Auteur Sujet: Envie de rouvrir le livre...  (Lu 17553 fois)

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elo73

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Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #15 le: 11 avril 2013 à 11:51:23 »
Bonjour à toutes et tous,

Nath, j'ai découvert ce site il y a 13 mois alors il est normal que tu ne me connaisses pas, si tu vas dans mes anciens messages tu verras pourquoi ton vecu et celui de Antje me parle et pourquoi Karine qui est devenue une amie a pensé à moi à la lecture de tes messages ( même âge, même circonstance de décés). Je suis un peu comme elle curieuse de savoir comment on est après 10 ans :)

Ephémére merci pour ton mot, je suis bien consciente de cet effondrement et de la nécessité "d'y passer". Ce qui est surprenant c'est la lucidité dans laquelle je suis par rapport à ma situation. Le deuil n'est pas facile à faire, le traumatisme de l'accident loin d'être évident à gérer: ces images..., les pertes de projet (enfant, mariage...) ne sont pas faciles à accepter, la lutte contre certains n'en parlons pas...

Oui Nathalie les 1 an sont une épreuve mais finalement toutes ces journées passées sans lui le sont tout autant. Moi aussi je pleurs encore très souvent même si beaucoup moins, la mise à distance des émotions en est une des causes. Je suis contente en tout cas d'avoir de tes nouvelles, nous parlions justement avec Karine la dernière fois des personnes présentes à Bourges.

Avec le temps qui passe je pense que prendre soin de soi c'est tout simplement être aussi clémente avec nous qu'on le ferais pour une amie en de telles circonstances. Tout un programme :)

Une Bise à tous

Elodie

Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #16 le: 11 avril 2013 à 13:28:41 »
Oui, Elodie, c'est exactement ça, je crois.
C'est nous parler à nous même comme si nous étions notre meilleure amie, une amie qui nous aime de façon absolue et inconditionnelle.
C'est pas si simple, en effet ce programme, ce n'est pas moi qui vais dire le contraire...mais ça aide beaucoup.

Je pense qu'en essayant d'être amicale à soi-même, 10 ans après on est moins amochée (je parle du plan émotionnel) que moi, pour être honnête.
Mais il n'est jamais trop tard, donc je m'y suis mise depuis quelques temps, c'est sûr c'est un grand changement! Et du coup, les vannes se sont rouvertes...

Je me suis mal exprimée tout à l'heure. Je disais "je ne te connais pas, mais je t'embrasse fort", pour "même si on ne se connaît pas plus que ça encore, j'ai vraiment de la compassion pour toi car ton histoire résonne pour moi". Pardon de ne as avoir été plus claire.

Bises
Nath

Aliotis

  • Invité
Re : Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #17 le: 11 avril 2013 à 13:44:26 »
Bonjour Nathalie,


Prendre soin de nous, oui, mais comment ? La vie seule est tellement speed, à tout organiser pour les enfants, la maison à entretenir quand tout lâche de partout, le jardin, etc, etc…..


oui, c'est exactement ce que j'ai vécu: les enfants, petits, la grande maison à garder ou pas, les démarches, les batailles avec assureurs, notaires, boulot à retrouver et tout le toutim. Le jardin, oui, aussi, alors que je ne m'en occupais pas à l'époque.
Je n'ai pas osé demander plus d'aide, de présence. Trop peur de déranger, d'ennuyer mon entourage. Je regrette amèrement aujourd’hui.
Le soir, dans mon lit, j'avais envie de pleurer mais je me retenais, trop peur de tout lâcher, de ne plus être efficace le lendemain. Et pourtant, j'avais des trucs à me dire à moi même. Un petit moment chaque soir que me demandait mon cœur pour faire le point. Je le lui ai refusé.
C'est exactement comme, en réunion, imaginons que le trésorier a un truc à dire, à chaque fois qu'il lève la main le président lui dit "pas maintenant, trop occupés", une fois deux fois cent fois, et on parle de plein de trucs importants, mais on ne donne toujours pas la parole au trésorier. A la fin, ce trésorier, qui veut signaler, simplement, qu'il n'y a plus un rond dans les caisses, finit par taper du poing sur la table et hurler pour qu'on l'écoute...

A bientôt,
Des bises
Nath

Caroline3

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #18 le: 11 avril 2013 à 14:23:23 »
Reste qu'après un certain temps (entendre quelques petites semaines), les gens (entourage) veulent passer à autre chose et nous voir retrouver la même énergie, les mêmes activités qu'avant.

Or, c'est impossible et si on (je) le fait, c'est que le corps avance sachant que l'esprit n'y est plus du tout. C'est extrêmement néfaste.

Aller chercher de l'aide, dans mon cas, ne peut se faire avec mes "proches", mais avec un psy ($$), un docteur, une personne qui a déjà vécu le deuil d'un très-très proche avec qui il vivait à tous les jours.
   
