Voilà quelques temps que je n'étais pas venu vous lire mes compagnons , je crois que j'avais besoin d'une pause; a force de vous lire et de répondre je crois que je me renfermer encore plus sur moi , je ne sortais plus , je ne voyais plus personne j'avais l'impression que seul les fils pouvaient me venir en aide , alors j'ai pris un peu de temps pour penser un peu a moi ...

Les fêtes sont la , la bonne humeur et les sourires devraient être la mais rien n'y fait le manque d'Etienne est plus fort .
Ce soir je suis triste , triste de passer les fêtes sans lui ...
Je revois ses sourires , je l'entend me dire qu'il m'aime , je le vois rire avec sa famille , tous ses souvenirs me font mal comme si on planter un couteau dans le cœur tous les jours . Les larmes ne sont plus la mais la douleur et la tristesse reste coincés la dans la gorge en me laissant un goût amer .

Je pense a nous tous qui souffront en ces jours de fêtes .

Marika

Bonsoir Christine

Voilà 4 mois bientôt 5 que mon amour est parti ...
Biensur qu'un jour on arrive a remonter la pente mais avec du temps , je crois qu'aujourd'hui je vis avec du moins j'essaie . La souffrance je crois qu'elle durera toute ma vie , même si des fois on se dit que ça va aller, que demain sera un jour meilleur mais au fond je sais que toute ma vie j'aurai mal . Je nous souhaite a tous d'aller mieux , quelques témoignages ici nous le prouve mais quand , voilà ma question et je sais que personne ne pourra répondre .

Ma solitude m'étouffe, j'ai comme un poids dans la poitrine ...
Mais la seule présence qui me faut c'est la sienne , en cette fin d'année sa seule présence me suffirait mais il n'en n'est rien. Je me retourne et je me vois seule dans ce lit , je ferme les yeux en espérant qu'il soit la quand je les ouvrirai mais rien . Je lui parle en attendant sa réponse , des que j'entend un bruit je le cherche mais il n'y a personne. Ce que je redouter le plus avec les fêtes arrive , une plus grande intensité de son manque , biensur chaque jour il me manque , mais les fêtes c'est des moments qu'on a envie de passer avec ceux qu'on aime et plus particulièrement notre cher et tendre .

Je pense a vous et je vous embrasse
Marika

Moi aussi, toujours ce poids dans la poitrine
"Normal"  après seulement 10 semaines de deuil, ...
Toujours, cette tristesse, ce chagrin et qui parfois monte encore d'intensité n'importe quand, n'importe où, et qui vous rend un peu plus mal en point
Combien de temps encore à attendre avant de pouvoir aller rejoindre mon épouse, ... combien de temps encore, c'est la seule question que je me pose

Oh oui Paprika, je l'ai cette impression de n'avoir pas assez apprécié tous les bons moments que mon soleil m'offrait à chaque instant.
Le bonheur était là chaque minute car mon amour était si attentionné, si aimant. D'où ce manque horrible.

Bonsoir à vous toutes(s),Marika, Pinky, Lilas,Chrisyian,

Je rentre du déjeuner passé chez notre fils. Combien fût éprouvante cette journée, aprés la soirée de hier soir chez notre fille.

Cette nuit, j'ai été obligé, et cela pour la première fois depuis maintenant bientôt 7 mois, de prendre un vêtement de Claudine aprés 2 lysanxias pour trouver un peu de sommeil. Trop de souvenirs en tête, trop de manque, et un lit désespérément vide et froid.

Cet aprés midi, du mois en fin de soirée, j'ai pu enfin laisser aller mon vague à l'âme dans les bras de mon fils. C'est la première fois que cela arrive depuis le 4 juin. J'ai senti un grand amour me submerger. Un bien être m'envahir. Cela n'a pas duré trés longtemps, peut être 5 minutes, mais bon dieu que c'était bon, se vider de cette vague que je n'arrivais plus à contenir. Une autre à suivie dans les bras de ma belle fille, pour évacuer ce qui n'avait pas pu être vidé. Aussi, ce soir un peu de calme envahi mon coeur, et je voulais vous en faire profiter. Les accalmies sont rares en ce moment, et il faut bien les partager. Tout le monde n'a pas cette chance. Savoir être entendu et écouté, voilà un vrai bonheur. Je vous le souhaite de tout mon coeur.

