FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Virginie14 le 14 mai 2024 à 22:10:15
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Bonjour à vous tous et toutes qui êtes dans la même situation et souffrance que moi. J’ai perdu mon époux d’un cancer du rein après six mois de galères en galères qu’il a subi et de souffrances physiques et morales, j’ai du mal à croire en sa disparition je n’accepte pas cette situation, je ne veux et peux y croire. Comment survivre à une telle situation. J’ai besoin d’en parler.
Merci d’avance
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Bonsoir Virginie
Quelle tristesse. Tu fais bien de venir déposer ici un peu de ton chagrin.
Est-ce que tu veux nous parler de ton époux, qui il était et qui vous étiez, ensemble ? Et ce qui lui est arrivé au moment de partir et quand est il parti ?
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Virginie tu es au bon endroit
parle nous de lui
de vous
de toi
ici lire les fils des anciens te montrera que les deuils sont différents mais les souffrances similaires mais que s'il n'y a pas de recette sans savoir comment on survit finalement ...
j'ai fait
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
la partie urgente à voir est :
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/a-la-derive-sans-ma-moitie/msg136498/#msg136498
et
la vidéo
SPÉCIAL PERTE CONJOINT Dr FAURE
https://youtu.be/_53i0gzT3WI
et
Phares dans la tempête du deuil - Conférence de Marie-Noël Damas
https://youtu.be/TSbtgWtACGs
quand ça ira très mal voir
douleur ...
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/j'aimerais-tant-la-rejoindre/msg91383/#msg91383
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/bonjour-5431/msg91931/#msg91931
souffrance ou manque différence
https://www.youtube.com/watch?v=0IRahjgL9CA
peut on supporter
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/j'ai-perdu-l'amour-de-ma-vie/msg96736/#msg96736
tu penses au suicide tant ton chagrin est là
lis
http://deuil.comemo.org/deuil-suicide-chagrin
et témoignage
http://forumdeuil.comemo.org/apres-le-suicide-dun-proche/voila-c'est-fini/msg106017/#msg106017
le deuil durée très longue
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/survivre-a-son-absence/msg114935/#msg114935
le terrible chagrin
https://www.youtube.com/watch?v=oBesFh2U00Y
mais viens nous parler de lui, de vous
et prends soin de toi comme lui voudrait
amicalement
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Bonjour Virginie, tu es au bon endroit, ici tu n'auras qu'écoute et bienveillance, aucun jugement, il arrivera que tu n'aies pas de réponses, mais tu seras lue, nous sommes souvent trop mal pour répondre de suite.
N'hésite pas à déposer ton chagrin et même ta colère, ce forum est la pour ça
Nicole
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Bonjour Virginie,
Très difficile se survivre après le décès de son conjoint suite à un cancer agressif. Je connais l'histoire l'ayant vécu il y a plus de 14 mois aujourd'hui.
C'est rapide, pris que nous sommes dans les traitements, les suites des traitements, les visites médicales, infirmiers et autres. Nous avançons sans voir défiler le temps et un jour nous nous retrouvons seule à ne pas y croire, à voir défiler ces derniers mois si compliqués mais... IL ETAIT LA. Voilà ce que l'on voit et on fini par regretter ces moment là. MAIS n'oublions pas leurs douleurs physiques et mentales et pour nous consoler disons nous qu'ils sont délivrés et que c'est mieux pour eux.
Un abîme est devant nous. Vous allez cheminer sur un chemin où vous trébucherez mais vous vous relèverez difficilement au début puis plus facilement par la suite. Toujours faites comme vous le ressentez, ne retenez pas les larmes lorsqu'elles se présentent, agissez suivant votre ressenti. Chacun ici n'avance pas de la même façon. Certains aiment regarder les photos, d'autres pas. Certains jettent rapidement les vêtements d'autres les conservent. Peu importe.
J'ai appris grâce à ce forum qu'être en accord avec soi-même demeure le plus important.
Continuez à venir vous exprimer ici. S'il n'y a pas de réponse n'oubliez pas que nous vous lisons mais parfois nous aussi perdu dans notre cheminement nous n'arrivons pas à répondre à votre peine car nous avons des difficultés à gérer la notre.
Mille courages
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Bonjour Virginie , tu es au bon endroit pour parler de ton amour et te soulager aussi d'en parler , cela fait 6 mois que ma douce est partie en me laissant seul après presque 4 années de combat acharné contre ce crabe qui a gagné .
pour ma part , il n'y aura jamais d'acceptation de son départ , mais plutôt une résignation et essayer de vivre sans elle , ce qui aujourd'hui me parait impossible .chaque jour passé est un jour de moins a attendre de la retrouver plus tard .je ne peut malheureusement vous donner des conseil pour vous apaiser car il ne fonctionnent pas sur moi sauf venir ici pour parler , lire et de savoir que vous n'êtes pas seule dans ce combat .
Amitiés et prenez soin de vous comme il l'aurait voulu .
Denis
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Bonjour Virginie,
Je t'accueille avec tristesse et je te souhaite de trouver ici du réconfort. Quand la douleur devient trop forte, ne te prives pas de venir parler de ton époux, ici tu as toujours des gens à l'écoute et tu obtiens toujours des réponses à des questions qui sont multiples. Tu t'apercevras ainsi qu'on passe toutes et tous par les mêmes phases de détresse et par les mêmes questionnements.
Amicalement à toi
Loma
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Bonsoir à vous tous et toutes qui m’avez chaleureusement accueilli et répondu si vite.
Je n’ai que 53 ans mais cela fait 41 ans que je connaissais mon époux mon amour, j’avais 12 ans et lui 16 ans la première fois que je l’ai vu à la boum de son frère qui était notre camarade d’école à mon petit frère deux ans moins âgé que moi.
Je me souviens qu’il était rentré dans le garage en nous disant « vous ne savez pas danser sur Michael Jackson les mioches, je vais vous montrer » il danser formidablement bien il était beau et trop âgé pour moi à l’époque.
Puis 4 ans plus tard moi 16 lui 20 ans nous nous sommes revus dans son studio qu’il avait emménagé en face de chez ma sœur et était en vacance son jeune frère nôtre camarade d’école à mon frère et moi alors avec mon frère nous sommes allés les voir et mon frère aimé beaucoup Dominique car il lui avait fabriqué une balançoire avec les moyens du bord jadis lorsque mon frère n’avait que 10 ans ( nous avons 2 ans d’écart) mon époux était déjà une personne attentionné avec son prochain et surtout avec certains comme mon p’tit frère.
Nous sommes tombé amoureux, sur le moment ce fut compliqué mon père étant assez sévère lui 20 ans moi 16 ans pour mes parents ça passé difficilement puis après une discussion avec eux mises aux points par mon père et apprenant à se connaître ils l’on vite aimé.
Je suis partie de chez mes parents assez jeune 18 ans pour aller avec mon futur époux vivre dans son studio tout miteux.
C’est avec grand plaisir que j’ai partagé un bout du début de notre histoire, il se fait tard je fatigue vite au vue des journées rythmées par les pleurs et les démarches et rendez-vous suite à son départ le 1er mai 2024 et il y a encore beaucoup à faire.
Alors je reviendrai raconter la suite de nôtre histoire pour arriver à ce 1er mai.
Belle et douce soirée à vous qui me lirez
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Tu es riche d'une belle histoire et tu peux piocher dans ces souvenirs nombreux
Un ami de deuil ici disait c'est comme des bonbons de consolation ces si nombreux souvenirs heureux
Je partage avec toi d'avoir connu mon aimé décédé tôt à 16 ans .. mariage à 18.
J'avais 56 ans à son décès
Âge où on est ni jeune ni vieux ...
Prends soin de toi comme il voudrait
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Virginie, mon amour a été emmené par le crabe lui aussi, cancer de la vessie, dés l'ablation les métastases se sont installés. Il entre a l'hôpital pour guérir et se réveille condamné. S'il avait refusé l'opération il serait peut-être encore là, s'il avait parlé avant des symptômes,il serait encore lar, surtout si j'avais été plus attentive il serait certainement encore avec moi.
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Bonjour Nicole,
La culpabilité est énorme, et je crois que nous la partageons tous ici, selon nos situations.
Mais sauf erreur de ma part, tu n'es pas médecin ?
Comment aurais-tu pu détecter des symptômes, surtout s'il ne t'en parlais pas ?
Et comment peux-tu dire que sans l'opération, il serait encore là ?
Tu veux dire que c'est l'opération qui a diffusé les métastases ?
Mais cela n'était pas prévisible !
Est-ce qu'on vous avez exposé ce risque avant l'intervention pour vous laisser le choix ?
Et est-ce qu'il ne fallait pas tout tenter car sans opération, l'issue aurait été de toutes façons fatales ?
Je rencontre la même culpabilité vis à vis de ma mère. Mais l'infirmière et le médecin me l'ont bien rappelé, je ne suis pas médecin, je ne suis pas en charge des protocoles et la médecine n'est pas une science exacte. C'est du bricolage et qui dépend de multiples facteurs, tous imprévisibles.
J'ai du mal à me convaincre moi-même mais c'est la seule réalité qui peut nous permettre d'avancer.
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vous avez malheureusement raison , chose que j'ai compris bien après au sujet de la médecine et notamment contre ce crabe si destructeur , elle est très loin voir trop loin de pouvoir guérir , pour le debout , elle freine la maladie et si effectivement tout marche bien , elle arrive a stabiliser le cancer , je ne l'ai compris que bien trop tard , mais je ne regrette pas car ses 3 ans 1/2 de combat contre ce crabe nous les avons passé a se persuader de la guérison et faire plein de projets pour l'après cancer , cela nous a permis de vivre dans l'espoir , mais il y a toujours une contre partie , je suis tomber de beaucoup plus haut quand le traitement a décider de ne plus faire effet .c'est tellement injuste pour nous tous et toutes .
je culpabilise d avoir été aussi naïf , j'aurais certainement passé des moments différemment avec mon amour .je ne me plain pas de nous avoir laisser presque 4 années encore ensemble a croire que tout pouvais être possible loin de me douter que a 56 ans je me retrouverai seul en ayant perdu une moitié de moi , une référence , une lumière dans le noir et bien plus encore .déjà presque 6 mois et je ne sais toujours pas comment gérer la chose , ma tristesse , ma solitude , n'y même avoir l'envie de me changer les idées .
prenez soin de vous tous .
