Bonjour,
Je vous lis attentivement, sans à priori, en tentant de comprendre.
De la même façon que vous livrez votre cheminement de pensée, je vous livre le mien. Il n'y a dans ma démarche ni critique, ni dénigrement.
Je n'arrive pas à adhérer à ces idées. Pour moi il n'y a pas d'au delà, pas de réincarnation, pas de vie après la mort etc...
On nait, on est, et quand on meurt, on n'est plus.
Les expériences de mort imminente n'existent pas, on ne revient pas de la mort, les personnes qui ont vécu ce moment n'étaient pas mortes tout simplement. Les " visions " viennent de transformations chimiques du corps, du cerveau.
Les signes de l'au delà sont les interprétations que l'on cherche à donner à des faits, cela vient de l'espoir, du déni, de l'envie profonde que nous avons que la personne aimée cherche à communiquer. On peut trouver des signes partout, si on le souhaite. Je pense pourtant qu'il y a toujours une explication rationnelle.
Il m'est pourtant arrivé d'imaginer que peut être il existe encore, quelque part. Mais non, je n'y crois pas. Par contre je souhaite intensément ne pas le trahir, ne pas le décevoir, faire en sorte qu'il serait fier de moi, qu'il serait heureux pour moi, ou pas malheureux, s'il était encore là.
Je souhaite profondément poursuivre la relation que nous avons eue, j'en suis forte, pleine. En ce moment, je règle ses affaires, je fais en sorte d'agir comme il l'aurait voulu, c'est très important pour moi, je me ferais du mal si je n'agissais pas de cette manière, parce qu'il me faisait confiance, et je ne veux pas la trahir.
Le fait de ne pas croire en l'au delà ne me fait pas mal, et y croire ne me ferait pas de bien. Pour moi je ne le retrouverai pas lorsque je partirai moi aussi, et peu importe puisque ce que voudrais est qu'il soit là, maintenant, avec moi.
Si je pensais pouvoir le retrouver j'irais le rejoindre, cela ne me fait pas peur et je n'ai pas d'attaches ici, je ne ferai souffrir personne. Je n'ai pas d'enfants, pas de famille, je ne continue pour personne, mais pour lui, parce qu'il aurait voulu que je vive, et pour moi, car j'aime la vie.
La seule chose que je sais et qu'il a été vivant, avec une immense envie de vivre, que la mort est venue, qu'il n'est plus, , qu'il n'aura plus jamais de joies et de bonheurs, et que moi je dois apprendre à vivre avec ce regret, cette douleur et le manque de lui. Ce qui me console est qu'il ne souffre plus.
Peut être faudrait il ouvrir un fil sur ce thème.
Je vous embrasse