Le "Comment ça va?" veut dire: "J'espère que tu vas bien".

Antje

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #19 le: 11 avril 2013 à 20:54:28 »
Bonjour à tous,

Bonjour à toi, Élodie,
J'avais lu ton histoire sur le forum, et effectivement je m'étais beaucoup retrouvée dans ton récit, dans tes interrogations, dans la famille que tu n'as pas eu le temps de fonder avec ton amoureux...
Du coup, ça me fait plaisir de te lire ici et d'échanger avec toi, et en même temps j'ai mal au cœur de te retrouver si triste.

Merci pour tous vos messages qui mettent du baume au cœur.
Je vous envoie toute ma tendresse,

Antje

Hors ligne *Ephémère*

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Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #20 le: 11 avril 2013 à 21:09:50 »


Quelle jolie idée : "comme si nous étions notre meilleure amie, une amie qui nous aime de façon absolue et inconditionnelle".
Voilà, il faudrait parvenir à prendre soin de soi, comme nous le ferions pour notre meilleure amie...



*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

Aliotis

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Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #21 le: 12 avril 2013 à 13:41:17 »
bonjour Véro,

quel beau message celui de cette dame! Magnifique, j'en ai des frissons!

oui, le sens de la douleur en elle même est bien difficile à trouver. Bien difficile.

C'est bien qu'il y ait ces modules sur le site pour comprendre ce qui se passe lorsqu'on arrive à la déstructuration. Personne n'a pu à l'époque m'expliquer cela de cette façon, j'ai vraiment eu très peur car je ne pouvais pas comprendre ce qui m'arrivait. Grâce à cela, les mots que je mets maintenant sur mes maux d'alors (qui, du coup, ne sont pas complètement résolus, ce que je cherche à faire actuellement) m'aident à reprendre cette cicatrice un peu moche, un peu tordue, sur mon cœur. A cette époque, je n'ai pas pu rouvrir le livre, je pensais devenir folle, je ne savais pas. Je me jugeais violemment, me trouvais faible et anormale, j'ai tout emmuré à l'intérieur de moi. Parce que je faisais confiance à mon environnement, à des proches qui me disaient, "allons, ça fait un an quand même, il faut bien arrêter de pleurer un jour, regarde comme d'autre sont plus malheureux que toi...", et pas à mon cœur qui me demandait une pause. Un temps, un moment pour l'entendre crier sa douleur.


Je sais ô combien demander de l'aide est difficile, à tel point que je n'ai même pas essayé...c'était insurmontable pour moi.

Tu t'accompagnes bien, c'est une belle idée que tu as eue (faire comme pour les personnes de l'EHPAD), cela n'empêche pas de traverser cette phase difficile, mais au moins je sens que tu seras bien plus indulgente avec toi même que je ne l'ai été. Tu ne rajouteras pas la souffrance inutile à la souffrance inéluctable.

Ce matin, j'ai rouvert le placard à photos, soigneusement fermé depuis longtemps. Une envie, réelle. J'ai pleuré comme une fontaine, mais maintenant je me sens mieux. Toutes ces larmes viennent de loin, d'il y a longtemps, et je ne les avais pas acceptées. Elles ne sont pas parties toutes seules. Maintenant, elles sont sorties. Et, au moins, je ne m'auto traite plus de nouille dépressive (ce que je me suis ressassé si longtemps, et qui, tu t'en doutes, n'a pas vraiment accompagné le processus...).

Je te souhaite plein de paix pour ce passage difficile, ça peut te paraître incongru comme formule, mais je te souhaite la paix, vraiment.

Tu fais un beau métier,

Bises, bises à tous, partageons notre courage, nous en avons bien plus que nous ne pensons.
Nath

Caroline3

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #22 le: 13 avril 2013 à 06:54:58 »
Tellement. tellement d'éléments dans tous les posts...

Véro, tu as tellement, mais tellement raison de mentionner qu'à l'époque, on le savait, juste au vêtement que l'autre portait... on avait du respect pour la situation.

Au moins.

---

Nathalie:

Citer
Et, au moins, je ne m'auto traite plus de nouille dépressive (ce que je me suis ressassé si longtemps, et qui, tu t'en doutes, n'a pas vraiment accompagné le processus...).

Ça, suis contente de l'entendre d'une autre personne: j'ai tellement peur d'être diminuée devant les autres! Ouais, ouis, "il ne faut pas"... mais ce sera comme ça: ils verront une femme qui ne pouvait pas travaillée parce que dépressive de son mari mort depuis 3 ans...

D'ailleurs, comment aurais-je réagi si je ne l'avais pas vécu? Peut-être en pire? Je souhaite que non.

