FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: did le 01 janvier 2024 à 12:50:00
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Bonjour a tous , déjà 5 semaines que la maladie me la prise chaque jour est si difficile a vivre sans elle , toutes ces petites choses , ces petits détails qui faisait que nous formions un couple , une équipe a toute épreuve même si parfois ce n'était toujours pas aussi parfait que l'on le voulais. c'est ça qui nous faisait devenir meilleur de jour en jour l un avec l autre , après 12 ans ensemble nous commencions a peine a crée une osmose parfaite et prêt a vieillir ensemble a veiller l'un sur l'autre en permanence comme elle savait si bien le faire .les fêtes horrible sont passés !!! sans elle impossible seulement de penser a une chose positive , juste de pleurer en pensant fort a elle .pourquoi la vie nous impose de telles souffrances ?? en quoi ou qui doit t'on croire aujourd'hui ?? pour ma part toutes mes croyances sont parties avec elle et je ne sais pas qui ou quoi pourra faire que mon chagrin s'estompera un jour .continuer ?? continuer a quoi ?? la vie nous enlève nos rêves , nos projets , nos êtres cher , nos plaisirs , tout en ce que l on crois et que l on fait pour ce battre pour ça .le quotidien aujourd'hui est fait de grande peine , de colère , de peine , de colère etc.. A quoi bon !!!!
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Bonjour Didier, je suis nouvelle sur ce forum donc je n'ai pas pu lire tous les messages. Je n'ai pas l'ancienneté nécessaire dans ce deuil de conjoint pour vous apporter un témoignage d'espoir.
Je partage pleinement votre détresse, mon conjoint nous a quitté il y a presque 2 mois des suites d'un cancer du poumon.
Nous étions ensemble depuis 10 ans, comme vous et d'autres, avec des hauts et des bas mais un véritable amour.
Oui, la vie nous paraît tellement injuste, à croire que tout ceci était trop beau pour être vrai.
Pourquoi tout ce malheur, je n'ai pas non plus la réponse, je ne sais pas s'il y en a une.
Comme vous dites, difficile d'y croire quand notre monde s'écroule.
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Bonjour Didier, Bonjour Angie,
La détresse et le chagrin font partie intégrante de ma vie depuis un peu de plus de 7 mois. C'est difficile, très difficile, c'est vrai. Nos repères ont disparu et ne sont plus les mêmes. L'absence et le manque sont insurmontables. Mais nous n'avons pas d'autres choix que d'avancer. Le départ de mon mari, après un an de longue maladie (comme on dit si bien), après des moments que nous aurions qualifier de Victoire, après de terribles moments de souffrance, m'a fait basculer dans ce que j'appelle un mauvais film. On a l'impression de rêver, de ne pas y croire, et pourtant à chaque fois que nous ouvrons grands les yeux, on se rend compte que notre moitié n'est plus là et que ce n'est pas un film.
Je te rejoins Didier, dans cette souffrance, dans cette tristesse immense. Tous les projets sont tombés à l'eau, tous les rêves à deux ont disparu..... mais nous devons avancer, à petits pas, car quand nous faisons un tout petit pas en avant, ce sont des grands pas en arrière qui suivent.
Il nous en faut du courage pour survivre. La vie est injuste c'est clair. Je me pose mille et une questions, et je sais que je n'aurai jamais de réponse. Mon mari me manque terriblement, il n'y a pas une seconde dans la journée où je ne pense pas à lui. J'espère même encore qu'il franchisse la porte.
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Bonjour Laurence,
Merci pour votre message et je vous adresse mes sincères condoléances et vous envoie ma compassion. Quand on le vit, ce n'est pas grand chose, mais cela fait du bien de ne pas se sentir seule dans ces terribles épreuves. Quand on y pense, c'est horrible à dire.
Est ce que vous voyez une évolution au bout de 7 mois ? Le manque et la douleur sont quotidiens mais est ce que vous parvenez à gérer un peu mieux malgré les pas en arrière ? C'est difficile quand on espère toujours que l'on va sortir de ce cauchemar.
Je partage votre douleur lorsque l'on y croit jusqu'au bout et qu'au final, il n'y a plus d'espoir. Ces victoires dans la maladie sont vraiment vicieuses.
