qu'entre 6 et 10 mois, c'est encore pire qu'au début, j'ai déjà peur
je ne regarde pas la TV, ni écoute la radio, aucun divertissement si minime soit-il
je crois que je me le reprocherai vis-à-vis d'AM
D'aucuns disent : " Ta femme ne voudrait pas que tu agisses ainsi " mais il n'ont jamais été dans le cas
demain est un autre jour
-
Chrisam
fais ce que tu peux comme tu le peux et n'écoute pas les gens qui n'ont rien vécu de semblable ... moi,après 10 mois, la tv me semble tellement insipide ! alors de temps en temps je regarde une émission de merde avec les enfants, pour leur faire plaisir.
ne commence pas à t'angoisser pour plus tard ... oui, ça fait mal, mais un peu différemment et puis, c'est comme un rendez vous chez le dentiste, ça fait mal et après ça va mieux.
ma devise est et a été, une heure après l'autre, un jour après l'autre, un pas après l'autre ... c'est tout
courage, tous les compagnons de deuil de ce forum sont là
paix à toi
Claire
-
Hier soir, j'ai continué à lire "Vivre le deuil au jour le jour", je n'en suis qu'au début.
Puis avant de m'endormir, j'ai relu (je l'avais imprimé) "Comprendre le processus du deuil"
Et là, nouvelle crise de larmes, causée par son absence, mais aussi lire qu'il faut aussi longtemps pour que, " PEUT-ETRE " la tristesse perde un peu de terrain, il ne s'agît pas d'oublier loin de là ma pensée
Heureusement, les enfants et ma mère sont là, sinon ...
Encore ce matin, ça ne va pas, larmes, crises d'angoisse
Heureusement, demain je vais voir un psy, spécialisé dans le deuil, mais rien à faire, il faut le vouloir à la base
Et ça, je ne sais pas où j'en suis.
De plus, j'ai toujours été fermé aux psys
-
Bonjour Chrisam,
Cinq semaines, c'est long quand on se retrouve seul avec sa peine à regarder dans les yeux, en tête à tête.
Mais que ce laps de temps est passé vite. Pour ma part, j'en suis à 5 mois et demi. C'était le 4 juin à 14h00.
Ce jour là est gravé au plus profond de moi. Un souvenir indélibile. Mais j'avance, tout doucement, pas aprés pas. Surtout, ne pas vouloir brûler les étapes ou vouloir prendre un chemin de traverse. Le deuil est a accomplir en totalité, nous ne pouvons nous en dédouaner. Il faut du temps, et rassure toi, moi aussi je pleure. Bien sûr un peu moins que les premieres semaines, mais un exemple, la semaine dernière, chez mon médecin endocrinologue qui me demandait la date du décès de Claudine, je me suis mis à pleurer, et j'ai à peine pu lui donner la date, tant les mots ne parvenaient plus à sortir de ma gorge. Elle a toutefois compris Juin, mais j'en suis certain pas le jour, car incompréhensible.
Alors, courage. Pour ce qui concerne le psy, pour ma part je consulte une psychologue. Une écoute permanente, mais aucun traitement médical. Je dois la rencontrer jeudi matin, et nos rendez vous sont tout les 15 jours. J'en ai profondémént besoin. A chaque séance, je lui emprunte les kleenex, mais j'en ressort nettement mieux, et prêt à combattre pour une autre période. Il faut dire qu'elle me suivait depuis avant le décès de Claudine, par rapport à sa maladie et à la façon de l'appréhender.
Sincéres amitiés et bonne journée à vous tous.
:-*
Marcel
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Hier, vendredi 7 décembre, 8 semaines que mon épouse est décédée.
Normal, écrirez-vous mais, c'est " LE GOUFFRE LE NEANT "
Nous étions toujours ensemble, 24h/24 depuis 30 ans et puis maintenant : PLUS RIEN
Je ne pense pas aux souvenirs, ni aux projets que nous avions, tout simplement " ELLE N'EST PLUS LA "
Toujours une pression dans le corps, qui me serre, tout le temps
" Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours "
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Chrisam;
8 semaines, tu n'es qu'au début du chemin ..
aujourd'hui j'ai envie de te dire 'prends soin de toi'
réflexologie , sophrologie , massages ... je ne sais ce qui peux t'aider à te libérer de cette oppression
les maux du corps traduisent les mots que nous ne pouvons dire ou entendre;
alors il faut prendre soin de ce corps, accepter que d'autres t'aident à en prendre soin .
j'espère que tu trouveras et accepteras, cette aide...
amicalement
marie-claire
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Malheureusement, j'ai toujours cette "oppression" dans le ventre, la cage thoracique, ? ? ? mais je m'en libère un peu quand je pense que la grande faucheuse pourrait venir me chercher, être libéré de tout
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moi aussi Christian, moi aussi je j'ai ce nœud ...l'impression d'un étau qui se serre et se resserre...
et puis en ce moment, avec Noel qui approche c'est terrible,
:-*
Claire
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oui ce noeud, c'est exactement cela, et pas envie de me soigner s'il arrive quelque chose, voila où j'en suis
Toi Clara, il y a ± 11 mois ?
J'ai relu, vous étiez également tout le temps ensemble,
ce n'est pas possible de comparer entre les différents deuils, loin de là mon intention
mais nous n'avons pas de répit, puisque l'un était TOUJOURS avec l'autre, et maintenant l'un n'est plus là ...
nous sommes amputés de notre moitié
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il ne t'arrivera rien ... c'est de l'angoisse qui se manifeste comme ça ... uniquement de l'angoisse...
je me sens perdue sans lui et c'est vrai que quand on travaille ensemble tout le temps, c'est très compliqué à gérer...
moi je continue ce qu'on avait créé et partout, partout, il est là.
