Je crois tout simplement que personne, s'il ne l'a vécu lui-même, ne peut comprendre ce qu'est perdre son amour...
A partir de là, on entend toutes les "co....... ries" possibles et inimaginables.
Les y'aka-fokon... (tu devrais sortir, prendre soin de toi, voir du monde, ne pas rester isolée, moi si j'étais à ta place...)
Les "ça va ?" aussi... (une amie répondait invariablement "non ça va pas, comment voudriez-vous que ça aille ?" Au bout d'un moment, les gens évitaient de lui poser la question !)
Pour les "nonendeuils" la vie continue... "Allez, tout ça n'est pas si grave, tu as la vie devant toi, tu es jeune est jolie, tu n'as pas d'enfant, tu oublieras, des mecs/nanas y'en a d'autres... et blablablabla..."
Forcément, comment imagineraient-ils que la mort nous a coupé les ailes et figé dans notre élan ?...
C'est vrai qu'il faut vivre "ici et maintenant", demain tout peut s'arrêter. Personne ne peut l'appréhender mieux que nous. Et pourtant, la mort réveille d'autres peurs, celle de l'avenir incertain, des doutes, des nouveaux choix, des enfants à faire grandir seul, des fins de mois à assurer... c'est pour ça que c'est difficile à mettre en pratique.
Mais dans l'absolu, oui, il faudrait vivre chaque jour comme s'il était le dernier... et ne pas attendre le bon moment pour ne jamais le vivre au final, comme le dit Unita... Ah si on avait su...
Bon courage Unita et bon courage à vous tous.
M.