Bonsoir Titenam,
Je t'ai lue .
Le chagrin, les tourments du deuils peuvent revêtir pour chacun d'entre nous diverses formes, selon notre personnalité, notre vécu, les relations que nous entretenions avec la personne disparue, les circonstances du décès, les moments qui le précèdent, les dits et non dits, nos regrets, nos remords...
Mais s'il y a un sentiment profondément destructeur, c'est bien la culpabilité.
Cette perfide garce vient s'insinuer dans les moindre recoins de notre cerveau et de notre corps, échappe à tout raisonnement et toute logique, nous rend aveugles, sourds, inaccessible à la compréhension des autres.
Si nous nous posons tranquillement, si nous poussons un peu notre réflexion, nous savons bien que nous ne sommes en aucune façon coupable .
De quoi d'ailleurs ? de rien. Non, nous ne sommes coupables de rien, c'est ce que notre entourage s'évertue à nous dire, et c'est ce que nous refusons d'entendre.
La culpabilité ne s'use que si l'on en parle, encore et encore, que si on la formule. Chaque mot, chaque écrit est un peu de son venin qui s'écoule hors de nous, un petit cran de l'étau qui se desserre.
Reviens nous dire, nous parler, nous raconter.
Affectueusement
Nora