Denis
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Bonsoir à vous tous et toutes,
Je vois comme vous souffrez et ce malgré le temps qui passe et lorsque je vois comme je suis aujourd’hui, dévastée, un trou béant dans moi, je suis sûre que ce chagrin ne pourra s’effacer et va devenir mon quotidien.
Avec mon époux nous avons eu nôtre premier enfant très vite un garçon qui aura 35 ans en juillet puis une fille qui prendra 32 ans ce mois-ci et encore un garçon qui a pris 27 et à nouveau une fille qui a 19 ans…très jeune pour perdre son papa. Ses grands frères et sœurs sont jeunes aussi moi mes parents sont encore de ce monde.
Mon époux était menuisier de métier, il avait commencé en pré apprentissage à l’âge de 14 ans puis vers 23 ans il a été embauché en entreprise comme plaquiste il fut formé par d’excellents éléments qui lui ont tout appris et il a beaucoup aimé ce travail . Il devint bon dans ce domaine et fut à tâche durant plusieurs années et au bout de 15 ans il commença à arriver au bout de son engouement à travailler pour cette boîte et il avait envie de continuer l’aventure pour lui en tant qu’artisan alors il a tout mis en œuvre pour s’installer il était prêt et il a eu raison.
Je vous souhaite une belle fin de soirée chers tous et toutes moi ma nuit va être encore très difficile je le sais. À très vite de vous raconter la suite.
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Bonjour Virginie
Comme toutes et tous , je lis ta souffrance d'être séparée de ton époux, ici tu peux déposer encore et encore votre belle histoire d'amour , de vie , parler d'eux/d'elles c'est les faire vivre encore un peu , on a tant besoin de parler d'eux, d'écrire pour eux, pour nous , , et si tu ne l'as pas fais encore fait je te conseille d'écrire pour toi personnellement (genre journal intime) ou tu pourras y mettre ,tes souvenirs heureux, tes douleurs , tes colères, ton présent si difficile, tous tes ressentis , nous avons besoins d'évacuer d'une façon ou d'une autre ce qui fait si mal
Prends soin de toi
Amitiés
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Bonjour Virginie,
J'ai 63 ans, j'ai perdu mon mari le 9 mars dernier d'une crise cardiaque.
Tous les sentiments que tu décris sont aussi les nôtres, nos histoires se rejoignent sans qu'il y en ait une semblable à l'autre.
Tu as la chance d'avoir une belle famille, trouve le réconfort aussi auprès d'eux, parler de leur papa leur fera du bien aussi. Tu peux également parler librement ici, pas de jugement, pas de critiques .... Nous savons que chacun vit des moments affreux, d'autres un peu plus supportables, même si c'est le 1er cas de figure qui prédomine.
Quand nous perdons notre amour,, nous sommes amputé(e)s de moitié et devrons tout recréer. Notre vie qui est en miettes, notre personnalité en lambeaux, et un avenir qui paraît en ruines. Ce que je te dis, je le tiens des plus anciens parce que moi pour l'instant je ne réalise que partiellement, je refuse encore par moments d'avancer. Il semble tellement plus facile de renoncer et moins douloureux de partir rejoindre son amour.
Il faut également apprivoiser la solitude dans les faits, et dans la tête où on était si habitués de penser "nous deux".
Courage à toi Virginie, tu n'est pas seule et nous te réconforterons de tout notre possible.
Amicalemet.
Mariemo33
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Bonjours Virginie. Comme te l'ont dis les autres membres, tu as eu raison de t'inscrire, tu as vraiment frappé à la bonne porte, je peux personnellement en témoigner. Ici, tu peux t'exprimer librement, comme ça te vient, dans n'importe quel ordre. Nous savons tous, hélas, ce que tu vis et à quel point les débuts d'un deuil sont dèchirants. Pouvoir en parler naturellement, sans craindre de jugements extèrieurs-ce qui n'est pas toujours le cas au quotidien-ou d'importuner, de gêner d'autres personnes, c'est très important.
Tu dois savoir qu'il y a différentes étapes dans un deuil, et tu en est à la toute première, la pire. On a souvent besoin de parler durant un deuil, quel que soit le stade où on en est-et même "après" un deuil parfois, je mets "après" entre guillemets parce-qu'il en reste toujours quelque chose, et que nous n'oublions pas ceux que nous avons aimés, que nous aimons toujours d'ailleurs, mais autrement. L'amour reste en nous. Il faut beaucoup de temps, je ne vais pas te mentir, pour accepter vraiment la perte de l'autre, et penser avec une belle émotion teintée de douce nostalgie, à la place de la souffrance, au moins la plupart du temps. Pourtant, bien qu'on n'y croit pas dans un premier temps ou plus, c'est possible. J'ai connu cette terrible èpreuve deux fois de suite, ça a été les pires moments de ma vie, je n'aurais jamais cru que je pourrais endurer une telle souffrance, puis me reconstruire différemment, mais me reconstruire quand même. Il reste une grande vulnérabilité, mais il est possible de trouver l'apaisement, même si nous ne serons plus jamais exactement les mêmes. Mais il vaut mieux, au début, se concentrer sur chaque journée, si difficile à vivre, un pas après l'autre.
Tu as vécu une magnifique histoire d'amour, dont le début de ton récit m'a beaucoup attendrie. Bien sûr, l'absence est d'autant plus dure que vous avez un trés long passé ensemble...mais d'autre part, vous avez eu une longue et belle histoire d'amour, vous étiez vraiment des âmes soeurs, destinées l'une à l'autre je pense, et vous avez élevé vos enfants, témoignages vivants et continuité de votre amour, de vous deux. J'espère de tout coeur que le soutien que vous vous apportez vous aidera tous réunis-réunis par la même souffrance, mais aussi les plus beaux souvenirs et vous en avez forcément un très grand nombre.
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Bonsoir Virginie,
16 ans d'écart entre ton fils et ta fille !
Moi j'ai 13 et 9 ans de différence avec mes grands frère et soeurs.
Ca a toujours été compliqué pour moi, et très tôt, dès l'enfance je trouvais ça injuste car je profiterais moins de ma mère qu'eux. Je pense que j'ai compensé en m'occupant H24 d'elle ces 6 dernières années. Mais en effet, il y a quelque chose de très triste pour ta fille de 19 ans qui doit encaisser de perdre son papa.
j'espère que vous pouvez communiquer suffisamment toutes les deux et vous comprendre.
Pat
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Bonjour chers tous et toutes,
Merci Malome et Mariemo pour vos messages bienveillants comme vous dites vrai et comme je ressens tout comme vous ces sentiments et ressentis comme nos sont en parallèle dans ce morceau de notre vie qui va être si impactant dans notre avenir incertain tellement on souffre.
Mon époux c’est donc installé il y a pré de 25 en tant que artisan du bâtiment et moi j’ai cessé mon travail pour travailler à ces côtés, nous avons même fait ensemble la formation pour l’installation de l’entreprise ainsi deux cerveaux valait mieux qu’un pour bien comprendre et assimiler tout ce que l’on allait nous y fourrer .
J’ai à la suite suivi les formations pour tenir le poste employé de bureau et poste de comptabilité niveau 1 et 2.
Il nous a fallu très vite de la place pour l’entreprise, bureau, locaux , entrepôt. Alors un jour mon époux s’est arrêté dans une agence et a demandé si ils avaient un bien immobilier tel un corps de ferme à rénover car nous n’avions pas un pouvoir d’emprunt très élevé et les travaux ne faisait pas peur à mon époux. Ce fut donc un corps de ferme très mûr qu’aura proposé l’agence, les bâtiments avaient tellement murflaient des tempêtes 99 et les agriculteurs propriétaires avant nous avaient étaient réglés des assurances sans faire aucune répartition.
Nous voilà donc en 2003 en place pour cette aventure dans ce corps de ferme où nous aurons eu l’arrivée de nôtre quatrième enfant nôtre dernière petite. Nous aurons réussi à tout rénover en 21 ans sauf un bâtiment qui avait pris trop cher dès notre arrivée et dont nous n’avions pas réussi à lui trouver une fonction qui permette d’assurer les rentrées pour assurer les remboursements mais croyez moi la restauration de tout le reste fut fait et un énorme travail et long très long et nous l’avons fait avec passion.
Voici un autre morceau de notre parcours chers tous et toutes bien veillants ici . Je vous souhaite une belle et douce soirée et nuit espérant que nos chagrins soient un temps soit peu apaisé durant notre sommeil, pour moi j’ai très peu dormir la nuit dernière, je fut constamment réveillé et tourmenté par la disparition de mon amour qui me manque terriblement.
Amitiés
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Une douce nuit à toi, Virginie, tu es une courageuse, repose toi mieux cette nuit.
Pensées amicales,
Mariemo
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Plus tu sens que partager ici t'aide plus fais le
Cultiver ce qui nous fait du bien est fondamental
Prends soin de toi comme il voudrait
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Bonsoir à vous tous et toutes et merci beaucoup pour vos messages si touchant et apaisant.
Je n’ai que très peu dormi la nuit dernière, le soir je monte très tôt à ma chambre tristement, vide de mon amour disparu mais le lendemain matin c’est encore pire, je me lève salement, je pleure et je ne suis pas dans l’acceptation et une fois encore je recommence à zéro et ainsi de suite pareil tous les jours.
Pour ce qui arrivé à mon époux cela à commencé en 2019 il y a presque 5 ans en juillet nous venions la veille de fêter les 30 de nôtre ainé à ce moment là mon époux fumait ses deux paquets de cigarettes par jours et ce depuis quarante années peut-être pas deux paquets au départ mais 40 de tabagisme tout de même.
Le lendemain nous allions chercher du pain et sur la route il a eu comme un malaise, des bouffées de chaleur lui monta aux jambes, une douleur au bas ventre, un engourdissement dans le bras droit et une sensation qu’il va s’évanouir.
J’ai eu très peur et j’ai voulu appeler les secours mais il n’a pas voulu me disant que cela lui était déjà arrivé quelque temps auparavant et que c’était passé alors je lui ai imposé d’aller chez le médecin dès le lendemain fin de journée.
