Auteur Sujet: Emotions sans fin  (Lu 12308 fois)

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Yohann

  • Invité
Emotions sans fin
« le: 24 octobre 2012 à 18:42:02 »
Bonjour,


Plus d'un an a passé maintenant.

Souvenez-vous de ce travail de deuil défini par C. Fauré : sans cesse faire ressortir les souvenirs, en parler, les exprimer ... et avec eux, faire apparaître l'émotion liée. Ces fameuses crises de larmes de début de deuil (pas que début d'ailleurs !) dès que la pensée se tournait vers l'amour disparu.
Avec pour objectif d'accompagner le processus de deuil par un travail de sape des émotions : tant et tant répétées qu'alors, elles finiraient par s'user !

Les souvenirs eux aussi ramenés en surface, restent par contre bien ancrés en nous, mais, en partie détachés de l'émotion qu'ils faisaient naître, ils deviennent dans un premier temps acceptables, puis doux !

Et il prend, rappelez-vous l'exemple d'un livre émotionnellement fort, si fort même que les larmes coulent en le lisant.

Ce livre, lu, relu, garde toujours sa belle histoire si émouvante, rien n'y a été changé, pas même une virgule et pourtant, il ne génère plus chez nous que beauté, mais plus de trace de larmes : l'émotion a été apprivoisée !

Beau schéma d'évolution du processus qui nous conduit du drame au vivable !
Vision idéalisée du deuil ou réalité ?


Qu'en est-il pour moi, après plus d'un an de ce traitement, que je me suis infligé, jour après jour ?
Que sont devenus ces souvenirs si larmoyants, cette douleur lancinante, ces angoisses ou peurs si brutales ?
Et surtout, le rappel de ces souvenirs laisse-t-il de côté ces fameuses émotions négatives, si dures à vivre ?

Le schéma décrit a-t-il bien donné le résultat que j'attendais ?


J'ai hélas parfois la sensation que ce sont les souvenirs qui s'estompent et qu'il me faut souvent avoir des rappels étayés par des photos pour qu'ils acceptent de resurgir.
Tout semble s'être effacé de ma mémoire pour n'être plus qu'un vague flou, effrayant tant il donne la sensation d'un grand vide, d'une grande solitude : plus rien ni personne !

Les émotions demeurent mais ont évolué.
La violence désespérée s'est amoindrie, mais l'émotion est bien présente et pas forcément douce.

Le point le plus important pour moi est le facteur de déclenchement de ces émotions qui s'est déplacé.
Avant, la réaction était simple sinon basique : une photo, un propos, un souvenir générait une émotion qui ne pouvait guère se maîtriser.

Maintenant, c'est une sensation bizarre d'inversion du processus : une émotion parfois violente vient brusquement m'envahir sans trop de raisons ... et alors, le souvenir apparaît !
Même des activités qui auparavant étaient un facteur d'apport de calme déclenchent des émotions si fortes que les larmes jaillissent !

Jusqu'où faut-il donc pousser, poursuivre les souvenirs pour que les émotions se tarissent et ne viennent plus me hanter ?

Ce sentiment de culpabilité qui m'habitait et duquel j'avais dit un jour qu'il s'était transformé en regret revient lui aussi au galop !
Pourquoi, alors que le temps a passé, ce sentiment si blessant, rongeant réapparaît-il maintenant, comme si le pardon était impossible ?

Crier, demander pardon ?
Mais de quoi et à qui, si plus personne n'est là pour entendre ?

Le vide !
Rien ne vient calmer en écho cette douloureuse culpabilité nourrie par la mort : n'avoir pas su, n'avoir rien dit, avoir été impuissant pour justifier la confiance accordée ...

Pourquoi tout resurgit-il ?


 :'(

Yohann
 

 



Paprika

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #1 le: 24 octobre 2012 à 19:44:56 »
Cher Yohann

Même si pour moi cela ne fait que 2 mois que mon Étienne est parti , je comprend tes questions, je crois que jamais on pourra s'arrêter de s'en poser même si on arrive de temps en temps a avancer les émotions resurgiront toujours ...

Tu as raison les émotions sont toujours la mais elles évoluent , même si tu as l'impression que tous les souvenirs s'efface je pense que c'est juste ton évolution qui fait ça mais au fond ils sont toujours la et ne te quitteront jamais .
Je ne trouve pas les mots pour t'aider , mais sache que j'ai de gros pensée pour toi .

