FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Jenny le 28 septembre 2022 à 13:53:55
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Bonjour à tous,
Voilà, je me lance. J'ai 37 ans et j'ai perdu mon compagnon le 11.08.2022 brutalement. Il avait 39 ans et nous avons 2 enfants de 4 et 8 ans. Dans un premier temps, il m'a été dit qu'il avait fait un arrêt cardiaque massif sur son lieu de travail. La semaine passée, l’hôpital m'a rappelé en m'expliquant que, suite à l'analyse de radios etc, ils avaient vu qu'un caillot de sang s'était formé au niveau du cœur et avait bouché une artère, ce qui lui aurait été fatal (pour l'anecdote, il m'a été demandé s'il étai vacciné ???). Si les premières semaines m'ont parues surmontables, depuis 1 semaine, je suis anéantie, je n'arrête pas de pleurer à chaque fois que je pense aux souvenirs et à nos projets que nous ne réaliserons jamais. Je pense à nos enfants qui grandiront sans leur papa. C'est tellement difficile et je me sens très seule même si je suis bien entourée, heureusement. Demain, nous aurions fêté nos 16 ans de couple. Nous étions heureux et je ne comprends pas pourquoi cela nous arrive à nous qui n'avons jamais fait de mal à personne. Je sais, on ne choisit pas :(
Je me demandais si d'autres, comme moi, avaient vécu une situation semblable au même âge et comment ils le vivaient? Si certaines personnes, des années après une épreuve pareille, peuvent éventuellement partager leur expérience. Peut-on à nouveau être heureux? Comment se passe la vie avec les enfants? J'ai 2 garçons et j'espère que nous resterons soudés. C'était un papa formidable et très attentionné avec ses enfants, toujours à jouer avec eux après une journée de travail bien remplie. Le vide se fait sentir à la maison mais je fais de mon mieux. Les enfants sont un réel moteur! J'ai repris le travail aussi. J'ai beaucoup de mal à me concentrer mais ça me fait du bien. Comment s'est passé la reprise pour vous?
En espérant pouvoir échanger sur nos expériences.
Bel après-midi!
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Bonjour Jenny,
tu entame un long chemin dans le processus de deuil. Pas de recettes, pas de conseils chacun/chacune on fait face comme on peut . Tu pourras lire les posts d'Alice, Thérèse, mon parcours aussi et bien d'autres en remontant des fils plus anciens de personnes brutalement seuls/es avec leurs enfants. Tes enfants seront ton moteur c'est tout ce que je peux te dire, tu seras la mémoire de ton couple et tu évoqueras avec eux leur père. Ils grandiront avec tout ce que tu pourras leur dire, rien ne remplacera leur papa, ils vont grandir avec ce manque mais les enfants font preuve d'une incroyable force de vie et heureusement !!! Ils ont tout à vivre... Tu as raison même entourée on est seule, le deuil c'est une expérience solitaire, cela nous plonge dans nos propres ressources pour continuer notre chemin de vie. Laisses couler les larmes c'est important, cette douleur doit s'exprimer .
Bien toi !
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Bonjour
J’ai 43 ans et j’ai perdu mon conjoint le 14 juin 2022 subitement comme toi, il avait 44 ans. J’ai aussi 2 enfants de 16 et 19 ans et c’est eux qui m’aide à continuer… C’est très dure, et je dirais même que ça empire, le manque de lui fait mal. Je m’ennuie tellement de lui, de tout ce qu’il étais. J’en veux à la vie de nous avoir détruit. Viens te vider le cœur ici autant que tu en auras besoin.
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Bonjour Jenny.
Comme toi mon mari lui aussi a etait emporter par un arret cardiaque,enfin si tu remonte mes post tu saura comment il es partit.
J'ai essayé de le réanimer,il a ensuite fait 2 autres arret cardiaque...es rester 3 semaines dans le coma..et ensuite j'ai du prendre la décision de le débrancher(2 jours aprés l'anniversaire des 12 ans de notre fille),son anniversaire on ne le fetera plus jamais comme avant.
Comme toi au début je voulais le rejoindre et pis je me suis dit"non j'ai encore mes deux enfants qui ont besoin de moi",donc j'ai décidé d'avancer comme je peut,je te dit bien comme je peut...il y des jours un peu moins facile...
Cela fait 7 mois que mon chéri es partit.
Depuis ce temps...j'ai déménager..repris des lecons de conduite...hier j'ai etait faire un tatouage en son hommage..
Mais franchement son absence es vraiment insupportable..mais avant de lre rejoindre il va falloir que la vie nous soit moins triste.
Ce que je pourrait te conseiller peut etre c'est d'en parler le plus possible...de parler de leur papa...de lui rendre hommage tout les jours à ta facon...tu va finir par trouver la facon de lui rendre hommage..
Prend soin de toi,de tes enfants comme ton chéri aurait voulu.