La période actuelle n'est vraiment pas propice.
Dans notre malheur, je m'estime d'être chanceuse d'avoir nos filles qui permettent de sortir un peu la tête de l'eau.
Le manque est vraiment une sensation atroce qui nous opprime la poitrine et nous couple le souffle.
Bon courage à vous, comme vous dites, il en faut une sacrée dose.
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bonjour Florence , je n'arrive pas a penser avancer sans elle , même a ce demander qi j'en serai capable , le chagrin me clou a tous les niveaux , toutes les petites attentions si naturelle que nous avions l 'un pour l autre me manque terriblement et fait que je n'ai plus aucun repères c' est un vrais supplice. Comment faire pour imaginer un avenir sans tout ce que nous avons crée ensemble tout ces petits rien qui formaient un grand tout ! . comment faire , je n'ose imaginer .
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Angie Duvivier
triste bienvenue
c'est en lisant des jours, des nuits les anciens du forum que j'ai tenue la tête hors de l'eau parfois après des plongées profond sous l'eau ...
Ma fille, mes petites filles furent l'ancrage dans la vie, j'ai fonctionné pour elles et aussi pour honorer mon défunt aimé qui m'avais fait promettre de continuer ...
le fil rouge était faire comme lui aurait aimé que je fasse
un point d'appui le pas à pas au début = ne pas se projeter plus tard juste arriver à faire l'action suivante puis ça a évolué
et la grande aide du forum avec des rencontres entre ami.e.s du forum le précieux soutien !
voilà
Le chemin est non un marathon mais un trek dans le désert
j'ai compilé des choses pour aider ... à fouiller
peu à peu
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
crée ton fil perso pour parler de toi de lui ...
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did
occuper le mental d'une manière ou d'une autre pour traverser les heures interminables
ce peut être lire sur le deuil ou autre
visionner des films sur le deuil ou autre
mais occuper le mental !
prends soin de toi comme elle, elle voudrait
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Oui Qiguan, s'occuper d'une manière ou d'une autre, sortir prendre l'air, marcher. C'est ce que j'ai fait dès le début.
J'ai repris mon travail de suite pour m'obliger, OUI m'obliger à continuer une vie sociale. Je n'ai pas d'enfants, juste des animaux qui demandent des attentions également. Je m'oblige à avoir des tâches, j'ai demandé aux ami(e)s, à la famille de m'aider à continuer à avoir envie.
Oui Didier c'est difficile, et quand les tâches sont terminées, on cogite à nouveau. Mais on a fait quelque chose.
J'essaie de garder la tête hors de l'eau, c'est compliqué. Aujourd'hui ce n'est pas le top. Je devais aller chez mes voisins, et je leur ai envoyé message pour leur dire que je ne serai pas de bonne compagnie en ce jour, mais par contre, je sais que j'irai, car voilà j'avance pas à pas. Aucun projet, je vis au jour le jour.
Ces pas sans mon mari sont lourds mais si je ne les fais pas, je tombe. Est ce que c'est ce qu'il aurait voulu? Je me dis que non. De toute façon, comme je l'ai déjà dit, la marche arrière n'est plus possible. Le courage et la force qu'il m'envoie (et je sais que cette force vient de lui, pour tout ce qu'il m'a appris, donné) m'aident à être résiliente.
Je vous souhaite une belle fin de journée.
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Bonsoir Laurence , c'est tellement si difficile d'essayer de ce faire une raison a tout cela et d être lucide , pour ma part les émotions sont tellement violente que ça m'empêche de réfléchir de me concentrer .un pas en avant et dix en arrière , j'ai repris le travail pour éviter de tourner en rond a la maison devant toutes les photos de mon amour , mais j ai l impression d être un zombi , de ne rien a voir a faire la , mon cerveau n est pas au travail et de voir mes collègues rire et heureux me donne des coup de poignard dans le cœur. Tout est extrêmement difficile .j'ai souvent envie de partir en claquant la porte et de tout envoyer paitre .se mettre en colère n'est pas la solution , mais je suis en colère contre cette la maladie qu'est le cancer , contre ce docteur qui nous disait que tout allait bien se passer , contre tout ces médicaments qui n ont fait que empoisonner son corps et bien d autres chose encore .juste une question !! pourquoi ??
