Bonjour Nathalie,
Eh bien voilà de bien vilaines pensées. Il n'y a malheureusement que 6 mois que tu es seule. Qu'es ce que 6 mois dans ce long chemin qui nous attends pour cicatriser notre blessure. Tout le monde a trés mal, ce n'est pas un bon argument je sais, mais ilfaut avancer pour faire vivre celui qui t'a quitté. Il faut que tu reprennes un semblant de goût à cette vie qui paarît bien fade sans l'aimé.
C'est vrai. Moi aussi je suis parti 10 jours chez mon frére à Annrcy, avec mon fils et toute sa petite famille. J'ai passé de bons moments en leur compagnie, mais il manquait Claudine. L'année dernière, nous y étions également allés, mais cette année les paysages n'avaient plus la meme beauté. Le Mont Blanc bien que dégagé, n'avait plus du tout le même aspect. Il y avait comme un voile devant mes yeux.
Peut-être un voile de larmes? Surement. Nous n'avions vus le Mont Blanc que l'année dernière, et à cette époque, il était magique.
On me dit aussi que je semble aller bien, les personnes qui m'appellent ou que je trouve par hasard, mais mon coeur saigne, et je sens bien que la blessure est toujours à vif. mois, mais il me semble que c'était hier. Le gros soupir" on est bien, on est heureux tous les 2", il faudra encore attendre, avancer encore sur ce chemin tortueux. Mais au bout, je suis persuadé que toi comme moi et tous ceux qui sont sur ce forum arriveront à voir le bout du tunnel.
Tu n'es pas seule. Nous sommes là, plus présent les uns que les autres, chacun avec ses appréhensions du moment qui passe, ses ressentis, mais toujours présents. Chasse ces idées noires. Fait ton ménage, pleure un grand coup, et aprés le coeur sera plus lèger. Un gros poids de moins à porter.. Et puis n'hésite pas, rconte, raconte encore. Tu vois pour moi, depuis que je me suis vidé la tête chez ma psy jeudi, les jouirnées sont un peu plus douces, alors je tente d'aider dans mes possibilités. Il faut continuer, pour celui ou celle qui nous a quitté. Ils le voulaient, j'en suis certain, et ils seraient bien malheureux de nous voir les rejoindre sans être allé au bout de nous même. Finir n'est pas une solution, elle représente des problèmes pour ceux qui vont rester, et nous ne pouvons pas faire cela, en mémoire de celui qui n'est plus présent.
Courage, et beaucoup de tendresse.
Marcel