Merci Qiguan, tu m'as donné un vrai sourire  je me demandais justement si mon post dont tu donne le lien n'ètait pas un peu long, s'il n'allait pas mettre plus mal à l'aise qu'autre chose, même si j'ai parlé avec mon coeur  j'ai du mal à condenser quand il s'agit de décrire ce genre de choses, si complexas en elles-mêmes. Merci de m'avoir rassurée^^si mon expèrience-expèrience dont je me serais bien passée, mais les choses étant ce qu'elles sont...- peux aider un tant soit peu d'autres personnes, tant mieux 

  Oui tu as raison, il y a toujours des moments délicats possibles...je n'aurais pas cru, mais  il vaut mieux le savoir. D'ailleurs, rien n'est jamais acquis dans la vie, c'est pourquoi il est si important  de profiter des moments de bien-être quand ils sont là.

  Il y a une autre chose qui m'est venue à l'esprit ces temps-ci, et que je voudrais exprimer:

  Ce qui donne parfois un sentiment d'injustice, c'est l'incompréhension des autres dans ces moments difficiles, quand ils arrivent-lorsqu'ils ont lieu des années après la perte de l'être cher, je veux dire. La plupart des gens se disent qu'après tout ce temps, la personne a tourné la page depuis longtemps, que c'est le passé, que c'est derrière elle, voire même qu'elle devrait "avoir oublié", et que si ce n'est pas le cas, ce n'est pas normal, qu'elle se complaît là-dedans...je suis bien placée pour le savoir, ce qu'ils pensent!  certains disent des choses encore pires que ça, bien pires, sans même se rendre compte à quel point ils sont blessants. C'est pour ça que je ne parle presque jamais de ces deuils autour de moi. Si c'est pour avoir droit à des commentaires à la con comme tous ceux que j'ai subi depuis la mort de Pierre, ce n'est pas la peine 

  Ils doivent se dire qu'après toutes ces années, j'ai "oublié" en quelque sorte, sans se rendre compte combien une telle supposition fait mal. Quand je parlais de lui plus souvent, tout en précisant bien que j'avais  retrouvé ma sérénité, mon èquilibre, on ne me croyait pas: les gens ne se gênaient pas pour me laisser entendre que si je parlais encore de lui, c'est que je n'avais pas "fait mon deuil", que je n'ètais pas heureuse, et que si je voulais que ce soit le cas, je devrais l'oublier  c'est ça qu'ils n'ont jamais compris: avoir toujours Pierre dans mon coeur, chaque jour, ne m'a pas empêché d'être heureuse, la preuve c'est que j'ai retrouvé le grand amour, sans pour autant  cesser de penser à mon amour précédent le moins du monde 

  Et pareil pour Jean-Philippe: jamais je ne l'oublierai, il fera toujours partie de moi, il aura toujours une place dans mon coeur, tout aussi importante que celle de mon compagnon d'avant. Vis-à-vis de Jean-Philippe, j'ai tout de même eu la prudence de ne pas parler de lui fréquemment;  bien qu'il y ai bien moins de temps qu'il n'est plus là, les gens ne comprendraient pas que je pense toujours à lui, que je l'aime toujours dans mon coeur.  Il n'y a guère qu'ici que je peux parler de ces deux grands amours ouvertement     

  Il y a autre chose: quand on retrouve le bonheur après un deuil, il y a de nombreuses personnes-une majorité même-qui se disent que ça y est, on a oublié notre amour d'avant, c'est derrière nous, on n'y pense plus-ou alors de loin en loin, pour la Toussaint par exemple. Là encore, rien n'est plus faux! Avoir retrouvé l'amour avec Jean-Philippe ne m'a jamais fait oublié Pierre, tout comme je n'ai pas oublié Jean-Philippe quand j'ai, provisoirement, retrouvé l'amour. Et je sais que si je retombe amoureuse un jour ou l'autre, voire même si je refais ma vie (comme ça a été le cas après mon premier deuil) il n'y aura toujours pas d'oubli  j'ai eu la preuve, plus d'une fois, que vivre quelque chose de nouveau n'enlève rien à l'amour que je garde constament dans mon coeur pour celui-ou ceux maintenant-qui ne sont plus de ce monde. Moi seule sais ce qui est bon pour moi. Mais il faut toujours que les gens jugent, avec leurs idées reçues...c'est pourquoi dans la vie de tous les jours, je parle rarement, et sans détailler, de Pierre et de Jean-Philippe. Je les laisse dans leurs préjugés 

  Il n'y a que sur ce forum qu'il y a des personnes aptes à comprendre toutes ces subtilités-enfin, il doit y en avoir d'autres, par-c-, par-là, mais il faut tomber dessus! Alors, prudence 

 

Stana, ton écrit m'a remis en mémoire la réaction d'une personne qui se disait "mon amie" et que je croyais telle. J'ai toujours été près d'elle lors de son divorce, lors de ses difficultés avec ses enfants, son ex mari est décédé, elle a montré de la peine, il ont eu de bons moments et 5 enfants, j'etais près d'elle. Par contre lorsque mon amour est parti, elle n'était pas là, " je ne veux pas te voir pleurer comme ça, reprends toi, ce n'est pas normal" paroles dites un mois après le départ de mon Philippe sur un ton condescendant. Je lui ai dit qu'elle ne vivait pas mon chagrin et qu'elle m'acceptait ou pas, si pas elle pouvait partir. Je ne l'ai plus revue.
Depuis j'ai fais le vide autour de moi, je reste avec ma famille proche' je n'ai plus cherché à m'occuper de ceux qui m'ont laissée sur le bord de la route.