Bon courage
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beaucoup a été dit de juste
tu pourras aussi trouver des témoignages en fouillant
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
en déroulant vers les 2/3 environ
chaleureusement
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Bonjour Jenny,
Comme Meije, Thérèse, moi-même et d'autres encore, avons perdu le père de nos enfants brutalement.
Moi c'était il y a 2 ans, à la veille de mes 40 ans, et notre fille n'avait que 4 mois. Il a été tué dans un accident de voiture par un chauffard qui s'est endormi au volant de son véhicule. Notre bébé était avec lui et est sorti seine et sauve !
Je peux témoigner que c'est grâce à ma fille que je me suis levée le matin. Mais ça a été très difficile...
J'ai réellement commencé à me sentir un peu mieux au bout d'un an et demi. Seule avec mon bébé, j'étais très fatiguée et elle n'a pas fait ses nuits pendant longtemps, le travail de deuil en plus, la fatigue était extrême.
J'avais repris le boulot à 80%, je n'arrivais absolument pas à me concentrer et plus aucune mémoire, tellement j'étais fatiguée moralement et physiquement j'avais perdu du poids.
Au bout d'un an je me suis mise 3 mois en mi-temps thérapeutique, et là j'ai commencé à prendre du temps pour moi, et à me reposer.
Il y a toujours des hauts et des creux de vagues, la houles est tumultueuse, mais les hauts durent de plus en plus longtemps et les bas s’atténuent un peu avec le temps.
2 ans après, j'ai des petits moments de bonheur, mais il y a toujours de l'amertume.
Je peux juste te dire que la douleur s'apaise avec le temps. Mais notre vie ne sera plus jamais la même.
Force et courage
Amicalement
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Bonjour Jenny,
Chaque parcours est différent mais nous avons toutes réussi à nous lever le matin (et tous les matins pour moi, je ne sais pas comment j'ai fait, qu'il est dur ce réveil), à mettre un pied devant l'autre et à avancer. Les enfants sont évidemment un moteur impressionnant. Les miens vont bien presque 2 ans après, je dirais que chez moi ça a été plus facile pour les petits, qui vivent encore avec moi, que pour les grands.
Moi aussi j'ai repris vite le travail et ça m'a sauvée honnêtement même si j'ai fait n'importe quoi. J'étais vraiment à côté de la plaque mais tout le monde a été indulgent et je me sentais très bien au travail. J'ai aussi pris soin de moi et pas seulement pour mes enfants, aussi pour moi parce que je me suis dit que j'étais encore jeune et que je ne voulais pas d'une vie de douleur et de tristesse. Je me suis forcée à voir du monde, à faire du sport, à faire des projets (dur dur dur ça les projets), à partir en vacances (très dur). Mais voilà, petit à petit, ma vie se reconstruit, dans la continuité de celle que nous avons construite ensemble avec mon mari. IL n'y a pas de rupture, je ne sais comment dire, mais je garde la même ligne directrice, je reconstruis une nouvelle étape dans cette vie qui était la nôtre depuis 27 ans.
On est vendredi, il est mort un vendredi, j'ai enfin compris il y a peu que je gardais un traumatisme de la nuit du jeudi ou vendredi, j'ai pris un petit anxyolitique hier soir et enfin j'ai pu dormir. (pdt 18 mois j'ai pris un anxyolitique pour dormir, je devais dormir pour affronter les journées).
Ce soir je pars avec mon dernier rejoindre l'homme dont je suis amoureuse et qui me fait beaucoup beaucoup de bien tout en s'intégrant dans notre drôle de vie. Jamais je n'aurais imaginé cela.
Enfin ce qui m'a sauvée, comme beaucoup d'entre nous c'est la conférence puis le livre du Dr Fauré.
Bon courage Jenny, c'est long, c'est un cauchemar mais on avance petit à petit et les moments de bonheur reviennent.
Thérèse
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Merci à vous pour vos réponses. Je vais de ce pas jeter un œil aux références que vous m'avez communiquées et je vais m'intéresser aussi à vos histoires. C'est très difficile et, évidemment, je ne souhaite à personne de vivre cette expérience. Ça fait seulement du bien de se sentir moins seule et d'échanger avec des personnes qui savent ce que l'on ressent. Il faut le vivre pour réellement le comprendre.
Quand j'y repense, je ne sais pas vous mais j'essaie de penser à des choses négatives de notre couple pour m'aider à ne pas être trop triste. Mais ça ne dure pas car tous les beaux souvenirs refont vite surface. Nos années de jeunesse et de jeune couple, nos voyages à deux, la naissance de nos enfants, l'achat de notre maison, ... Mais aussi le mariage que nous n'aurons jamais, les voyages que nous ne feront pas, la vieillesse qui ne le marquera jamais, ... C'est tellement difficile à croire. J'ai encore parfois l'impression qu'il va rentrer à la maison. J'ai envie de l'entendre, de le sentir, de le toucher :'(
C'est trop mignon car mon petit de 4 ans m'a surpris à pleurer et est venu sécher mes larmes en me disant qu'il était là pour me protéger. Mon grand, lui, m'aide plus dans les tâches ménagères. Il sont adorables. Ils sont un exemple pour nous, nos enfants.
