Bonjour Bénédicte,
Surtout, il ne faut pas t'en vouloir. Ce que tu as fait, c'était pour son bien et tu n'es pas responsable de son décès. Il aurait peut-être vécu davantage, dis-tu, mais si c'est dans la peur, dans la souffrance, à quoi bon ? Nous passons tous par une période de culpabilité mais ce n'est pas justifié. Ce qui nous rend ainsi, c'est de penser que nous, pour une fois, nous ne pouvons pas "régir" les choses. C'était son heure, c'était votre heure de séparation. C'est horrible, inacceptable mais c'est la réalité.
4 mois, c'est peu. Il faut te laisser le temps et ne pas chercher à avancer trop vite. Fais ce que tu as envie de faire, profite de ta famille. Dis-toi qu'eux aussi souffrent même s'ils ne le disent pas.
Courage.
Laurence