Je t'envoie pleins de tendresse et de réconfort
Marika

odile60

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #2 le: 24 octobre 2012 à 21:13:53 »
bonsoir johann
ce jour cela fait un an que mon mari est parti, je suis dans le même état d'esprit que vous, les mêmes questions
et la douleur est toujours aussi intense, les souvenirs reviennent sans cesse, je me suis rendue dans des endroits
où j'étais allée avec lui la dernière fois, cela fut très difficile, et aujourd'hui je suis très seule, tout le monde a repris
sa vie d'avant, même ma fille, je n'arrive plus à communiquer avec elle, elle ne va pratiquement jamais au cimetière et pour
les fleurs, rarement, pourtant son père a tant fait pour elle, il ne me reste que ma petite fille de 6 ans avec qui chaque jour
on parle de son papou, je trouve que le chemin est long long pour retrouver un peu de lumière
je nous souhaite ainsi qu'a tous beaucoup de courage pour continuer, mais dieu que c'est difficile,


madâme

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #3 le: 24 octobre 2012 à 21:32:18 »
Bonsoir à vous,

j'interviens sur de fil bien que je n'aie pas perdu mon mari ou compagnon, mais mon unique soeur il y a plus de 14 mois. Tout comme beaucoup d'entre vous, j'ai usé mon chagrin à  penser à elle, évoquer de bons souvenirs, des terribles comme sa longue agonie…J'ai pleuré, pleuré, puis les larmes se sont espacées. Et depuis quelque temps, c'est un état de tristesse profond et durable qui s'empare de moi, malgré mon désir de vouloir continuer à profiter de la vie. Cet état s'est abattu sur moi, comme au mois de juin, avec une incroyable impression de régression. Je me suis inscrite sur ce forum début juillet, y ai trouvé du réconfort, en ai donné, et à nouveau, je suis attaquée par des vagues de tristesse même pas déclenchées par un souvenir particulier. C'est comme si j'entrais en dépression, et ça me fait peur. Comme si j'avais réussi à tenir le coup, mais que je m'étais menti à moi-même. Et que maintenant, je devais prendre toute la teneur de la réalité de la mort de ma soeur. J'ai vu un médecin cet après-midi pour ma fille cadette qui souffre de scoliose, et je lui ai fait part de notre deuil. Il m'a demandé de m'allonger sur la table, m'a piqué l'oreille à deux reprises et m'a dit "maintenant, regarde le ciel, et laisse partir ta soeur". J'ai sangloté devant ma fille qui s'est mise à pleurer à son tour. Ca a été une séance très dure mais nécessaire, je pense. Nous avançons, régressons, avançons, régressons, jusqu'à ce que les épisodes de régression s'espacent. Une chose est certaine, pour nous en sortir, nous devons vivre pleinement ces épisodes douloureux où nous avons l'impression que nous ne nous en sortirons jamais. Ne nous voilons pas la face, et n'étouffons pas nos défunts avec notre chagrin. Cet après-midi, pour la première fois, j'ai réalisé que je pouvais nuire à ma soeur, l'empêcher d'évoluer dans une autre dimension, parce que je ne supporte pas sa mort. J'espère que je l'ai libérée, et que je me suis un peu libérée aussi.
Voilà ce que je voulais partager avec vous. Bon courage dans votre cheminement vers l'apaisement,

Madâme

cathy

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #4 le: 25 octobre 2012 à 08:24:17 »
Bonjour Yohann,

Ton message m'a bouleversée !
Lire que malgré ton application à user ta souffrance, tu as l'impression aujourd'hui de ne pas avancer... Quel constat ! Nos efforts sont ils donc vains ?

Tu dis "jusqu'où faut il pousser les souvenirs ?". Et si tu t'accordais une pause dans cette poursuite ? Si tu les laissais venir à toi, comme ils le font en ce moment, même de cette façon qui te semble illogique puisqu'ils sont précédés par une émotion forte ? Nous voilà revenus sur ce fameux "lâcher prise".

Nous savons que le chemin est long à parcourir, tu nous en montres la pénibilité, les incessants retour en arrière, et ta culpabilité ou tes regrets ne sont pas  faits pour rendre ce chemin linéaire et prévisible.

Je ne peux que te comprendre, t'envoyer ma force, ma tendresse et mon espoir dans une vie apaisée.

A bientôt Yohann, mille baisers pour toi
Cathy

CHARLY

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #5 le: 25 octobre 2012 à 13:30:57 »
Bonjour Yohann,

La mort de son conjoint représente probablement l'expérience la plus dévastatrice que nous puissions connaître.
Après 4 mois de douleur, j'imagine le chemin de croix qu'il me reste à faire .

Courage mon ami.