Autre question, avez-vous eu des signes? Si vous y croyez bien sûre ... :)
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au delà :
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/le-paradis-existe-t-il/
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/le-%27sensation%27-de-presence-est-elle-une-part-de-deni-et/
l'âme
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/l%27ame/
Signes
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/peut-t-il-y-avoir-des-signes/
écrit par une veuve
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/peut-t-il-y-avoir-des-signes/msg91418/#msg91418
lire écouter
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/un-point-de-vue/
signes
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/peut-t-il-y-avoir-des-signes/
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/conference-de-alexis-ambre/
Dr Fauré signes VSCD
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/dr-faure-vscd/msg84158/#msg84158
Cartesien athéisme mais spiritualité :
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/'spiritualite'-athee/msg74405/#msg74405
film
http://forumdeuil.comemo.org/livre-video-deuil-mort/film-veuvage/msg113998/#msg113998
dans les liens de table des matières
fouilles
oui j'en ai eu beaucoup et de très forts
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Moi aussi j’ai souvent l’impression qu’il va rentrer à la maison, on dirait que j’oublie ce qui s’est passé….
Pour les signes, j’en ai eu quelque uns mais je pourrais aussi les attribuer à autre chose… J’aimerais qu’il vienne me voir en rêve mais lorsque je rêve de lui, c’est comme la vie normale ou sinon il me dit qu’il est sortie de l’hôpital et il se demande pourquoi tout le monde croit qu’il est mort…
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Bonjour Jenny,
En te lisant, on se reconnaît effectivement dans la souffrance et dans l'attente.
Plusieurs mois après son départ, je me surprends encore à attendre son retour. Ma raison a bien compris qu'il était parti à jamais, mais mon cœur et mon corps l'attendent toujours. Il suffit d'un son, d'une odeur ou d'un lieu pour que la souffrance s'intensifie. Quand irons nous mieux ? Les "anciens" nous recommandent d'être patientes. Pas facile.
Quant aux signes, oui, j'en ai eu et c'était magique.
Courage, à toi, à tous et à toutes.
Un jour après l'autre,
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Même lorsqu'on n'y croit pas, on voit des signes..
Je n'en ai pas eu pendant longtemps.. et puis lorsque c'est devenu vraiment très difficile, voir insupportable, j'en ai eu.. Du moins je me plaît à croire que c'était des signes, car j'en avais vraiment besoin.
Est-ce qu'il m'a entendu, ou est-ce le hasard? On s'en fiche, j'en avais trop besoin !
Force et courage
Amicalement
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Oui j'ai eu des signes, et il y a tjrs des choses que j'interprète comme des signes.
Je l'ai entendu marcher devant ma porte plusieurs fois.
Le compresseur du garage se met en route tout seul, au début ça m'était insupportable je l'avais fait débrancher parce que mon mari l'allumait quand il rentrait pour épousseter ses vêtements. Maintenant je considère que c'est lui qui nous fait signe et les enfants ont pris cette habitude aussi.
On a des magazines qui sont tombés de tout en haut d'une bibliothèque à l'étage des enfants, beaucoup de magazines, c'était des "youpi" des enfants...
Un jour où je devais partir en vacances avec des amies, première fois que j'allais quitter la maison et sans les enfants depuis 7 mois, que j'étais sur le point d'annuler tant je n'en avais pas envie, la sonnette de la porte a sonné, et je sais que c'est vrai puisqu'elle avait un pb et restait coincée et émettait un bourdonnement ensuite. IL n'y avait personne dehors. Alors sans doute qqu'un est reparti vite, un démarcheur ou autre mais ça m'a donné un coup de fouet.
Et puis l'homme que j'ai rencontré avait une photo de profil sur FB où il avait la même pose et surtout la même coiffe que mon mari, c'était troublant, j'y ai vu un signe et l'a recontacté.
J'en passe j'en passe. J'aime voir ces signes maintenant ou les entendre. Ou me les inventer, j'en ai besoin même. Je les prends pour des encouragements de sa part.
Bon courage à vous toutes.
Thérèse
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Moi ce fût une pensée qui m'a traversé au moment de son accident alors même que je ne savais pas encore ce qui venait de se produire.
Un énorme arc-en-ciel le jour de son décès, comme je n'en avais jamais vu. Et surtout un énorme papillon blanc resté sur la terrasse le jour de son enterrement, toute la journée, de la taille d'une main, une espèce que je n'avais jamais vu et après renseignement n'aurait pas dû être là, ce serait plutôt un papillon de nuit de 14cm d'Amérique du sud!
Une vidéo sur son téléphone où il filme notre bébé en disant "ça va mon cœur?" Il m'appelait aussi mon cœur, et j'ai répondu "non ça va pas!" puis je me suis transféré cette vidéo, et ce n’était plus qu'une photo.. Je ne l'ai jamais retrouvé, ce n’était plus qu'une simple photo...
