Bonjour Nicole,
Tu as raison de t'en remettre aux médecin et psychologue, si tu as confiance en eux c'est qu'ils sont à la hauteur. J'ai trouvé un juste (?) milieu pour l'antidépresseur, quand je me sens sur une pente descendante, je double la dose le lendemain. Puis je reviens à la dose minimale. Ca m'aide un peu à passer des moments très durs, ce n'est pas miraculeux
mais si ce n'est pas avec des béquilles que tu gagnes une médaille aux JO, çà peut t'aider à marcher en cas de besoin.
Les progrès en médecine sont parfois silencieux et ce type de médication a fortement évolué depuis une vingtaine d'années. Ce ne sont plus des produits abrutissants ou avec des gros effets sur le caractère et la personnalité. Le premier que j'avais pris me donnait des pertes d'équilibre, je devais mal supporter la molécule, et depuis que la doctoresse me l'a changé je n'ai plus d'effets secondaires. Je me méfie quand même et ne prends que le strict nécessaire, ne surtout pas surconsommer. Enfin, nous savons tous que ce n'est pas un médicament quel qu'il soit qui nous ramènera nos amours ni consolera le manque d'eux mais il permet de faire face à cette vie sans eux en s'écroulant moins.
Je te souhaite beaucoup de force, même après le départ de tes proches,
Très affectueusement,
Marie