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Bonjour did
Votre colère est normale et votre désir de "tout foutre en l'air" est aussi normal. J'ai connu votre chemin rempli de ronces et même s'il y en a toujours ce ne sont plus les mêmes.
Cette colère contre le corps médical se présente en début de deuil avec toutes les questions qui vont avec et ces incontournables "SI" qui ne donneront aucune réponse... peut-être parce qu'il n'y en a pas tout simplement. Puis on arrive à se dire au fil du temps que l'on a fait ce que l'on devait faire et que si on était allé au médecin plus tôt finalement rien n'aurait été changé, juste un peu plus longtemps auprès de nous. Bien sûr que l'on aurait préféré les avoir auprès de nous même une minute supplémentaire. Mais à cet instant T ou on découvre le drame qui se prépare rien ne nous signalait que tout se jouait parce que BIEN EVIDEMENT nous aurions agi. Or on regarde le passé avec le prisme du présent qui nous dit ce que nous aurions du faire maintenant que nous savons tout mais nous ne savions rien à ce moment là, voilà toute la différence.
Ce chagrin quand vous voyez les autres heureux est aussi un parcours malheureusement normal. Soyez certain que cela va s'atténuer avec le temps sans que vous vous en rendiez compte, très certainement qu'un jour vous commencerez par en sourire puis vous vous reprendrez en culpabilisant et petit à petit votre sourire évoluera. Dans mon cas, au début j'étais effondrée lorsque je voyais des couples se donner la main en sortant d'un spectacle, à tel point que je refusais de continuer à y aller car la première fois il m'a fallu 2 jours pour m'en remettre. A la deuxième fois une soirée et maintenant je plains ces couples qui sortent de la salle sans se tenir par la main qui ne se retrouvent que à l'extérieur, qui ne se sont pas attendus, ils ne savent pas les pauvres !
Voilà soyez certain que vous allez évoluer mais que ce sera long mais JAMAIS vous ne l'oublierez et TOUJURS par moment pour un oui pour un non il y aura des torrents de larmes qui dévaleront.
Mille courages
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Je suis si seul avec toutes ces vagues de colère,de tristesse, en presque 4 ans de maladie nous nous étions éloigné de tout le monde pour éviter de faire subir aux autres un aspect de la maladie, c était naturel pour nous de préserver notre entourage , nous vivions , dormions , mangions , sortions cancer en permanence c était devenu une habitude et un réflexe , c était son combat , enfin notre combat !! Et nous nous étions tellement persuadé que la guérison était au bout que nous avions en projet de rattraper le temps perdu après la guérison.pour ma part , j' y ai cru jusqu'au dernier scanner de fin juillet qui n était pas bon et deux jours après est venue un phlébite a la jambe gauche qui grossissait six fois son volume , puis une embolie pulmonaire , en septembre une pompe a morphine en bandoulière avec une HAD , une hospitalisation a domicile et la descente aux enfers avec la perte d appétit, et tout le reste .le cancer avait décidé de gagner malgré le combat et tout l amour que nous avons mis pour essayer de gagner.et la du jour au lendemain plus personne , plus de projets , plus de bruit de bisous de texto, plus de vie quoi ! Il aurait mieux value qu'il nous prenne a deux avec le recul quoi de plus beau que de partir ensemble main dans la main !!!
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Bonsoir Didier,
J'ai ressenti et je ressens encore les mêmes choses que toi. Pour le travail, il m'est très difficile de trouver concentration, mais j'essaie. Heureusement l'ensemble de mes collègues est très bienveillant. Comme toi, je suis très souvent en colère, contre la vie, contre les "gens", ... mais cela semble être une étape dans le deuil. J'ai du mal à me dire que la vie continue pour les autres, alors que la mienne a été brisée par la mort de ma moitié. Je suis en colère car la vie lui a enlevé sa vie, alors qu'il l'aimait tellement la vie.
Ce fichu crabe qui a avancé sournoisement pour montrer sa présence quand c'était déjà trop tard. Mon mari a lutté pendant un an, avec des espoirs. Colère contre les médecins qui ne disent pas clairement les choses.
