FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Marie51 le 28 décembre 2016 à 20:24:50
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Bonsoir
Je ne y arrive plus m sat fait deux mois que l'amour de ma vie et partie
Je pense noel passé je serai. Plus forte mais non je , pense à prendre ses cachets
Pour dormir et ne plus me éveillé à quoi sert mets d'enfants ,ont leurs vie je suis.
Contente pour eux . Moi j ais plus rien à faire. Je me couche a18h ma famille habite
En Normandie est ne suis seule. Fatiguée je suis ,pas forte , je veux que cette douleurs
S arrête son manque non je . Sais pas être forte je veux dormir
Marie 51
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Marie
Je suis en Normandie.... Si tu veux je suis là. ..
Amicalement
Pucinette
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Marie,
Nous sommes là, tous et toutes à comprendre ce que tu ressens. Moi aussi mes enfants ont leur vie et ils ne sont pas près géographiquement. Je suis seule depuis un an. Mais je sais que quelque part , peut être de l'autre côté de ma ville ou bien plus loin quelqu'un est comme toi, comme moi à faire face à ce qu'on n'imaginait même pas pouvoir exister. Alors , sur ce forum, on se retrouve et on se tient la main. Prends ces mains tendues , tiens les bien, elles vont te soutenir plus que tu peux le penser.
Douces pensées.
Malex
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Tu vois, Marie, ces mains se tendent pour te soutenir.
Te faire un signe et te dire que tu n'es pas seule.
Nous connaissons ce que tu traverses, et comprenons ce que tu éprouves.
Nous savons combien cette période si particulière de l'année, peut raviver notre chagrin.
Sois douce avec toi, Marie.
Prends soin de toi.
N'oublie pas : tu n'es pas seule.
Reviens vite nous donner de tes nouvelles.
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Marie51
oui nous sommes là
et n'oublie jamais non plus le numéro de sos amitié ça peut servir d'ultime bouée !
https://www.sos-amitie.com/telephone;jsessionid=8D9EC69E7A2DCE1EE5C3BCCB7108C29E.72FCC1916EF7F0957BAEAB96
et tu peux relire aussi cette réponse :
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-decalage/msg80552/#msg80552
et venir déverser en logorrhée aigüe tout ton mal être, ton désespoir ici, en l'écrivant comme si tu nous parlais
je t'embrasse
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Marie,
Ici tu trouveras des mains tendues , une écoute, ne commets pas l’irréparable , cette douleur si forte , qu'elle nous emporte toute entière, nous la connaissons tous....
Avec le temps elle s’apaise même si on n'oublie pas !
Je comprends ton désarroi , on a besoin d'amour plus que de raison, nos enfants ont leur vie , c'est vrai , leurs propres enfants , difficile pour eux, d’être un réel soutien, ils ont perdu un de leur parent, ils sont aussi triste et malheureux, mais cela reste dans la logique des choses ......
Seuls ceux qui vivent notre douloureuse expérience, peuvent comprendre, tiens bon nous sommes là.
Viens écrire cela aide...
Pensée.
zabou
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bonjour
merci merci mais je n'y arrive pas je voudrais etre forte je voudrais m'en sortir
mais il me manque je ne sait pa allée dans les magasin je le cherche je panique j'ai peur de tout
non je n'y arriverai il me protégè ou comme tout le monde me dit il me suprotégè
toujour peur pour moi et moi je me reposé trop sur lui maintenant je suis tout seule
je sais pas comment faire comment vivre comment avancé sans lui oh mon dieu on avait tellemen
de chose encore a faire !!!
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Marie51
comme chacun de nous tu es en terrain inconnu
comme la plupart ici vous viviez de manière fusionnelle
et caractéristique pour toi il te surprotégeait, il avait peur pour toi et toi tu appréciais cette situation.
