FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Nia1904 le 02 novembre 2016 à 16:00:57
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Mon conjoint est parti suite à un cancer foudroyant le 20 octobre 2016. Il était ma moitié, ma chair, mon âme sœur. Je souffre de son absence. J ai été avec lui jusqu au bout, je lui ai tenu la main jusqu à son dernier souffle. Depuis sa mort je suis comme dans un autre monde, me disant que je vis un cauchemar, que je vais me réveiller mais non c est bien la réalité.je suis devenue un zombie, j'en ai meme des envie de partir le rejoindre. Les gens autour de moi me disent : tu verras avec le temps tu te sentiras mieux, il faut que tu fasses ton deuil mais ils ne comprennent pas ma douleur, le vide que j ai en moi, je me sens si seule, sans Bruno que j'en ai mal au ventre. Svp aidez moi, il était mon protecteur, mon ami, mon amour et maintenant j'ai peur d'avancer sans lui. :'
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Bonsoir Nia,
Comme toi mon conjoint est décédé d'un cancer le 25/06. Il est parti en à peine 10 mois, à l'âge de 44 ans.
Il était aussi mon âme soeur. Nous partagions tout ...
Moi aussi je me sens seule, vide.
Tous les matins depuis l'annonce de sa maladie, lorsque je me réveille, je me prends la réalité en pleine figure ...
J'ai été un zombie aussi (j'étais en "pilotage automatique", je faisais les choses machinalement) et j'ai aussi pensé à le retrouver.
Mais je me suis imaginée son accueil ... il me dirait "mais qu'as-tu fait ? tu as laissé notre fille seule ? comment as-tu pu vouloir partir alors que je me suis battu jusqu'au bout pour rester en vie ?"
Depuis, j'essaie, même si ce n'est pas tous les jours facile, de profiter pour deux de cette vie qu'il aimait tant.
Nia, je suppose que ton conjoint voulait te voir vivre. Je te souhaite beaucoup de courage et je t'envoie beaucoup de pensées.
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Aujourd'hui hui à 11h05 cela fera 2 semaines que tu m as quittée. Ton visage était apaisé, toi qui ces 4 derniers mois souffrais le martyr.
Toi qui vivais chaque moment à 200%, faisant aller /retour (Metro. / train...)
Il n y a pas une minute où je ne pense à toi, à nous, à nos 15 ans de vies communes.
Tu m as connu j étais une toute jeune fille, tu m as fait grandir, tu m'as donné confiance en moi mais aujourd'hui hui je suis une femme blessée et je n ai plus confiance en cet avenir.
Mon amour saches que tu seras toujours dans mon cœur.
Je sais que tu voudrais que je vive, tu détestais me voir pleurer, mais je ne fais que ca.
Pour toi aujourd'hui hui je vais sortir de chez nous pour me vider un peu la tête si j y arrive.
Ti amo Bruno
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Nicolas, tu es parti le 7 octobre, brutalement....Je suis égarée, me sens seule, vidée, inondée de peine....5 ans d'amour, sans heurts....5 ans à s'accepter tel que l'on est, à se donner sans compter....je sais que je vais devoir me "reconstruire" mais, pour le moment, je n'y arrive pas...je bosse à nouveau, sans entrain....je n'ai plus de projets et, je n'arrive pas à rire....tu étais mon Amour. je ne suis pas dans le déni de ta mort mais, comment supporter et accepter l'absence de l'être aimé ? Quand nous parlions de la mort, tu me disais que si je mourrais avant toi, tu me "suivrais" ! je te disais : non, tu dois continuer à vivre pour moi et ton fils Tom....et à 41 ans, ton cœur s'est arrêté...Viens m'aider, ainsi que ceux et celle de ce forum....je t'aime mon Amourrrrr
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Bonsoir Diane1961 et Selena,
Merci pour vos témoignages.
Ce soir je me sens seule, le téléphone sonne et sonne encore mais je n ai pas envie de répondre.
Alors j envoie des sms pour ne pas inquiéter la famille, les amis.
On me dit que je suis entrain de sombrer, mais on ne comprends pas ma douleur, cette boule au ventre.
Je marche seule en pleurant, les gens me regardent mais je m'en fou.
Je ne me coiffe pas, ne me maquille plus..d'ailleurs ne m'habille plus non plus..
Je me repasse tout ces jours resté auprès de toi à l'hôpital, et je ne pouvais rien faire a part être auprès de toi.
Tu me regardais avec peur et moi je savais, j avais le pressentiment que tu vivais tes derniers instants.
Dors mon amour, mon trésor, mon ange, dors je serai toujours auprès de toi.
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Je suis rentrée il y a une heure chez nous, l' appartement est vide.
Je n ai pas voulu passer ce premier week end toute seule chez nous mais c'est le 3 eme week end sans toi avec du passage de famille, amis.
Tu étais ma vie, nous avions des projets de concrétiser cet amour qui durait depuis 15 ans...
Je ne sais pas où et comment trouver la force pour continuer à avancer sans toi.
Peut être adhérer à un groupe de parole si cela existe, où consulter un psy
Tu me manques tellement, ton sourire, ta douceur, tes petits mots d'amours que j en ai mal à crever.
Tu étais la personne la plus gentil, toujours à prendre soin des autres au détriment de ta santé qui se dégradé de semaine en semaine.
ou vais je puisser la force de me lever chaque jour, à quoi ça sert puisque tu n'es plus la.
J écris tout cela en pleurant, parce que je souffre, personne arrive à m aider.
Chaque jour qui passe est une épreuve, comment vais je faire si tout les jours c est le meme mal de vivre.
Je n ai aucune force physique, ni mentale ce soir.
Je n' ai d ailleurs meme pas la force de retravailler, de subir le regard des gens.
J étais prête à tout pour toi, te soigner, te réconforter, j aurai pris ta douleur pour que tu n'ai plus mal.
Je t'aimais, je t'aime et je t aimerai toujours.
La maladie n avait rien changé bien au contraire, et j espère que la ou tu es, tu le sais.
Bruno donne moi la force ce soir et tout les soirs qui viennent.