33 années de bonheur. Nous n'avions pas d'enfants; la solitude est devenue mon amie même si je suis très entourée. Je suis brisée. Mais je dois avancer, seule maintenant, mais je dois le faire. Depuis 7 mois et demi, j'avance dans cette tempête, je vis des moments difficiles, très difficiles, MAIS je ressens parfois des moments plus doux, plus sereins. Je pleure quand mon corps a envie de pleurer.
Ce forum m'aide beaucoup Didier, et je suis persuadée qu'il va t'aider aussi.
Belle soirée. Laurence
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Merci Laurence , je ne pensais pas que toutes les petites choses du quotidien pouvaient être si difficiles à faire une fois seul , comme les courses sortir regarder un film seul , entendre les gens râler pour un rien, ça ne fait pas encore deux mois et cela me paraît deux siècles que la maladie me l'a prise , c est si difficile de survivre tout simplement sans avoir l'envie de le faire et par moment on se dit : a quoi bon ?? Pour qu'elle raison continuer ? Pour essayer de reconstruire quelques choses que la vie ou la mort sempresserait de nous reprendre !! Pourquoi lui faire ce plaisir ? .j ài déjà donné, j'essaye de trouver des raisons pour essayer de continuer , mais ma raison de vivre , d avancer,de me lever le matin , de vieillir tout simplement était d être avec l amour de ma vie et de le faire ensemble.cetait notre projet commun sans rien demander a personne et en toute discrétion , alors pourquoi ?? A qui demander des comptes ??
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Bonsoir Didier, oui tout est difficile. Se retrouver seul(e) alors que nous espérions une guérison ou un espoir. Se retrouver seul(e) du jour au lendemain. Tout devient compliqué : se lever, réfléchir, penser, agir, sortir, dormir, ..... notre vie est chamboulée. Mes nuits ne sont pas réparatrices, mon sommeil est perturbé depuis son départ. Il l'était déjà avant, mais encore plus maintenant. Hors de question pour moi de prendre quoique ce soit, car ce n'est que cacher quelque chose qui éclatera un jour ou l'autre. Je suis épuisée, je suis dans un mal être quotidien. Mais j'essaie de rester debout. La route est sinueuse, je le sais, je l'ai bien compris. Il faut continuer. Il faut se reconstruire. Evidemment, cela prendra du temps. Comme toi, je me suis dit et je me dis encore A quoi bon? J'ai beaucoup de personnes autour de moi, ami(e)s, relations, familles qui depuis le début font tout leur possible pour m'aider à tenir debout. Je les en remercie car sans eux, mes idées auraient pu être noires. Depuis plus d'un an, (mon mari était encore à mes côtés), j'écris tous les jours tout ce que je fais la journée. Quand mon mari était encore là, j'écrivais également (son état, ce que nous faisions, nos projets, ...). A ce jour et depuis son départ, je continue à remplir des pages tous les soirs en particulier, sur lesquelles j'écris ce que j'ai fait, mes colères, mes ressentis, mes manques, lui, moi, notre amour..... une forme d'exutoire qui me fait du bien car c'est une correspondance que je fais entre lui et moi. Il est à mes côtés et je lui raconte tout. Cela me fait du bien, et je reste dans ma bulle.
Aujourd'hui, je ne vais pas bien, avec cette boule au fond de la gorge, ...... le chagrin.
Demain sera un autre jour.
Je te souhaite une belle soirée. Je te souhaite une nuit sereine.
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bonsoir Laurence , nous vivons effectivement les mêmes emmottions de manque et de chagrin , cette nuit un cauchemar , un de plus ou je la cherche a coté de moi et ne la trouve plus ! comment faire pour avancer , je voudrais plutôt revenir en arrière pour essayer de lui donner beaucoup plus d'amour et de petite attentions envers elle avant qu'elle ne parte .j'essaye de choisir mes rêves ou je suis avec elle , mais même dans mes rêves la réalité me rattrape et ils se terminent en cauchemar .
je vous souhaite une douce nuit et de beaux rêves , j'espère pour ma par trouver la sérénité pour cette fin de nuit .
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Bonjour Did, j'espère que tu as trouvé un peu de sérénité pour pouvoir te reposer un peu.