Tu dis je ne sais pas aller dans les magasins, celles et ceux ici qui savaient y aller ne savent plus, ne supportent plus d'avoir à le faire ...
alors qu'a t'on fait ?
par exemple
on évite les magasins ...
on change son mode d'alimentation et d'approvisionnement facilité car on est seul
on fait des drives longtemps
au début on prend des plats tout prêts et des choses simples basiques :
briques de soupe
purée en sachet peut être, voire pâtes précuites en sachet , céréales ... boites de conserves ...
des oeufs (ça conserve très longtemps) etc ...
celles et ceux qui n'ont pas d'obligations professionnelles
peuvent ne sortir que pour les impératifs administratifs ...
et on reste (plus ou moins) enfermé chez soi à attendre que le tsunami passe ... il dure plus de deux mois ...
peu importe si on dort ou si on s'occupe à des choses ...
on attend on est étonné de respirer mais juste on respire ...
le deuil n'est pas un KO physique par un seul coup de poing
ce sont des coups répétés ! longtemps
Mais oui il y a un mais le processus de cicatrisation se fait à notre insu même si on ne veut pas même si on ne fait rien
et un jour on constate des différences avec la veille
la bataille ne sera pas finie oh non mais on sait que les choses changent on le note à un rien puis ça grossit là aussi sans qu'on le veuille et même si on ne le veut pas
et des mois, des années après on regarde derrière et on voit que la peine est là mais moins constamment, ne laissant pas ou peu d'impact sur le reste ...
tu ne le crois pas, ici personne n'y a cru mais sache juste qu'on l'a vécu et on le vit
on est étonné(e)s de le vivre
une heure après l'autre suffit au début
tendre affection
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Marie,
Mais tu vas être forte, le devenir, tu verras tu va finir par y arriver, oh, je sais ce n'est pas facile, mais nous avons tous 2 choses insoupçonnées :
Un instinct de survie millénaire enfouie au fond de nous, qui finalement nous fais tenir, et nous aide dans les moments désespérés, sans même que nous le sachions .
Et des ressources que nous découvrons avec le temps, il faut tenir, la douleur est s'est vraie intolérable suffoquer, mais on reprend toujours notre respirations et la colère aidant les solutions finissent par s'imposer d'elle même, crois moi.
Tiens bon.
Pensées.
zabou
PS: Qiguan tu as dégainé plus vite que moi, je laisse tant pis pour certaines répétitions, au contraire cela peut aider.
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oh merci pour vos reponses oh combien vous m'aidé je me plaint je souffre mes je sais que vous avait la meme douleurs
le meme combat merci etres là !
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Marie, lorsque nous avons longtemps vécu avec notre amour, il est vrai que nous pouvons avoir le sentiment de ne plus rien savoir faire sans lui.
Un quotidien partagé durant trente cinq années, je crois pour toi.
Et nous avons oublié ce qu'était la vie avant le "nous deux".
Pourtant, avant de le rencontrer, nous tenions debout !
Et lorsqu'il n'est plus, il nous semble que nous avons à tout réapprendre.
Je me suis nourrie de jambon durant des semaines ; avec parfois des légumes cuits de chez le traiteur.
J'ai même acheté de la purée chez lui !
Incapable de faire simplement cuire des pommes de terre, c'est dire !
Les courses dans les grandes surfaces ? J'ai mis du temps avant de supporter à nouveau ce rituel un peu incontournable..
Aujourd'hui, cela ne me pose plus de problème.
Je me suis même remise à cuisiner.
Tu es encore dans l'œil du cyclone et tu ne sais comment t'en sortir.
Tu te demandes même si tu vas y parvenir.
Nous qui connaissons ce que tu traverses aujourd'hui, retrouvons dans tes lignes le souvenir de ce que nous étions hier.
Et tu vois, des mois voire des années plus tard pour certains d'entre nous, nous pouvons échanger avec toi.
Pour ma part, je n'ai pas de conseil à donner, mais je puis témoigner que je suis debout.
Je ne saurais te dire comment ni pourquoi j'y suis parvenue, mais je suis debout.