J'ai eu des lumières qui clignotent en réponse à des questions, et surtout, juste des sensations qu'il me répond parfois directement dans ma tête, lorsque je m'adresse à lui, j'ai l'impression d'entendre sa réponse instantanément.
La nuit j'entends ma fille parler, comme si elle jouait avec quelqu'un, elle rigole la nuit. Parfois je me demande si il ne lui rend pas visite. On dit que les enfants sont capables de percevoir des choses qu'on oublie en grandissant...
Il y a tellement de témoignage de personnes qui sentent, voient des choses... Comment ne pas douter???
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Merci pour les liens, c'est vraiment génial ce Forum. Je viens de parcourir tout ça après ne plus être revenue depuis mon dernier message. C'est bizarre, c'est comme si après avoir déversé un peu (beaucoup) de chagrin, les batteries étaient "rechargées" et on repart ... jusqu'au prochain creux de la vague ... On ne sait même pas d'où ça revient en force tellement c'est fort.
Pour les signes, j'y pense aussi comme vous mais, après, je me dis que c'est une coïncidence et aussi que, j'y fais attention parce que l'être aimé n'est plus là, que si l'évènement (le signe) s'était produit en temps normal, je n'y aurais tout simplement pas fait attention. La douleur nous aide peut-être à être plus attentif à nous, à ce qui nous entoure et je me dis que je dois prendre ça comme une richesse. J'ai bien aimé l'idée de d'Alice qui dit avoir eu une pensée sans savoir qu'il était mort. Pour moi, j'avais fait un rêve d'une collègue qui décédait la veille et qui m'avait marqué, j'en avais même parlé à un autre collègue le jour de la mort de mon compagnon tellement ça a avait été fort. Je n'arrête pas de me dire "est-ce une coïncidence" ou une sorte de rêve prémonitoire. J'ai aussi des pensées intuitives auxquelles je fais très attention, je m'écoute beaucoup plus qu'avant.
Cette nuit, j'ai très mal dormi. La pleine lune me direz-vous. Fort possible. Mais j'ai été réveillée vers 03h15 car le fer à repasser s'est allumé tout seul, sans raison, alors que ça ne s'était jamais produit auparavant. J'aime à penser qu'il s'agit d'un signe de mon compagnon, qu'il est toujours un peu avec nous même si j'aimerais qu'il repose en paix. Mon fils a trouvé une coccinelle dans la toilette aussi hier fin de journée, mais une coccinelle avec beaucoup de petits poids noirs et pas tout à fait rouge, plutôt bordeaux. Mais je pense que c'est la saison où elle rentrent se mettre au chaud.
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Allo Jenny
Moi, j'ai tellement réfléchit a tout ça depuis que Steeve est parti que desfois, je me demande si on le savais pas ce qui s'en venais sans le savoir. Ça faisait 1 ans- 1½ ans que j'avais toujours peur qu'il lui arrive quelques chose, un accident avec sa moto... un arbre sur la tête quand il allait bucher.. j'avais peur pour lui mais pas pour les enfants. Et dans les semaines avant qu'il parte, il m'as dit tout ce qu'il aimait de sa vie.... il aimait quand on allait faire du vélo tout les 2, il aimait le chalet qu'on s'étais bati sur notre érablière et le temps qu'on y passait, le spa qu'on s'étais acheter l'année d'avant, sa moto, les moutons que notre garçons nous as fait acheter, notre vie de couple (on venait de feter nos 24 ans ensemble et il m'avait dit qu'il étais prêt pour les 24 prochaines), bref il adorait sa vie. J'ai maintenant l'impression qu'il savait ce qu'il allait perdre....
Je me suis acheter un livre où je prend en note tout ce qui arrive, mes rêves et tout ce que nos amis me rapporte. Lorsque Steeve est parti, beaucoup d'ami mon rapporter avoir eu des drôles d'anecdote avec des animaux. Je prend tout en note car tout va trop vite dans ma tête et j'en perd des bout parfois.....
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sur
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/
il y a
http://forumdeuil.comemo.org/philosophie-spiritualite-deuil/le-savaient-ils/
bien à toi
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Merci pour l'idée du carnet pour noter et ne pas oublier Alice, je vais en trouver un qui me plaît, je verrai où et quand j'aurai l'envie d'en choisir un. Car je suis persuadée qu'il y avait une sorte de prémonition dans mon rêve sauf que ce n'était pas la.bonne personne.
Comme toi, j'avais très peur quand il prenait la route car je trouvais qu'il n'était pas assez prudent, il ne gardait pas ses distances et roulait parfois trop vite à doublet au dernier moment. On pouvait se chamailler pour ça d'ailleurs. Bon, il n'a pas eu d'accident de la route mais il prenait bcp les choses à la légère et notamment sa santé. C'est marrant car mon compagnon me disait souvent "toi, le jour où je suis plus là, tu me remplacera vite". Mais c'est dingue de penser ça car on s'aimait tellement, jamais de tromperie en 16 ans (en tt cas pas à ma connaissance) et il ne disait pas ça en riant. De plus, pourquoi penser qu'il ne sera plus là... Au début de notre relation, il a une fois dit qu'il sentait qu'il mourrait jeune, ça aussi j'ai trouvé dingue.
