Merci pour ton message et pour tes encouragements Mariemo
Je comprends que l''absence de Daniel te pèse toujours autant (il faut plus de temps pour apprivoiser, peu à peu, cette absence), et pourtant tu trouve toujours la force de t'activer, ça demande beaucoup de courage. JIl peut être fier de toi, de ce que tu accoomplis, malgrès tout, un jour après l'autre.
A propos de mon père, je me sens tout de même mieux. J'ètais triste au sujet des bons moments que nous passions ensemble, mais je me dis maintenant que ces beaux souvenirs partagés resteront, et qu'il est possible que nous en ayons encore d'autres, pas si èloignés que ça, peut-être, des anciens. Et puis, le plus important est qu'il soit en vie et soit toujours la même personne que j'ai connue toute ma vie
c'est mon papa, quoi
et oui, s'il va en maison de retraite, je sais qu'on s'occuppera bien de lui, et qu'il se fera sûrement des amis-il est très sociable, plus que moi d'ailleurs.
Hé oui, les fêtes de fin d'année...je me souviens que c'était très difficile après le décès de Pierre, mon premier compagnon, parce-que l'année précédente, je les avais célébrées avec lui, et que c'étaient des moments précieux. Pourtant, j'avais réussi à en faire quelque chose d'à peu près positif, malgrès cette absence qui laissait un vide incommensurable. Les fêtes m'ont toujours apporté beaucoup, l'ambiance chaleureuse qui nous environne a toujours été, pour moi, quelque chose de réconfortant. J'ai, de plus, de très beaux souvenirs d'enfance liés à ces fêtes, et à tout ce qui s'y rapporte, de près ou de loin. Même si j'allais mal, ça a été, je m'en souviens, de petits moments d'apaisement...qui n'ont fait que se confirmer dans les années qui ont suivi.
Ca a été plus compliqué après le décès de Jean-Philippe. Non seulement parce-que, pour la deuxième fois, je devais traverser Noel, le Nouvel An...sans un grand amour (cette répmétition de l'èpreuve la rendait pire) , mais aussi parce-que la mort de ce deuxième compagnon tant aimé avait eu lieu peu avant ces fêtes. Sans même parler des circonstances de son décès...et puis, une chose m'avait semblé injuste: comme je l'ai déjà expliqué, je n'ai plus jamais eu de contacts avec la famille de Jean-Philippe (son frère n'est même pas venu à la ses obsèques
) , mais je n'avais pas pus m'empêcher d'espèrer qu'ils m'inviteraient peut-être chez eux, pour ces premières fêtes sans Jean-Philippe. Son frère et la femme de ce derniersont une très jolie maison à la campagne, dans laquelle ils nous avaient tout de même invités plusieurs jours au début de notre vie commune. Il me semble qu'à leur place, j'y aurais pensé
ça m'aurait vraiment mis du baume au coeur, d'autant plus qu'ils savaient que j'allais me sentir très seule en ces occasions.
Cela dit, même ces fêtes-là ont eu un effet apaisant sur moi. J'ai dècoré l'appartement pour moi toute seule, j'ai mis les petits plats dans les grands, j'ai allumé des bougies, j'ai regardé un film de Noel...pareil pour le Nouvel An. Je pensais à Jean-Philippe (sans oublier Pierre, je tiens à le prèciser), à chaque instant, et j'ai revécu en pensée ces réveillons de l'année d'avant, en sa compagnie....et, à ma propre surprise, ces petits moments m'ont apporté des émotions plus douces.
Tous les ans, je rèpète ces nouvelles habitudes. Vu de l'exterieur, ça n'a pas l'air trés réjouissant, je le sais, mais ce sont devenus, ou plutôt redevenus, des moments privilègiés, durant lesquels je me fais plaisir,, et èprouve des émotions heureuses. Je me sens plus optimiste dans ces moments-là, et l'approche d'une nouvelle année est à chaque fois, pour moi, comme un nouveau départ symbolique. C'est ce qui me convient
Cette année, plusieurs personnes ont pensé à mon anniversaire, alors que je ne m'y attendais pas vraiment.-autre point positif. Ca faisait longtemps que ça n'ètait pas arrivé,
Amitié à tous et toutes