Ayez confiance, ça m'a pris deux ans avant de pleurer... Je crois que la norme n'existe pas, puisque la douleur, la perte, l'incompréhension de la situation est à la fois pareille et totalement différente, selon la personne.
Après 2 ans, je crois profondément que le vrai courage, c'est de pleurer, de s'effondrer, devant des personnes ou non. C'est à ce moment qu'on s'aperçoit que ça ne veut pas dire être faible, mais c'est bien le contraire. On s'effondre parce que c'est tout à fait normal.
Quand j'entends: travaille pour ne pas t'effondrer... je souris maintenant. C'est tellement à l'opposé de ce qui peut aider! Quoique... au début, on est tellement anesthésié par l'incompréhension, la douleur, le "tsunami" d'énergie épouvantable... que naturellement, on se dépêche de faire "comme avant". En espérant que ça passe.
Et non, ça ne passe pas, il faut faire un véritable de deuil, et ce travail, ça commence par (pour ma part, ça peut être différent) à ne rien faire, à dormir, à lire, à écouter des vidéos, à pleurer, à regarder pousser le gazon.
Et chaque jour, je continue à vérifier que la majorité du monde qui n'ont pas connu une perte profonde ne peuvent pas comprendre, il n'y a rien à faire, sauf exception.
La proximité de la mort ouvre une brèche qui était complètement fermée auparavant.
Et le vidéo de 70 minutes et les autres modules permettent de nous faire comprendre tout ça, il ne faut pas hésiter à les regarder.
(Je l'ai écouté 3 fois: une fois seule, une autres fois avec ma petite soeur et une autre, avec une bonne amie. Leur cerveau s'est aussi ouvert!!! : 70 minutes qui valent de nombreuses rencontres de thérapie:
http://www.inrees.com/videos/190/http://traverserledeuil.com/etre-accompagne/les-modules-daccompagnementBon courage et sachez que la lumière est vraiment autour de vous, et sera plus lumineuse en avançant dans ce travail de deuil.
Caroline