La mienne était aussi, à nouveau, perturbée. Je me réveille, je cogite ... et voilà nuit perturbée et je me lève fatiguée.
Mais je me lève, je m'oblige à me lever, et à commencer des activités qui me permettent de donner sens à ma journée.
Comme toi, j'aimerai faire marche arrière mais la réalité me rappelle que c'est impossible.
Je pleure quand mon corps et ma tête me le font sentir.
As tu essayer la méditation avec musique douce?
Je consulte une psychothérapeute qui m'a recommandé de faire de la cohérence cardiaque lorsque je ne vais pas bien ou que je sens que mes émotions vont être lourdes à gérer. Cela ne change pas le contexte de la vie que nous vivons, mais cela me permet de reprendre contrôle de mon Moi.
Je te souhaite une douce journée Did.
Prends soin de toi.
Amitiés.
Laurence
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suite à la suggestion de Laurence
extrait de boite à outils
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg128912/?topicseen#msg128912
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg128989/?topicseen#msg128989
voir aussi la simple écoute de
prendre le lien 10 h
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg84026/#msg84026
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Merci a vous tous et toutes , des liens qui aide a atenuer un peu les emotions au moment des crises de larmes . toutes ces nouvelle chose a pprendre qui peuvent aider pour faire face a cette montagne de douleur que jamais je n'aurai jamais pensé a subir un jour ou du moins si tot dans ma vie . cela ne fait que 45 jours que mon amour est partie apres 4 années de combat contre ce crabe de malheur et j'ai deja la sensation d avoir été puni pour l'eternité .je me réconforte a peine en me disant que pour elle , la souffrance la enfin laisser tombé aussi et qu'elle doit etre mieux aujourd'hui la ou elle est . si j'avais seulement pu lui donner de ma santé pendant son combta pour etre plus forte physiquement et combattre ce fléau , le vie est mal faite parfois . bon courage et séreinité a toutes et tous .
Denis
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bonjour did
45 jours et une énorme souffrance, le lit trop grand et froid, nuits trop courtes et agitées , immense fatigue , refaire chaque les mêmes gestes sans entrain, avoir l'impression d'être puni, tous ces ressentis là nous les avons connus , ce chemin qu'il faut franchir chaque jour sans changement, que la souffrance pour compagne .
Tu as surement raison de penser que la souffrance la quittée, cela peut-être une aide pour toi de penser que ou elle soit elle mieux, 'que de toute façon elle est dans tes pensées et donc dans ton coeur
Comme toi nous avons tous eu des souhaits : lui dire , lui donner, ou j'aurais du , j'aurai voulu, nous sommes seulement des humains rien de magique que de regrets cela aussi fait partie du chemin du deuil.
reviens ici autant que tu le peux dire et redire ce qui fait si mal, ici on sait et on comprend c'est peu , mais ça aide
un jour après l'autre
Amitiés
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Merci Malone , j'ai passé mon après midi en crise de larmes au travail , ça a été vraiment compliqué et épuisant derrière mon masque , une impression que chaque jour qui passe est plus difficile que la veille et qu'elle s'éloigne un peu plus chaque jour .Presque l'impression de la perdre une deuxième fois .c est assez violent de déstabilisant .pour cela ici nous avons toujours a apprendre des gens qui sont déjà passé par la qui ont toujours de bon conseils. Merci a vous .
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Encore un terrible weekend de pleur et de tristesse passé seul sans elle physiquement mais presente dans mon esprit et mon coeur en permanence a regarder les photos , a sentir son parfum , a imaginer ce que nous aurions fais ensemble .
Une nouvelle semaine de travail interminable aussi a se demander ce que nous faisons la , dans quel but !!!
plus d'envies , plus de buts , plus de projets . personnes avec qui parler de ma cherie qui comprendrait ma souffrance , mon manque , je pense que seul une personne ayant vecu cela serait en mesure de comprendre ce que nous vivons tous et toutes ici au quotidien (douleurs , souffrances , solitudes , manque affectif et tant de belle chose encore ). une drogue et une addiction de penser a elle tout le temps meme si ça fait tres mal , un besoin d'évacuer les l'armes et le chagrin.
se sera une punition pour le restant de ma vie (sans savoir pourquoi et la raison de tout cela ) .
