Bonjour,

merci Qiguan je vais regarder avec intérêt car je ne l'avais pas remarqué

bonne journée

grande accolade Simone
si tu veux vas faire un tour sur

BOITE A OUTILS
* http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656

non pas pour réussir mais pour occuper ce temps difficile le traverser en terme d'heures en expérimentant des trucs divers variés
ponctuellement peut être un des outils apportera de l'aide peut être pas
mais au moins ton mental aura été occupé, accaparé à tester quelque chose qui potentiellement pourrait devenir une aide
et ce temps garni ça aide ...
amitié

Bonjour Poète,
J'arrive peut être après la vague qui t'a submergée et j'en suis désolée, je n'ai pas l'habitude de laisser mes compagnons d'infortunes seuls dans leur détresse.
Si tu t'y trouves encore, saches que je suis là, que tu peux m'écrire ou m'appeler quand tu veux.
Amitiés sincères

Bonjour,

Voilà quelques jours que je n'ai plus répondu bien que je n'ai raté aucun message. Quelques jours difficiles d'où je ressors en me sentant bizarre. Pas le même ressenti que d'habitude, pas cette envie de foncer non simplement passer les jours comme ils se présentent sans chercher plus loin. Il est vrai que les amis dans ces passages où nous aurions besoin d'eux se font absents, pas ceux du forum qui m'ont envoyé messages et sms et je les en remercie vivement. Ce sont ces petits mots tout simples qui nous poussent à continuer la route car on se dit : " Untel est comme toi, celui-là aussi et ils y arrivent, alors faut y arriver." Mais il faut bien reconnaître quand on est au fond, on est au fond. Rien ne nous raisonne, alors je fais ce que j'ai envie à ce moment là comme lire un livre ou me coller à l'écran comme le font les jeunes. J'avoue que certains jours je dois les rejoindre en nombre d'heure. Enfin on revient dans la réalité, l'accepter ou pas, là n'est pas la question.

J'avoue que contrairement à certains je n'ai pas de problème côté alimentation sûrement mon côté gourmand ni pour dormir car  je me suis toujours dit que ce n'est pas en ne dormant pas  que je vais résoudre mes problèmes au contraire je serai moins forte. Ce raisonnement m'a toujours permis de dormir et cela marche encore à l'heure de ce drame. J'avoue que j'ai cette chance là. Mais pour y parvenir j'ai du réorganiser ma chambre dans une autre pièce, me créer un autre espace. Voilà je n'ai pas de problème alimentaire, ni de sommeil mais un gros problème de réintégration du lit conjugal qui me paraît si grand, si vide...

Je voulais témoigner de cela pour bien faire comprendre aux nouveaux (bien que je ne sois pas très ancienne sur ce forum sinon par l'âge) que tellement de ressentis différents peuvent apparaître et qu'il faut les accepter. Je reconnais que dans mon cas je ne voyais personne évoquer mon problème et je me demandais si c'était normal. Alors j'ai décidé que c'était normal et j'arrive à le confier à ce forum seulement aujourd'hui au bout de 7 mois et demi de solitude. Juste un petit témoignage pour bien comprendre que tellement de réactions différentes nous assaillent dans ces jours si difficiles qu'il faut non seulement les accepter mais les trouver normales.  Comme le dit Fabrice Midal  : "Foutez-vous la paix". Malheureusement cette acceptation ne se fait pas en un jour dans mon cas,  il m'a fallu plusieurs mois.

Bonne journée

Coucou Simone!

Moi aussi je dormais, car j'avais un bébé, c'est plutôt elle qui m'empêchait de dormir...

Mais comme toi, nous venions de l'installer dans sa chambre et dès le premier soir, je l'ai prise avec moi, et pendant plus d'un mois elle a dormi avec moi dans le lit.. D'ailleurs j'avais inversé les cotés, et j'avais pris le sien pour ne pas avoir la sensation de vide si j'étais à ma place.
Et puis au bout d'un moment, j'ai tout échangé, notre chambre est devenue celle de ma fille, je l'ai d'abord mise dans le lit à barreaux à coté, puis je suis allée dans la chambre d'amis, puis j'ai enlevé notre lit et mis à la place de celui de ma fille.
Bref, il m'a fallu un peu de temps pour bouger les choses, mais petit à petit je l'ai fait. Car comme toi, c'était impossible, ça ne pouvait pas rester comme avant, puisque plus rien  n'était comme avant...
Au final, je n'ai jamais réintégré le lit conjugal tel qu'il était avant...

Pour ce qui est du sommeil, je pense que nous avons réagi pareil ! Normal ou pas, on fait de son mieux pour supporte , et survivre à la situation ! A chacun sa solution ! pas de recette miracle, nous sommes tous tellement différents !

Bonjour Poète,
Chacun réagit à sa façon pour trouver des ressources  afin d'affronter le deuil.  Pour ma part il ya des problèmes aliementaires et de sommeil, je perds du poids et je perds du sommeil, environ 5 à 6h par nuit désormais. En revanche, j'attends le moment de la journée pour pouvoir rejoindre le lit conjugal, l'impression de me retrouver près de lui.
Fabrice Midal, Foutez vous la paix, ouiiii ! Je suis d'accord, arriver à lâcher prise, je le demande de tout mon coeur, j'espère y arriver. Tu es dans le chemin de l'acceptation, je te le souhaite en tous cas.
Amitiés

Ce qui prouve qu'on réagit tous vraiment différemment...

Pour moi c'était impossible de sentir son absence dans le lit. Je n'avais pas du tout la sensation d'être avec lui, mais bien au contraire je sentais le vide...
Je dormais parce j'étais exténuée, mon sommeil n'était pas du tout réparateur, j'étais et je suis toujours fatiguée... La charge mentale est telle, le choc émotionnel, le cerveau grille tout le peu d'énergie qu'il me restait... Entrainant perte de poids..

Simone fait ce dont toi tu sais que ça te fait du bien !
Personne ne passe les nuits que nous passons, personne n'a à te juger sur ta façon de gérer ta chambre !
Si tu veux changer de lit, alors change de lit !

Force et courage!