Malheureusement, lorsque l'on vit un deuil, il y a des périodes plus ou moins longues où les "bas" sont plus nombreux que les hauts...nous connaissons tous ça, c'est très difficile à vivre lorsque ça arrive, et pourtant il n'y a pas d'autres choix que de continuer à exècuter les actes du quotidien, en attendant qu'une nouvelle embellie, voire même une nouvelle période plus douce prenne la place de l'autre. Quand les "bas" sont nombreux, qu'on n'en voit pas le bout, on est tenté de se laisser submèrger par le découragement, la fatigue, mais il faut pourtant tenir le coup, en sachant que c'est toujours transitoire, qu'on ne peux pas faire autrement que d'accepter, de supporter...mais je sais combien c'est pénible.
Oui, moi aussi, me rendre au cimetière, honorer sa mémoire sur sa tombe, lui parler en ces lieux-même si je peux lui parler, et même me recueillir en d'autres endroits-est, depuis les tous débuts, un vrai besoin. Je me sens apaisée, ressourcée après. Oui, je pense que c'est symbolique, je te comprends.