Il m’a dit qu’il pensait que c’était le tabac qu’il était arrivé au bout et qu’il voulait vraiment arrêter, il avait essayé sur 20 ans deux fois et échoué. Le lendemain le médecin que nous avions trouvé après avoir perdu le nôtre de presque toute une vie a insisté pour que mon époux arrête de fumer et lui a fait faire des examens pour tout ce qui provenir de soucis cardiaque.
Après tous ces examens sur plusieurs semaines il s’avèra que tout allait bien de ce côté, étonnamment il n’a rien envisagé côté poumons type scanner et entre temps nous avons encore une fois de plus perdu ce médecin qui est parti pour laisser place à 5 jeunes internes qui se relayaient pour que le cabinet ne ferme pas et le désert médical ne prenne pas place.
Mais voilà durant 4 ans et demi nous irons voir ses jeunes internes avec ces mêmes symptômes et ceux au moins 3 à 4 fois par an après chaque sensation de malaises puis une crampe nocturne à la jambe s’installa qui faisait se lever mon époux tellement c’était douloureux.
Tous ces jeunes médecins les uns après les autres auront mis tout cela sur le dos de l’état de stress du à l’entreprise et les douleurs la dureté du travail…c’est sûr que pour être dur c’était dur mais pour moi ça ne justifiait pas les malaises et échauffements dans les jambes non plus la douleur dans le bas côté du ventre.
Ils ne lui auront que donné du Doliprane et pour ce qu’ils voyaient comme du stress et bien de l’ alprazolam et cela durant 4 ans et demi. Jusqu’à ce matin de dimanche ou il souffrait d’une douleur à la hanche depuis 3 jours et ce matin là au café il parti en courant au toilette me disant qu’il avait envi de vomir, ce qui n’a pas été le cas mais là je lui terminé les histoires de stress à cause de l’entreprise et les douleurs à cause du travail. Nous y sommes le lendemain et avons exigé au vu des de tabagisme un scanner des poumons et pour les douleurs ventre et un scanner thorax et pelvien. Ainsi que une prise de sang complète de chez complète.
La prise de sang fut faite à 6:30 du matin à 12 heures le laboratoire nous a appelé nous informant que les résultats n’étaient pas bon surtout la CRP très très élevé.
Nous sommes allés la même journée et le médecin appela le centre de radiologie qui informa de nodules aux poumons et des choses sur les os colonnes vertébrale et cote. Alors il y a eu une échographie qui a révélé un kyste au rein suivie d’un IRM qui affirma que le kyste était de type 4 le plus élevé et que les métastases étaient sur les poumons, autour de la cuisse vers le bassin d’où ses crampes et le cerveau.
Il fut pris en charge par oncologue un certain temps après pour nous tout a toujours trainé, la biopsie confirma que le la tumeur primaire était bien au rein et que tout était de haut grade, le pronostic était sombre.
Il aura quelques temps plus tard un mois et demi peut-être perdu ses jambes après une compression de la moelle épinière, paralysé jusque en dessous des cotes.
Installé dans notre salon pièce à par de la salle à manger en HAD équipé de tout ce que son état demandé.
Voici un avant dernier paragraphe de sa triste vie qu’était devenue celle de mon amour si triste pour moi de cet homme vaillant du bâtiment si fort de ses mains anéanti par ce cancer qui aurait pu être pris bien avant en charge et cela aurait tout changé.
Ce soir je prendrais un somnifère j’ai vraiment besoin de dormir un peu et d’arrêter de ressasser les six mois abominable qu’il aura vécu.
Je vous remercie de votre présence et et attention que vous me portez c’est comme si vous lui portiez à lui aussi et ça me fait du bien.
Je vous souhaite une nuit reposante et vous dis à demain chers amis d’ici
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oui tu as la gestion de la colère contre les soignants
celle contre ce qui fait qu'il y a des "déserts médicaux" suppléés par des internes qui n'ont pas sans doute les bons réflexes ...
peut être de la colère/son tabagisme, son temps à bien vouloir consulter
... je veux dire des occasions d'être dans la colère
faudra la laisser s'exprimer ...
en attendant viens oui écrire encore et encore ...
et oui prends soin de toi de ce que tu sens comme besoin
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Bonjour Virginie,
Des histoires de "négligences" médicales, tu en trouveras beaucoup ici et sur internet.
Tu n'es pas seule, et malheureusement, à part accepter que la médecine et les soignants sont imparfaits, il n'y a pas grand chose à faire.
Et ça ira de pire en pire. Une médecine à deux vitesses s'installent. Des services engorgés par la prise en charge de personnes qui passent pas les urgences pour bénéficier de tous les examens et traitements gratuitement, des personnes qui ne cotisent pas souvent....
Et puis des cliniques et médecins hors conventionnement, disponibles rapidement mais à 50 euros la consultation. J'ai vu un généraliste dans ce cas sur M6, j'ai halluciné.
Au milieu, tu as la classe moyenne, celle qui travaille et qui espère pouvoir compter sur un service public qui se disait le meilleur du monde et qui s'écroule de jour en jour. Dans les grandes villes et dans les campagnes.
Plus de 4 ans sans poser un diagnostic malgré vos visites régulières pour les mêmes symptômes, ça pose quand même sérieusement question. Alors en effet, soit tu acceptes la situation et tu fais preuve de résilience, soit tu essayes d'aller au bout es choses, mais ce qui peut-être très douloureux. C'est à dire, réécrire l'histoire et faire un signalement à l'ARS, voir porter plainte pour négligence. Peut-être te renseigner auprès de la ligue contre le cancer.
J'imagine à quel point les 6 derniers mois ont dû être atroce. une épreuve dont on ne se remet pas, car en plus de la perte, du deuil, tu dois aussi retrouver des forces physiques et mentales après tant d'engagement auprès de ton mari.
Pour ma Maman, je pense qu'il y a eu négligence. Alors à deux jours près, sur un examen de contrôle, qui aurait changé la prise en charge. Mais on me répond qu'à son âge (80 ans) et vu son état de fatigue et ses antécédents, tout est facteur de risque et de dégradation mortelle. Pourtant, je n'arrive pas à l'accepter. Elle était en perte d'autonomie, mais je veillais et m'occupais d'elle et nous étions heureux de cette situation. J'essaye de me rassurer en me disant que beaucoup, beaucoup de morts sont le résultats de négligences, que ce soit, médicales ou des accidents de la vie courante ou de la route etc... Et que c'est la vie... Mais que c'est dur.
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Bonsoir à vous chers tous et toutes,
Merci encore de vos messages qui font chaud au cœur. Encore une journée passée sans mon amour, ma moitié, mon autre moi comme je me sent vide et chaque matin est une torture , j’ai l’impression de recommencer à zéro et toujours cette non acceptation de cette horrible situation et non acceptation de sa disparition je ne veux pas ne peux pas y croire, c’est tellement dur.
Mon époux aura passé 4 mois dans notre salon. La HAD passant chaque matin pour la toilette et divers soins notamment sur la cicatrice suite à l’opération du dos la compression de la moelle épinière cette dernière paraissait propre mais il souffrait beaucoup du dos surtout lorsqu’il était en fauteuil , nous pensions que c’était un os de sa colonne vertébrale qui ressortait un peu et il avait souvent des prises de sang qui rapportait toujours une infection ou inflammation. Puis un matin comme c’était régulièrement le cas lorsque la HAD passait trop c’est moi qui faisait la toilette de mon époux et je laissait le changement du pansement pour qu’ils suivent l’évolution de la cicatrisation et un matin j’ai vu un tout petit trou bien circulaire et qui paraissait profond lorsque l’infirmière arriva elle constata que il y avait une poche de pu qui c’était faite et certainement d’autres dans toute la cicatrice, il couvait cela depuis son opération un mois auparavant et cela expliquait ses douleurs au dos souvent bien ciblée à cet endroit. Il fut à nouveau hospitalisé pour une intervention en urgence pour nettoyer tout le pu durant une semaine ils l’on gardé . Mon époux a très mal vécu cette nouvelle intervention et hospitalisation, il aurait eu staphylocoque doré durant la première hospitalisation. Lorsqu’il rentra à la maison il était vraiment heureux et soulagé de rentrer comme hospitalisation avait durait presque un mois il avait peur de ne pas rentrer avant longtemps.
Il était rentré mais il n’était plus vraiment aussi enjoué que la première fois et surtout il avait perdu l’appétit et cela m’inquiétait. Tout ce qu’il avait réussi à récupérer niveau jambe avec ses séances de kiné était réduit à néant.
Il faisait régulièrement de la fièvre et en fin d’après-midi était pris de de sensations d’être frigorifié au point de claquer des dents et il demander à être couvert parfois de trop.
Le matin il avait des suées à être trempé et les prises de sang toujours pas top, la HAD lui administrer des antibiotiques mais cela ne s’améliorait pas.
Voici encore un morceau de la triste vie qu’eu mon époux et je vous remercie bien de votre gentillesse et patience à me lire ici. Que votre soirée soit douce et paisible.
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Bonsoir Virginie,
Mais comment se fait-il que ce soit vous qui ayez vu cette anomalie dans la cicatrisation de la plaie ?
Ce sont bien les infirmières qui sont en charge et qui sont compétentes pour le suivi de l'évolution d'une plaie.
On ne peux plus faire confiance à personne, c'et incroyable.
Que de soucis mais quelle satisfaction pour vous d'avoir pu être avec votre époux, chez vous. Vous pouvez être fier de tout ce que vous avez fait pour lui.
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les infections nosocomiales sont hélas fréquentes, les bactéries résistantes comme le staphylocoque doré ... :'(
mon beau frère traîne depuis 30 ans ... d'autres hélas partent plus vite par complications et sur croisement de d'autres pathologies
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Bonsoir Virginie,
Quelle triste descente aux enfers tu as vécue ...
Il aura au moins eu cette consolation d'être chez lui, avec toi, c'est une condition de vie tellement plus humaine qu'une chambre dans un hôpital où tu te retrouve seul(e) le soir.
Jusqu'à son décès, mon jeune frère était lui aussi hospitalisé à domicile, c'était du soin palliatif et il savait qu'il allait partir ainsi, Il est parti une nuit dans son sommeil et le médecin qui le suivait avait dit à ma belle-sœur que c'était une grâce divine qu'il soit parti de cette façon, parce qu'un malade de Charcot finit souvent sa vie à l'hôpital, branché de partout et intubé.
