Auteur Sujet: L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas  (Lu 15268 fois)

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #15 le: 17 septembre 2016 à 09:25:42 »
Bonjour Tony,

Je n'ai pas le choix, je dois faire avec ces images ...
Mais il n'y a pas que celles là, il y a les images des jours heureux aussi.
Mon deuil est encore très récent (25/06/16), mes pensées sont en dents de scie.
Pensées à toi.

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #16 le: 17 septembre 2016 à 09:27:23 »
Bonjour Tony,

Je n'ai pas le choix, je dois faire avec ces images ...
Mais il n'y a pas que celles là, il y a les images des jours heureux aussi.
Mon deuil est encore très récent (25/06/16), mes pensées sont en dents de scie.
Pensées à toi.

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #17 le: 17 septembre 2016 à 10:47:17 »
Bonjour. Je m'appelle Emma. J'ai 37 ans, bien que je me sente plus vieille que les pierres.
J'écris ici un peu par hasard car je ne sais plus très bien à qui, comment et où parler. Je ne suis pas familière du système de forum même si j'aime l'idée de la Rome antique.  Et effectivement quand je vois les 16 smileys à disposition au dessus de cette fenêtre,  je me dis que je dois m' être perdue. Même si parfois il y a trop ou pas assez de mots, un visage jaune peut-il témoigner du gouffre qui s'ouvre?
La vérité c'est que je me suis perdue partiellement en octobre dernier à l'annonce du cancer de mon mari. Mon compagnon de 18 ans. Le papa de ma fille de 4 ans. 10 mois de plongée dans l'inconnu, l'inconnu de la maladie, des blouses blanches, de la souffrance morale et physique, de la perte de l'envie. Il restait l'espoir cependant...qui faisait vivre selon l'expression consacrée. Il est mort le 19 août après une nuit d'agonie lente et discrète, à son image. Une longue nuit durant laquelle ma belle-mère et moi  l'avons accompagné jusqu'à la barque de Charon. Et l'avons laissé partir, le masque mystérieux de la mort imprimé sur son visage. Là je me suis perdue. Je le suis toujours d'ailleurs. Je dois remonter doucement de ces rivages sombres pour ma fille que je chéris mais je ne sais pas quel visage, quelle voix présenter. La douleur infinie m'a éparpillée aux quatre vents. Je le cherche partout et nulle part. J'enchaîne les états d'hébétude et de révolte, j'ai envie de tout  brûler, et pourtant je m'accroche à chaque objet comme à des reliques sacrées.
Et cette tristesse comme une eau à température variable.  Que faire de tout ce reliquat d'amour, de projets avortés, de promesses en suspens, de ce désir mort? Et comment continuer à regarder les yeux de ma fille, ses deux flaques de mer bretonne  dans lesquelles je vois mon amour perdu et dans lesquelles se reflètent mon impuissance à être une maman fonctionnelle?
Les limbes.
Bonjours Emma. Ton histoire m'a profondément émue. J'espère que ça continueras à te faire du bien-ne serait-ce qu'un peu dans un premier temps-de venir nous parler. Ici nous vivons tous la même chose, nous savons tous ce que tu èprouve. Les personnes qui n'ont pas vécu ce drame ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons-celles qui l'entrevoient sont dotées d'une extraordinaire empathie, et sont d'autant plus précieuses qu'elles sont rares  :)j'espère que tu as quelques personnes de ce genre dans ton entourage.
  Ton deuil est tout réçent, ces premières semaines sont les pires parce-qu'aprés l'état d'hébétude où nous a plongé la perte de l'être aimé, nous commençons à réaliser ce que représente vivre sans lui, nous commençons à le vivre et nous comprenons que nous allons devoir faire avec tout le reste de notre vie  :'(  c'est un passage tristement obligé, aussi déchirant que ce soit. Nous nous sentons comme amputé-sans anésthésie-d'une partie de nous-même, et pourtant nous devons continuer à effectuer les gestes du quotidien, jour après jour, malgrès ce vide immense.
  J'ai vécu, plusieurs mois, cette étape-j'allais dire insupportable, et c'est effectivement ce que nous éprouvons sur le moment, mais il faut croire que c'est supportable puisque nous survivons  :(; j'ai perdu mon compagnon le 2 mai 2015, après qu'il ai été dans un coma profond dont il n'est pas sortis depuis le 23 avril au soir: il était tombé accidentalement dans ses escaliers alors qu'exceptionnellement j'ètais absente pour la nuit. Le choc initial, tellement traumatisant à l'annonce de son décès, puis la profonde stupèfaction, incompréhension incrédule des premières semaines, avant la pleine prise de conscience.
  Peu à peu, pas à pas j'ai pus non pas "faire mon deuil" (je hais cette expression parce-qu'elle donne une impression d'oubli, pour ma part je dirais: vivre mon deuil en paix, plus confortablement), mais apprendre à vivre avec, à vivre le quotidien, chaque instant avec son souvenir indélébile en moi, mais avec plus de sérénité, teintée d'une douce mélancolie. J'arrive à sourire avec plus de joie que de tristesse à l'évocation de notre amour, de nos merveilleux souvenirs, de la personne qu'il a été. Il y a des hauts et des bas, mais je peux témoigner qu'avec suffisament de patience, de ténacité, de résistance passive-car il ne s'agit pas de brûler les étapes ou de refouler quoi que ce soit, ça aurait l'effet inverse-de petites embellies, puis un mieux-être, une certaine paix intérieures sont possibles.
  J'ai bien conscience que ce doit être pire encore pour toi parce-que ton conjoint a souffert, et que tu as assisté à sa mort  :'( ce n'est peut-être pas une grande consolation, mais ses souffrances sont terminées et, tout au long de sa maladie puis de sa fin de vie, tu as été là pour lui, tu l'as accompagné avec tout l'amour possible; il le savait et, même dans son état, ce devait être un don merveilleux pour lui, vous avez toujours eu conscience de votre lien.
  Ta petite fille est le témoignage vivant de votre amour; tu dis toi-même qu'elle a ses yeux, et je comprends que ça ravive la douleur de la perte, de l'absence, mais c'est aussi la preuve qu'elle est une partie de lui  :)j'espère qu'avec le temps, cette ressemblance t'apportera plus de joie que de douleur. Vous avez besoin l'une de l'autre, et il sera toujours présent dans vos cœurs. Ce qu'il aurait voulu plus que tout, c'est votre bonheur (c'est impossible dans l'immédiat, je le sais, mais lorsque de l'eau aura coulé sous les ponts...et encore une fois je ne parle pas d'oublier, de cesser d'honorer la mémoire de l'Autre), et, pour commencer, que vous continuez à vivre. Ce que tu aurais voulu pour lui, si c'était toi qui ètait partie la première.