  Merci à vous trois pour vos réponses, elles me font chaud au coeur!  oui, vous avez raison sur toute la ligne, et moi aussi je vous comprends entièrement.

  Je voudrais ajouter un petit quelque chose suite à ce que j'ai exprimé dans mon dernier post, sinon ce ne serait pas complet, et c'est important pour moi que ça le soit:

  Comme j'ai compris qu'il ne sers à rien-qu'à être tourmentée inutilement-d'expliquer souvent, et en long et en large ce que j'èprouve autour de moi, je m'en tiens maintenant à une règle simple, et à laquelle je me tiendrai toujours: je met un point d'honneur à dire, de temps en temps, que Pierre et Jean-Philippe ont, et auront toujours une place à part, une place privilègiée dans mon coeur, et que je ne les oublierai jamais. J'ajoute que ça ne m'empêche pas de vivre, et même de profiter de la vie, comme ils l'auraient voulu, et aussi qu'étant très croyante à ma manière, j'ai la conviction qu'ils existent toujours, quelque part; et aussi que si je refais ma vie un jour, je ne les oublierai pas davantage, et que lce que je vivrai potentiellement ne m'empêchera pas de penser toujours à eux, de garder les plus beaux souvenirs.
 
C'est d'ailleurs ce que j'ai dis au tout début de ma relation avec Jean-Philippe, et je l'ai rèpèté de temps en temps, afin qu'on ne s'imagine pas que j'avais finit pat oublier Pierre (autrement, certaines personnes auraient pus se dire: "Elle croyait, au début de cette nouvelle relation, qu'elle n'oublierait pas Pierre pour autant, mais maintenant ça y est, elle n'y pense plus"  ). Ce genre de malentendu m'aurait beaucoup peinée. Après, si tout le monde ne m'a pas cru, tans pis, j'ai ma conscience pour moi, personne n'est dans ma tête 

  Idem quand j'ai provisoirement retrouvé l'amour, aprés le décès de Jean-Philippe. J'ai bien prècisé que ni lui, ni Pierre d'ailleurs, ne seraient jamais oubliés. C'est ce que j'ai continué à rappelé, de temps à autre, durant tout le temps qu'à duré cette relation.
 
Et je continue à èvoqué les meilleurs souvenirs liés à mes bien-aimés Pierre et Jean-Philippe, à prèciser qu'ils ont toujours été, sont et resteront toujours omniprésents dans mon coeur, quoiqu'il arrive. Et que cette fidélité à leur mémoire, cet amour qui reste en moi pour eux ne m'empêche pas de vivre, la preuve c'est que je reste ouverte, et n'exclus pas la possibilité de refaire ma vie. Je n'y pense pas vraiment, je laisse faire la vie, ou le destin, point.

  Je sens que c'est comme ça que je dois m'exprimer, en laissant passer un certain laps de temps entre chacun de ces rappels  c'est l'expèrience (les mauvaises expèriences en l'occurence) qui m'ont fait adopter cette méthode. On me crois ou pas, on me comprends ou pas, c'est leur affaire, pas la mienne. Et je continuerai, parce-que, je suis bien placée pour savoir  qu'il en sera toujours ainsi.

  Je viens tout juste de rééditer ce post, en me relisant je me suis rendu compte que j'avais fait des tas de faute d'orthographe et de syntaxe  sans doute parce-que toute cette incompréhension et ce manque d'empathie dont je me souviens-et dont je fais encore parfois l'expèrience  -tournaient dans ma tête  mais à présent que j'ai pus m'exprimer, ça vas mieux, je me sens libèrée d'un poids. Il n'y a qu'ici que je n'ai pas besoin de "marcher sur des oeufs" pour dire ce que je ressens vraiment.

 

  Ces jours feriés où je n'ai pas pus avoir accès au forum ont été mitigés, disons comme le temps: variables  j'en connais la raison: cette "amie" (maintenant je suis bien obligée d'ajouter les guillemets) n'a pas finit de me dèçevoir  je l'ai revue lundi, on s'est plus ou moins expliquées, je commençais à me sentir mieux (et j'en avais bien besoin après son attitude aux environs du 2 mai  ), mais après coup, je me dis qu'elle n'est décidément pas l'amie que je croyais. Je m'en expliquerai.