Les malades sont mieux accompagnés chez eux par leurs proches, il y a moins de technicité qu'à l'hôpital mais plus d'amour, plus d'échanges avec leur entourage même si c'est très dur pour eux. Tu as tenu le coup comme tu as pu, certainement au-delà de ce que beaucoup d'autres endureraient.
Je te souhaite une soirée la moins tourmentée possible.
Baisers affectueux.
Marie
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Bonjour, mon amour ne voulait pas partir à l'hopital, et j'ai pu le garder à la maison. Nous avions un lit médical pour 2 personnes, nous avons dormi ensemble jusqu'au bout, je m'occupais de lui, soins, nutrition, seul acte médical des infirmières, les injections de morphine, il ne voulait pas que le reste soit fait par une autre personne que moi. Nous nous sommes dit notre amour réciproque tous les jours, et je le lui redis encore et encore et lui aussi a sa façon.
L'oncologue l'avait fait admettre en soins palliatifs, sous le prétexte de rechercher un traitement plus efficace de la douleur, mais aucun changement au bout de 3 jours, nous avons signé la décharge et nous sommes rentrés, pour 2 semaines tous ensemble, aucun regret de ce côté.
De plus il était question d'un séjour de 3 jours, d'où l'acceptation initiale dd mon amour,mais lorsque je suis allée régler la part de mon séjour avec lui , j'ai appris que les médecins nous avaient menti, ils avaient prévu 3 semaines.
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Il faudra du temps pour que les beaux souvenirs remplacent ceux qui sont tellement traumatisants de sa fin de vie et de son décès. Le chemin est long et semé d'embûches, aucun d'entre nous ne pourrait prétendre le contraire; un jour, ces beaux souvenirs èmergent, par intermittence pour commencer, puis de plus en plus...mais comme tu n'en es pas encore là, tu as raison de tout noter, même si c'est très dur de revivre ces terribles moments en les écrivant. c'est aussi une thérapie, ça permet d'exprimer tout ça comme ça te vient, ou te revient. N'hésite jamais à nous parler, nous serons toujours là pour te lire :-*
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Bonjour Virginie14 , ma Nicole a passée aussi 9 mois en HAD avec des stages a l hôpital pour re-booster par moments ses défenses .nous pensions que cela faisait parti du protocole de guérison assez contraignant mais elle était prête a tout pour guérir , une vrais combattante .ave le recul aujourd'hui , je me rend compte que nous étions bien les seul a croire a une guérison , aux vues des scanners , pet scan et autre de la dernière année cela a été de l'accompagnement .ça a été une bonne chose aussi , comme on dit : l'espoir fait vivre un petit moment .je ne regrette pas avoir passé du temps en plus avec ma chérie , mais si j'avais été moins naïf j'aurais peut être fait certaines choses différemment . les deux dernière semaines , le foi ne fonctionnait pratiquement plus et la j'ai compris qu'elle ne ressortirait jamais de sa chambre d 'hôpital .
les infirmières aussi bien en HAD que a l hôpital ont été merveilleuse et leurs gentillesses a été un merveilleux complément de mon attention pour ma Nicole . mon cœur c'est arrêté avec elle ce 25 novembre 2023 et une moitié de moi est parti a ses cotés .depuis c 'est un vrais calvaire de tristesse , de solitude , une vie fade sans projets , sans envies a attendre que le temps passe .
je vous souhaite beaucoup de courage et je vous envoie mon amitié sincere
Denis
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Bonjour
Did j'ai le même parcours avec cette naïveté de ne pas voir venir l'échéance sauf dans les derniers jours. Sûrement aussi au fond de nous un déni tout simplement. Je savais qu'il affrontait un cancer agressif comme ils disent, j'aurai dû comprendre... Cela aurait-il changé quelque chose ? je ne le pense pas. Cela a permis de les accompagner sans leur faire ressentir notre crainte, notre chagrin. Je préfère penser que c'est mieux ainsi.
A presque 15 mois j'ai la chance d'arriver à ne plus me refaire le film de la fin mais de penser qu'il a eu la chance que l'on s'occupe de son confort comme disait le personnel médical et qu'il a arrêté de souffrir, c'est ce que je garde car avec un cancer métastasé aux os, la souffrance est importante. De lui sortir ça a été un grand soulagement ; je reste sur cela du moins tant que je peux.
Bonne journée
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Oui Poete endormie a raison,
C'est mieux de ne pas savoir. Et il y a une part d'occultation, car lorsqu'on est aidant, déjà on ne voit pas la dégradation de l'être aimé au quotidien, et puis on met une telle énergie à l'accompagner, qu'on ne peut pas être pessimiste, sinon on arrête tout tout de suite.
Etre aidant, c'est une mission très très difficile, et en même temps extrêmement belle et puissante. L'énergie pour supporter cette mission vient de l'amour. Et l'amour dépasse la mort, ou en tous cas, ne la considère pas.
J'ai accompagné ma Maman jusqu'au bout, et en fait, j'étais le seul à ne pas la voir s'affaiblir, ou vieillir.
Pour moi, je faisais tout pour que tout se passe bien, dans le confort et l'amour. Donc nous étions invincible.
Mais tout les soignants, toute la famille, savait bien qu'elle était sur la corde, et qu'un moindre grain de sable pouvait venir dégrader son état en un rien de temps.
Et donc c'est un peu la double peine des aidant : on consacre toute notre vie à la personne aimée, on ne voit pas le temps passer et les choses se dégrader, et puis le jour ou tout est fini, on se retrouve vide, vidé, et sans appui car notre vie était consacrée à cette mission.
J'essaye de me dire qu'aujourd'hui, l'amour qui nous a porté tous les deux, ne peut pas se retourner contre moi pour me détruire.
C'est facile à dire, mais le fond est très juste.
Courage.
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nous nous sentions invincible aussi , enfin presque , je me suis dit bien souvent que l'évolution n'était pas bonne et que le derniers mois cela allait très vite , ma Nicole le sentait aussi , elle faisait quelques allusions par moment , mais nous avions pas envie de l'entendre pensant que ça irait mieux demain et que cela venait des effets secondaire de la chimio et en particulier du taxol !! qui est bien plus agressif sur les cellules saine que que la maladie ! c est bien d avoir eu plus de 3 ans de répits , mais nous en voulions plus de tente nous , nous regarder vieillir en prenant soins l un de l autre .je ne vie que dans la douleur et la tristesse depuis ce jour la et je ne sais toujours pas pourquoi ?? a t'on mérité cela !!
je suis parti avec elle !!
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Je ne partage vos vécus
Car nous avons constamment traversé les yeux ouverts c'est en dire en conscience de la gravité irréversible de la fin et ce à partir de 45 j avant le décès
Peut être parce que l'on se battait contre les différents crabed depuis des années et la maladie depuis des dizaines d'années ... On a gagné peur on dire souvent puis non
Nous avons rendus beaux tous les jours des derniers moments autant qu'on pouvait ...
La priorité était ses choix ...
Moi je m'oubliais ...
Depuis des mois j'avais intensifié les soirs que je lui donnais depuis des années : sophrologie énergétique chinoise réflexologies etc
Et nous avons échangé sur l'après en conscience et amour j'en garde un très beau souvenir ..
Chacun fait comme il peut
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Pour ma part je n'ai pas vécu ce genre d'étape avant le deuil; savoir que l'autre vas mourir, que chaque jour, chaque heure, chaque minutes sont comptées, que chaque seconde rapproche de la perte de l'autre, ce doit être extrêmement dur, je ne sais pas comment je l'aurais vécu, comment j'aurais pus...après, quand il le faut vraiment, je suppose qu'on fait ce qu'il faut. J'espère ne jamais avoir à le savoir.
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que l 'on sois dans le déni ou la réalité pendant la maladie , c'était très dur et je pense que l 'on ne pas pas se préparer a ce qui arrive a la fin .je l'ai toujours refusé jusqu'au dernier moment et encore aujourd'hui presque 6 mois déjà . je n'accepterais jamais cette nouvelle vie imposée de tristesse , souffrance , solitude et autre ! une injustice qui nous fait relativiser sur plein de choses minime du quotidien .de toute les façons , je pense que tous mes espoirs se sont envolés a la victoire de ce crabe , je lui aurait tellement donner ma vie et tant d autre choses pour pouvoir la sauver .la vie est si fade depuis !! même sourire me dérange aujourd'hui j'espère ne pas vivre centenaire !!!!
prenez soins de vous tous .
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Bonjour, je suis comme did, tout en sachant que les métastases étaient partout , qu'il souffrait lors de sa toilette, surtout les jambes, il allait guérir, c'était sûr car je le souhaitais tellement fort qu'indeniablement il devait guérir.
Jusqu'au bout j'y croyais pourtant il me le disait, mais le prouvait voulait m'ouvrir kes yeux pour que je sois prête, mais à 72 mois, je n'accepte toujours pas cette injustice. Comme did j'espère ne pas vivre centenaire comme ma belle-mère qui en approche.
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L'enfer a commencé dès l'annonce de sa maladie, tout de suite après le décès de Pa'.
Suite à ce qui devait être un banal scanner, dont on m'a annoncé le résultat sans ambages.
Glioblastome.
Comme ça.
Direct.
La terre s'est ouverte sous mes pieds.
Et sans me laisser aucun espoir : 12, 18 mois de survie maximum.
11 mois de désespoir absolu, chronique d'une mort annoncée, avec chaque jour sa dose de plomb fondu qui brûlait tout sur son passage.
La lumière s'est éteinte petit à petit, pour lui. Pour moi aussi.
Cela est arrivé, je ne pouvais le croire, et plus de 8 ans après, cela reste toujours incroyable.
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Bonsoir chers vous, Faïk, Nicole, Denis, Stana, Quigan, Fox, et Mariem,
Comme je vois que vous avez souffert aussi beaucoup et tout comme Denis il y avait des signes qu’il arrivait à la fin, je me souviens même que mon époux se voyant jamais rétabli de son infection avec tous ses symptômes et son état se fragilisant m’avez dit un après midi alors que je venais pour la dernière fois de le remettre dans son lit car il n’avait supporté son fauteuil roulant que deux petites heures « je crois que je suis arrivé à la fin » et moi je lui ai répondu que non il disait parce qu’il se sentait mal à cause de ses fièvres et suées du matin et frigorifié en fin d’après-midi. Mais en fait il devait sentir et moi d’un côté je le voyais aller jamais mieux voir pire mais je ne voulais pas l’admettre et surtout pas lui dire des choses comme ça.