  Pour ce qui est des smileys, personnelement quand j'èprouve des émotions contradictoire, je mets ces deux-là:  :( :) ou  :'( :) mais si la vraie souffrance est là,  :( ou même  :'( n'y suffisent pas. Je verrais bien  :( :'(...
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #18 le: 17 septembre 2016 à 12:08:14 »
ces mots "sédation"
ah oui comme ils m'ont assommée la cervelle
et celui là "l'hypnovel" ah dieu vous bénisse de ne jamais l'avoir entendu
oh les bio bio des perfusions
oh ces images
et ces sons
ces sons qui me crient dans la cervelle
ces sons impitoyables
qui assassinent tout espoir

je vous embrasse.

Hors ligne Stana

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #19 le: 17 septembre 2016 à 13:09:22 »
  Ces mots doivent être particulièrement atroces pour toi Orphila  :'( à mon èchelle-je sais que pour toi et ton conjoint ça a été bien pire, mais selon mon expèrience-certains sons me hanteront toujours, réveillerons toujours en moi le souvenir plus douloureux cette semaine où mon compagnon était en fin de vie; le bruit des appareils qui le maintenaient en vie, qui m'effrayait et m'émerveillait à la fois parce-que pour moi ces petits bruits, ces clignottements intermittents, c'était "sa vie", je voulais m'y accrocher  :( le bruit du souffle  qui gonflait artificiellement ses poumons, aussi. Et des mots comme "coma", "soins intensifs" puis "soins continus", des phrases comme "Il faudrait prévenir sa famille", et finalement "Il est décèdé ce matin à 10H30". Je sais que tout ceci restera gravé en moi de façon indèlèbile, et que parfois-pour le moins-ils ressurgiront avec plus de douleur.
  C'est juste qu'avec le temps ce n'est plus permanent, qu'on a droit à un peu de repos.
« Modifié: 17 septembre 2016 à 13:32:36 par Stana »
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Doudouzoe

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #20 le: 17 septembre 2016 à 13:17:15 »
Ah oui! Hypnovel morphine.
Madame faut t il augmenter ou pas? Si vous voyez que cela ne vas pas utiliser le bolus.... Hospitalisation à domicile appeler infirmière en urgence attendre attendre qu elle arrive....La souffrance, la poche est vide l infirmier à mal dosé trop de bolus....oh mon dieu plus jamais ça...