:'(
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Nia... Comme toi, la vie m'a mis à genoux lorsqu'elle m'a pris mon amour, mon ange... Le 14 avril dernier... C'était il y a plus de six mois maintenant... Je ne vais pas te mentir, rien n'est "réglé"... rien n'est arrangé... soigné... On ne peut guérir d'une telle blessure comme on guérit d'une maladie... Oui, les gens te disent, qu'avec le temps, ça ira. Que tu dois faire ton deuil... Tu trouves ça maladroit, inapproprié... C'est normal... Je me trouve, je me suis trouvée comme toi... face à ce décalage, cette incompréhension, qui appuie là où ça fait mal, qui nous met en colère. Du temps passera, c'est indéniable, inévitable... et ta souffrance évoluera, se transformera... Et tu évolueras, te transformeras par elle, avec elle et avec tout ce que tu décideras, réussiras à rassembler en toi pour avancer. Ton courage, tes souvenirs, tes casseroles, tes relations, tes fragilités, tes forces (ébranlées mais bien présentes), tes réflexions... Ce sera long, et difficile... (et ce mot sonne bien creux pour définir le mélange chaotique de sensations qui doivent te traverser en ce moment). Cette construction, c'est le parcours d'une vie.
Tu es au tout tout début de cette épreuve... Je me souviens de cette période... J'ai eu tant de choses à gérer. J'ai eu le sentiment d'être comme un automate, en pilotage automatique permanent... Et en moi, ce gouffre, cet abîme... Ce cri déchirant, ininterrompu, hurlant silencieusement dans ma poitrine... Ce manque de lui... ce sentiment d'absurdité....
Et quoi qu'il advienne, tu porteras toujours cette cicatrice en toi, et tu pourras toujours la sentir.
Et pourtant, garde toujours à l'esprit, l'origine de cette souffrance... L'amour. L'amour qui te lie à ton conjoint, à Bruno. Cet amour ne disparaît pas. Tu auras peut-être peur qu'il disparaisse, à des moments. Ou tu auras l'impression que seule la souffrance maintient encore ce lien si précieux. Ou peut être pas, car chaque vécu est différent. Mais j'ai envie de te partager quelques douces pensées, très personnelles. J'espère que tu les recevras comme telles... Je crois que l'amour ne disparaît pas, quoi qu'il arrive. Je crois que nous sommes toujours connectés à ceux que nous aimons, au delà de la mort. Qu'ils sont bien là, quelque part, "loin de nos yeux, près de nos cœurs". Je n'ai pas envie de parler de mes croyances ici, mais je te souhaite de tout cœur, dans cette épreuve, d'être à l'écoute de tes propres intuitions, celles qui te feront du bien. En règle général, je te souhaite de rechercher, de faire confiance à tout ce qui te fera du bien... Rester seule quand tu en as envie, t'entourer si tu ne veux pas être seule. Pleurer ou non, exprimer tes émotions, en prêtant aussi peu d'attention que possible "à ce qui se fait" ou "ne se fait pas", "se dit" ou "ne se dit pas"...
Tu as écrit "Je sais que tu voudrais que je vive, tu détestais me voir pleurer, mais je ne fais que ça." Garde la précieusement, cette idée. Et essaye de ne pas la retourner contre toi comme une arme... Car oui, je suis persuadée que nos amours veulent nous voir vivre le mieux possible... Oui, ton chéri ne veut sans doute pas te voir souffrir... Mais ne culpabilise pas de pleurer... De ne pas y arriver... De tomber, de trébucher... tout en gardant à l'esprit que tu as le droit de vivre. Tu as le droit de vivre et ton chéri doit être fier de toi, de faire de ton mieux quoi qu'il arrive.
En tous cas, je pense fort à toi. Je t'envoie de la douceur et un peu de la force que j'ai pu glaner sur le chemin... N'hésite pas à écrire, et oui, pourquoi pas, à te joindre à un groupe de parole, à aller voir un psy, si tu penses que ça peut te faire du bien... Ecoute toi, du mieux que tu peux, malgré le chaos qui s'agite...
Je t'embrasse.
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Bonsoir Nia,
Nous en connaissons de ces moments où il nous semble impossible de continuer la route.
De ces moments, où la petite voix dans notre tête psalmodie "je n'y arriverai pas, je ne n'y arriverai pas".
Et puis le temps passe qui adoucit la peine, même si au début on ne peut l'imaginer, ni même l'accepter : comme si la douleur prouvait la force de notre amour et notre fidélité. Comme si nous étions coupables de leur survivre...
Mais je te le dis, Nia, la douleur se fait moins violente au fil des jours, et sans même l'avoir voulu, nous sommes debout à réapprendre doucement la vie sans notre amour.
Tu y arriveras toi aussi, Nia. Mais il est peut-être trop tôt pour y croire.
Il faut accepter de se donner du temps, se faire confiance, être à l'écoute de soi-même, ne rien brusquer.
Prendre soin de soi ; s'épargner. Ce qui est trop difficile aujourd'hui, accepter de le remettre à demain.
Je te souhaite une nuit douce, et sans pluie sur les joues.
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Bonsoir Éla et Éphémère,
Merci pour vos témoignage. J'ai lu chacun de vos messages et j ai fondu en larmes. Nous avons tellement de points en commun.La journée à été difficile : pleurs, souffrance, mal de vivre.
Ça me fait du bien de m exprimer quand le moment est à nouveau très difficile et la c'est le cas.
Aujourd'huî j ai du faire du tri à la maison, les envois administratifs. Je tombe par hasard sur une photo où nous étions en vacances et la à cette époque c'était le bonheur. Et je la regarde cette photo et je me dis que ce n'est pas possible ce qui m'arrive mais si c'est bien vrai.
J'étouffe, je pleure, il y a des jours où c'est vraiment trop dur.
Puis J'ai regardé cette dernière photo que j'avais pris de toi Bruno le 15 octobre mais je ne savais pas qu il ne te restais que 5 jours à vivres.
Tu étais tellement beau, meme avec cette foutue maladie.
Et ma sœur rentre dans la chambre, elle te regarde et tu lui dis c'est le cancer qui va gagner.
Et la que dire à part etre au près de toi et ne pas craquer, surtout pas.
Aujourd'hui tout me reviens en pleine face, Tout ces jours où j étais un zombie et toi tu luttais.
Je t'aime mon amour ou que tu sois, ma douleur est immense mais je vais essayer de tenir bon pour toi.
Merci encore pour vos doux messages.
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Bonsoir Nia,
Olivier est parti il y a un peu plus de quatre mois et depuis quelques jours, je ressens un très léger mieux.
J'arrive à le regarder en photo, voir ses yeux pétillants et rieurs, sans pleurer systématiquement. J'arrive à penser aux bons moments que nous avons vécu, sans que me reviennent automatiquement en tête ses derniers jours.
Je prends du plaisir aux sorties avec ma fille alors que jusqu'à présent je les faisais un peu par "devoir".