La solitude reprends ses droits, mais le poids est plus léger à porter, et malgré quelques soupirs, je reprends espoir. Un jour, nous arriverons à voir la clairière toute verte et son coin de ciel bleu. Il suffit de ne pas passer par dessus bord, mais de cela nous ne craignons rien, puisque nous nous tenons la main. Gardons bien le cap, ne nous isolo,ns pas, car c'est ensemble que nous parviendrons au bout de ce long chemin.

Tendres pensées à vous toutes et tous. Bon courage à tous les nouveaux venus sur ce forum. Nous sommes présents.

Bises.

 

Marcel

Bonsoir Marika, Samy,

Oui, le titrte est bien trouvé. Même moi, aprés bientôt 7 mois d'absence, lorsque je me lève le matin, je fais attention de ne pas faire du bruit pour ne pas réveiller Claudine.

Tout me rappelle son absence, tout me trahi sa présence.

Dans la salle de bain ses parfuns sont toujours à la même place, sa brosse à dent est toujours là, sa trousse à maquillage, enfin tout le nécessaire à beauté d'une femme, qui n'en a pas nécessairement besoin, mais qui sonnent le rappel de la solitude.

Oui, les jours qui passent sont autant de marques indélibides, et de cicatrices. Chaque jour est une épreuve, et le soir il en reste encore une autre à affronter, la nuit. Nous sommes des athlètes de haut niveau, et nos performances sont exceptionnelles. Notte entrainement à la souffrance finira bien par payer un jour ou l'autre, et alors nous pourrons nous retourner et visualiser le chemin parcouru. Nous saurons à cet instant précis que nous aurons gag,né la partie. Notre souffrance sera apprivoisée. Quand? Je ne peux répondre. Dans 6 mois, un an, demain?

Je vous souhaite une douce nuit et vous adresse mes plus tendres pensées.

Bises.

 

Marcel

   Bonsoir,
  
  Je ne peux tout simplement pas "bouger" ses affaires. Ce serait comme une trahison, et presque tout est resté en place. Les premiers jours ,j' ai du fouiller dans son sac pour y retrouver des papiers,mais j'ai agi comme un robot,par nécessité...Maintenant çà n'est plus possible et je dors avec ses mouchoirs,imprégnés de son parfum. Ses photos me blessent à chaque fois,et comme tous mes fonds d'écran la représente...

  Comment faire la différence entre l'oubli,et le travail normal du deuil? La mémoire est sélective, et efface des détails que notre inconscient trouve de peu d'intéret. Mais justement je ne veux rien oublier!Alors il faut écrire?faire un inventaire...Il y a les objets ,bien sur, mais tous ces minuscules souvenirs qui n'étaient qu'à nous? Le pire serait (sera?) de visionner les films de vacances! Ils sont là bien rangés dans leurs boites à attendre. Le jour ou je pourrai les passer ,c'est que vraiment j'aurai fait un grand pas vers un "mieux"...Enfin, je crois... je ne suis sur de rien, je ne sens qu'une souffrance sourde, avec des pics de douleurs intolérables,impossible à "gérer" . Mais vous connaissez tous ce sentiment insupportable, et je ne pleure que seul, loin des autres , si bien que certain m'ont dit,croyant bien faire "tu vas mieux..."Et j'ai envie de gueuler "NON! çà va pas mieux!" Mais les vrais de vrais amis ne disent rien,ils sont là,et c'est beaucoup.Car personne n'aime le malheur ,et comment aurions nous réagis à leur place?...

   je vous souhaite à tous et toutes une nuit de doux songes.

    Daniel