Alors le 8 avril la HAD a décidé de le refaire hospitaliser au CHU pour qu’il soit pris en charge par des infectiologues. Durant trois semaines il sera resté pour faire des cultures ce qui prenait du temps disant les soignants alors il fallait de la patience. Je venais à ses côtés dès que les qu’il avait besoin était fait, je faisais en sorte d’arriver avant midi pour m’assurer qu’il mange un peu et surtout l’aider pour car il avait des tremblements surtout d’une main et ce depuis quasiment le début mais qui se sont aggravés dans le temps.
Durant cette période il aura également était soigné pour un épanchement pulmonaire qui aura duré assez longtemps niveau drain.
Puis les infectiologues nous aurons donné leurs conclusions comme quoi ils étaient arrivés au car ils avaient donné plusieurs traitements antibiotiques pour plusieurs infections et qu’ils avaient traité large et qu’à présent il fallait qu’il soit repris en charge au centre Baclesse par son oncologue car ils pensaient que son cancer devait être repris en charge. Comme ils n’arrivaient pas à obtenir ni chambre ni contact probant moi j’ai pété une guelante au secrétariat de l’oncologie et la veille au soir je leur avais envoyé un mail pour leur informer de la situation et qu’ils ne répondaient pas au CHU.
L’après-midi mon époux était transféré à Baclesse mais cela faisait trois jours qu’il se dégradait, il était confus dans ses paroles il avait comme des hallucinations . Baclesse on mis au moins 4 jours à se décider à faire un IRM et il on trouvé un caillot de sang qui devait certainement être là depuis un bon moment puisqu’il était déjà confus au CHU. Ils ont fait des injections pour dissoudre le caillot puis mon époux commencé à avoir du mal à articuler sa bouche semblait se contracter, croyez moi malgré tout il avait toute sa tête reconnaissait chaque personne, il était si fatigué qu’il partait régulièrement dans un semis sommeil et lorsqu’il se réveillé il demander à rentrer à la maison.
Le lundi l’oncologue lui rendait visite à sa chambre et lui demandait si il souffrait et il répondait que non, elle me demanda que l’on aille au salon des familles faire un point. Elle m’expliqua qu’elle était consternée car malgré l’arrêt de son cachet chimio depuis plusieurs semaines sont cancer n’avait flambé et même que deux tumeurs assez grosses au cerveau avaient presque disparu avec les rayons mais que les méninges étaient pris et que c’était très mauvais, elle n’en revenait pas de voir mon époux aussi alerte malgré sa bouche qui se figé et l’empêchait d’articuler. J’ai encore une bien spécifié à l’oncologue que mon époux voulait rentrer à la maison et qu’il voulait mourir chez lui c’était son souhait et je voulais le respecter mais elle voulait que sa collègue oncologue du cerveau l’examine le jeudi car le mercredi c’était le 1er mai et elle ne travaillait pas il le voyait tellement pas partir bien que pour elle il était arrivé à la fin et moi là j’en avais bien conscience.
Ce 1er Mai lorsque je suis arrivée dans sa chambre il avait un masque pour l’aider à respirer et dés qu’il m’a vu il m’a dit « je veux sortir tout de suite ! » je suis allée immédiatement dans le couloir voir l’infirmière et lui qu’il fallait que mon mari rentre très vite car il partait sous peu. Ils n’ont accepté que pour le lendemain car étant le 1er Mai fichu moi de Mai il ne pouvaient obtenir aucun transport. Il devait rentrer le lendemain, je suis revenue à sa chambre et je lui ai dit de manière contente pour l’apaiser mais il continué à réclamer de rentrer sur le champ, j’étais si triste de ne pouvoir lui dire « oui c’est pour maintenant mon chéri » il pouvait revenir à la maison le lendemain. Mon frère qui sera venu à chacune et chaque jours de ses hospitalisations deux pour une durée de un mois sera encore venu le voir et mon amour lui aura fait un grand sourire mon frère l’aura embrassé et caresser comme chaque jours.
Puis à la fin de l’après midi un temps pluvieux il aura cessé de respirer car son cœur fatigué, il aura développé une méningite suite à toutes ces infections liées à la première opération de la moelle épinière et cela l’aura emporté. Le cancer qu’il porté était certe métastasé depuis le début mais il n’avait pas évolué au point que ce soit lui qui lui donne le dernier coup.
Je me suis encore levée salement ce matin et comme tous les matins depuis son départ je pleure devant mon café c’est le pire moment et je suis pressée de me mettre à mes ouvrages de la journée pour que le temps passe vite et ne plus penser.
Ce matin je parlais à sa photo que l’on a conservé de sa cérémonie où il est si beau heureux et souriant et je lui disais que ce n’était pas possible et qu’il allait rentrer ce n’est pas possible autrement. Comme c’est dur mon cœur est en milles morceaux.
Voici une bonne partie de que mon pauvre époux adoré aura subit, ce fut horrible de le voir souffrir autant et subir toutes les galères les unes après les autres. Je l’aime tant depuis mon enfance.
Je vous souhaite une soirée la plus douce possible à vous chers amis et amies d’ici qui savaient ce que je traverse.
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Me pauvre Virginie
Que d'épreuves. Ça fait du bien de les partager et merci de l'avoir fait
Si je comprends bien, ton mari devait rentrer à la maison le 2 mai mais il est finalement décédé à l'hôpital le 1er. Tu ne peux pas t'en vouloir et le principal était que tu sois avec lui. Mais je comprends comme c'est douloureux.
Tu sais ce que tu devrais faire c'est lui écrire tout cela. Ça libère la conscience. Ça permet aussi de se pardonner à soi. Bien sûr ça n'a pas été parfait mais aucun de jous ne l'est. La vie est imparfaite. Mais tu as été la et c'est formidable.
Passe une bonne nuit, la meilleure possible.
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Virginie , vous avez aussi vécu un enfer , l'enfer de la maladie qui progresse sans cesse avec chaque jour de nouveaux symptômes , ma Nicole a eu aussi 2 mois avant la fin une phlébite a la jambe droite , elle avait doublée de volume et lui faisait un mal de chien + une embolie pulmonaire , tout cela était du a la maladie qui progressait , mais l'eucologue ne nous la jamais dit .c'était peut être mieux comme ça , nous étions dans un espoir de guérison permanent avec plein de projet pour l'après maladie , c est comme ça que l'on avançait chaque jour .mais au final la chute fut encore plus dure .avec le recul je pense que nous avons bien profité du peu de temps qu'il restait sans le savoir , nous avons eu de merveilleux moment malgré la maladie , des petits moment tout simple comme un repas plateau devant la télé , des soirées télé dans les bras l un de l autre et je pleure tous les soir en m'endormant et tous les matins en me réveillant de ne plus pouvoir vivre cela .
ce forum est une chance de pouvoir parler de cela car étant seul il est plus difficile continuer a faire ces souvenirs tout seul .
nous avons tous et toutes eu de merveilleux moment et a nous de les garder en l'état , la seule richesse qui me reste aujourd'hui de ma Nicole .
Merci a vous de faire vivre ce forum avec de beaux souvenirs , pour ma part c'est même une thérapie de pouvoir en parler et de savoir que des gens comprennent ma tristesse , mes manques , mes doutes et tant de choses encore .
Prenez soin de vous
vous avez toutes et tous mon Amitié .
denis
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La catharsis du récit de ce que l'on traverse aide
Ce que certaines personnes ne comprennent pas même si ici c'est compris
J'ai découvert dans un groupe de parole sur le deuil que tous les endeuillés n'ont pas ce même réflexe
Depuis je le respecte
Mais ici je sais que ça sert
Virginie tu fais et as fait de ton mieux avec amour
C'est l'amour qui compte
Prends soin de toi comme cet amour voudrait
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Virginie , vous avez aussi vécu un enfer , l'enfer de la maladie qui progresse sans cesse avec chaque jour de nouveaux symptômes , ma Nicole a eu aussi 2 mois avant la fin une phlébite a la jambe droite , elle avait doublée de volume et lui faisait un mal de chien + une embolie pulmonaire , tout cela était du a la maladie qui progressait , mais l'eucologue ne nous la jamais dit .c'était peut être mieux comme ça , nous étions dans un espoir de guérison permanent avec plein de projet pour l'après maladie , c est comme ça que l'on avançait chaque jour .mais au final la chute fut encore plus dure .avec le recul je pense que nous avons bien profité du peu de temps qu'il restait sans le savoir , nous avons eu de merveilleux moment malgré la maladie , des petits moment tout simple comme un repas plateau devant la télé , des soirées télé dans les bras l un de l autre et je pleure tous les soir en m'endormant et tous les matins en me réveillant de ne plus pouvoir vivre cela .
ce forum est une chance de pouvoir parler de cela car étant seul il est plus difficile continuer a faire ces souvenirs tout seul .
nous avons tous et toutes eu de merveilleux moment et a nous de les garder en l'état , la seule richesse qui me reste aujourd'hui de ma Nicole .
Merci a vous de faire vivre ce forum avec de beaux souvenirs , pour ma part c'est même une thérapie de pouvoir en parler et de savoir que des gens comprennent ma tristesse , mes manques , mes doutes et tant de choses encore .
Prenez soin de vous
vous avez toutes et tous mon Amitié .
denis
C'est le seul bienfait de la maladie ou de la vieillesse. C'est nous permettre de nous rendre compte du temps qui passe, et de l'importance de profiter de chaque moment. Y compris anodin de la vie de tous les jours.
Jai réalisé cela il y a 6 ans. Le jour du 1er janvier 2018. Je me suis promis alors de prendre chaque journée passée ensemble comme une bénédiction. Et dans ce cas on prend conscience que partager un thé, préparer un repas, faire les courses, regarder la télé, discuter, prendre la main sont des gestes puissants d'amour et de bonheur pour peu qu'on en prenne conscience.
Ces moments disparus sont des creves cœurs que rien ne pourra remplacer.
