Bonsoir Cabochon,

Bonsoir Pscar,
Un tout petit mot pour toi et ton amoureuse, douce pensée, bien sincèrement.
Amitiés

C'est si réconfortant, un petit mot.
Merci.

 

Une pensée affectueuse à toi;

Chère Cabochon, c'est normal que l'on se soutienne les uns et les autres.
Tu vois, ce forum, le bouquin, le site sur FB m'aident énormément. Je dirais même bien plus qu'une psychologue.
Je n'ai pas revu la mienne depuis 3 mois. Je la revois bientôt, car  j'ai une dernière question à lui poser, un conseil...
Je t'embrasse, pensée à nos amoureux-ses
Pour finir, j’ai lu ce joli poème sur FB, que je partage :
Et un sourire...
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard

Bonsoir à tous,
Voilà, je vais passer aux antidépresseurs, j'avais envie de me confier, et je ne sais pas si je vais en parler à mes proches, je demanderai l'avis du médecin. Je me suis décidée car je ne fais que ruminer et ruminer les circonstances du décès, subit à la maison, avec ma tentative de réanimation ratée en attendant les secours, je me sens mal avec cela même s'il était très malade. Même ma psy qui comprenait que je n'en voulais pas, trouve que cette fois je suis au bord d'une vraie dépression. Je la crois, je pense être passée au-delà de l'état dépressif typique du deuil (cfr ma bible le livre du Dr Fauré). J'espère ne pas commettre une erreur, tant pis je suis trop mal, je préfère ne pas décrire ce que je rumine et ressens c'est trop difficile et intime. J'espère que je ne vous choque pas de me confier sur ce point plutôt intime, mais j'avais vraiment envie de "parler à quelqu'un" ce soir, merci de votre compréhension.
J'hésite à encore écrire ici tant que cela ne va pas mieux, je n'ai plus toujours le courage même pour ça, et puis j'ai du mal à vous remonter le moral je pense. En tout cas ici je retrouve des personnes adorables, merci à vous.
Ne répondez pas c'était juste pour vider mon sac.
Amitiés.

Chère Cabochon,
Je me permets quand même de te répondre. Tout d'abord, cela n'a rien de choquant de parler de ça, même si le sujet n'est pas très souvent abordé ici. Rien n'est choquant pour moi, dès lors que c'est ressenti et partagé.
Tu sembles vivre le fait de "passer" aux antidépresseurs comme un échec, tu crains de commettre une erreur. Il me semble qu'il n'y a pas lieu de dramatiser un passage par les médicaments, si cela peut t'aider pour un temps à aller mieux (c'est le cas pour 70% des patients à ce qu'il paraît). Il faut savoir que c'est la catégorie la moins nocive des psychotropes, les anxiolytiques et les somnifères sont beaucoup plus dangereux. Les antidépresseurs ne créent pas d'accoutumance et quand on va mieux, on peut les arrêter progressivement.
Je ne suis pas gênée de dire que j'en ai pris et continue à en prendre. Je discuterai avec mon psychiatre, le moment venu, d'un sevrage progressif.
Toi seule peut décider, bien sûr. Mais si tu le fais, essaie de ne pas ajouter de la culpabilité et de la crainte à ce que tu vis qui est déjà difficile.
Le seul conseil que je me permettrai de te donner, c'est de passer si tu le peux plutôt par un psychiatre que par un généraliste : ils sont spécialistes de ça et savent comment modifier, ajuster, diminuer le traitement de façon fine et personnalisée.
Bon courage et donne de tes nouvelles quand tu veux.
Amitié et douceur

Chère Chog, chère Elisa, chère Nicole,
Merci beaucoup pour votre soutien
Courage à vous et à plus tard
Tendrement

Chère Chog,
Je te remercie pour ton message et pour la vidéo, et je suis effectivement bien convaincue d’être dans cette phase, comme toi semble-t-il.
Dans mon cas ce vécu dépressif se complique visiblement d’une réelle dépression ou début de dépression je ne sais pas je ne suis pas médecin, mais, en plus de la tristesse profonde et du désespoir qui me semblent bien-sûr normaux, surtout après mes lectures, je rumine intensément sur les circonstances du décès qui a été subit malgré la maladie, je suis toujours sous le choc de cette nuit. D’ailleurs j’ai relu la partie du livre du Dr Fauré sur la différence entre le vécu dépressif et la dépression clinique, et je présente effectivement des éléments de la dépression clinique (je n’ai pas le courage ni l’envie de les décrire), c’est ma psy qui m’a ouvert les yeux et maintenant j’en suis bien persuadée.
Je vous donnerai de mes nouvelles même si je viens moins souvent, j’ai rdv mardi pour une prescription, et j’ai aussi rdv avec un psychiatre début juin pour un suivi plus affiné.
Je t’envoie beaucoup de courage pour surmonter cette phase.
Je t’embrasse.
Courage à tous
Tendrement