Après-midi au CMP pour voir la psy qui me suit depuis un peu avant mes grosses crises d'angoisses de l'été de l'année dernière, une demie-heure à pleurer avec quelqu'un qui écoute, compatissante. Je la revois en janvier, sachant que si besoin j'appelle avant et que j'ai repris rendez-vous avec le relaxologue que j'ai vu en parallèle sur place jusqu'en janvier.
Puis je suis allée à pôle emploi parce que je suis assistante maternelle et que je cherche à faire le point sur ce que je vais faire, continuer ainsi, changer de boulot, fin je ne sais pas trop. Je ne me souvenais plus mais sur place il y a le mari d'une amie de Thierry, amie qu'on avait croisé d'ailleurs le lundi de la semaine où il est parti aux urgences chez notre médecin généraliste. Et paf on replonge dedans. Avec toujours l'incrédulité que je vois dans les yeux des gens, que j'entends dans leur voix. Ben oui il est mort jeune et vite mais c'est comme ça.
Je me suis commandée un poster avec des photos de Titi et un mug, histoire de déjeuner avec lui. J'arrive à faire tant de choses malgré son absence que je me demande quand ça va me tomber sur le coin du museau. Et puis je songe que je n'arrive pas à bouger ses affaires, que je pleure tous les jours pour tout et n'importe quoi. J'ai refumé une cigarette aujourd'hui, pas besoin de médicament mais cette envie là. J'avais arrêté sur une promesse que je lui avais faite en juin de l'année dernière. Il ne serait pas content mais il n'est plus là pour le voir et je sais que comme d'habitude je m'arrêterai quand je le déciderai.
Je ne suis pas patiente pour deux sous, moi qui l'étais bien plus que lui. La moindre chose me vrille les nerfs... J'ai peur de finir par être désagréable, méchante même.