Je suis moins en colère contre la terre entière, bref, je me sens un petit peu apaisée.
J'ai pris conscience que je voulais lui faire honneur, rendre hommage à son courage et pour cela, je devais faire face.
Le temps a un peu commencé à faire son oeuvre.
Toi, tu es en plein dans l'oeil du cyclone, laisse le passer en te protégeant le plus possible.
Pour ma part, j'ai été arrêtée environ deux mois puis j'ai repris le travail et cela m'a fait du bien.
Tout n'est pas toujours rose, j'ai beaucoup pleuré les premiers temps mais j'ai trouvé un peu de réconfort et pas de la part des personnes que j'attendais. Peut-être que la reprise du travail te fera aussi du bien. Mais prends ton temps, ne le fais que quand tu penses que cela sera bénéfique pour toi.
J'ai quand même toujours tendance à tout classer (photos, moments vécus etc ...) entre avant l'annonce du cancer, temps où nous étions heureux et après, quand notre vie a basculé. Je vis vraiment ce jour comme une déchirure, encore plus que le jour où Olivier est parti.
N'hésites pas à venir parler, ici on ne se sent jamais jugées.
Je t'embrasse.
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bonsoir à vous tous,
Je ne sais pas si ça m'aide vraiment de vous lire tous. Je suis horrifiée de voir tellement de peine chez nous tous. Que se passe t-il pour qu'autant de gens s'en aillent comme ça avant leur heure. Nous sommes tous et toutes RAVAGES au plus profond de nous mêmes ...mais on n'est pas seuls et les jours passent malgré tout. Vincent est mort il y a un peu plus d'un an .Je luis amène des fleurs tout les mois le 10 de chaque mois date à laquelle on s'est connu. Mais je sais qu'un jour il va me falloir avancer. Car j'ai compris que ça ne sert à rien de rester seule et que j'ai besoin qu'on me sert à nouveau dans ces bras j'ai envie de donner de l'affection et d'en recevoir....LA CONFIANCE voilà ce qui nous manque et je suis sûre que de là-haut nos chers disparus ne demandent qu'à nous voir plus apaisés, plus sereins . Cela n'empêchera pas de penser à nos défunts...ET QUE NOUS POUVONS LES AIMER QUAND MEME DE TOUT NOTRE COEUR. jamais on ne peut les oublier......jamaisq;
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Aujourd'hui je n y arrive pas. Je pense à toi tout bas.
Toi et moi nous ne faisions qu un. C'était pour la vie. Ou que tu sois ne l oublis pas
J'ai le mal de toi et je ne sais pas comment continuer à avancer sans toi.
Les jours sont de plus en plus dur.
La maison est vide ce silence me tue ., les amis viennent mais ne restent pas longtemps car que faire pour moi.
Ils ne me reconnaissent plus.
Est ce que je vais arriver à surmonter tout cela à ce moment là c est impossible pour moi.
L'amour ça fait trop mal, jamais je n'aurai cru souffrir à ce point de toute ma jeune vie.
Ne plus te voir, ne plus t entendre et au delà de mes forces.
Tu es ou si loin de moi, est ce que tu me vois.
Il était une fois toi et moi.... N oublis jamais ca
Ti amo baci
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Bonjour Nia,
Jamais vous ne vous oublierez, jamais tu n'oublieras, jamais tu ne cesseras de l'aimer, et jamais l'Amour ne s'en ira.
Chaque souvenirs est repris et repensé avec force, la séparation est violente .
Les sentiments s'entrechoque est on est perdu.
On est incompris , pendant 1 an pour moi le temps n'a plus avancé je suis restée décalée de la vie des autres.
Chacun à son temps et sa façon de gérer ou pas sa douleur.
Le temps adoucit doucement les blessures.
je sais, moi non plus je ne voulais pas entendre ces paroles.
Je ne voulais pas y croire.
C'est encore si vif cette douleur, elle a encore besoin de s'exprimer.. je ne te dirai pas courage (j'avais une aversion pour ce mot) , je te dirai de t'entourer de tolérance avec toi.
Chacun vit sa douleur comme il peut, elle ne se gère pas elle s'adoucit .
je t'envoie plein de force
Pascale
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Ce midi à table j' étais assisse à côté d' une veuve comme moi. Dix ans qu' elle a perdu son mari, parti d' un cancer des os, plié en deux ans comme mon mari. Il avait 56 ans. Elle m' a sapé le moral quand elle m' a dit: rien n' a changé depuis 10 ans quant à ma souffrance intérieure, autour de moi personne ne me comprend, pas même mes deux soeurs aînées veuves aussi, qui, elles, semblent accepter la fatalité de leur situation, moi je n' y arrive pas. Je me fais secouer par mon fils, ma belle fille, les voisines, les amies, mais ça ne sert à rien, ça ne m' aide pas, ça m' isole un peu plus à chaque fois. Non, personne ne peut comprendre, personne ne peut se mettre à ma place. Puis elle m' a demandé depuis combien de temps mon mari était mort, 9 mois. Ah c' est tout frais, vous verrez, plus le temps passe, plus on souffre. Oui, c' est naturel avais-je envie de lui dire, ton mari est mort depuis 5 ans, ça fait 5 ans que tu souffres, il est mort depuis 10 ans, 10 ans que tu souffres. Oui c' est bien ça, et j' ai réalisé ce qui m' attendait. Oh la vache, tout le temps qu' il me reste à vivre et à souffrir en parallèle. Ca ne m' a pas coupé l' appétit, le couscous de la cuisinière marocaine, je n' en avais jamais mangé d' aussi bon, pourtant j' étais bien, vlan, le couperet est tombé, je viens de réaliser que je vais souffrir pour le restant de mes jours. J' étais naïve, un deuil c' est pour la vie m' a dit le psychiatre, j' ai pourtant bien compris ses propos mais je n' en réalisais pas la portée, aujourd' hui j' ai compris, eh bé, j' ai pas fini de prendre des comprimés et des trucs et des machins pour tenir le coup. Pfiou, pourvu que le temps passe vite, oui le temps passe vite puisque hier on m' a demandé depuis combien de temps mon mari était mort. 9 mois. Déjà!
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Bonsoir Nia,
Je suis nouvelle sur ce forum et je comprends ton désespoir l'amour de ma vie est parti le 17 octobre 2016 cancer du sein et des os. Douleurs atroces les derniers mois et impuissance devant sa douleur. l'impression de ne pas avoir fait assez, de ne pas avoir été assez informé pour pourvoir le soulager un peu.