J'ai résisté, j'ai surnagé. Presque malgré moi.
Je viens juste raconter un peu de ce que je connais.
Le temps a passé, je ne suis plus dans le plus profond des tourbillons du tsunami.
Alors je viens écrire ici et là, que c'est vrai : le temps émousse notre douleur, et la transforme.
Et j'aime lire que tu as la volonté de t'en sortir, d'aller mieux.
Cela t'aidera.
Un pas après l'autre, tu avanceras, tout doucement, à ton rythme.
Il faut prendre soin de toi, et te faire confiance.
A bientôt.
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On reste combien de temps dans l'oeil du cyclone ? J'en peux plus !!!!!
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Le temps de la douleur est toujours trop long.
C'est que le choc est si violent.
Il nous laisse dans la stupeur ; comme assommés.
Il nous faut affronter l'inquiétante étrangeté d'un monde où tout est à la fois trop semblable et trop différent.
Et nous voudrions tellement que la souffrance nous oublie un peu...
Mais heureusement, les éclaircies nous permettent de reprendre souffle.
Il y a aussi les mains tendues, et les soutiens que nous pouvons trouver, pour nous aider à franchir le gué.
Je te souhaite une nuit sereine.
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Comme je me retrouve dans tous vos messages: les pâtes précuites, les soupes en brique, les tranches de jambon.....
Quand je me rendais dans une grande surface je tournais , je ne savais plus faire de courses et je n'arrivais plus à rentrer chez moi , ça durait des heures entières.
Après un an , j'en suis toujours là, mais aujourd'hui je sais que je vais survivre même si je ne sais plus trop qui je suis . Je vais citer une phrase lue dans un bouquin ,je ne sais plus lequel (pardon pour son auteur) .
"AU cœur de l'hiver je sentais en moi un invincible été".
Il y a un an je n'y aurais pas crû. Je tenais et luttais pour que mon cadet , adulte, mais dévasté par la mort de son père n'ait pas à revivre une deuxième épreuve par ma faute.
Je me demande souvent ce que mon compagnon aurait fait si la situation avait été inversée. Je pense qu'il se serait réfugié dans ses passions : la mer, le désert.... à fond! Je me trompe peut-être.... Je ne sais pas ....
Quand on se retrouve face à l'inimaginable , on devient un "je ne sais pas ..." ça passe des questions existentielles aux questions plus que concrètes comme : comment je fais pour mettre en route une chaudière ou tout simplement conduire la voiture pour se rendre chez les enfants. On voudrait être toute entière à son chagrin mais la vie est là avec ses exigences concrètes et inévitables. Puis on se surprend à se dire :"ben tiens j'y suis arrivée, une petite victoire!"
Le cyclone est toujours là, on sait bien qu'on est dedans mais comme l'écrivent si bien Qiguan, Ephémère , Zabou,
on a des respirations qui nous donnent de l'oxygène et nous maintiennent en vie.
Je vais citer encore une phrase que je trouve très belle :
" Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler"
Sur ce forum, Pucinette , Marie, on apprend qu'un jour on saura de nouveau voler.
Ce soir des personnes réveillonnent pour fêter cette nouvelle année qui pour nous restera un interminable hiver mais je veux croire que l'invincible été qui est au plus profond de nous, nous permettra de ne pas mourir de froid.
Je souhaite à toutes mes sœurs et frères de peine un peu d'apaisement et à tous les autres de profiter de leur bonheur d'être ensemble.
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Bonsoir, Malex,
Je pense que beaucoup d'entre nous se retrouveront dans tes lignes si belles.
Le temps qui passe ; cette certitude qui peu à peu se dévoile, en effet, que nous allons survivre.
Et la découverte que nous sommes à nouveau capables de rire, et d'aimer le printemps.
D'apprécier la beauté.
De continuer la route.
Que cette nuit accueille chacun dans la sérénité.
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Comme toi Marie je n'y arrive pas mais je sais que je ne suis pas la seule à souffrir.