Pour les signes, hier (2 mois pile après son décès le 11.08) , j'ai participé à un jeu à la radio sans trop y croire car je ne gagne jamais. Et la, 10 minutes après, j'ai été appelée par la radio, trop comique. Et là je ris avec mon conjoint et je parle avec lui, ça me fait du bien, je parle seule avec lui comme j'aurais parlé avec lui quand il etait là, je me dis qu'il m'entend :)
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Merci qiguan pour les liens, c'est plus facile pour s'y retrouver :)
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Pour Jenny...
Moi aussi mon mari artére bouchée( inferieur à 3 mois),derniére dose vaccin COVID le 18 décembre...est ce une coincidence!!!!!je n'en sais rien...je ne le saurai jamais....ce qui es sur moi je ne ferai plu de dose...mes enfants ont encore besoin de moi...
Comme ton chéri,le mien me répeter souvent qu'il n'allait pas vivre longtemps...que si il partait je n'aurai pas de difficulté a retrouver quelqu'un...enfin quand il disait ca je lui fesait la tete...
Moi il avait une peur bleue du cancer...mais il n'es pas partit de cette maladie...jamais il penser partir d'un arret cardiaque...aprés ce qui me rassure c'est qu'il n'es pas partit dans la souffrance...aprés à savoir si il s'es rendu compte de ce qu'il lui arriver...je ne sais pas.
Mais j'ai l'impression que nos histoires sont similaires..
Bon courage...
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Comme toi, j'avais très peur quand il prenait la route car je trouvais qu'il n'était pas assez prudent, il ne gardait pas ses distances et roulait parfois trop vite à doublet au dernier moment. On pouvait se chamailler pour ça d'ailleurs. Bon, il n'a pas eu d'accident de la route mais il prenait bcp les choses à la légère et notamment sa santé. C'est marrant car mon compagnon me disait souvent "toi, le jour où je suis plus là, tu me remplacera vite". Mais c'est dingue de penser ça car on s'aimait tellement, jamais de tromperie en 16 ans (en tt cas pas à ma connaissance) et il ne disait pas ça en riant. De plus, pourquoi penser qu'il ne sera plus là... Au début de notre relation, il a une fois dit qu'il sentait qu'il mourrait jeune, ça aussi j'ai trouvé dingue.
Alors ça c'est dingue! C'était le même !!! JP avait le même comportement sur la route et le même discours, comme quoi un jour je trouverai quelqu'un d'autre et je le quitterai..
15 ans plus tôt il avait perdu le contrôle de sa moto en doublant 1 voiture, 2, 3 et la dernière c'est pas passé.. Choc frontal, coma artificiel, opération à cœur ouvert on lui installe une fausse aorte, et amputation de la jambe droite sous le genou.
Il s'en sort.
Quand je l'ai connu, je n'avais même pas remarqué qu'il avait une prothèse! Il marchait comme si de rien... il soufrait, il avait mal, mais ça ne se voyait pas, sauf parfois il prenait une béquille et je l'appelais Dr House.
Quand on lui demandait son âge, il répondait "j'ai 15 ans de trop" Et on aurait dit qu'il savait aussi qu'il allait mourir bientôt. Il ne voulait pas qu'on lui révise son aorte au bout de 10 ans.. il a refusé et disait "si ça doit péter, ça pètera et voilà" Et je lui disais "et moi alors?"
Il ne faisait pas attention à sa santé, un bon vivant "le gras c'est la vie!" "on a qu'une vie! j'ai eu une seconde chance, je dois profiter" Mais je lui disais "ce serait bien de faire juste un peu attention pour pouvoir vivre plus longtemps" et à ça je n'avais pas de réponse. Il avait raison, au moins il a profité.
Un jour, lorsque j'étais enceinte, nous étions en voiture, et il hésite à doubler. Je lui ai dit "faut arrêter de prendre des risques maintenant, tu n'es plus tout seul, on va avoir besoin de toi" Et il a eu une réaction bizarre, mais aucun mot.
Avec le bébé dans la voiture, il était prudent et il s'était calmé.
Il a été tué par un mec qui s'est endormi au volant et a dévié de sa trajectoire, il n'aurait pas pu l'éviter... Ce n'était pas de sa faute. Il avait décidé d'être prudent...
J'ai appris aussi qu'il avait dit à une amie à lui, qu'il partirait à 50 ans... Et c'est bien ce qu'il s'est passé.
Il avait eu une expérience de mort imminente et le coma... Il savait des choses et ne voulait jamais en parler...
La veille de sa mort, j'ai fait mes adieux à mon bébé, comme si c'était moi qui allait mourir... Je ne sais pas pourquoi (ma mère à perdu sa propre mère à l'âge de 3 mois, est-ce un effet d'une transmission transgénérationnelle?) Ma fille avait 4 mois, peut-être qu’inconsciemment j'avais peur de mourir comme c'est arrivé à ma grand-mère?
