Pour faire court et afin de vous faire comprendre ce qui m'a touché dans la citation qui va suivre :
cet été j'ai du me rendre sur le terrain où les pelleteuses avaient commencé à creuser les fondations de notre future maison avant que je ne les fasse stopper.
La terre avait été creusée environ sur 1m50 de profondeur, et à l'endroit où aurait dû se situer notre chambre, une prairies de gloxinias avait vu le jour, et seulement à cet endroit là.
Toutes les nuances de mauve et de rose étaient représentées c'était magnifique mais aussi très douloureux et dérangeant, même si, comme l'a dit mon fils, les graines ont été portées par le vent et les oiseaux...
Il y a quelques jours, j'ai trouvé ce texte de Léo Ferré qui m'est allé droit au coeur :
Il est des morts qui font germer les fleurs des champs,
et ces bourgeons d'amour sentent la remembrance,
et font au cimetière un relief d'ortolans,
où viennent picorer les oiseaux du silence.
Léo Ferré