Tu vois comme toi mon deuil est très récent. Je ne le voyais pas mourir je pensais qu'il resterais avec moi encore un jour et un jour...
Le déchirement est atroce et vivre devient de plus en plus difficile sans lui. Je suis seule pas d'enfant. Nous étions nous deux et cela nous suffisait.
Les amis sont là (pour l'instant) mais je ne peux pas pleurer comme je le veux lorsque je suis avec eux, je ne peux pas être totalement avec lui. Besoin d'être seule pour le retrouver.
Nia aujourd'hui la vie sans lui est insupportable et surtout je suis en colère contre cette injustice. Nous ne pouvons que survivre pour le moment leur départ est trop récent.
Je sais ce que c'est que de se réveiller seule sans son sourire, ses bras - cela ne m'intéresse pas de me dire qu'avec le temps le chagrin s'apaisera. c'est maintenant que sa présence est vitale et toute mon âme le réclame. A quoi cela sert d'avancer si on est seule et que notre seul amour n'est plus.
tout cela tourne en boucle dans ma tête.
Et puis un moment j'occupe mon esprit en faisant quelque chose n'importe quoi du quotidien pour souffler, sentir un peu moins la douleur. j'ai décidé de reprendre le travail demain. il faut que j'occupe ma tête à autre chose que repasser le film de sa douleur, de l'hôpital... J'ignore ce que cela va donner mais sinon je vais devenir folle.
J'ai vu également une psy avec qui j'ai parlé de lui et de notre vie pendant 2h. J'étais heureuse à ce moment là de parler de lui. Cet homme exceptionnel et unique que j'ai eu la chance de rencontrer et d'aimer.
Nia je serais incapable de te donner des conseils je t'explique juste de mon côté ce que je fais et comprends totalement ce que tu vis. je vais continuer à consulter ce forum cela me fait du bien d'être comprise et de partager un peu.
A très bientôt Nia
Chaleureusement
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Bonsoir Nounouto,
Je viens de lire ton texte, j'aurai pu l'écrire.
Comme toi je me retrouve seule et je n'ai pas d'enfant. Par contre nous faisions tout pour avoir un petit bou chou depuis maintenant 2 ans avec l'aide de la médecine mais le destin en a décidé autrement.
Je suis en colère contre la maladie, contre la médecine. Il y avait soit disant de l espoir mais en 2 mois les métastases se sont propagées.
Nounouto, j'ai l'impression qu il n y a que sur ce forum que je suis comprise.
Ma mère m a appelé et elle m a dit tu pleures' et je lui ai dit oui je pleure, et demain je pleurerai encore..
Impossible de reprendre le travail pour l instant, je n ai pas le courage, parce que je n'ai pas encore envie d'oublier mon amour, son dernier message me hante.
Il me demandait de venir le voir apres son opération et je lui ai dit de se reposer que je passerai demain et le lendemain ...
Il était trop tard .....il s'en allait petit à petit et je ne me pardonnerai jamais jamais..de ne pas y être allé. Mais j'ai eu le temps de lui dire que je l'aimais, de lui dire au revoir.
Et depuis j essaye aussi de temps en temps de m occuper l'esprit mais Bruno me manque, je me réveille en pleine nuit et je le cherche ...
Ici je me sens moins seule, et comme toi j ai le sentiment d être comprise.
il y a une forme d écoute sur ce forum , beaucoup de personnes lisent et répondent et je les en remercient.
Nounouto je te souhaite tout le courage possible pour ta reprise du travail demain
Affectueusement ,
Nia
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Bonjour,
La semaine est très difficile et j appréhende cette fin de semaine où cela fera 1 mois que tu es partî Bruno.
Un mois que mon monde , notre monde s.est écroulé
Et la je n en peux plus, se lever est un calvaire, j ai encore plus mal qu il y a deux semaines.
Se lever pourquoi faire,? Ma tête va exploser tellement je pleure.
Moi qui suis tellement discrète sur ma vie, et bien la j ai besoin de lâcher cette douleur qui est la et qui s accentue de jour en jour.
Pourquoi mériter cela, je me pose cette question, pourquoi souffrir comme il a souffert?
Pourquoi nous avoir séparer, nous étions tellement amoureux, fusionnel.
Personne n arrive à comprendre dans mon entourage ce désespoir, mais comment faire quand je ne vois plus ton joli sourire, ton regard qui me prouvait que tu m aimais.
Il me reste des photos, tes derniers messages vocaux.
Chaque jour est un calvaire pour moi, je hurle, je crie mais rien y fait.
Je vais de plus plus mal, je ne sais pas si je vais m en sortir.
C était l amour de ma vie et mon cœur est parti avec lui.
Ce silence me tue petit à petit, il me reste quoi ? Plus rien
Bruno si tu savais comment je t'ai dans la peau. Toi et moi ...... plus que des souvenirs
:'( :'(je t'aimerai toujours là où que tu sois mon amour.
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Aujourd hui mon amour cela fait 1 mois à 11 h05 que tu es parti. Un mois que je traverse cette tempête sans toi.
Bruno tu me manques tellement, il y a deux jours j ai voulu faire une bêtise pour te rejoindre. Ne répondant à personne au téléphone j ai inquiétie tout le monde. Mon beau père est venu, il m a dit ne fait pas ca en pleurant et moi je lui ai répondu que je n'y arrivais pas sans lui.
J ai l envie de le rejoindre d être avec lui, il est la personne la plus importante à mes yeux
Je l'aime infiniment et c'est encre dans mon cœur mais je ne veux pas faire non plus de mal au peu de famille qu'il me reste.
Bruno aide moi si tu me vous à supporter ces moments tellement difficile sans toi. La vie est si triste sans toi.
Aujourd hui je ne suis pas seule entouré de mes neveux qui sont très protecteurs avec moi pour vivre cette journée difficile.
Mon cœur est a toi cela pour toujours
Je t aime ta pitounetre comme tu aimais tant m appeler
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Nia
cramponne toi pense un seul jour ou meme une seule heure a la fois
c'est important pour ta famille a la fois mais ausssi pour toi
c'est difficile de lutter contre les idées noires on en a tous pluys ou moins selon les periodes
prend soin de toi
tendres pensées
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Bonjour Nia,
Comment faire pour tenir ?
Je ne saurais donner des conseils, tout au plus, évoquer un peu ce qui m'a permis de rester debout. Enfin, pour ce que j'ai pu en comprendre....