L'unique réponse: décider de ce qui se passe dans ma tête et même si je pense à ce que les autres pourraient penser, passer outre, et vivre ce moment présent, Là, là, là!!!

Et surtout: "Accepter l'inadmissible".

J'y arrive, oui, j'y arrive. :)

Bisous, Caro xx

Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #23 le: 16 avril 2013 à 17:09:49 »
Bonjour Caro,

je reviens après quelques jours d'absence.

Ton message est fort, plein d'énergie. Tu as bien compris: laisser partir ce que pensent les autres car c'est dans leur tête que ça se passe.
Le problème c'est qu'on besoin d'aide, de présence, de douceur, d'humanité.
Alors trouver, je ne sais pas trop comment, une solution pour obtenir le soutien dont on a tant besoin...
Bien sûr, admettre devant les "autres" que l'on est fragilisé, ça peut être terrifiant (j'en sais quelque chose).
Pourtant, j'avoue, depuis que je suis arrêtée, je commence à voir le regard des autres changer. Il y a ceux qui comprennent, ceux qui pensaient bien que ça arriverait sans trop savoir comment (mais qui n'ont jamais osé me parler), ceux qui sont désolés de ne pas avoir vu (mais je ne montrais pas assez, ça c'est moi qui le dis), ceux qui s'en foutent, ceux qui ne m'ont pas encore appelée et que je n'appellerai pas...bref, la vie, quoi.
Et, enfin, se rendre compte du courage que nous avons pour traverser ce passage si dur. Et remercier notre cher disparu pour la force qu'il nous a donnée: son amour.

Je t'envoie plein de sourires  :) :) :)
et des bises  :-*

Ainsi qu'à tous ceux et celles qui nous lisent.

Nath

Caroline3

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #24 le: 16 avril 2013 à 21:28:41 »
Nathalie, tu as arrêté de travailler?

---

Ah ben, là, l'énergie est descendue pas mal bas.

Pas trop l'occasion de penser à ce que les autres pourraient penser. Je rencontre si peu de personnes ces temps-ci. Juste ma fille, sa copine et quelques voisines. That's it.

Quoique, comme je suis redevenue dans mon marasme, je me démolie intérieurement un peu trop. J'ai plein de jolies choses à faire que je ne fais pas. Sauf quand ma fille est avec moi, alors, je redeviens "normale"...

---

J'ai aussi arrêté d'appeler ceux qui ne tentent pas de me rejoindre (depuis le décès et de mon arrêt de travail). C'est ainsi. Ni bon, ni mauvais. Moi qui étais plutôt du style fidèle "pour la vie"... Voilà que pas mal d'amitiés (et même la famille) ont pris le bord d'un ailleurs meilleur pour eux.


Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #25 le: 18 avril 2013 à 23:49:12 »
Merci de ton message à la fois émouvant et plein de lumière, Coeur!

Prends bien soin de ton... cœur!
Nath

Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #26 le: 19 avril 2013 à 18:27:55 »
@ Caroline,

oui, je suis en arrêt, ça a commencé avec une énorme fatigue, une infection ORL qui a mis du temps à se soigner, puis une prise de conscience, de ma part: stop, il faut que je fasse une pause. Trop de stress pas assez géré.
J'ai encore deux semaines devant moi pour continuer de prendre soin de moi comme jamais je ne l'ai fait.
Cela fera 5 semaines au total, du jamais vu pour moi, hors BB ;)
Et cela me fait vraiment du bien.

J'ai couru comme une dingue pendant des années, pour m'étourdir, géré au mieux pour mes enfants qui vont bien, j'ai bien bossé ;).
J'ai repris une thérapie il y a presque un an, pour apprendre à gérer le stress, boulot etc. J'ai appris des tas de choses, des méthodes qui marchent. Avec quand même, toujours cette sensation d'un truc bien lourd "collé au fond du sac".
Et, lentement, à mon rythme, j'ai pu moi-même mettre le doigt sur ce qui n'allait pas: deuil pas complètement intégré. Douleur et tristesse encore là, mises en sourdine depuis, oh...
C'est là que je vois la délicatesse de ma thérapeute: elle m'a guidée, mais c'est moi qui ai enfin admis, accepté.
Si elle m'avait dit "vous avez un traumatisme pas résolu, un deuil pas complet", j'aurais claqué la porte et serais partie voir ailleurs.
Mais là, c'est de moi-même que je me suis rendue à l'évidence: j'avais tellement peur d'une dépression que j'ai refusé d'accepter le vécu dépressif, la phase de déstructuration. Je suis restée collée dedans, et j'aurais pu finir par une vraie dépression. A priori je me suis posée avant. Ouf.

