Bonjour à tous,
Moi aussi, je l'ai revu en rêve la nuit de jeudi à vendredi. Mon amour était assis en pleine nature avec son téléphone portable et écrivait un SMS.   La journée de vendredi, j'ai regardé deux fois mon portable.... Allais-je recevoir un message ayant trait à mon merveilleux amour ?  Pas de SMS....  Mais en fin d'après-midi, surprise ! Sa fille, qui m'appelle rarement, m'a téléphoné et nous avons conversé quelques minutes.  Stupidement peut-être, mais j'ai voulu retenir un lien entre mon rêve et cet appel.
Je suis tellement malheureuse, et il sait, il sent mon mal-être et mes crises de désespoir. Pour tenter d' échapper à ce gouffre, je fais pourtant des efforts avec des actions de bénévolat lors de mes moments de liberté (week-end, mercredi) mais le mal est là, toujours, envahissant, immonde.  Je sais qu'il serait si malheureux de me voir ainsi,  mais comment faire lorsque son image est partout où je suis.
Je vous embrasse

Bonsoir à tous,
Pour ma part, apres 2 mois, je n'ai encore pas rêver de lui.
Et je ne sais pas si j'ai envie d'en rêver. En fait, j'ai un peu peur de ma réaction au matin si je le vois dans un rêve. Serai-je encore en larmes? Ou réconfortée? Ou trop mal?
C'est peut-être lâche, mais pour m'éviter un nouveau coup au cœur, une nouvelle tristesse, non, pour l'instant, il serait difficile de le voir en rêve. (image animée de mon amour en action dans ma tête).
Mais on ne choisis pas ses rêves... Si cela m'arrive, je vous en parlerai.
Bien à vous
Corinne

Je vais au cimetière mais de toute façon, je sais qu'elle m'accompagne partout
Je parle aux photos à la maison, lorsque je vais à la maison de sa maman qu'on loue, mais vide pour l'instant pour cause de problème d'humidité, je lui parle du problème, je lui demande de m'aider dans le choix de la solution, je suis en voiture, je lui parle
En fait, je lui parle très très souvent, quand je fais quelque chose, je lui demande ce qu'elle en pense

ELLE M'ACCOMPAGNE PARTOUT

Le cimetière, c'est parce que son corps y est, mais l'esprit est avec moi, je le sais
Christian

Le temps d'une très courte vie terrestre, une enveloppe m'a été prêtée.
Elle m'a permis de te connaître et de t'aimer à ma façon.
Puis, l'Âme que je suis, a traversé une nouvelle étape
Vers l'accomplissement de ma destinée.
Ne sois pas triste, sois heureux pour moi.
Là où je suis, la Lumière et l'Amour m'enivrent car,
en plus de nager dans un océan d'Amour limpide,
j'ai emporté avec moi celui que tu m'as si gentiment et inconditionnellement offert !

J'aurais sans doute aimé la Vie, en tous cas, tu le crois.
La mort physique, ce n'est pas la mort de l'Âme!

S'il y a quelque chose que tu aurais aimé me dire,
il n'est jamais trop tard.
Ce soir ou même ici, installe-toi dans un coin calme,
Entre en toi, ouvre ton cœur et perçois ma présence.
c'est à ce moment-là que je t'enverrai d'ici,
Tout l'amour à l'état cristallin
Qu'il est humainement possible de recevoir!

N'oublie pas que c'est ici EN TOI,
Que tu pourras toujours reprendre contact.
Même si, parfois, tu ne me percevais pas,
Sois certain que j'y serai tout de même!!

Ta Vie continue, la mienne aussi...
Rendez-vous dans une autre dimension, au moment opportun.
Je serai là, tel un ange, pour t'y accueillir.
Si je suis la première à décéder.
Que le deuil n`obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.

Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble.
Les strates d`intimité sans cesse accumulées.
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.

Le savoir
Chacun donnant et chacun recevant.
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.

Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.

Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l’avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.

Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.
Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.

Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.
Et si tu te sens envahi par le chagrin.

Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je n`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !"

Merci pour ce magnifique  poème Chris.
La souffrance est partout sur cette planète, certains sont plus épargnés que d'autres il est vrai. Mais les épreuves que nous subissons, nous les avons acceptées préalablement un moment ou à un autre. Cela j'en suis certaine. Comme je pense que notre destinée est tracée.
Nous devrions donc faire preuve de courage puisque notre choix était délibéré. Mais l'étape de la souffrance nécessaire a parfois raison de nous.  Aurai-je un jour imaginer que lever son corps chaque matin aurait été si difficile moi dont la joie de vivre rayonnait avant le 10 septembre.... et il faut pourtant continuer d'exister avec un coeur et un corps déchirés.