J'ai cru, pour ma part, que mon cœur, oui, vraiment, ce muscle cardiaque à la fois si fort et si fragile, que ce cœur donc, ne tiendrait pas. Ne résisterait pas à l'impensable qui allait advenir.
Je m'attendais, sans le dire, bien sûr, à mourir de chagrin. Vraiment. Au moment de son dernier souffle.
C'était peut-être comme un espoir, pour que toute cette douleur me soit épargnée.
Et puis voilà, ce fichu cœur n'a pas cessé de battre. Et je suis toujours debout.
Lorsque la tentation me vient de baisser les bras, je pense à mon amour qui jamais, non jamais, n'aurait souhaité ma mort.
Bien au contraire, lui qui aimait tant la vie, n'a toujours voulu pour moi que le meilleur.
Alors je tiens, par respect pour lui, et pour cette vie qu'il aimait tant, et qu'il ne voulait pas abandonner.
Je ne sais si mes pauvres lignes peuvent t'apporter un peu de réconfort ; je le voudrais tant !
Et je reprends les mots de kompong speu : franchis un pas après l'autre ; une heure après l'autre, un jour après l'autre.
Et doucement, tout doucement, les semaines, puis les mois passeront et la douleur se fera moins violente.
Moi non plus je n'y croyais pas, et puis me voilà ; toujours debout, à continuer le chemin.
Je souhaite très fort que les forces te reviennent et que ton ciel se fasse moins sombre.
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Aujourd hui mon amour cela fait 1 mois à 11 h05 que tu es parti. Un mois que je traverse cette tempête sans toi.
Bruno tu me manques tellement, il y a deux jours j ai voulu faire une bêtise pour te rejoindre. Ne répondant à personne au téléphone j ai inquiétie tout le monde. Mon beau père est venu, il m a dit ne fait pas ca en pleurant et moi je lui ai répondu que je n'y arrivais pas sans lui.
J ai l envie de le rejoindre d être avec lui, il est la personne la plus importante à mes yeux
Je l'aime infiniment et c'est encre dans mon cœur mais je ne veux pas faire non plus de mal au peu de famille qu'il me reste.
Bruno aide moi si tu me vous à supporter ces moments tellement difficile sans toi. La vie est si triste sans toi.
Aujourd hui je ne suis pas seule entouré de mes neveux qui sont très protecteurs avec moi pour vivre cette journée difficile.
Mon cœur est a toi cela pour toujours
Je t aime ta pitounetre comme tu aimais tant m appeler
parfois il faut accepter de se faire aider (psy, médications) quelques temps ... examine cette possibilité avec ton médecin généraliste si tu es assez libre avec.
Trouves à qui parler de lui ici ou ailleurs ... c'est important
Réalises qu'en un deuil tu fais plusieurs deuils dont celui d'avoir un enfant avec lui. C'est comme une double perte !
Tu as donné de fortes émotions à ta belle famille qui doit être dans un immense chagrin quant à sa perte à lui, leur enfant, leur oncle puisque tu as des neveux, des frères ou soeurs
pour eux et ta famille, en plus de toi, il est important que tu puisses garder la tête hors de l'eau ...
si tu n'arrives pas à lire regardes les vidéos de Dr Fauré par exemple
nous te comprenons les idées noires ont été notre lot et sont des démons qui nous visitent encore longuement par moments ...
je te serre fort de loin
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Qiguan, Éphémère, kompong speu,
Merci du fond de mon cœur de vos messages réconfortant.
Je parle de Bruno a vous tous ici sur ce forum, à ma famille, a quelques amis qui me restent.
Mais ma douleur est immense et ca je sais bien que vous me comprenez.
Je vais essayer d avancer chaque jour même si je n en ai pas la force.
Je sais que je dois le faire pour lui, mais j'ai peur de l avenir de ce qu'il pourrait m arriver encore.
Bruno je t'écris tout les jours dans un de tes cahiers, je te dis que je t'aime que tu es mon premier amour et unique amour.
Merci à vous toutes de me donner un peu de force chaque jour pour me lever et avancer, je sais que je ne suis pas la seule à vivre ces douloureux moments.
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Un petit signe pour toi, Nia.
Te souhaiter une nuit douce et sans larmes.
Et te dire encore une fois, au risque de radoter un peu, que tu y arriveras ; doucement, un pas après l'autre.
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Bruno, je ne voulais pas lever ce matin.
Et chaque jour c'est pareil, mais j essaie de trouver la force de le faire..
Je n ai plus le goût à rien, je marche je ne voie personne, je mange mais rien n'a de goût.
Tout les matins je te cherche mais tu n es pas la .
La vie est tellement injuste. Tu étais ma raison de vivre, comment faire sans toi.
Je suis seule à la maison, et personne pour prendre soin de moi puisque la famille, les amis sont occupés et je le comprends.
Bruno je t écris tout les jours des lettres entières, les jours avancent et c est de plus en plus difficiles, la douleur est indéfinissable, tellement j ai mal.
Je met une bougie devant ta photo en espérant que la d où tu es tu la vois.
Tu étais et tu es mon unique amour.
Guide moi sur le bon chemin, car vivre est un enfer sans toi.
Etre la , etre seule face à soi moi-même et je dois vivre avec cela.
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Nous sommes nombreux à connaître cette période où nous nous retrouvons debout, sans le vouloir, ni même le savoir.
Nous marchons, sans but, sans envie. Sans comprendre pourquoi.
Mais c'est la vie qui au fond nous fait ainsi cheminer vers un inconnu impensable. Cette vie qui pilote notre existence ; pilote automatique, car nous avons perdu les commandes.
Voilà, nous sommes aux prises avec l'inconnu, l'impensable, l'incompréhensible.
Ce que tu traverses, Nia, nous l'avons traversé et en sommes revenues.
Pilote automatique ; oui, dans un premier temps, car nous sommes absentes à nous-mêmes, comme assommées et sans conscience de ce qui nous entoure. Une sorte de coma les yeux ouverts, en assurant les gestes du quotidien.
Et puis peu à peu, nous réintégrons notre vie ; une autre vie. Une vie différente, sans notre amour. Mais une vie.
Je forme le vœu que ce moment où tu prendras conscience que tu avances ; doucement, pas après pas, en reprenant les commandes, mais que tu avances, oui, je souhaite que ce moment vienne. Vite.
A bientôt, Nia.