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Bonsoir à vous tous et toutes,
Merci pour tous vos messages de bienveillance durant ces soirées où j’aurais expliqué au mieux possible le parcours que mon amour éternel aura vécu et que j’aurais vécu également.
Hé oui vous l’aurez compris à un jour près je réussissais à faire rentrer mon époux à la maison, la seule chose qu’il réclamait sans cesse et je n’y serais pas parvenu…fichu mois de Mai et son 1er Mai :'(.
C’était la moindre des choses de l’écouter et de lui faire se plaisir si je peux m’exprimer ainsi et pourtant je l’aurais dit à l’oncologue trois jours auparavant qui était d’accord et tous les médecins que j’aurais vu plusieurs jours avant mais ils ont fait comme ils ont voulu et ont laissé passer le temps comme cela aura été constamment depuis l’annonce de la maladie, mon amour aura toujours du attendre d’être pris en charge à divers reprises comme si le temps il en avait à revendre.
Aujourd’hui je suis allée à la jardinerie comme nous le faisions mon époux et moi à la même époque acheter nos fleurs pour nos divers jardinières et comme je sais qu’il aimait particulièrement les œillets de gros gabarits, j’en ai pris deux pots que j’ai planté dans les grosses jardinières imitation demi tonneau qui se trouve juste à côté de la porte fermière de nôtre salle à manger qui donne à notre grand jardin…ces deux grosses jardinières en bois c’est lui qui avait insisté pour les acheter sur le moment lorsque je l’es ai vu j’en ai pleuré, nous avions du mal à trouver des œillets à grosses tètes ainsi et qu’est-ce qu’ils sont odorants d’autant plus qu’ils sont très pré de la maison leurs odeurs pénétrera facilement dans notre salle à manger et cela me reprochera un moment de mon époux d’une façon différente parmi les milles et une façons qui me ramènent à lui .
Ce soir je prendrai un somnifère car je n’ai pas envie de souffrir pour m’endormir et souffrir tout cour. Demain matin comme chaque matin sera bien assez difficile comme ça avec ce retour à zéro et la non acceptation de sa disparition et je pleurerais encore . Comme cette vie je la déteste d’ailleurs ce n’est pas une vie c’est entre la vie et la mort.
Je vous souhaite une nuit au mieux possible chers vous amis d’ici.
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nous avons le même ressenti Virginie , ce n'est pas une vie mais juste une survie a attendant de rejoindre nos moitiés , plus rien n'a de gout pour moi , plus d'envie d'avancer seul et elle est toujours ma référence dans tout ce que je fais , je pense ou je programme pour plus tard en me disant qu'est-ce qu'elle en aurait penser , dit ou fait a ma place , nous prenions presque toujours nos décisions a deux et aujourd'hui vivre quelque chose de nouveau sans elle ne m intéresse pas .quand je vois la chance des couples autour de moi de se donner la main tout simplement , les regards complice , les petits sourire , toute ces choses qui ont une extrême importance que l'on se rend compte une fois que nous ne les avons plus .je donnerai tout ce que j'ai pour re vivre ces moments la .chaque jour est une punition a vivre a mes yeux , un bain de tristesse. Quand cela s'arrêtera t'il ??
prenez soin de vous
Amitiés
Denis
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Denis les petites atténuations seront dans quelques mois
Confiance dans ce processus inconnu
Et oui ce deuil pour moi a été bien différent de tous les autres gros deuils
Mort brutale amie de tous les jours
Père jeune j'avais 21 ans et maman d'une petite fille je démarrais ma vie de couple
Puis d'autres deuils proches
Puis autre perte similaire amie de tous les jours accident ...
C'est très différent de la mort de l'aimé.e
Prends soin de toi
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Oui, des petits actes et choses qui nous rappellent nos aimés, c'est important, je comprends très bien. Et tout ce qui a rapport avec les fleurs, c'est ce qui me touche le plus aussi, non seulement je les adore mais c'est vivant, émouvant...mes aimés aimaient beaucoup la nature à tout egars aussi, et cette dernière me fait toujours penser à eux, avec le côté apaisant qui vas avec.
Accomplir des gestes, plus ou moins symboliques-ou du moins qui le sont depuis leur disparition,-des actes du quotidien, que nous aimions faire avec eux, ou encore réaliser de petits projets que nous avions prévu avec eux donne un sentiment de continuité, même sans eux physiquement à nos côtés. Dans un premier temps, ces gestes sont douloureux, parce-qu'ils nous rappellent que nous ne les ferons plus jamais avec l'autre, mais peux, en même temps, apporter un petit réconfort-minuscule d'abord, puis plus important. C'est quand on entre dans une certaine acceptation que ces gestes et actes deviennent un véritable réconfort. Un jour, nous sommes reconnaissants de les avoir maintenus, et ils sont mieux vécus. Comme tout le reste, ça prends du temps évidemment.
J'espère que tu as pus dormir et que cette journée, puis ce week-end ne seront pas trop durs. Je t'embrasse-vous tous d'ailleurs :-*
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Merci qiguan et les autres , j'attend ces atténuation avec impatience , mais elle est encore si présente dans mon cœur et mon esprit que comment la tristesse le manque et la douleur pourraient s'atténuer ?? tellement peur de penser a autre chose , de l'oublier ne serait-ce qu'un petit moment .Comment pourrait t'on oublier de respirer ?? Parfois je me surprend a rire de quelque chose , (une blague ou autre et de suite j'en ai presque honte !! )comment je pourrais avoir un semblant de bonne humeur avec ce qu'est devenue ma vie aujourd'hui , seul et sans ma moitié ?? les anciens disent qu'il faut du temps et tous sont unanime , c est qu'ils ont surement raison et savent de quoi ils parlent , mais je suis tellement loin d'être dans l'acceptation de ce qu'est devenue ma vie que j'ai du mal a me faire a l idée que ça aille mieux un jour .quand on vous as couper les deux jambe , comment pensez vous pour recourir un jour ? mais je garde quand même espoir même si je sais que plus rien ne sera comme avant .
Merci a tous pour vos témoignages et votre sympathie .
Amitiés a vous tous .
Denis
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Je dois dire que moi aussi, durant les 6 premiers mois qui ont suivis la mort de Pierre, le premier compagnon que j'ai perdu, j'avais très peur de l'oublier un jour (même si je sentais, au fond de moi, que ça n'arriverait pas, j'avais cette crainte malgrès tout, je me disais: "Et si je me trompais?"). Et dès que je ressentais un petit mieux-être, ou lorsqu'il m'arrivait de rire, comme toi, cette crainte ressurgissait. J'avais peur aussi que si cette immense tristesse s'estompait, ça voudrait dire que je ne l'aimerais plus, ou moins en tout cas. Pour moi, cette tristesse, c'était lui d'une certaine façon, et j'avais peur de le "laisser partir", parce-que j'avais la fausse impression que ça voudrait dire que je ne l'aimerais plus, ou plus autant.
Et puis j'ai compris que quoi qu'il arrive, il aurait toujours une place dans mon coeur, une place à part, une place privilègiée. Je l'ai ressentis au plus profond de moi. Alors, je n'ai plus eu peur de laisser agir le processus de deuil, le moment venu, j'ai laissé la douleur s'adoucir graduellement-très lentement, mais c'est comme ça que ça devait être. Il n'a jamais quitté mon coeur, ni mes pensées, je me souviens de lui avec la même netteté 9 ans après, et mon coeur est plein d'amour et de tendresse quand je pense consciemment à lui-je dis bien consciemment, parce-que souvent, je n'ai même pas besoin d'èvoquer des souvenirs; il est toujours là, en arrière-plan.
Et il en a été de même lorsque j'ai perdu Jean-Philippe, le compagnon que j'ai eu après lui. Cette fois, je comprenais mieux le processus du deuil, et surtout je savais, par expèrience, que jamais je n'oublierais cet autre grand amour (lequel ne m'avait absolument pas fait oublier Pierre d'ailleurs). Malgrès l'horrible èpreuve de ce nouveau deuil, j'ai accepté, le moment venu, les petits rayons de soleil qui èmergeaient de temps en temps, puis plus souvent, et de sentir la douleur s'attènuer peu à peu, à nouveau...et j'avais raison, là encore: je n'ai pas plus oublié Jean-Philippe que Pierre. Chaque amour est différent et unique, personne ne remplace personne, ce n'est pas dans ces termes quoi qu'en disent trop de gens ::) même quand on aime quelqu'un d'autre, l'amour que nous avons perdu est toujours là, dans notre coeur, c'est un amour différent mais bien réél. Comment oublier un grand amour?...L'acceptation ne signifie pas l'oubli-pour ça aussi, beaucoup de gens ont une fausse impression.
Et même sans parler de refaire sa vie-certains le peuvent, d'autres non, et si ça doit arriver, ça prend du temps-sentir de petites eclaircies dans la souffrance du deuil ne veut pas dire ne plus aimer celui, ou celle, qui est parti(e) :-* ça fait partie du processus. Je suis sûre que toi non plus, tu n'oublieras pas, ce qui ne signifie pas non plus devoir souffrir toujours. Tu as le droit d'acceuillir toutes les èmotions, y compris les instants de répit. Tu ne la trahis pas, c'est ce qu'elle aurait voulu.
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Bonjour à vous tous,
Encore une nuit très fatigante tellement je me réveille avec la tourmente de sa disparition mon Dominique qui me manque terriblement.
La nuit de samedi fut une horreur, j’ai enchaîné les cauchemars et je me suis réveillé en hurlant à cause du dernier qui m’a fait si mal et je me suis réveillée en pleurant si fort que nôtre dernière fille qui n’a que 19 ans est arrivée dans ma chambre en pleurant me voyant ainsi. Elle s’est installée à côté de moi dans mon lit et m’a caressé, embrassé et réconforté, j’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter de pleurer.
Le lendemain le dimanche fut d’une tristesse et traumatisée par tout ces cauchemars et surtout le dernier que je ne pourrais oublier. Ma fille la deuxième et venue m’apporter une belle jardinière de fleurs il paraît que c’était la fête des mères pour moi c’était tout sauf ma fête.