  Pour résumer ma relation amicale avec elle, c'est cette personne dont j'avais déjà parlé après mon retour sur ce forum. Elle-et son compagnon d'alors-m'avaient particulièrement soutenue après le décès de Pierre, avec ce mélange d'empathie et de pudeur que j'apprècie. Depuis, nous étions de bons amis tous les trois-amitié qui ne s'est pas démentie pendant des années.  Ils ont beaucoup apprècié Jean-Philippe aussi, et ont été les premiers-avec Marie-France-à me soutenir dès les tous débuts de cette nouvelle èpreuve, ce dont je leur serai toujours reconnaissante. Quand ils venaient chez moi, ou que j'allais, de temps en temps, passer la soirée, voir même la nuit chez eux, c'était toujours des moments réconfortants. Et, quand j'ai commencé à aller mieux, et même après, cette amitié a continué à me faire du bien. Ils ont assisté à tous les bons et mauvais moments de ma vie, et moi des leurs, il y avait une vraie entraide.

  Quand cette "amie" s'est sèparée de son compagnon, je l'ai, à mon tour, soutenue de mon mieux. Je passais souvent une nuit, voire même deux ou trois jours chez elle: elle se sentait si seule que je ne pouvais pas lui refuser. Et puis, dans un premier temps, elle était toujours aussi adorable avec moi: une belle amitié. Et puis, insensiblement, son comportement a commencé à changer. Elle avait des sautes d'humeur, elle se montrait même agressive par moment, au point que parfois, elle me faisait presque peur...mais je lui pardonnais toujours 

  A un moment donné, j'avais dècidé de coupé complètement les ponts, mais au bout de 10 jours, elle est venue me voire "pour qu'on s'explique"...j'ai vu combien elle regrettait son comportement; j'ai accepté ses excuses: elle n'avait pas pleinement conscience de son comportement de ces derniers mois-le pire est que je sais qu'elle a dit vrai, je la connais. Elle en pleurait, même.
  Depuis, on était de nouveau très amies, comme autrefois. On s'entendait même mieux que jamais. Je me sentais plus à l'aise que jamais avec elle, et j'ètais très heureuse qu'on se soit réconciliées 

  La dernière fois où on a été vraiment proches, c'est quand elle est venue me voire un soir-il ètait déjà tard-pour me supplier de l'acceuillir chez moi quelques jours. En plus de sa séparation d'avec son ami, des évènements très douloureux étaient survenus dans sa vie. Elle ètait dans un état épouvantable, je ne l'avais jamais vue comme ça, je n'ai pas eu le coeur de lui fermer ma porte.

  Je sais que ces trois jours passés chez moi lui ont fait du bien. Je l'ai réconfortée de mon mieux, j'ai ècouté ses confidences, et pour moi aussi, ces moments amicaux ont été bénéfiques sur le moment.

  ...c'est une semaine plus tard que je l'ai revue....complètement changée. Elle avait rencontré quelqu'un-tans mieux pour elle, encore une fois je suis contente qu'elle ai retrouvé le bonheur, aprés toutes ses èpreuves, que je sais réélles-et depuis ce jour, elle ne se conduit plus du tout comme l'amie que j'avais provisoirement retrouvée  elle n'a pas retrouvé tous ses mauvais comportements, mais quelques-uns d'entre eux tout de même, qu'elle en ai conscience ou non. Et à un moment particulièrement délicat pour moi: les environs de ce 2 mai, qui aurait pus mieux se dérouler sans son comportement dèplacé 

  La goutte d'eau qui a fait débordé le vase, c'est ce lundi quand, après qu'on se sois une nouvelle fois expliqué, elle m'a demandé de lui avancé un peu d'argent, en m'assurant qu'elle me le rendrait le lendemain, sa paye devant arrivé ce jour-là. Tu parle: depuis, plus de nouvelles à nouveau. Je sais qu'elle passera lundi prochain, mais mon argent, je ne sais pas pourquoi, je n'y compte pas trop  oh, ce n'est pas pour l'argent, je ne suis pas dans la misère non plus, mais c'est pour le principe. C'est cette belle amitié que je croyais avoir retrouvée, et qui varie manifestement selon ses besoins à elle qui me peine.

  Je devrais peut-être lui dire poliment mais fermement que si je ne peux plus avoir confiance en elle, j'ai toujours la possibilité de ne plus lui ouvrir ma porte, plus du tout 

  Marie-France, comme tu me manque...

Stana
il faut avoir se respecter en coupant avec ce qui nous tire vers le négatif
Que te dirai face à cette situation tes aimés ?

Comme tu dis tu ne demandes pas grand chose pour être sereine :

petits moments de bien-être qui me sont particulièrement précieux en ce moment.

alors ne laisse pas le négatif masquer, détruire les bienfaits de ces moments !

Prends soin de la belle personne que tu es
je t'embrasse