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Bonjour à tous,
mon fiancé est décédé le 16 octobre dernier, seul, par étouffement. J'étais au téléphone avec lui juste avant. J'ai eu beau rappeler, rappeler, rien...le temps que je prévienne son colocataire ( nous ne vivions pas toujours ensemble ), il était trop tard. Il n'avait que 29 ans.
Je n'en peux plus non plus...je peine à m'endormir le soir, terribles ces angoisses du soir...et le matin, je me reprends la réalité en pleine figure...de plein fouet...et je repleure pendant des heures...j'ai mal, c'est ventral...j'ai trouvé du soutien en évoquant son décès auprès des petits commerçants du quartier qui le connaissait, et qui prennent des nouvelles tous les jours. Les voisins sont courtois aussi...je suis si décontenancée par contre par l'attitude de mes deux meilleures amies...pas un sms, pas un appel pendant plus de 3 semaines...rien...ma famille non plus, mis à part ma mère. Suis tellement surprise par les réactions des gens...je me dis que je traverse la pire épreuve de ma vie en ce moment...et je me sens tellement seule...j'en crève...j'ai mal, je me mets à hurler dans le lit, dans la voiture...j'éclate en sanglots dans les hypermarchés où je me force à aller tous les jours pour ...pour voir du monde...ou pour essayer de le retrouver? je ne sais plus..
Mon fiancé était quelqu'un de très malheureux..beaucoup de malheurs dans sa vie...il souffrait mentalement et physiquement...une délivrance ainsi? j'essaie de voir le côté positif des choses...il m'a tellement apporté; j'étais la meilleure des mamans du monde, on essayait d'avoir un autre enfant, on voulait se marier...il a eu envie de tout cela avec moi...donc il m'aimait, donc j'en valais la peine...je suis tellement dans le doute, les questions tourbillonnent sans cesse dans ma tête...
Je ne puis manger de la viande, tenir une poêle. Je n'ai toujours pas pu changer les draps. Je conserve son odeur dans ses pulls...je les range séparément car chacun a une odeur spéciale me le rappelant.
Je suis choquée, je suis triste pour lui, pour moi.
Plus envie de vivre. Vivre? pourquoi faire au final? et puis il y a mes enfants, je ne veux pas qu'ils vivent ce que je vis. Mais la tentation est forte. Je ne veux pas que les saisons passent.
J'ai de suite consulté un médecin, des psys...j'ai besoin de parler.
Hélas, il n'avait que peu d'amis...et j'ai pourtant tellement besoin d'entendre les gens dirent du bien sur lui...
Je n'arrive pas à faire sortir cette douleur. Je n'en peux plus. Je survis. Sans intérêt.
Pas d'amis ici pour sortir un peu...
Que faire?
Je comprends donc très bien la souffrance, le deuil qui est propre à chacun.
J'ai lu le livre du Dr Fauré. Je m'y suis retrouvée point par point.
Je sais que tout ce que je vis est NORMAL. Et ça, ça me fait du bien de le savoir..
Que ce soit le fait de repasser le film des dernières minutes au téléphone, des derniers jours, des dernières semaines.
Ou le fait de culpabiliser même si je sais que je n'ai rien à me reprocher.
Ou encore le fait de pleurer, crier de manière indécente...
C'est normal...
mais quelle douleur...
Je compatie à toutes vos propres douleurs.
J'avais besoin de partager la mienne.
D'autres douleurs viennent d'ailleurs se rajouter à celle-ci :
- le rejet de sa famille (ils enlèvent tout ce que je mets sur sa tombe, son père m'a violentée, je ne vois en eux que colère et haine alors que l'on ne se connait même pas)
- le rejet des autres (pour la gendarmerie, qui a les résultats de sa prise de sang, je ne suis RIEN et n'ai pas le droit aux résultats - il y avait eu une enquête)
- je n'avais que lui et mes enfants...et maintenant, je me sens si abandonnée, encore, encore..
- l'injustice...comment, pourquoi?
Merci de m'avoir lue.
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tu es au tout début du deuil : un mois c'est si peu
et tant déjà aussi ...
être robot, pilote est un état classique de ces périodes
n'ait pas peur de ton chagrin, tu as un trésor avoir vécu 15 ans avec lui = un énorme stock de souvenirs
Tu es devenue qui tu es par lui
il t'a permis d'être révélant tes potentiels ...
je connais
j'ai connu comme toi mon Jean très jeune et me suis structurée adulte dans et par notre couple
le deuil m'a fait découvrir l'autonomie affective car l'autre autonomie je l'avais ... mais nimbée nourrie de sa bienveillance attention et de son soutien ...
apprendre à faire sans cette partie est un lourd apprentissage bien long, je n'ai pas fini même en étant à 31 mois de deuil (hier)
mais ce que ces hommes nous ont permis de révéler en nous existe juste le deuil nous empêche de le mobiliser, nous prive de savoir l'utiliser sans leur présence active
j'ai basculé à avancer pas à pas , avec ma croyance qu'il continuait de là où il est, de son état à me voir, me soutenir de sa bienveillance amoureuse ça a été une aide, une force pour mettre en mouvement seule mes propres capacités sans sa douce présence !
pas à pas cela a réussit avec des jours de recul, blocage et des jours de progrès comme tout apprentissage
être patiente et bienveillante pour moi a été utile ...
voilà mon petit témoignage de "survivante" ...
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marieh18000 triste bienvenue
crie ta douleur ici
lis les autres douleurs
échange partage
(http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/aux-nouvelles-personnes-inscrites/
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/ )
tu sais t'autoriser à être dans ton deuil vu ce que tu nous dis continue ce chemin sain
je te serre fort
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Bonsoir Marie,
Ce que tu écris, nous le connaissons, tu le sais.
Que tu cries, pleures, rien que de très normal.
Quelle tristesse de lire que tu n'as pas beaucoup de soutien.
De la peine qui s'ajoute à la peine.
Peut-être qu'officiellement, tu n'existes pas, pour les gendarmes. Ou pour sa famille qui est sans doute aux prises avec son propre chagrin.
Mais ce qui n'est pas rien, c'est votre amour ; ce sont les souvenirs qui sont inscrits au plus profond de toi. Voilà bien un trésor inestimable que nul ne pourra jamais te prendre.
Tu possèdes ce qu'ils n'auront jamais, une histoire singulière qui n'appartient qu'à vous, vos sourires, vos moments de tendresse, votre vécu.
Et puis, tu as des enfants. Eux aussi sont un trésor.
Que la nuit te soit douce, et t'apporte le repos dont tu as besoin.