Charly.

marcel09

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #6 le: 25 octobre 2012 à 14:38:20 »
Bonjour Yohann,

Tu décris parfaitement tous ces ressentis que nous éprouvons le suns et les autres.
User la soufrance, jusqu'à ne plus la ressentir, et ne garder que les bons moments et souvenirs partagés avec notre Amour.
Pour ma part, j'en suis incapable. Je ne sais par quel bout commencer.
Toutes ces journées de souffrances subies par Claudine, je n'arrive pas à les chasser de ma mèmoire. Bien sûr, il n'y a que 20 semaines qu'elle n'est plus présente à mes yeux, mais comment user une telle haine de la maladie, de ces médecins bardés de diplômes et dans l'impossibilité de soigner une pathologie (cancer du sein) soi disant guérissable. Oui je leur en veux, et il m'est
incroyablement difficile de leur pardonner leur incompétence.
J'ai besoin de supports pour faire ressurgir des souvenirs, et parfois, une pensée fugitive me mets dans un état pitoyable.
Je ne sais si la méthode du Dr Fauré est la bonne, mais ce que j'espère, c'est qu'elle nous mène en bon état au bout de ce long chemin qu'est notre deuil.
Pousser les souvenirs? En avons nous réellement envie, car ce ne sont je pense que les tristes qui jaillissent en premier.
Pour les bons moments passés c'est là qu'il nous faut un support. Une simple photo nous permet de revoir tout un épisode de notre vie heureuse et passionnée. La passion se nourrit et s'alimente de ces souvenirs enregistrés. La mèmoire seule ne peut se permettre de répertorier tout. Il lui faut un coup de main, genre manivelle pour faire démarrer le moteur de l'enregistrement. Une fois ce moteur lancé, alors oui nous nous souvenons de ce qu'il y a de meilleur, le moins bon est parfois occulté.
Je n'espère qu'une chose en ce jour, c'est d'être sur tes traces d'ici un an, et pouvoir me retourner pour vérifier ces lignes écrites parfois maladroitement mais toujours sincéres.
Amiti
Marcelés

marcel09

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #7 le: 25 octobre 2012 à 18:43:35 »
Yohann,

Oui, l'origine du mal est la même, sauf que dans le cas de Claudine, la rémission a durée 6 ans.
La récidive, en 2003, je pense la connaître: brouille avec sa soeur( en 2000), prise de partie dans cette facherie de la part de ses parents sans en connaîtrele pourquoi( nous le l'avons sû que bien plus tard, et en plus un mensongeéhonté), difficultés dans son travail dues à sa maladie(stress+dépression), et pour finir cancer du pancréas de sa mère décelé en octobre 2002. La suite je l'ai raconté, opération le 10 février 2003 pour analyse du ganglion, et ablation du sein le 14 (St Valentin le patron des amoureux ???).
Depuis cette date cela a été une lutte permanente, avec quelques périodes de répit jamais supérieures à 6 mois, chimios.....jusqu'à la découverte de métastases osseuses en 2008 sur pratiquement tout le corps.  En 2010 métastases hépathiques, et toujours ce combat inégal. La fin le 4 juin à 14h00.
Ce n'est pas que je mette en cause les traitements, mais je mets en cause les médecins qui n'ont pas pris en compte lors de l'apparition des premières douleursles souffrances de Claudine. Elle a commencé à se plaindre de douleurs au tibia en 2007. Il a fallu attendre un an pour qu'elle passe une IRM. C'est peut être aussi de ma faute. J'aurais dû insister auprés du médecin traitant afin d'aller directement consulter un oncologue dans un centre Toulousain. Le retour en arrière est impossible, malheureusement, et j'assume, mais difficilement ce fait. Le destin a fait son oeuvre.
Je ne connais pas  la façon de sortir de cette boucle souvenirs-émotions. Qui va user l'autre afin de se libèrer? il est certain que le temps estompe les uns et les autres, et pour ma part, j'ai peur que les souvenirs s'usent plus vite que les émotions, qui elles ne manquent pas de jaillir pour un mot, un geste qui marquent l'absence, une absence dont je ne peux me défaire.
Quant à lacher prise, cela signifie quoi? Je n'ai pas encore compris? Le deuil est peut être trop frais?
Je ne peux me résoudre à oublier toutes ces bonnes choses vécues ensemble (comme les mauvaises). Tout est l'ensemble de notre vie commune, et je ne lacherais rien, tant que je pourrais le retenir.
Comme le dis Marika, laissons faire la boucle, et attendons la mise sur orbite.
Amitiés
 :-* :-*
Marcel

Caroline3

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #8 le: 25 octobre 2012 à 18:52:22 »
Bonjour Yohann,

Très peu à dire, puisque je n'ai que peu de temps.

Seulement: un an, c'est peu. Ça fait juste un an que ta Monique est partie et le processus (la paix intérieure) prend plus de temps.

Tu es sur la bonne voie.