La cicatrice va un peu mieux, elle est moins moche. Et je reprends des couleurs, je commence à bien voir qui je suis devenue après tout ça. Je commence à comprendre les "cadeaux du deuil" (l'expression peut choquer, mais je crois que cela parle quand même). C'est pas gagné complètement, mais c'est sur le bon chemin.

Reste (!) à me pardonner à moi même (et mon entourage?) ces années de souffrance supplémentaire que je me suis imposée, ou que la vie (le boulot, les finances, les soucis du quotidien, l'entourage éloigné) m'a imposées.

Mais on y arrive, un jour...

J'appréhende un peu le retour au boulot (stressant en lui-même). Je pense voir mes boss dès ma reprise, et poser des choses. Je ne veux pas repartir dans le délire (super salariée toujours prête à tout) auquel je les ai habitués...

Mais chaque chose en son temps...j'ai deux semaines devant moi pour ancrer les bonnes choses que je vais essayer, non, faire pour moi chaque jour.

Je t'embrasse j'espère que tu vas bien.

Prenez tous et toutes bien soin de vous, vous le méritez tellement!

Nath


Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #27 le: 22 avril 2013 à 14:43:59 »
Chère Vero,

merci de tes bisous, et pour ton message.
Oui, j'ai bien fait, j'en suis convaincue.
Les choses évoluent, la vie change, il était grand temps que je l'accepte enfin!!
C'est en bonne voie en tout cas!

Bisous aussi!!

Nath

Aliotis

  • Invité
Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #28 le: 05 mai 2013 à 19:26:44 »
Bonsoir à tous,

quelques news: à compter de demain je ne serai plus en arrêt mais en vacances, ce qui va psychologiquement changer un peu la donne quand même. Je reprends le boulot le 13 mai, ça me fait quelques papillons dans l'estomac..six semaines d'arrêt, c'est peu, c'est beaucoup, je ne sais pas. Que vais-je trouver à mon retour?  Je n'en sais rien. Ou plutôt si, probablement un changement: j'ai clairement dit en annonçant mon arrêt que je devais traverser une phase personnelle importante, pour pouvoir reprendre pied et avancer de nouveau. Les retours ont été encourageants "on comprend", "on est de tout cœur avec vous". En fin de compte, j'ai de la chance. On verra ce qu'il se passe de toute façon. Carpe diem. Pourrai-je m'autoriser à mon retour au boulot  à rester ce que je suis maintenant, c'est à dire vraie, ou vais-je remettre mon costume de wonder-woman?  J'ai encore un peu de temps pour me préparer à rester moi-même, même au travail. Savoir dire "stop", "non", ou "oui" avec le cœur.

J'ai le sentiment d'avoir fait beaucoup, non, été beaucoup. Être au lieu de faire, un luxe que je ne m'étais pas permis depuis...une éternité. Je vais continuer cette semaine, écrire encore des pages et des pages sur un cahier qui me soulage tant, méditer, marcher, organiser, imaginer, poser.

Mais une chose est claire: j'ai maintenant dans le cœur un endroit imaginaire  où je retrouve mon mari, mes parents (partis eux aussi trop tôt), un endroit magnifique où je m'autorise à être triste, où je les rencontre, je leur parle. Cet endroit m'a été suggéré par ma thérapeute il y a quelques temps, je le cultive, le vois de mieux en mieux. Je nous vois de mieux en mieux tous, souriants et heureux ensemble. C'est un havre de paix que je porte maintenant avec moi, tout le temps. Une grande inspir, une grande expir' et j'y suis. Et le stress descend.

J'ai l'impression d'avoir grandi, muri. J'ai rouvert le livre et l'ai parcouru plein de fois, mis des mots sur les maux, parlé à des photos, pleuré des litres, et je me sens mieux. En cours d'acceptation de ce que je pensais ne jamais arriver à accepter. C'est un sentiment de paix inhabituel, je vais essayer de m'habituer ;)

Les garçons finissent leurs vacances, ils reprennent demain. On a eu des beaux moments ensemble. Alexandre (fils aîné), m'a dit l'autre jour: "Maman arrête de stresser, tu as assuré avec nous, tu t'es donnée à fond, on va bien, c'est OK, pense à toi et arrête de te sentir coupable dès qu'un truc ne va pas"...J'en ai pleuré un bon moment, comme je l'ai déjà écrit, les enfants sont des guides extra.

Je vous assure: un jour on arrive à voir le bout. Prenez grand soin de vous.

Tendres bises

Nath

 

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Re : Envie de rouvrir le livre...
« Réponse #29 le: 05 mai 2013 à 20:42:21 »


Toi aussi, Nathalie, prends grand soin de toi.



Je souhaite à chacun une soirée tranquille et douce.



« Modifié: 30 octobre 2016 à 23:01:59 par *Ephémère* »
*Ephémère*

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