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Bonsoir à toutes, à tous,
Merci Qiguan, merci Ephémère, pour vos tendres réponses. Elles m'ont apporté soutien et réconfort dont j'avais tant besoin. J'avoue que cela m'a fait un grand bien d'avoir trouvé un "lieu" d'écoute et de compréhension. La solitude, en effet, dans laquelle nous nous murons, mais aussi dans laquelle nous nous retrouvons malgré nous, est pénible.
Vos conseils sont précieux. Je vais les suivre.
Vos pensées sont apaisantes. Je m'en remplis.
Je sais ce que j'ai vécu, Gwenn m'a beaucoup apporté. Je n'ai jamais eu confiance en moi, et j'ai cette force aujourd'hui. Je veux absolument que cette expérience de vie que de l'avoir connu soit POSITIVE.
Nous nous l'étions dit plusieurs fois, une semaine avant son départ notamment : notre rencontre n'était pas liée au hasard...nous en étions intimement convaincus...alors je remercie le Ciel pour me l'avoir mis sur mon chemin..j'ai été honorée de te rencontrer et continuerai à défendre tes valeurs. Je t'aime et t'aimerai mon coeur.
Je suis apaisée ce soir...cela ne durera peut-être pas...mais c'est la 1e fois en 1 mois que je n'ai pas du tout pleuré de la journée....
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Mon amour Bruno, cela fait 2 mois que tu as quitté la maison pour l hôpital et ne plus jamais revenir.
Je me souviendrai toute ma vie de ton regard, un regard de peur.
Sache mon amour qu il n y a pas une minute où je ne pense à toi.
Que la vie est dure et cruelle.
Ce matin je me suis réveillée en pleurant, je suis brisée, c est trop de souffrance.
Apprendre à vivre sans toi est dure et pourtant je sais que je n ai pas le choix .
Je t aime et je le dirai encore.
La journée va être difficile pour moi mais je dois survivre pour toi.
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À toi, mon amour,l'homme de ma vie
Toi qui me manque à chaque instant, les jours sont de plus en plus difficiles. Bruno où trouver la force d'avancer.
Je ne fais que pleurer, ce matin je me suis réveillée, tout mon corps tremblait, je suffoquais, je suffoque d ailleurs.
Ce poid qui m empêche de respirer, de dormir car bien sûr meme avec des antidépresseurs et des somnifères, je n'arrive pas à dormir.
Tu me manques, ta peau, ta voix, tes bras, toi qui m'appelait 5 à 10 fois par jours, je t'aime tellement. j'écris et j ai les mains qui tremblent. C'est dure, trop injuste cette vie.
Meme les gens les plus proches ne comprennent pas de me mettre dans un état pareil.
Il faut vivre ce tsunami pour comprendre. Rien ne me réconforte, pas meme rester avec ma famille.
Je t'aime un point c'est tout, je préfère rester avec ma tristesse entouré de tes photos , des souvenirs.
Ton gilet que je n'ai pas lavé est devenu mon doudou du soir pour essayer de dormir.
Seule je le suis sans toi, dans un monde que je ne vois plus, dans ma souffrance, ma tristesse
Je n'y arrive pas, n'y arrive plus
Nous n'existe plus, mais en moi ca le sera pour l'éternité.
Je t'aime :'(
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Bruno mon amour,
Cela fait 2 mois que tu es parti. Ce matin je me suis levée et j avais la nausé.
Ce jour me revient comme si c était hier, pas une journée où je pense à ce 20 Octobre.
Notre vie a basculé et je me retrouve seule car oui je suis seule sans toi.
Je suis venue te voir comme tout les Mardis, je ne sais pas pourquoi j'ai choisi ce jour mais c est une sorte de rituelle.
Tu m offrais tout le temps des fleurs et maintenant c'est moi qui t en apportent.
Il n y'a pas une minute ou je ne pense à toi, mes larmes coulent.
Merci Bruno pour ces 15 années de bonheurs, tu étais mon n homme, ma vie et tu manques.
Merci à ceux qui me lisent.
Merci à ceux qui me répondent.
Merci à ce forum d'exister.
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Bonsoir nia,
Je ne ais quoi te dire tellement je suis moi même anéantie. .. Christophe est parti le 29 octobre... Je suis un zombie. .. Il. Me.manque tant....
Continue à écrire. ... On te lit.... On te comprend.....
Bon courage
Amitié. ...
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Bonsoir, Nia,
Ces quinze années de bonheur sont ta force.
Juste un petit signe, sans oublier Pucinette.
Peu de lignes, soirée fatigue.
Que la nuit vous soit douce et sereine.
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Bonjour, inscrite sur le site depuis ce drame qui a bouleversé ma vie, je "me force" enfin à écrire, je ne le faisais pas car je pense que je n'arrive toujours pas à accepter l'inacceptable...
l'amour de mes 11 ans de vie commune s'est envolé de mes bras brutalement de 14 février dernier et depuis je vivote même si le temps avance, la douleur et la notion du temps qui nous sépare de plus en plus, n'aggrave que ce sentiment de solitude !
outre la perte énorme et le bouleversement total de ma vie, je dois aussi lutter contre toutes les difficultés qui en découlent av ses enfants mais aussi l'indifférence de certains proches, qui vous isole de plus en plus...
merci de votre écoute et bon courage à tous, on moins ici on ne sent pas seule !
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Aujourd'hui 3mois que tu es parti. Je n ai pas dormi de la nuit. J' ai eu des vertiges hier soir tellement je souffre, je suis bouleversée. J'ai mal, tellement mal
, comment je vais affronter cette journée de travail, faire semblant, faire que je suis forte pour éviter les regards. Mais en moi je suis brisée. Pourquoi nous pourquoi notre couple. Je ne me sens plus normale, je suis juste un zombie sur cette terre, obligée d'avancer, de travailler, de sourire. Mais je ne voudrai qu' une seule chose etre avec toi Bruno. La journée va être dure, très dure. Bonne journée
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Bonsoir Nia,
Voilà le soir descendu.
Il est arrivé en tenant son amie la nuit par la main.
Elle se fait attendre, se régalant à l'avance du paysage qu'elle va engloutir.
Bien sûr, elle va déposer sur nous sa cape de givre et de froid.
Mais elle va t'emmener à demain, et cette journée que tu n'aimais pas sera passée.
J'espère qu'elle t'offrira un repos doux et tranquille.