Sauf que ce n’était pas moi qui allait mourir le lendemain....
Autre anecdote: La grand-mère de JP lui avait demandé sur son lit de mort de lui dire comment c'était car il savait lui selon elle. Et il lui avait raconté . Il m'a dit qu'il y a qu'à elle qu'il a pu raconter. Alors je lui ai demandé "et ça l'a soulagé?" et il m'a répondu que oui, et qu'elle était partie apaisée.
Bref, on peut s'en poser des tonnes et des tonnes de questions !!! Trouver des coïncidences ! Cela reste des théories, des suppositions. On ne saura jamais ou lorsque ce sera notre tour peut-être...
Toujours est-il, que penser qu'ils vont bien et qu'ils sont toujours près de nous, fait du bien, alors inutile de s'en priver!
Force et courage.
Amicalement
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Oui c'est dingue comment nos histoires sont similaires sur certains points.
Pour Tetel, nous ne saurons sûrement jamais si ce vaccin est responsable ou si c'est la covid. Mais je ne ferai plus de dose non plus, j'étais déjà pas pour les premières mais je m'étais laissée influencée et bon j'ai fait confiance à la médecine. Mais là non, comme toi, je n'irai pas plus loin pour mes enfants qui ont besoin de moi. C'est terrible mais le mien n'avait aucune prédisposition donc je ne comprends pas.
Alice, c'est vraiment ça, toutes ces questions qui tournent en boucle et les questions ne sont pas tjs le mêmes en fonction des jours, les réponses qu'on y donne non plus en fonction de notre humeur, de la manière de repenser tout ça... Comme le tien, le mien était un bon vivant qui n'aimait pas se priver, c'est ça que j'aimais le plus chez lui, avec son humour. Tout ça me manque tellement. Je suis seule avec mes enfants et j'entends encore sa voix raisonner dans la maison, comme s'il allait nous appeler, comme si j'allais l'entendre monter les escaliers, comme si ... mais rien, le vide et la tristesse.
Par contre, je ne sais plus mais vous avez déménagé après tout ça? Mes enfants ne veulent pas, ils aiment trop leur maison et j'avoue que je m'y sens bien même si tout me ramène à lui.
Force et courage à nous!
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On m’as conseillé d’attendre au moins 1 ans pour les grosses décisions. Et dans mon groupe de soutient du deuil, une dame a vendu sa maison et le regrette donc, si tu te sens bien chez toi, attend d’avoir les idées plus clair avant de prendre de grosse décisions.
Moi, j’aimerais vendre ma maison et m’en bâtir une sur mon lot à bois mais pas avant 2 ans le temps que ma décisions soit bien réfléchi.
Cette nouvelle vie que je n’ai pas choisit me fais faire des choses donc je n’aurais imaginé
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Je suis complètement en phase avec ce que dit Thaly concernant les grandes décisions. de mon côté, depuis 3 mois, je suis passée par des phases ou je fuyais la maison, puis , je m'y réfugiais comme un cocon même si c'était douloureux. et en ce moment, après une phase, où fugitivement (après une fuite d'eau...), j'ai pensé à déménager , maintenant, je m'y sens bien de nouveau... le yoyo, quoi.
Pour mes enfants, c'est un point d'attache important quand ils reviennent un wk.
Dans le groupe de paroles, une dame s'est précipitée pour vendre sa maison car elle ne supportait plus mais maintenant, elle vit chez son fils par non choix, car elle ne trouve aucun logement à son goût...
Tout mon soutien.
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Bonjour tout le monde !
Alors moi je vivais chez lui et nous avions le projet de construire ensemble.
A son décès c'est ma fille qui est devenue propriétaire à 4 mois, de sa maison, car nous n'étions ni marié, ni pacsés.
J'ai eu envie de partir, mais je n'avais pas le moyen, puis envie de rester plus que jamais...
J'ai déménagé oui, mais au bout de 2 ans. Et la maison reste à ma fille, je vais la louer, mais pour l'instant il y a encore beaucoup d'affaires, et des travaux à finir.
J'ai pu partir parce que je sais qu'on garder quand même sa maison qu'il a retapé lui-même et qu'il aimait tant.
Ne pas prendre de décision hâtive car en effet on change d'avis tout le temps la première année au moins!!!
Soyez forts.
Amicalement
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C'est bien de s'échanger nos points de vue. Merci pour vos conseils. C'est vrai qu'on passe tellement d'une emotion à l'autre, c'est incroyable. Comme toi Nefertiti, les enfants ont besoin de ce point d'attache, le grand se sent bien dans notre maison. Si les enfants sont biens, je le suis aussi.
Alice, c'est bien pour votre fille, elle aura la maison que son papa a retapée, J'espère qu'on les rendra fiers de leurs enfants.
Attendre 1 an paraît si long quand je me dis que ça fait seulement 2 mois 1/2 alors que j'ai l'impression que je souffre depuis bien plus lgtps. Le temps est long quand on a le cœur brise et un vide impossible à combler.
