Merci ma chère Qiguan

oui, c'est une belle synchronicité pour moi et pour cette autre participante du CCAS, c'est ce que je me suis dis aussi, et j'espère que cet échange lui a fait autant de bien qu'à moi. Ce n'est pas évident de rencontrer des personnes pouvant comprendre ce genre de choses dans la vie de tous les jours, mais quand c'est le cas, c'est l'un des plus beaux réconforts. Surtout quand les deux personnes vivent la même èpreuve, et la vivent de la même manière. Je pense que les choses arrivent rarement "par hasard", et que cette rencontre devait avoir lieu, pour notre bien à toutes les deux
Le laps de temps entre l'annonce du décès d'un être aimé et son etterrement (ou sa crémation) est toujours riche en émotions-des émotions dont on se passerait bien

on est encore sous le choc, et des sentiments de toutes sortes nous traversent-quel que soit le deuil, il n'y a pas d'exception à cette règle-là. On doit aussi se contraindre à accepter ce qui est arrivé, et la tristesse, le sentiment de vide que l'on ressens. C'est comme si le temps ètait suspendu. Après la cérémonie et l'inhumation ou autre, ce n'est pas que c'est plus facile, ce n'est pas en ces termes, mais c'est comme si les choses s'ètaient en quelque sorte mises à leur place. Tant que le corps est "toujours là", on y pense, le vrai deuil n'a pas encore commencé. Ensuite, on cesse de penser à cet aspects physique de celui qui n'est plus là; on peux plus aisément penser à lui en tant qu'âme (ou beau souvenir, pour ceux qui ne sont pas croyants; pour ma part je sais que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire

) et de d'èvoquer plus naturellement les meilleurs souvenirs, et la personne telle qu'elle ètait dans cette vie-ci. Ca se vérifie à chaque deuil
Au cours de cette semaine ayant prècédé l'enterrement, j'ai tout de même pus penser à ces mêmes meilleurs souvenirs, surtout ceux de mon enfance, mais mêmes certains autres plus récents. Comme expliqué, c'est devenu plus naturel le lendemain de l'enterrement, et je poursuis dans cette voie depuis. Bien sûr, la tristesse est toujours présente, de même que ce sentiment de vide, mais c'est avec beaucoup de douceur que je pense à ces souvenirs paartagés, et que je rends hommage à mon papa de toutes les manières possibles, comme je l'ai fais-et le fais toujours-concernant mes aimés et amis partis avant moi. Ces petits plats qu'il aimait, et que j'ai plus que jamais plaisir à préparer et à manger-souvent liés à d'heureux moments partagés avec lui en font partie. Ces mêmes souvenirs peuvent même être liés à d'autres êtres très chers-par exemple à Jean-Philippe: mon papa venait souvent manger chez nous, et ces moments-là font partie des plus précieux-vis-à-vis des deux

c'est avec une infinie tendresse que je les déguste en pensant à eux, à ces belles journées passées tous les trois. Et aussi, d'autres aspects de ma vie quotidienne, plus ou moins liés à mon père, me font vraiment du bien