Seules les personnes qui ont perdu leur moitié peuvent comprendre le mal dont nous souffrons et qui nous quitte jamais.
Bon courage à toi
KTY
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Dormir
ne vouloir que dormir
boire et dormir
dormir
je vous embrasse
que l'année vous soit douce et que la douleur s'apaise
j'ai beaucoup de chances;
mais
mais
je m'enfonce dans le sommeil enivrée
de la vie
je me cogne et je saigne
et les jours sont cruels/
Dormir encore
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Voila qu'un soleil tout timide déchire à grand peine le gris du ciel.
Il fait bien froid.
Mais les flammes dansent à nouveau le flamenco dans la cheminée, et me réchauffent le corps et l'âme.
Voilà ce que je t'offre, Orfila, petite "patachonne" dont la peine parait bien lourde.
Le soleil timide et la danse rougeoyante des flammes : c'est pour toi.
Tiens allez, hop, je mets par dessus, la tendresse du chat qui, les yeux mi-clos, ronronne sur ma main.
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Des nouvelles Marie ?
Moi dimanche sous la couette. Et toi ? Trouves tu la force de survivre ?
Moi chaque jour me semble plus difficile.
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bonsoir
lundi il va avoir 3 mois que je te voie plus tu ne chante plus tes mots me manque toujour pour me rassurer, toi qui me suprotége tes paroles ( sa va allée tiloup) il me manque tes bras me manque oh mon cheri comment avancé sans toi cette douleurs ses point au coeur , je sais pas pourquoi je suis encore là nous qui avont jamais parlé de la mort meme si on savait que tu avait un cancer ont avait tellement peur de se quitté on voulais mourrir ensemble pour qu'ont souffre pas de absence de autre oh tiloup je doit faire quoi on dit que ton ame et là aide moi mon amour car je n'y arrive pas je sais pas a
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je suis fatigué, j'en peu plus ,je veux partir ,je le supplie de venir me cherché
pourquoi tant de souffrance pourquoi toi mon amour toi qui me protégè comment vivre sans toi je sais pas
la douleur et trop forte faut faire quelque chose ,je suis épuisè
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C' est trop tôt Marie pour percevoir une lueur d' espoir, tu es dans l' étape dite de sidération, de choc, il faut te soigner pour tenir le coup, faut faire appel à la chimie, je ne vois pas comment on peut faire autrement. Nous ne sommes pas des robots, on ne peut pas encaisser l' impossible, c' est au dessus de nos moyens, alors va voir ton médecin pour qu' il te prescrive ce qui te permettra de tenir bon. J' y suis arrivée, tu y arriveras. Cela parait impossible au début, on préfèrerait mourir, on voudrait le suivre, seulement voilà, nos enfants et la famille ne veulent pas, alors il faut redresser la barre, rebondir à tout prix, je n' ai trouvé pour planche de salut que les médicaments, j' en prends encore, je suis devenue dépendante mais au moins je vis, je sors, je ris, je suis redevenue comme avant, enfin presque, disons que je vis ma vie. Allé allé, on prend de quoi bien dormir, il faut que la nuit te permette le repos et la journée prendre de quoi tenir bon, courage, je suis passée par là, on en revient comme tous les autres avant nous. Bisous.
