Bonjour Elisabeth ( c'est bien ça, non ?)
Oh oui, je me rappelle bien de toi et de nos échanges. Nous avons aussi échangé quelques mails en privé et nous nous sentions très proches.
Tout comme toi, il me semble que mon état stagne , même si le temps passe et que tout ce que j'ai fait jusqu'à ce jour me prouve que j'ai indubitablement avancé depuis le début de mon deuil. Concrètement, je suis très active, j'ai mis plein de nouveaux projets en place et je suis au seuil d'une vie que je choisis totalement différente.
Oui...mais... tout au fond de moi ? Tout au fond de moi, il y a toujours cet immense sentiment de tristesse dont, je ne sais pas si je saurai me défaire un jour...J'ai accepté, certes, puisque je n'ai pas le choix...Mais je crois que jusqu'à la fin de mes jours, je vivrai avec le manque de celui qui a été l'homme de ma vie, celui à qui j'ai tout donné et qui me l'a rendu au quintuple! Comme toi, j'ai l'impression que ma vie s'est arrêtée le 18 décembre 2009, même si , en apparence, je donne l'impression d'être très forte et d'avoir une immense envie de poursuivre ma vie...autrement.
Je t'embrasse chère Elisabeth
Suzy