Je n'ose imaginer aujourd'hui d'avoir l'envie de revivre un jour , comment pourrai-je partager un bonheur avec quelqu'un d'autre ?? nous devions viellir ensemble et veiller l'un sur l'autre , nous n'avions meme pas besoin de le dire , c'etait naturel et ecrit dans le marbre .
J'espere que vous arriverez a trouver quelques sources d'appaisement et de seirinités .
Bien a vous et amitiés.
Denis
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Bonjour Denis,
Je me reconnais dans tous tes ressentis, pour autant et malheureusement, je n'ai pas de solutions ou de remède à te proposer pour apaiser ta douleur et ton chagrin. Bientôt six mois pour moi et je ne passe toujours pas de jours sans larmes (mais moins fréquentes quand même). Le sentiment comme tu le dis d'être puni sans savoir pourquoi, oui j'ai la même impression. Moi aussi, tout ce que je voulais, c'était finir mes jours à ses côtés, mais voilà, aux portes de la retraite, tout s'est arrêté brutalement, douloureusement. Alors oui c'est très, très dur à vivre. Je ne sais pas comment j'ai tenu jusque là, mais le fait est qu'on y arrive.
Accroche toi Denis.
Amitiés.
Thierry.
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bonsoir Thierry oui en effet un sentiment terrible , nous faisions des projets de retraite aussi , une maison a l océan aux calme , de longue promenade , l'air saint de la mer iodée , un petit paradis pour vieillir ensemble , nous ne demandions rien de plus .chaque jour a se demander pourquoi , qu'avons nous fais pour mériter ça .je n'aurais jamais la réponse .nous avons presque tous la même histoire ou du moins la même finalité triste , j espère juste qu'il ne me restera pas vingt années a vivre comme ça .
prend soin de toi aussi Thierry.
Amitiés.
Denis
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Bonsoir Did,
Bonsoir Thierry,
Les ressentis sont identiques. Dans 2 jours, cela fera 8 mois que ma moitié est partie. Comme toi Thierry, pas une journée sans larmes, mais un peu plus contrôlables. Cette douleur ne s'apaisera t'elle jamais? J'ai l'impression d'être encore dans ce déni des premiers mois. Est ce que cela me permet de ne pas sombrer? Je ne sais pas. Mais j'aime à penser qu'il n'est pas loin.
Comme toi Did, c'était un amour intense, fusionnel et passionnel, jamais loin l'un de l'autre. Quelle sensation bizarre de vivre cette solitude depuis son départ, ce sentiment d'abandon. J'en veux à la vie pour cela. M'avoir enlevé la personne la plus chère dans ce monde.
Comme toi Thierry, je tiens, et à ce jour, je suis là. Je me donne la force d'être debout, la force de lutter, la force de tenir avec ce chagrin, la force de continuer pour lui.
Passez une belle soirée.
Amitiés.
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Bonjour Laurence , deja presque 8 mois pour toi !! je n'ose imager la tristesse et la douleur que tu as enduré , la vie est devenue tellement fade sans projets et sans but pout le moment , je ne me vois pas faire seul ce que nous avions projeté de faire a deux , ce serait une trahison et meme pas envisageable et surement tres douloureux en tout points. les memes senstions de solitude reviennent chaque jour une solitude interieure qui pese .j'ai l'impression de dire toujours la meme chose mais c<est ce que je ressent .je n'ai rien trouvé encore qui soulage ma peine et ma tristesse , il parait que le temps soulage au bout d 'un moment , je pense plutot que c'est l'usure . ma colere contre la vie , elle ne sessera jamais .
courrage a toutes et tous .
Amities
Denis
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Bonsoir Denis, oui la vie est devenue fade, incolore, inodore, et je pourrai en rajouter, comme beaucoup sur ce forum.
Mais comme dis Thierry, nous sommes encore debout ! Il doit exister une force en chacun de nous, ce n'est pas possible autrement. Une force ou des forces qui nous permettent d'avancer doucement. Notre corps et notre tête doivent savoir comment faire, ce n'est pas possible autrement. En tout cas, comme tu le dis Denis, l'usure est là.