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bonjour NANDOU
merci pour ton message oui je prend aussi des cachets pour tenir
mais i lme manque je voudrais tant que sa s"arret d'avoir ma a la poitrine ne plus avoir ses angoises ses panique que j'arrive pas a controlé il me manque de trop je ne sais pas pourquoi je suis là debout a attendre je ne sait quoi toujour attendre je suis épuisè bisous et merci
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Au début en effet on fait des crises d' angoisse, comme tu le décris très bien: la cage thoracique se durcit, on respire en apnée et on a un deuxième coeur qui bat et oppresse le tout. On fait aussi des crises de panique et des crises de nerf, tout ça hélas mais au moins on sait que c' est normal, que l' on est normal, fait partie du deuil. J' ai franchi cette zone rouge en 10 mois. Tu vois ça ne se fait pas facilement ni vite. Patience, tiens bon, soigne-toi en attendant des jours meilleurs car le deuil consiste à apprivoiser cette nouvelle situation, la canaliser, garder les bons souvenirs et faire passer à la personne dans son coeur uniquement et plus dans la réalité. On croit que cela est impossible, on se croit noyé, perdu, même moi quand on me disait: tu verras ça passera j' avais envie de gifler la personne, même quand mon voisin veuf depuis plus de 10 ans parle de son veuvage avec légèreté autant que fatalité acceptée, j' ai envie de le secouer, j' en arrive comme les autres, je finis par accepter le destin, j' arrive à m' y faire, j' arrive même à trouver de menus plaisirs. Plus rien ne sera comme avant, on n' en reviendra jamais, le deuil c' est pour la vie, mais il faut affronter une nouvelle vie, faite de lassitude certes mais il faut la vivre, il faut se dire que c' est pour les autres que l' on vit pas pour soi. Amitiés. Bisous.
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mais quel tristesse pour le reste de ma vie moi je sais pas si je vais vivre pour les autres
je m'en fiche des autre je suis pas egoiste mais je voie pas pourquoi continué a vivre
en sachant que jamais plus je saurai heureuse je sort plus je rie plus j'ai honte de vivre alors que lui ne voie plus rien et moi si comment avancé
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Marie,
Je pourrais écrire les memes mots que toi.
Aujourd'hui cela fait 2 mois.
2 mois de souffrance, d'idées noirent qui ne me lachent pas, de médicaments qui ne fonctionnent pas.
Je ne veux pas non plus de cette vie sans lui.
Les proches attendent que cela passe un peu mais moi je me dis que ma souffrance est à vie.
Cela fait mal !!! Je ne peux pas te remonter le moral car je souffre trop moi meme mais juste ce message pour te dire que je vis la meme chose et que je pense à toi.
Courage
KTY
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avez vous regardé ces liens (mis dans table des matières)
sortis du site dont est issu ce forum
http://deuil.comemo.org/
http://forumdeuil.comemo.org/temoignage-deuil-entraide/le-deuil-un-long-chemin-de-retour-a-la-vie/msg68453/#msg68453
un texte citation très éloquent :
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/c'est-trop-douloureux/msg76806/#msg76806
inscrivez vous au service accompagnement de votre deuil = des séances reçues chez soi pour aider !
http://deuil.comemo.org/
le terrible chagrin
https://www.youtube.com/watch?v=oBesFh2U00Y
http://forumdeuil.comemo.org/livre-video-deuil-mort/
le programme d'aide gratuit est très utile et l'affection compréhensive trouvée dans les échanges ici complète l'aide.
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bonsoir kty
je comprend et je te remercie de m'avoir repondu en sachant que tu passe la meme douleurs je ne sait pas comment et je ne connaie pas les mots pour d'aidè je suis désolè mais si tu veut on peu continué a se parlé bisous
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Bonsoir,
Kty et Marie, comme nous voudrions trouver les mots pour adoucir votre peine.
Vous qui êtes encore dans l'étrangeté des premiers matins de lit trop grand.
Je veux bien essayer de vous réchauffer un peu l'âme aux flammes de la cheminée qui crépite.
Et vous dire, comme je l'ai tant écrit déjà, que les mois l'un après l'autre, émoussent la douleur, et l'usent peu à peu.
Je ne viens pas vous dire que le temps tue notre chagrin, comme l'éponge efface le tableau noir.
Non.
Ce serait mentir.
Mais il en fait autre chose.
Comme une douce mélancolie.
La vie est à nouveau supportable.
Différente.
Mais supportable.
A nouveau.
Je souhaite que la nuit qui s'approche vous offre un répit dans les larmes, la peur et la colère.