Heureusement que ce week-end là mon premier enfant fils était avec ma dernière et moi à la maison (il vit sur Paris sa future épouse y vit) lui aussi n’est pas bien et s’en veut de ne pas avoir été là pour son père assez souvent. Ça rend triste tout le monde ici et pas mieux pour mon frère qui connaissait mon Dominique depuis l’âge de 10 ans et demi et qui en était tombé amoureux (si je peux m’exprimer ainsi) depuis ce moment où il l’avait rencontré puisqu’il était le grand frère de nôtre camarade d’école, Dominique était très avenant envers nous gentil attentionné il fabriqué des balançoires dans des endroits abandonnés pour que nous nous amusions. Mon frère du fait que j’ai fréquenté mon Dominique a 16 ans était si heureux grâce à ça il pouvait être avec lui dés qu’ils étaient libres tout les deux tout comme moi mon frère a grandi auprès et avec lui cet homme est devenu l’âme sœur de mon frère il lui faisait confiance les yeux fermés et il avait raison il l’a pris comme son mentor et il avait raison, il a suivi son exemple niveau travail le courage la niaque l’engagement et il avait raison. Mon est dévasté d’avoir perdu son âme sœur et son mentor.
Ce matin encore je me lève si et perdue et toujours retour à zéro et la non acceptation.
Je comprends tellement Denis qui souffre atrocement après 6 mois et ça fait du bien malgré tout de lire Stana qui a un parcours d’un certain nombre d’années elle est courageuse …quelle tristesse qu’elle ai vécu deux fois la disparition de son conjoint, aimer c’est trop un risque de souffrir de la disparition de l’autre.
Je vous souhaite à tous et toutes une agréable journée .
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bonjour Virginie , je comprend que vous ayez des nuits très fatigante et l'on espère tellement de se réveiller en pouvant dire que ce n'était qu'un mauvais rêve , je m'endort souvent en pleurant de cette solitude et je me met a pleurer aussi au réveil en voyant que c'est la réalité .vous avez la chance d'avoir la famille proche pour vous réconforté il faut vous en servir pour atténuer cette peine immense .je vous souhaite beaucoup de courage et prenez soin de vous comme il aimerait le faire .
Affectueusement
Denis
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Oui, les cauchemars, c'est terrible, je ne comprend que trop. Je n'en ai pas eu après le décès de Pierre, sa mort ayant été très douce-enfin, ça n'avait rien de doux quand il est tombé dans ses escaliers, mais comme il est mort à l'hôpital, après une semaine de coma dont il ne s'est pas réveillé, son dècès m'apparaît comme "aseptisé", on m'a d'ailleurs dit qu'il ètait parti "paisiblement", c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. En revanche, la mort de Jean-Philippe a eu lieu sous mes yeux, et d'une manière particulièrement horrible, bien qu'on m'ai assuré après qu'il avcait été inconscient tout de suite, et donc n'avait pas souffert non plus. Ca a été une grande consolation, mais les circonstances ont provoqué des cauchemars qui ont duré plusieurs mois.
C'est bien que tu sois entourée durant ces moments si durs; même si les autres personnes souffrent aussi, au moins vous pouvez vous comprendre, vous soutenir mutuellement, ça met un peu de baume au coeur. Rester seul avec sa souffrance, surtout au début d'un deuil, serait la pire des choses.
:-*
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Bonsoir Denis, Stana et vous tous,
Oui Denis je te comprends on aimerait se réveiller et retrouver son quotidien d’avant et nôtre amour toujours auprès de soi, quel tristesse chaque matin. Je me suis vue une nuit lui parler à haute voix lui demandant de me faire un signe, j’étais dans mon lit et je disais « fait moi un signe mon amour, montre moi que tu es resté près de moi, bouge la porte de notre chambre qui est entre ouverte ne serait-ce qu’un petit peu » j’espère tant qu’il soit toujours là revenu avec moi dans sa maison qu’il a entièrement restauré et qu’il aimait tant.
Aujourd’hui je suis allée voir mes parents, ils sont ravagés par la disparition de mon Dominique, ils ne l’auront pas beaucoup vu durant ses six mois de misères et galères qui s’enchaînent les unes après les autres . Et comme ces six mois ont passé très vite ils ont l’impression que cela c’est passé du jour au lendemain.
Stana vu l’état que m’a mise les cauchemars que j’ai fait ce week-end qui m’ont valu d’être levée aux aurore je suis effrayé à l’idée que cela recommence.
Les six mois de souffrance morale comme physique qu’à vécu mon époux sont très présent chaque jour, ils ont pris la place des 40 années passées avec tout ces souvenirs et ils me font beaucoup de mal surtout le matin au café et je m’effondre à chaque fois. J’espère vraiment qu’avec le temps cette période se dissipera pour laisser place à tout nos souvenirs de toute notre vie mais je suis sûre que je ne les oublierai jamais c’est juste impossible tellement c’est marquant…il n’y pas une journée où je ne revois son escarre au dessus des fesses sur cet os en bas du bassin et sa pauvre cicatrice deux fois ouverte et la deuxième fois elle se recouvrait toute seule sur le haut comme aura subit des choses abominables.
Je vous souhaite une douce soirée.
Affectueusement
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dans
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656
teste l'aide de
EMDR utile pour diminuer affect avec souvenirs trop durs
https://youtu.be/a2z9uydo3x8 (
affectueux encouragements
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C'est bien que tu envisages, malgrès toutes tes souffrances, un futur (je n'ose pas dire un avenir, ce mot fait peur pendant un bon bout de temps) où tu penseras davantage aux merveilleux souvenirs de votre longue et belle vie à deux, plutôt que ce qui a constitué le pire: sa maladie et sa mort. Ce sera long, tu le sais, mais effectivement, un jour c'est possible, et quand ça arrive, on en est les premiers surpris (nous les survivants) et reconnaissants. Reconnaissants pour cette accalmie, et pour ces beaux souvenirs, cette belle expèrience de vie partagée avec nos aimés, qui méritait, malgrès tout, d'être vécue, pour leur bien et le nôtre.
Je te souhaite plus de douceur :-*
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Bonjour Stana,
Non en effet je n’envisage pas d’avenir à proprement parlé, j’ai surtout peur des jours, semaines et mois à venir pour bien des raisons mais lorsque je vois à presque un mois comment je suis chaque matin à pleurer avec mon café que je n’ai même pas eu envie de finir tellement je pleurais. Aujourd’hui fut particulièrement difficile, je fut un peu plus seule que d’habitude et j’ai eu trop de temps mort qui m’ont laissé replonger dans mes pensées et angoisses et j’ai encore demandé via la photo de mon époux qu’il rentre car j’ai trop besoin de lui.
Ce début de soirée en fouillant dans ma messagerie j’ai pu réentendre des messages qu’il m’avait laissé, comme cela m’a fait du bien de l’entendre mais comment dire que ça reste toujours entre un bien et une souffrance pourtant lorsque je me suis rendu compte que j’avais conservé des messages dont un où il me dit « je t’aime » comment j’étais heureux si je peux m’exprimer ainsi.
En tout cas aujourd’hui j’ai particulièrement souffert et trop souvent dans la journée et je ne crois pas que j’accepterai un avenir avec des moments pareils trop répétitifs et surtout combien de temps, je ne vois pas où est l’intérêt de vivre ainsi
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Bonjour Virginie14 , votre post aurait pu être le mien tellement au mot prêt c'est ce que je ressent au quotidien .
déjà 6 mois et je n'arrive plus a voir d'avenir et d'envies a faire quoi que se soit .une solitude extrême en tout point et plus rien a partagé avec personne .la vie est le partage pour moi c'est ce qui fait l'envie de la vivre , le partage des choses , de emmottions , de la gentillesse des petite attentions qui font et définissent ce que l'on est .Aujourd'hui , je n'ai personne avec partagé cela .je ressent la même chose que vous .des moments de solitude et d'une tristesse extrême .je regarde les photos , j'écoute les message aussi comme vous , ça fait un bien fou sur le moment , mais la réalité reprend vite sa place , a se demandé si le fait de faire cela ne cultive pas et n'entretient pas cette tristesse même si nous avons besoin de voir , de penser , de parler a nos moitié qui nous manque .comment passer a autre chose , cela me parait impossible pour l'éternité.
il faut pourtant vivre pour continuer a les faire vivre a travers nous , mais que c'est dur !!
Prenez soin de vous .
Amitiés.
Dens
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Did
quand toucher écouter des souvenirs semble ambivalent cet outil est puissant
il évite la peur d'oublier car le souvenir reste intact mais le négatif est enlevé
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/du-mal-a-y-croire/msg138744/#msg138744
Du moins mauvais est déjà là
regarde le fil de mon compagnon de veuvage de ce forum ... il y a quelques années http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/tentative-de-bilan-6-mois-'apres'/msg50875/#msg50875
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Cet outil a l'air très interressant, j'aurais apprècié de pouvoir l'utiliser particulièrement après le décès de Jean-Philippe, j'en aurais eu bien besoin...j'ai dû me débrouiller toute seule face à ces horribles images, et parvenir petit à petit par les remplacer par d'autres, positives celles-là. Cela dit, je vais utiliser cet outil de temps en temps, pour prévenir la réaparition du pire dans mes souvenirs-je sais que ça peux arriver.
Virginie et Denis, j'espère de tout coeur que cette méthode pourra vous aider vous aussi, vous surtout, qui en êtes dans cette phase si douloureuse du deuil. Douces pensées à vous :-* :-*
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Bonsoir à vous qui êtes dans la même souffrance que moi,
Mon Dominique est parti depuis un moi et demi à présent et aujourd’hui j’ai marié mon fils aîné en civil et demain ce sera avec tout le monde pour le religieux , quel chagrin j’éprouve de vivre cela seule même si mes enfants sont là malheureusement cela n’apaise pas mon chagrin.
Après la maire après être arrivé au domaine où se déroule les festivités à un moment je suis partie au cimetière me rendre auprès de mon amour mon Dominique qui aurait tellement voulu être présent pour cet événement. De son vivant cela était sa crainte de ne pouvoir être présent pour le mariage de nôtre fils à cause de son handicap et non de sa disparition car ni lui ni moi ni personne n’imaginait que ce serait le cas. J’ai passé une semaine particulièrement difficile avec le travail qu’il me reste à accomplir pour mettre fin aux derniers travaux de l’entreprise et enfin pouvoir la fermer.