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J'espère de tout mon cœur que tu trouveras bientôt un peu d'apaisement Nia, et que déjà la journée de demain sera moins dure. Trois mois c'est encore tout récent, c'est toujours la pire étape du deuil, le moment où l'on commence à aquèrir l'expèrience de ce qu'est exactement la vie sans l'être aimé, le quotidien, tous ces moments que nous étions habituées à vivre auprès d'eux. Durant les première semaines on est comme hébétées, on ne comprends pas vraiment ce que signifie "vivre sans lui", bien qu'on ai conscience qu'on ne le reverra jamais tout le temps où on vivra, qu'il est bien parti. Et puis après avoir affronté cette vie sans lui des semaines, quelques mois, on réalise ce que ça représente, que ce sera toujours comme ça. C'est peut-être pire encore que le tout début.
Il faut que de l'eau ai vraiment commencé à coulé sous les ponts pour que l'on commence à apprivoiser cette nouvelle vie sans Lui, à entrevoir une minuscule lueur au bout du tunnel, de petites embellies de plus en plus nombreuses, pour que la souffrance insoutenable devienne supportable, puis se mue, la plupart du temps, en une douce mélancolie. Un jour vient où on évoque les merveilleux souvenirs partagés avec davantage de joie que de tristesse.
Je sais combien cette date anniversaire est bouleversante pour toi, je me souviens de ces trois premiers mois comme si c'était hier. C'est pourquoi je suis de tout cœur avec toi :'( :-*
Ephémère: ton texte est magnifique, il me parle beaucoup, je crois bien que je le lirai tous les jours où je ne vais pas bien :)
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Éphémère, Stana,
Merci pour vos doux messages, j'ai mal trop mal, de ne plus être avec ma moitié.
Cette souffrance indescriptible, ce cœur qui bat mais qui me fait mal.
Cette journée où je n'ai fait que pleurer.
Bon courage
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4 mois aujourd'hui Bruno, comment j ai fait pour être encore la sans toi. Je ressasse cette journée du 20 octobre. Je suis épuisée, de tout. Ces démarches qui n en finissent pas, et moi je voudrais que tout redevienne comme avant. Toi et moi. Avancer sans toi, comme ca fait mal. J ai tellement mal si tu savais, si tu savais comment et combien je t'aime.
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CHERE NIA
je te comprends tellment ... et t envoie mon soutien , mes encouragements et t admire tout simplement parce que tu as deja ce courage d 'ouvrir ton ordinateur pour nous ecrire et nous dire donc que nous parvenons à etre debout malgre notre chagrin .. et à penser à chacune d' entre nous ..
bonne nuit
le sommeil nous emmène ds u univers ou nous souffrons plus , une parenthèse avant affronter la journée suivante
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Bruno mon amour,
Il manque un temps à ma vie,
il manque un temps, j'ai compris,
Il me manque toi BRUNO, mon atler ego,
Tu es parti mon amour,
Tu m'a laissé seule ici,
Partout tu me suis, mon alter ego
Ou tu es, j'irai te chercher
Ou tu vis, je serai te trouver,
Ou tu te caches, laisses moi deviner
Dans mon coeur rien ne change
T'es toujours là mon ange.
Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à la nuit,
c'est pas de jeu, mon atler ego
Sûrement baie des anges
Sûrement là-bas mon ange
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C'est la chanson que j'ai passé lors de l'enterrement civil de Christophe...
Amicales pensées...
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tendres pensées Nia
Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à la nuit,
C'est tellement vrai...
C'est un beau choix Puucinette
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6 mois aujourd'hui, c'est trop douloureux,Bruno. C'est encore pire qu' au début.
Cette douleur coincée entre ma poitrine qui tape sans arrêt. J'ai du mal à respirer.
Aujourd'hui je fête mes 38 ans et tu n'es pas la. Je vais passer cette journée seule, sans toi depuis 16 ans.
Je voudrai te voir encore une fois, voir ton tendre regard, t'entendre dire que tu m aimes, que j étais la femme de ta vie.
Comment une telle souffrance peut exister?
Je suis à bout , je suis épuisée,
Mon cœur est malade,...continuer sans toi comment?
Je vous souhaite à tous du courage
Bien à vous
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affectueuses pensées à toi pour un de ces pics de tempête
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J'aimerais tant t'offrir un peu de réconfort mais consciente que la seule chose que tu souhaiterais n'est pas dans mes cordes, je t'adresse simplement mes plus douces pensées.
Amitiés
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6 mois, c'est une date significative, c'est déjà-ou seulement? :'( -la moitié d'une année, comme si le temps passait à la fois plus vite et plus lentement...les "demi" peuvent être aussi marquants que les chiffres ronds. Et ton anniversaire en plus...oui, après l'avoir fêté avec lui pendant 16 ans, le manque, l'absence, particulièrement en cette journée, ont dû être plus durs encore que le reste du temps. Et oui, le deuil est une souffrances incomparable, particulièrement à ses débuts (et le tien est encore tout récent) mais si nous restons en vie malgrès tout, c'est que, quelque part, nous pouvons le supporter, aussi terrible que ce soit. J'espère que ça vas aller un peu mieux, ou un peu moins mal lorsque le tristesse redoublée de cette période sera passée. Je sais à quel point c'est difficile.
De tout cœur avec toi :'( :-*
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Merci pour vos soutiens, c'est vrai qu'ici on se sent moins seule, je me sens de moins en moins comprise par mes proches. Ils appellent moins, ils sont retournés à leurs vies. Et moi la solitude est devenue mon quotidien.
Amitiés
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6 mois aujourd'hui, c'est trop douloureux,Bruno. C'est encore pire qu' au début.
Cette douleur coincée entre ma poitrine qui tape sans arrêt. J'ai du mal à respirer.
Aujourd'hui je fête mes 38 ans et tu n'es pas la. Je vais passer cette journée seule, sans toi depuis 16 ans.
Je voudrai te voir encore une fois, voir ton tendre regard, t'entendre dire que tu m aimes, que j étais la femme de ta vie.
Comment une telle souffrance peut exister?
Je suis à bout , je suis épuisée,
Mon cœur est malade,...continuer sans toi comment?
Je vous souhaite à tous du courage
Bien à vous
oh Nia, je viens de voir ton message,
les 6 mois depuis l'accident de mon mari étaient couplés à mon anniversaire, j'étais à ramasser à la petite cuillère
ça a été une telle épreuve, tendres pensées
comme tes mots me parlent, la solitude (que je commence à apprivoiser doucement, l'éloignement des proches, moins disponibles, ...
ce forum m'aide beaucoup dans les moments les plus difficiles à traverser
tendrement