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Le 11.11, ça a fait 3 mois qu'il nous a quitté ... C'est drôle car, depuis 2/3 semaines, je trouvais mon chagrin un peu moins lourd même si je pense à lui tous les jours, toutes les minutes, toutes les secondes, ... Et puis voilà que ce week-end fut une catastrophe! Des larmes à n'en plus finir ... Et depuis hier, ça va à nouveau un peu mieux. Des hauts et des bas, je suppose que c'est normal et qu'il y aura encore beaucoup de bas à venir. Je n'ai pas encore terminé la conférence du docteur Fauré, comme si je m'arrêtais à chaque étape pour mieux comprendre (bon, j'avoue aussi que je n'ai pas tjs le temps après une journée de travail et les enfants, je m'écroule!). Allé, ce soir, je m'y remet!
Bonne journée et je vous envoie plein de courage et d'ondes positives à tous!
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Voilà, des hauts des bas, des moments où on se sent presque légère soudainement, où on se dit qu'après tout on pourra peut-être un jour être heureuse de nouveau et des jours où on s'effondre où tout est trop dur et le manque incommensurable.
Mais il faut penser qu'on avance, à pas de foumi ou de géante selon les jours mais on avance.
Bon courage.
Thérèse
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Merci Thérèse! D'ailleurs, je ne sais pas quel âge tu as? J'ai relu tes messages et j'ai vu que tu avais rencontré quelqu'un. Je ne veux pas paraître indiscrète mais après combien de temps? Hier, ma belle-maman m'a dit de regarder l'émission de Faustine sur FR2 mais je n'ai pas encore eu le temps de le faire. J'ai juste vu que le sujet traitait justement d'une rencontre après un décès brutal. Cette possibilité me semble tellement improbable. J'ai l'impression que personne n'arrivera à la cheville de celui que j'ai aimé avec ses qualités mais aussi avec tous ses défauts. Car c'est bizarre à dire mais, quand j'y pense, même ses défauts j'avais appris à les aimer et je me voilais d'ailleurs la face et passait (in)volontairement dessus.
Je prévois des choses et je me force pour ne pas passer mon temps à travailler et à rester avec mes enfants mais je n'éprouve plus de réel plaisir. C'est dur.
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Bonjour Jenny!
Voici le lien de l'émission : https://www.france.tv/france-2/ca-commence-aujourd-hui/4245973-peu-de-temps-apres-le-deces-de-leur-conjoint-ils-sont-retombees-amoureux.html (https://www.france.tv/france-2/ca-commence-aujourd-hui/4245973-peu-de-temps-apres-le-deces-de-leur-conjoint-ils-sont-retombees-amoureux.html)
Je fais partie de ces personnes qui ont rencontré quelqu'un pendant le deuil...
C'est juste comme le dit la psy dans l’émission, que lorsque quelqu’un est là, et te tend la main, dans des moments pareil, tu l'as saisi sans trop te poser de questions.
J'ai perdu mon compagnon brutalement et nous avions un bébé de 4 mois. Je ne voulais que lui et personne ne lui arrive à la cheville encore aujourd'hui. Mais se sentir aimée, soutenue, comprises par une nouvelle personne fait du bien, et mon amour n'est plus là...
Nous nous aimerons jusqu'à la fin des temps, mais je ne le reverrai jamais plus. Je n'entendrai plus ses mots de réconfort...
J'ai choisi d'être dans la vie avec les vivants...
Et puis être avec quelqu'un n'est pas le remplacer, puisque notre amour perdure encore et encore. C'est juste continuer dans la vie et créant une nouvelle histoire avec une nouvelle personne. Tout est différent, même les sentiments.
Force et courage.
Amicalement
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Le 11.11, ça a fait 3 mois qu'il nous a quitté ... C'est drôle car, depuis 2/3 semaines, je trouvais mon chagrin un peu moins lourd même si je pense à lui tous les jours, toutes les minutes, toutes les secondes, ... Et puis voilà que ce week-end fut une catastrophe! Des larmes à n'en plus finir ... Et depuis hier, ça va à nouveau un peu mieux. Des hauts et des bas, je suppose que c'est normal et qu'il y aura encore beaucoup de bas à venir.
Ça ne fait que 3 mois... Tu n'en es malheureusement qu'au début... Ce que tu vas découvrir avec le Dr Fauré ne devrait pas vraiment te rassurer à part juste te dire que c'est normal, et que si tu fais un deuil "normal" tu ne vas pas échapper à toutes les étapes.
Le deuil c'est long... très long et souvent on s'impatiente.
Notre vie aujourd'hui est une montagne russe.
Nous sommes aussi à bord d'un naufrage au milieu d'un océan houleux ! Parfois en haut de la vague avec un sentiment de "bon ça va aller", et puis soudain au creux de la vague avec "j'en peux plus, je serai à jamais triste et malheureux, je ne vais pas y arriver." Et puis on remonte, et on redescend...
