Chère anonymus, je ne sais pas si ça peut t'aider en quoi que ce soit, mais moi aussi à l'approche des 6 mois (15 août) je me sentais plus mal. Je me souvenais vaguement que le livre de Christophe Fauré parlait de quelque chose à 6 mois, mais j'étais tellement confuse lors de la première lecture que j'ai relu : il dit que 6 mois c'est la période la plus difficile du deuil, on peut aller plus mal qu'au début. Il appelle ça la phase de déstructuration.
(...) " On reconnaît aujourd'hui que l'autre ne reviendra plus, jamais plus. (...) C'est en effet six à dix mois après la mort que le deuil prend sa pleine dimension et que la douleur atteint un paroxysme qu'on ne s'attendait plus à rencontrer. (...) C'est une étape extrêmement difficile à traverser. (...) il faut intégrer le fait que cette aggravation apparente du deuil est une étape normale et prévisible".
Mais il laisse la place à l'espoir
"C'est une étape supplémentaire sur son chemin et, tout comme on est parvenu à franchir les étapes précédentes, on va maintenant apprendre à dépasser celle-ci, même si elle paraît plus longue et plus pénible que les autres".
Ça n'a pas réduit ma douleur, mais aidée à mieux comprendre ce qui m'arrivait.
Dans ton cas, ça passe peut-être par des somatisations. Je souffre également de troubles digestifs, maux de ventre parfois violents, etc. Avant tout, il faut s'assurer qu'il n'y a rien d'organique en consultant et en faisant si besoin des examens.
Ensuite, as-tu pensé à toutes les techniques psycho-corporelles, massages relaxants, sophrologie, hypnose... ? Tout mérite d'être tenté pour prendre soin de soi et aller vers du mieux.
Garde espoir et donne des nouvelles.
Affectueusement