Bonjour Stef, bonjour à tous,
Tu évoques la solitude dans ce qu'elle a de plus cruel : être seule alors que tu es entourée ! Oui quel paradoxe !
Mais grâce à Christophe Fauré, j'ai enfin compris que c'est inévitable. Quel que soit notre degré d'intimité avec nos proches, il est un lieu qu'il ne peuvent atteindre malgré leurs efforts (quand ils en font).
Ce lieu n'appartient qu'à nous, il nous faut donc accepter que personne ne puisse y pénétrer, et cultiver seul les émotions qui sont au plus profond de nous.
Je me dis qu'un jour viendra où lorsque je rejoins ce jardin de solitude, j'arriverai à ne plus me laisser submerger par mes sentiments, mais au contraire à apprivoiser mes souvenirs, et peut être qu'alors la nostalgie se fera douce.
Pour l'instant, j'en suis encore très loin, mais je garde espoir...
Quant à ce besoin de tendresse et de contact physique, oui bien sûr il est bien là et contribue encore à accentuer notre solitude et notre sentiments d'abandon.
En revanche, je sais une chose, c'est que c'est son contact A LUI, mon aimé, qui me manque. Ses caresses, la douceur de ses mains lorsqu'il les passait dans mes boucles, et tout ce qui fait la beauté et la plénitude d'une relation d'amour. A l'heure actuelle, je ne peux imaginer un autre que lui faire ses gestes et j'irai même plus loin en disant que le contact d'un autre homme me paralyserait. Je rejoins Orchis, je sais que ce n'est pas le moment, et d'ailleurs, peut être que je ne serais jamais prête...
Oui Stef, la solitude est immense, et à tous les niveaux, mais il faut accepter nos émotions et nos pulsions, même si parfois elles nous choquent et nous font nous sentir coupable (coupable de quoi bon sang ?).
Nous n'exprimons là que notre manque et notre douleur.
Je t'embrasse
Cathy