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bonsoir
aujourd hui j'ai du allée reglé des probleme de carte bleu qui etait au nom de mon amour
et mon compte et devenu madame donc ont bloqué la carte comme si on a pas assez de souci
il faudrai qu'il fasse leur boulot je me dit mais pourquoi on me laisse pas tranquille je doit faire quoi ?
je sait pas pourquoi vivre mais je vais souffrir le restant de ma vie mais c'est pas possible ça mais il es ou le but
mais je veux mourrir le rejoindre mais la vie j 'en veut plus j'attend j'attend sourire j'ai honte me maquillé tu n'est plus la
mangé tout seule horrible , mais si vous plait je veux plus souffrir, je veux dormir car la vie sans lui je sais pas je n'y arriverai
pas :'( :'(
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oui on n'y croit pas
mais comme chacun(e) de nous
tu vois les jours défiler
toi depuis le 23 Octobre 2016 tu es là seule
moi depuis 23 Avril 2014 là seule aussi
tu as eu la force de sortir régler un problème c'est très bien
que la douceur te visite
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Vivre main dans la main si longtemps...
Dans un amour si grand...
Lorsque notre aimé n'est plus, il nous semble en effet, que nous ne sommes plus rien.
Que nous ne savons plus marcher seules.
Il nous faut réapprendre le quotidien sans eux.
Que tu ailles à la banque, que tu franchisses étape après étape les arcanes d'une gestion administrative toujours trop compliquée.
Que tu te lèves ; que tu t'habilles, te maquilles.
Que tu acceptes de te nourrir.
Oui, tu en es capable.
Ces années d'amour sont ta force et ta richesse.
Tu les portes en toi pour toujours.
Tu es la personne qui a vécu le plus longtemps avec ton aimé.
La gardienne de vos souvenirs.
Qui d'autre mieux que toi pourra parler de lui à tes enfants, puis aux enfants de tes enfants ?
Tu es encore dans la douleur absolue des premiers mois sans lui.
Dans les souvenirs qui font mal.
Dans la peur et le refus.
Mais peu à peu le cœur cesse de saigner, et la peine se fait plus légère.
Il faut l'accepter.
Comme il faut accepter d'ouvrir les yeux sur les soutiens possibles ; les petits et grands signes d'amitié, d'affection.
Et accepter de demander de l'aide.
Souffrir moins n'est pas trahir notre amour.
J'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de ces quelque lignes.
Je ne fais que te livrer l'esquisse de ma propre expérience.
J'ai traversé ce que tu affrontes aujourd'hui, et je suis debout. Avec mon adoré au creux de moi, bien à l'abri.
Pour moi est venu le temps des souvenirs sans les larmes.
Comme il viendra pour toi.
Je souhaite que cette journée t'offre un répit dans la peine.
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bonjour éphémère
merci pour pour ton message
oui 35 ans de bonheur , amour , il es toujour de bonne humeur
toujour la pour rentre service je dit pas ça car c'est mon amour mais
tellement lui oui j'espere que la douleur va s'épuissè oui avancé , j' essaie
mais tellement dur , il ma tellement protégè ,que je suis perdu sans lui , peur aussi de tout de
sortir, ses angoise qui arrive , ses crises de larmes ses cris pour qu'il revienne oh que de douleurs
ont na jamais parlé de la mort on avait tellement peur de se quitté et maintenant je le regrette je me saurait
accroché a ses paroles , mais voilà!!!
je voulais vous remercié d'etre là , ma famille habite en normandie et je n'est pas beaucoup de nouvelles
mes enfants son présent mais je fait la maman forte car eux on perdu leur papa ou ils etaient trés trés proche
donc merci d'etre là
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Bonjour Marie,
Tu "fais la maman forte" pour tes enfants, comment ne pas te comprendre ?
Mais tu as bien le droit aussi de leur dire ta peine.
Même si c'est difficile aujourd'hui, il faut accepter de prendre soin de toi.