Aujourd'hui j'ai eu un coup de blues, dans la voiture. Cela me prend comme cela, je laisse mes larmes couler, je laisse mon être s'apaiser. Je sais que ce sera long, très très long, sans jamais disparaître.
Belle soirée Denis.
Je te souhaite calme et sérénité.
Amitiés.
Laurence
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Bonjour Laurence , beaucoup ressentent les memes emotions ici , nous avons tous /toutes perdu l'etre cher , le creu de la vague arrive n importe quand dans la journée ou la nuit et une impression de lui faire une offrande de mes larmes me soulage un peu , mais la realité de la vie reprend vite le dessus . comment faire pour vivre sans elle ?? tout ce qui etait un detail , une logique , un reflexe de vie a deux est devenu aujourd'hui seul presque insurmontable . chaque jour je me rend compte que nous ne fesions qu'un , dans les taches quotidiene , les loisirs et l'amour tout simplement.une osmose parfaite meme si la vie etait deja cruelle et difficile deja par moment , mais nous surmontions a deux tout les petits aléas , c'etait si facile a deux . j'entame une nouvelle journée de travail avec< tant de monde autour de moi et a la fois si seul .
je vous souhaite une journée apaisée et sereine a tous .
Amities
Denis
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dans votre phase ce qui m'a soutenue :
- lire les anciens
- lire et écouter Dr Fauré Nadine Beauthéac et Marie Noël damas
- échanger et rencontrer des personnes de ce forum
- participer au groupe de parole de dialogue solidarité
- le suivi psy très régulier un par semaine
pour constater que d'autres, sans savoir comment (ça c'est important de lâcher sur comment faut il faire) on traverser cette période, que des médecins psy expliquent ces processus et que d'autres le traversait avec des stratégies parfois opposées aux miennes = comme quoi la forme n'est que personnelle !
* Bien sûr il y avait mon ancrage : fille, petites filles à qui je voulais par dessus tout épargner plus de peine en faisant par amour pour elles ce qui était en mon pouvoir.
* Bien sûr il y avait mon passé : perte de très proches : deux fois meilleures amies du quotidien et mon père à 21 ans plus de très nombreux deuils moins proches mais pas très loin
mes croyances perso non religieuses
qui maillaient avec le reste.
J'ai compris que le principal était de prendre soin de la blessure à sa manière = avoir des actions quelles qu'elles soient.
Et vraiment lâcher les questionnements sur comment c'est possible. de survivre.
et prendre soin de soi comme le défunt (la défunte) aurait souhaité un vrai fil rouge
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certainement possible avec le temps oui , mais les questions reviennent sans arrêt , le pourquoi du comment ?? même en sachant qu'il n'y aura jamais de réponse logique dans ce malheur , on ne peut s'empêcher d'essayer de trouver un semblant d'explication . je pense que chaque personnes essaye de trouver son explication et son réconfort même si ce n'est pas rationnel .c est tellement déstabilisant que c est impossible de réfléchir correctement . :'( :'( :'(
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Bonsoir Denis,
...
je passerai toute mes nuit avec elle dans les rêves si je pouvais
...
Les rêves sont des cadeaux.
Je ne rêve pas de mon amoureuse, mais je crois que c'est elle qui vient rêver avec moi.
https://youtu.be/Y4bz_0mrc80
Le passé, est tout ce que nous étions
Ça ne fait pas qui nous sommes
Alors je vais rêver, jusqu'à ce que ça devienne réel
Et que tout ce que je vois soit des étoiles
Ce n'est qu'après être tombé que vous volez
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bonsoir pscar13 , oui je suis bien d'accord , les rêves sont des cadeaux surtout si j'ai le privilège et l immense bonheur de 'l'apercevoir , de penser a elle , de l imaginer et peut être de la sentir .tout les soir je me couche avec un petit pschitt de son eau de toilette comme ça lumière éteinte j'ai toujours l impression qu'elle n'est pas loin de moi .la j écoute de la musique sur l ordinateur avec sa photos en grand sur l'écran , c'est si difficile et en même temps si apaisant de la voir et de lui parler .un sourire si magnifique et une photo ou le bonheur rayonne sur son visage .une drogue pour moi , tant pis pour la rivière de larmes qui coule .ca sera mon quotidien pour longtemps .prenez soins de vous .
Amitiés
Denis