Aujourd'hui,pas le moral, pas envie et pourtant, je dois y aller ... travailler et sourire
je m'arrête là, en général, j'écris pour remonter le moral, pas pour enfoncer les gens !!!
allez demain sera peut être meilleur en tous cas, c'est ce que je nous souhaite
Je t'embrasse
Claire
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Courage
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nous étions ensemble depuis 36 ans, il est parti aprés cinq mois douloureux le 27 mai;
je me retrouve tout à fait dans vos discussions, même douleur, mêmes crises de larmes, de néant, d'horreur à vivre, d'incompréhension des gens en face de nous "il faut laisser du temps au temps" je déteste cette phrase , qu'est ce que le temps ???
déjà 6 mois qu'il n'est plus là, que 6 mois, comment ai-je fait pour me lever le matin, vivre ces journées, sans fin ??? ces heures qui défilent sans envie.
J'ai des hauts, des bas, l'impression d'arriver à m'en sortir plutôt bien, puis le lendemain c'est l'abattement total, le goufre.
Je ne vous écris pas souvent, mais je vous lis souvent. Vous m'aidez à tenir, je ne suis pas seule à me battre, à souffrir, je suis en avance sur ta souffrance, à égalité avec d'autres, en retard sur d'autres, je ne suis pas unique et quelque part celà m'aide.
Il faut s'accrocher à des petits riens et surtout oser être en accord avec sa souffrance, la laisser s'exprimer même si on veut faire mine de rien pour ne pas inquiéter ses proches, j'en suis là pour l'instant, je commence juste à apprendre à pouvoir dire non si je n'ai pas envie, j'ai vécu comme un robot ces derniers mois. J'ai toujours ce trou au ventre, ce manque de lui, il était à la fois mon mari, mon ami, mon confident, mon amant. Mais j'ai l'impression que ce trou commence à être moins agressif.... une amélioration ????
ou alors la souffrance a t'elle un fond ???
Continue à écrire, à lire ce forum, j'y puise des forces lorsque je n'en peux plus.
cLAUDE
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Le mal de vivre, Barbara
http://www.youtube.com/watch?v=oPsNWP0eEsc
avec une lueur d'espoir ?
Mais aussi la solitude
www.youtube.com/watch?v=GlVrWsEUFGY
Dominique
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Bonsoir Claude,
Que te dire, hélas, je ne saurais pas te remonter le moral, tout ce que tu écris, je le ressens, envie de rien, manger juste ce qu'il faut, pas de TV, ni radio, ...
Ah, les autres te disent : faut pas te laisser aller, fais ci, fais la, donner des conseils et puis tu n'as plus de nouvelles. Si toi, tu ne téléphones pas, tu ne les entends plus. Mais on aurait ou on a peut-être fait la même chose et qu'on ne s'en est pas rendu compte.
Malgré les conseils de tout le monde, je ne veux pas prendre de relaxant, je veux rester "en contact" avec AM
Vas-tu voir un psy qui pourrait t'aider, mais demande des références si possible, ils ont ± leurs spécialités, enfin je crois.
Je me suis déjà rendu à 4 visites, ils t'écoutent, te disent que ce que tu ressens c'est normal ...
Plus tôt, tu avais confié que tu avais 3 nodules à la thyroïde, comment ça se passe de ce côté-là ?
Malgré tout, ... bonne soirée, dixit la politesse
Christian
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Bonjour,
Ce dimanche, après 8 semaines, encore pire que d'habitude, la tristesse, le chagrin, je pleure, je suis mal à l'aise, pas bien
Rien ne me change les idées
De pire en pire
Qu'est ce qui me retient : les enfants, je ne peux pas me suicider pour eux
mais si la grande faucheuse vient me chercher, je serais bien content
Les premiers mois, toujours comme cela, oui peut-être bien mais qu'est-ce qui peut nous raccrocher à la vie ?
Christian
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Et voilà, cet après-midi, les petits enfants sont venus pour la St-Nicolas (nous habitons en Belgique et ne se fête pas en France).
Pleurs devant les petits enfants, c'est leur 1ère St-Nicolas sans leur mamy, je n'ai pas pu me retenir et par 2 fois, ça a recommencé
De toute façon, toute cette journée a été catastrophique, comme les précédentes.
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:-\
tes petits enfants ont le droit de te voir pleurer, au moins, leur grand père aimait leur mamy... :)
Courage Christian, je vais allumer une bougie aussi pour toi et pour elle
Paix à toi
claire
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ça y est c'est fait... et il fait froid dehors ce soir ! ;)
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Bonsoir Christian,
Ne te désoles surtout pas, car le fait de pleurer devant ses petits enfants est tout à fait naturel. Pourquoi cacher ses sentiments, même auprès de ses proches et surtout des tout petits???? A charge aux parents d'expliquer à leurs enfants que leur papi aimait beaucoup leur mamie et qu'il ne peut exprimer sa tristesse que par les pleurs. Aucune honte a avoir et arrêtons de nous retrancher derrière un certain code moral qui nous impose une retenue face à des événements telle que la perte d'un être cher. C'est ce comportement totalement stupide qui nous fait nous consummer de l'intérieur. Pour ma part, j'ai deux petits enfants, et celà ne m'a pas empecher de pleurer devant eux, et je vous prie de croire que suite à la communication entre parents et enfants celà évite bien des interrogations de leur part et souvent de mal entendu.
Christian, pour information la St Nicolas est fêté également en France dans les départements du Nord et Nord Est de la France. Donc vous n'êtes pas isolés.
Toute mon amité et courage.
Gérard. ;) :-* (pardon pour les fautes de frappes)