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Marie,
Comme toi,j essaie de paraître forte devant les enfants.J emploie le verbe essayer,parce que tu crois que malgré nos efforts,ils ne se rendent pas compte de notre souffrance?
36 ans de mariage fin février...35 ans,2 mois et 22 jours de bonheur...
J ai beau essayé d être forte, de travailler,d accueillir les clients,comme toi je me sens perdue,seule parce que mon amour n est plus là pour me protéger, pour me redonner le sourire,lui toujours optimiste,si plein de vie...
Comme à chaque fois que je me retrouve seule,je craque.Il me manque tellement,je n en peux plus...Il m arrive encore de penser à lui comme si j allais le revoir ,j ai parfois l impression de perdre pied...
Courage à toi.
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bonsoir lisa
oui je suis comme toi , le soir j'ai des crises de panique j ai peur il me manque tellement mon amour envie de prendre tout ses cachets je suis si fatigué attendre son retour comme toi j'attend qu'il rentre , , je sais plus quoi faire
35 ans de bonheur
mais comment revivre , c'est imposible mon amour tes bras me manque tellement la ou je disait toujour il a
que dans tes bras que je suis bien , maintenant plus rien non je suis plus bien oh que la vie et injuste
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Comment vas tu ?
Je ne peux pas t'apporter beaucoup de soutien puisque moi meme je n'y arrive pas mais je pense aussi à toi qui est dans le chagrin.
Nos etres chers nous manquent tellement !!!
Courage !!!
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bonjour éphémère
merci pour pour ton message
oui 35 ans de bonheur , amour , il es toujour de bonne humeur
toujour la pour rentre service je dit pas ça car c'est mon amour mais
tellement lui oui j'espere que la douleur va s'épuissè oui avancé , j' essaie
mais tellement dur , il ma tellement protégè ,que je suis perdu sans lui , peur aussi de tout de
sortir, ses angoise qui arrive , ses crises de larmes ses cris pour qu'il revienne oh que de douleurs
ont na jamais parlé de la mort on avait tellement peur de se quitté et maintenant je le regrette je me saurait
accroché a ses paroles , mais voilà!!!
je voulais vous remercié d'etre là , ma famille habite en normandie et je n'est pas beaucoup de nouvelles
mes enfants son présent mais je fait la maman forte car eux on perdu leur papa ou ils etaient trés trés proche
donc merci d'etre là
Je vois ce que tu veux dire Marie, je dois dire que, même si j'ai trouvé un mieux-être la plupart du temps, je suis effrayée, parfois terrifiée à l'idée que Pierre, mon compagnon, n'est plus là physiquement pour me protèger-en plus de l'absence...il veillait sur moi, il me protègeait de toutes les manières contre les personnes malintentionnées, les cruautés inévitables du monde, d'autant plus que nous étions considèrés comme des originaux on vas dire, plutôt controversés. Avec lui je n'avais peur de rien ou presque et les gens n'osaient pas s'en prendre à nous, ou très peu. Il m'avait dit: "Fais attention à toi, ma chérie. Les gens sont méchants et je ne serai peut-être pas toujours là pour te protèger..." Il avait raison. Je dois dire qu'après son décès, les gens ont montré leur vrai visage, plus ou moins graduellement, et je me sens mieux dans mon chez-moi...j'ai gardé les véritables amis.
La phase où les crises de larmes, d'angoisse sont fréquentes est très dure à supporter, je suis bien placée pour le savoir. Dans ces cas-là, il n'y a pas grand chose à aire, à part accepter la souffrance, et attendre qu'une èclaircie est toujours possible, revient toujours tôt ou tard. Elles se font plus nombreuses avec le temps, un laps de temps qui varie d'une personne à l'autre. Ca ne se fait pas du jour au lendemain...
De tout cœur avec toi :-*
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Elles se font plus nombreuses avec le temps,
c'est ce que je ressens, elles s'apprivoisent et elles s'espacent
vivre avec, apprendre à vivre avec