Non, vous n’êtes pas tout seul. Continuez à écrire vos souffrances ici, nous vous lisons.
C’est difficile, mais il faut maintenir un lien social, j’en suis persuadée. Avec des enfants jeunes, c’est certainement encore plus compliqué. À la rentrée, intégrer un groupe de parents d’élèves. Trouver une place en crèche, pour avoir un peu de temps pour soi et trouver une activité où rencontrer du monde.... Quelles sont tes activités préférées ? Peut-être même en trouver une nouvelle...il faut se forcer et essayer. Moi, je me suis forcée à aller dans un club de sport. Au départ , c’ était dur: j’ai eu des remarques débiles mais maintenant tout le monde connaît ma situation et cela se passe bien.
Pour le reste, comme vous, je vis en faisant les choses par obligation. Je repousse le moment où je m’occuperai du cabinet de mon mari, c’est insoutenable d’y aller.Peut être que c’est un bien d’être obligé de faire certaines choses sinon , on se laisserait complètement couler.La vie continue et nous entraîne avec elle.
Une amie au début m’a déçue: aucune invitation, même pas pour boire un café. Elle habite à 300 m ! Puis l’autre jour, elle m’a dit qu’elle ne savait pas quoi dire ou faire..aujourd’hui, elle se rattrape et a préparer un voyage entre filles pour les vacances de la Toussaint...on a déjà nos billets d’avion...j’ai compris que certains étaient perdus face à notre chagrin mais qu’il fallait accepter les invitations quand elles venaient.. prendre ce qu’on pouvait , sans efforts de notre part, les autres se découragent.Osez!
Ne baissez pas les bras. Tous ensemble, on peut y arriver. Grosses bises