Hors ligne Orfila

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #21 le: 17 septembre 2016 à 13:24:02 »
- N'hésitez pas à appuyer hein
bolus
bolus
pour qu'il ne souffre pas
n'hésitez pas hein
n'hésitez pas....

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #22 le: 17 septembre 2016 à 14:28:55 »
Oui les bolus, pour ce que ca a servit... Mon mari était aux soins palliatifs les derniers jours mais ils ont refusé la sédation, pas le courage : trop jeune, des enfants et "il vous aime tellement Madame..." je les ai haïs ces médecins... Mon mari avait des métastases cérébrales il avait perdu la tête, seule la souffrance subsistait, et cela faisait déjà des semaines que je ne pouvais plus amener les enfants le voir tellement son état physique et mental était dégradé
Selena, ma fille est plutôt introvertie et sa tristesse sort plutôt la nuit sous forme de cauchemars. Je n'ai pas de solution miracle, mais on m'a dit que les enfants ont une capacité de résilience plus importante que les adultes, peut-être, j'espère.... Elle aussi a vu et entendu son père très malade quand l'hôpital n'avait pas de place. Elle ne supporte plus la vue d'un médecin, ni de voir la moindre faille chez moi sinon elle angoisse. J'hésite à l'amener voir un psychologue, je cherche qq1 en ce moment.
Pour les images mentales, l'hypnose m'aide mais j'avoue que sans anxiolytiques je ne m'en sortirai pas. Maintenant que je sais que ce monde existe, j'ai dû mal à me réinsérer dans le monde des autres, avec les petits tracas du quotidien et leurs insouciance (j'en rêve d'un cachet d'insouciance)  Mais qd même les petits bonheurs arrivent parfois jusqu'à moi, et mes enfants sont magnifiques
Des pensées pour vous toutes et tous, surtout en ces jours de week-end qui ne sont pas les plus simples (en tout cas pr moi, au moins la semaine les journées sont remplies par le travail)

Hors ligne Doudouzoe

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #23 le: 17 septembre 2016 à 16:05:58 »
Pourquoi les week-ends sont-ils si dur?

Hors ligne séléna

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #24 le: 17 septembre 2016 à 18:06:53 »
Juju, Orfila, Doudouzoe ... ça fait chaud au coeur de voir qu'il y a des personnes qui peuvent me comprendre ...
Morphine, Hypnovel, bolus ... tout ça résonne en moi. Je ne sais pas pour vous mais il n'y a que sur ce forum que je puisse en parler.
J'ai l'impression que les gens évitent de me parler d'Olivier (je ne veux pas parler de ses derniers moments, c'est trop intime, mais juste parler de lui). Ont-ils peur que la mort soit contagieuse ?
Doudouzoe, pour moi aussi les weekends sont plus difficiles que la semaine, les vacances n'en parlons pas ! Il me faut un rythme soutenu, sinon je m'écroule.
Juju, ma fille consulte une psychologue de temps en temps, elle n'a pas un réel suivi psychologique. La psy ne l'estime pas nécessaire pour l'instant. Mais ses conseils sont utiles, je peux parfois adapter mes réactions. Elle me déculpabilise aussi car ma fille dort avec moi depuis que son papa a été hospitalisé (mi-juin), elle trouve que ce n'est pas grave !
Je pense tout de même prendre RDV avec sa maîtresse pour savoir si tout est OK à l'école.
Ce midi il m'est arrivé un truc nouveau alors que nous mangions toutes les deux au restaurant. Je regardais les gens autour de nous boire de l'alcool, manger des frites bien grasses, fumer dehors ... et j'ai ressenti une grande injustice car Olivier est décédé d'un cancer digestif, à 44 ans, lui qui ne buvait pas, ne fumait pas, avait une vie saine. Je me suis dis qu'il y en avait d'autres qui auraient du partir avant.
C'est pas joli joli ces pensées, mais je ne les maîtrise pas ...
Bon samedi soir à vous. Je vous embrasse.