Le lâcher prise se pratique petit à petit. Commence par lâcher prise sur ce que tu peux (ça peut être un objet précieux, mais inutile). Tu comprendras que ce n'est pas un vain mot, que c'est une expérience physique. Après, c'est comme le vélo. On peut recommencer autant qu'on le veut. Pas facile, mais faisable.

Je pense à toi, à ton intelligence si vive, à ton aide précieuse, à tes mots, qui eux, ne sont pas vains, mais bienfaisants.

Caroline

Hors ligne Pascale

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Re : Emotions sans fin
« Réponse #9 le: 25 octobre 2012 à 19:01:31 »
Yohann,

La premiére année est d'autant plus cruelle qu'on sait ou qu'on nous inculque que c'est un cap, c'est vrai que c'est le début du deuil silencieux, on ose moins en parler, mais il est bien là, il n'est pas encore fini...

Je me suis dit après la première année passée, qu'il n'y avait plus que moi qui avait souffert, que lui n'avait plus mal, et que je devrais arrêter de me repasser un film dans lequel je me disais que j'aurais dû faire cici ou celà et que au moment où ça c'est passé j'ai fait tout ce que j'ai pu en espérant que la mort n'arrive jamais et elle est arrivé à son heure très vite et par surprise comme presque toujours...

Encore de la patience Yohann, c'est vrai que c'est un cap quand même où doucement la sérénité et la paix va s'installer...L'oubli ne viendra pas..

J'entame le compte à rebours de la deuxième année, mais je ne suis plus seule..

C'est une belle histoire sans oublier Jacques, il est présent toujours parmi nous...

Plein de force et de tendresse pour passer ce cap...

Je t'embrasse

Pascale



Pascale la Louve

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Re : Emotions sans fin
« Réponse #10 le: 25 octobre 2012 à 19:16:06 »
Cool yohann....
Pascale la Louve

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Re : Emotions sans fin
« Réponse #11 le: 25 octobre 2012 à 20:30:40 »
il y a un an je n'y pensais pas non plus. Et il y a un mois, non plus,je ne le concevais même pas
Pascale la Louve

marie-o

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #12 le: 26 octobre 2012 à 19:52:55 »
Bonsoir ,
je me joins à vous pour cette notion de lâcher prise , qui me fait beaucoup réfléchir en ce moment. J'ai l'impression ( c'est une impression le temps confirmera si c'est juste ou non)de commencer à le vivre,
lacher prise= accepter ce qui est, ce qu'on ne peut changer?
 mais accepter d'une manière profonde et de l'ordre d'une expérience physique  comme le dit justement Caroline et affective
 cela s'impose à soi et tout semble clair. cela demande , il me semble, un travail authentique sur soi
Amicales pensées
Orchis

marcel09

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #13 le: 27 octobre 2012 à 14:48:13 »
Orchis,

Ta définition du "lacher prise" parait juste et réaliste.
Effectivement, on ne peut changer ce qui vient de nous arriver. Mais lacher les souvenirs, les sentiments envers cet être qui était notre double, comment le lacher, comment desserrer les doigts et lui dire, va je n'ai plus besoin de toi!!!
Pour ma part, encore bien loin de votre vécu, je ne suis pas certain d'y arriver, et je ne suis pas prêt d'arrêter de ramer.
J'ai pratiquement l'impression qu'il me faudrait ajouter des roulettes à mon vélo pour m'empêcher de tomber.
C'est vrai que pouvoir décider de ce que l'on veut est incommensurable. Peut être d'ici un an à compter de ce jour y arriverais je?
Merci tout de même pour ce qui pourraitb être LA SOLUTION du lacher prise.

 :-* :-*
Marcel

Caroline3

  • Invité
Re : Emotions sans fin
« Réponse #14 le: 27 octobre 2012 à 20:04:46 »
Hé, Yohann, tu me mets un sourire dans notre futur hiver :)

Lâcher prise est intérieur. C'est passer à autre chose pour quelques secondes, puis quelques minutes et se donner le droit d'y revenir. quand l'angoisse est trop grande, c'est se dire que la solution n'est pas pour aujourd'hui, peut-être demain... C'est comprendre qu'on n'a pas de pouvoir sur certaines situations.

Se donner le droit et même l'obligation de régresser. C'est ainsi qu'on avance, sans aucun doute.

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Je regrette tant de ne pas être en France le 17... J'envoie de quoi par la poste via Claire, j'espère que ça arrivera à temps.

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Pour les incursions sur le net, elles vont au rythme de mes venues à la bibliothèque municipale. Sinon, niet! Mais ma "purge" sera faite en décembre et en janvier, je payerai de nouveau pour un accès Internet. Ici, au Québec, le téléphone, le net sont beaucoup plus chers que chez vous.

Je t'embrasse, bon week-end.

Caro