On peu aussi imaginer que nous ous grimpons une dune de sable, chaque pas est un effort considérable pour avancer à peine un peu ! Mais on avance quand même !
Et puis es vagues s'espacent avec le temps, on reste de plus en plus longtemps en haut, et de moins en moins dans le creux...
Il faut se dire que lorsqu'on est en bas, ça ne durera pas, on remonte forcément. Et même si lorsqu'on est en haut, il y aura toujours des moments où on redescend, ceux-ci deviennent moins longs et de moins en moins fréquents.
Attention, on a la sensation de régresser souvent. Moi j'ai été au plus bas au bout d'1 an ! Et je ne comprenais pas ce sentiment d'être encore plus mal qu'au début. Mais 6 mois après ça allait beaucoup mieux. Donc 1 an et demi pour commencer à me sentir mieux dans la durée, pour ma part.
J'en suis à 26 mois de deuil demain.
J'ai pour habitude de signer "Force et courage" , je devrais rajouter patience aussi.
Amicalement
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oui Alice tu fais bien de redire que le moment le plus dur comme le dit Dr Fauré est autour des 9 à 15 mois
et que les hauts et les bas se succèdent
lire l'histoire des anciens est ce qui m'a permis de tenir pour continuer
j'ai passé des nuits, des heures ici à lire les histoires des plus anciens
et ensuite je me disais s'ils ont pu peut être que ça sera pareil pour moi je ne savais ni comment ni quand ...
le deuil oblige à lâcher prise on ne maîtrise pas
bien chaleureusement à vous toutes et tous
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Merci pour vos réponses.
Hier, j'ai regardé la fin de la conférence et, effectivement, je pense que j'ai encore un long chemin à parcourir mais l'espoir est là, même si le chemin est long. Ce n'est pas pour rien que l'on dit très certainement "l'espoir fait vivre" car, oui, c'est cet espoir qu'un jour tout aille mieux, qu'un jour l'on puisse à nouveau se sentir pleinement heureux (seul ou accompagné) qui fait tenir. Et puis les enfants surtout. Je n'ose imaginer les personnes qui doivent vivre des deuils successifs. J'ai tellement peur qu'il arrive quelque chose à mes proches maintenant ou même à moi quand je pense à mes enfants. Mais ça aussi je suppose que c'est normal d'y penser. Le Docteur Fauré n'en parle pas dans sa conférence (ou alors j'ai loupé un épisode). J'écarte toute pensée négative mais en même temps il faut y penser.
Pour l'émission, Alice, ce n'est pas celle-là. Apparemment, il y en a eu une autre cette semaine. Le lien que tu as partagé est celui de l'émission du 07.11. Ma belle-maman m'a parlé de l'émission du 16.11. Mais je ne la retrouve pas.
qiguan, je vais continuer à lire les témoignages des autres, de la manière surtout dont ils s'en sont sortis car c'est à ça que je m'accroche aujourd'hui.
Je vous souhaite le meilleur, courage à vous, à nous.
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oh que oui, je me demande bien ce que deviendrait ma fille s'il m'arrivait quelque chose!!!
et je sais que s'il lui arrivait quelque chose, cette fois je ne tiendrai pas, je n'y survivrai pas!
En effet on essaie de ne pas y penser...
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Bravo Jenny pour ta volonté de t'en sortir.
IL n'y a pas de recette miracle mais de mon côté j'ai vraiment appliqué les conseils de Fauré, je me suis forcée à vivre, à inviter, à sortir. On fait semblant de passer de bons moments la plupart du temps et puis un jour on passe un bon petit moment et les bons moments sont de plus en plus longs.
J'ai fait de petits projets aussi ça m'a aidée, au début des projets très concrets autour de la maison. Sans changer grand chose j'ai eu besoin d'y ajouter des plantes, de m'occuper de mon jardin, de faire des travaux (j'ai même refait une salle de bain toute seule, moi qui suis un manche !!). De m'approprier les lieux je pense. J'ai fait des projets de vacances aussi même si c'était une torture.
Et puis j'ai accepté la rencontre avec un homme merveilleux quand elle est arrivée. Et j'ai remisé (enfin... pas tout à fait mais pas mal) toutes les questions que je me posais et toutes mes angoisses au sujet de cette nouvelle histoire. J'ai décidé de la vivre le mieux possible, de prendre ce que la vie m'offrait de bon et de ne pas me laisser envahir par les pensées noires ou les angoisses surtout.
C'est pas simple, j'arrive aux 2 ans de la mort de mon mari, mon sommeil est de nouveau perturbé et la météo n'aide pas, mais franchement mes enfants et moi allons je pense pour le mieux, même si je sens bien que je suis toujours en deuil et le serai toujours. Mais je suis aussi amoureuse et heureuse très souvent.
Donc oui, il y a de l'espoirt, et ce forum m'a bien aidée aussi, même si on vient souvent y hurler notre douleur, on y écrit aussi nos cheminements vers la vie.
Bon courage !
Thérèse