Hors ligne kompong speu

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #25 le: 17 septembre 2016 à 18:14:26 »
séléna
 ne culpabilise pas pour les pensées au combien réalistes qui te viennent rien n'est dans l'ordre des choses ; la vie est si injuste parfois et on avale le bol jusqu'au fond la lie avec
 courage a toutes
une maman désanfantée  :'(

MJ2610

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #26 le: 17 septembre 2016 à 18:14:38 »
Je m'appelle Marie-Josée et j'ai perdu mon amoureux Eric après 11 mois de maladie le 17 avril, 5 mois aujourd'hui.  Il avait 50 ans et moi 44 ans. Je me retrouve beaucoup dans vos mots. J'ai également vécu les rendez-vous à l'hôpital, les traitements, l'angoisse de l'incertitude et de voir mon grand amour souffrir physiquement et psychologiquement. Le 14 avril, le médecin nous annonce qu'il n'y a plus rien à faire et qu'il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre, il est décédé 2 jours plus tard. Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui se passait, nous vivions dans l'espoir qu'il aille mieux et peut être même un miracle et qu'il guérisse...J'ai été à ses côtés jusqu'à son dernier souffle à le flatter, l'aimer, lui apporter du réconfort. Heureusement, sa famille qui habite à l'extérieur a eu le temps de venir faire leurs adieux. Je garderai toujours en mémoire son visage illuminée de bonheur et son beau sourire lorsqu'il les a vu entrer dans la chambre d'hôpital. Je serai éternellement reconnaissante que mon chemin ait croisé le sien, il m'a fait connaître le vrai, le grand amour.  Mais maintenant je dois composer avec la réalité de cette absence et de ce manque de lui, des projets partis avec lui. Je suis bien entourée de ma famille et j'ai de précieux amis très présents, cela aide mais n'enlève pas la douleur, la tristesse, le vide laissé par son départ. Je vis du mieux que je peux au jour le jour et je ne me projette pas dans l'avenir. J'ai espoir qu'un jour la douceur reviendra dans mes journées.

MJ2610

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #27 le: 17 septembre 2016 à 18:19:30 »
@selena, Eric aussi est décédé d'un cancer digestif et avait un rythme de vie sain. Je me dis aussi parfois qu'il y a bien des gens qui méritaient de partir avant lui, lui qui était si gentil avec tous, un homme généreux, drôle,... J'ai appris que ça ne va pas au mérite...

Hors ligne qiguan

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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #28 le: 17 septembre 2016 à 20:59:24 »
sur la pointe des pieds et sans vouloir heurter qui que ce soit
et parce que j'ai côtoyé
les "Morphine, Hypnovel, bolus ..." en soins palliatifs
je voudrai vous dire ou redire que l'utilisation de l'EMDR (simplement par internet sans avoir recours à un thérapeute le pratiquant) m'a permis de supprimer ces émotions destructrices
dans http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
il y a le lien outils
= http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656
où on trouve le lien
EMDR utile pour diminuer affect avec souvenirs trop durs
https://www.youtube.com/watch?v=a2z9uydo3x8 (ajout en Mai 2015)
https://www.youtube.com/watch?v=AxQMnpxNGTw
j'ai osé l'utilisation pour plein de choses horribles du deuil qui me hantaient et chaque fois cela a été d'une très grande aide
il est possible que certain(e)s personnes aient besoin d'un pro pour pratiquer ou pour qui cela ne fonctionnera pas pareil
mais je tenais à le redire simplement et avec affection à tout le monde
"il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé" A. Einstein
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Re : L''émoticone de la tristesse insondable n'existe pas
« Réponse #29 le: 17 septembre 2016 à 21:20:26 »
juju, je comprends pas pourquoi pas de sédation? Trop jeune? David n'avais que 40 ans et une petite fille de 6 ans et pourtant c l'oncologue qui nous a parlé de sédation alors qu"ils l'avaient déjà commencé on ne nous avait pas demandé notre avis....Elle n'a pas fonctionné, pourquoi? il est vrai que je refusais qu'ils augmentent les doses, je voulais continuer de lui parler, pensant  avoir le temps...je m'en veux....