Depuis que cela fait un mois qu’il est parti je me vois souffrir même en pleine journée alors que je suis bien occupée et parfois c’est très douloureux. Demain tous les invités du mariage seront pour ainsi dire en couple chacun avec sa moitié , je serai le seul parent pour mon fils, je sent que je ne vais pas tarder à me sentir mal à l’aise en publique en mode avec des couples et moi l’orpheline de son époux. Je crains d’éviter à l’avenir ce genre de situation.
J’espère que vous allez tous bien Denis, Stana et tout les autres.
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Bonsoir Virginie ,
Comme je te comprends ! 4 mois et demi que mon mari est partis, nous avons célébrer fin mai le baptême de nos petits fils et comme toi, c'était dur de voir tous ces couples et de se dire que nous sommes seule désormais...
Courage à toi, à vous, il sera présent malgré tout dans vos cœurs et vos pensées...
Amitiés, chris
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Si tu peux sentir que nous t'accompagnons tu ne seras pas totalement seule.
Je souhaite à tous ces couples de mesurer que leur bonheur peut être très fragile et qu'ils doivent en prendre soin en profiter tant qu'il est temps
Prêtes tes yeux et analyses émotionnelles à "l'esprit" de ton aimé
Quels détails aurait il scrutés
Quelles réflexions
Traverses ce moment avec lui en toi
Mon amitié invisible avec toi
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Bonjour,
Oui en effet une journée bien difficile ! C'est vrai que au début la vue de tous ces couples heureux où qui paraissent heureux nous mettent mal à l'aise et font que l'on a besoin d'un petit coin pour pouvoir s'effondrer en solitaire. les WC sont très prisés dans ces cas-là.
Pour essayer de tenir le coup j'ai tenté une autre approche ce qui m'a permis de ne plus m'effondrer. En fait je pestais contre tous ces couples (et vous en trouverez dans la cérémonie) qui ne sont pas ensemble, qui ne se tiennent pas par la main ou autres signes d'attention, voire qui se chamaillent.
Inutile de dire que revenue à la maison, les larmes faisaient leur grand retour, mais j'avais tenu c'était le principal. D'autant que vous, vous ne voulez pas gâcher par votre chagrin la si belle journée de votre fils même si lui aussi il pensera par moment à son Papa.
Je vous souhaite mille courages et malgré tout une belle journée, autant que faire se peu.
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Au bout d'un si court laps de temps, il est tristement naturel que la vue de couples aimants te fasse mal; ce n'est pas de l'égoïsme, c'est une réaction liée à ton deuil: tu as perdu celui que tu aimais tant, et la vue de ces couples ne te rappelle que trop ce que tu as perdu :( c'est humain; j'ai ressentis la même chose, et même des mois après la perte de mes bien-aimés. Quand je voyais un couple manifestement heureux, j'ètais contente pour eux, mais il prédominait de l'amertume (vis-à-vis de ce que je vivais, pas vis-à-vis d'eux), ça me transperçais le coeur, j'aurais tellement voulu vivre encore la même chose!...Je me suis aussi demandé s'ils mesuraient bien la chance qu'ils avaient, s'ils profitaient de chaque instant en toute connaissance de cause, comme quoi il peux arriver n'importe quoi à n'importe qui, que nos vies sont éphèmères par définition...moi-même, je ne l'aurais pas cru avant la mort de Pierre, et même-en dépit de mon expèrience-de celle de Jean-Philippe. On ne veux pas croire que l'autre peut partir un jour, ou plutôt, on se dit "le plus tard possible"...On veux absolument y croire, ça aussi c'est naturel. Mais nous n'avons aucune prise sur notre destin, alors le meilleur conseil que j'aimerais donner à ces couples, ce serait de bien en profiter., on ne sais jamais. On croit savoir, mais dans le fond, on n'en sais rien, rien du tout...certains couples ont la chance de passer toute une vie ensemble, d'autres non. Mais, quel que soit le temps ècoulé, ensemble, le deuil, quand il survient, est toujours la pire des èpreuves.
Comme Poète endormie, j'espère que malgrès le manque de ton bien-aimé, particulièrement difficile peut-être devant ce bonheur des autres, aura des aspects positifs-oui, le bonheur de ton fils, ce grand bonheur qu'il mérite de connaître lui aussi. Son papa doit en effet lui manquer beaucoup à lui aussi, et en ces jours de joie, il regrettera forcément sa présence à ses côtés pour les partager avec lui. Son papa aurait été si fier de lui! Lui aussi ne pouvait souhaiter que son bonheur, tu le sais. Il a toujours sa maman qui sera auprès de lui. Malgrès votre deuil commun, c'est un moment privilègié dans sa vie-et dans la tienne, puisque tu y assisteras. Je te souhaite tout le courage possible.
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Bonjour Virginie que de force et de courage il va te falloir pour cette journée avec toute les contradictions que cela engendre , la fierté et le bonheur de marié son fils et la douleur et la solitude du manque de ton amour .
si je pouvais te donner un peu de force pour passer cette journée le plus sereinement possible , se serait avec plaisir .
je pense que la ou il se trouve il sera présent avec vous .demain tu seras soulagé . je ne serais que te dire d autre car dans la tristesse ou je me trouve aussi , je ne serait de bon conseil .
prend soin de toi
Amitiés.
Denis
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Je crois, moi aussi, que les défunts sont là dans les moments importants de ceux qui restent. On dit toujours: "Si seulement il/elle pouvait voire ça!" Mais qu'est-ce-qui nous prouve qu'ils n'y sont pas? :-*
Une pensée toute particulière pour toi en ce jour Virginie :-*
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Bonsoir Chris60, Qiguan, poète endormie, Stana et Did
Je vous remercie infiniment de messages si gentils comme vous êtes avec moi que vous ne connaissez pas et que l’on ressent bien le même parcours tellement lorsque vous vous exprimez je vous ressens comme je me sent.
Hier à l’église une après avoir accompagné mon fils à l’autel je suis allée m’asseoir derrière les témoins comme me l’avait donné en info mon fils il devait y avoir 5 chaises peut-être et j’étais seule sur cette rangée car ensuite c’était mon frère son épouse et leurs enfants ensuite le de la famille côté du marié et comme je vous l’ai expliqué dans mon dernier message si au moins j’avais eu mon amour encore sur cette terre je n’aurais même pas remarqué les chaises qui étaient restés libres juste après nous mais là j’avais l’impression d’être noyé et si petite dans rangé si vide d’une seule personne une des plus importante pour moi.
D’un seul coup j’ai vu mon frère arrivé à côté de moi il sait à quel point je souffre puisque comme je vous l’avais déjà expliqué auparavant il avait et a toujours un amour démesuré pour lui, il n’a pas voulu que je vive toute la cérémonie comme cela et m’a rejoint en me disant « ça va ma sœur ? »
Aujourd’hui c’est le lendemain de ce mariage et comme c’est la fête des pères après la fin de tout ces événements mes quatre enfants seront allés voir leur père et mon deuxième fils sera venu me voir juste après effondré pleurant son immense chagrin…il n’aura pas réussi à retourner voir son père au cimetière depuis sa cérémonie mortuaire car il n’y arrivait pas alors ce fut très dur de revoir le dernier endroit où repose son père, je l’ai pris dans mes bras cajoler et embrasser comme je souffrais pour lui pauvre petit
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oui tu sens que tes enfants ont besoin de toi
aussi dur que ce soit c'est un ancrage
et en consolant tu laisses aussi passer de la mémoire de ton conjoint
prends soin de toi
amitiés
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Bonjour Virginie , c'est sur que c'est une force d'être entouré mais je sais aussi qu'il faut souvent simuler et faire bonne figure et que c'est parfois très difficile .c'est plus simple de se soutenir a plusieurs que tous seul mais c est délicat , toujours peur d'embêter les gens pour ma part je suis plutôt pudique avec mon deuil mais je me sent si seul au monde .heureusement le forum ici m'aide beaucoup a extérioriser ma tristesse , pour exprimer mes sentiments , comprendre ceux des autres .
je vous souhaite encore beaucoup de courage .
Amicalement
Denis
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Bonsoir Denis,
Oui je ressens comme vous souffrez. J’ai pu lire sur ce forum que un certain nombre on pu se rencontrer, ça a du tellement leurs faire du bien de pouvoir échanger en vrai. J’espère que vous aurez pu le faire ou que vous le pourrez un jour, au moins vous serez peut-être plus enclin à exprimer ce que vous gardez pour vous dans votre vie habituelle.
Suite aux deux nuits courtes pour le mariage de mon fils j’aurais réussi à dormir plus longtemps la nuit dernière et cela m’a fait beaucoup de bien. Le manque de sommeil est très impactant et n’arrange vraiment pas le moral qui est déjà très bas.
Je vous souhaite une au plus agréable possible Denis et vous tous et toutes aussi si gentil et apaisant de vos mots bienveillant.
Pensées amicales
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Bonjour Virginie,
N'hésite pas à parler de son papa à ton deuxième fils, il doit en avoir terriblement besoin.
Même si de telles conversations appellent les larmes, c'est important de resserrer vos liens familiaux de la sorte.
Dimanche, j'ai envoyé un message à mon beau-fils qui a dû penser à son père toute la journée. Je lui ai dit "Bonne fête au papa de la famille" parce qu'il est le seul désormais pour la fête des pères. Il m'a remerciée et je crois qu'il était touché, c'était une façon pour moi de lui dire que ce dimanche, je comprenais sa peine .
Ton frère a eu un bon réflexe de venir te rejoindre sur le banc à l'église, j'aurais fait comme lui. Je me souviens qu'au décès de mon petit frère, j'étais restée avec ma belle sœur la semaine suivante et qu'elle avait fait une crise de larmes en pleine nuit. Je l'ai accueillie dans mon lit et l'ai bercée comme un bébé, j'avais aussi tant de chagrin à ce moment, si j'avais pu me douter de ce qui m'attendait ... Alors quand elle est venue à son tour au décès de mon homme et qu'elle m'a annoncé qu'elle avait pris un aller simple au TGV pour rester avec moi le temps nécessaire, j'ai compris que nous étions vraiment deux sœurs, liées par la même épreuve.
Plein de courage à toi, je te souhaite une soirée paisible,
Bises affectueuses,
Marie
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Bonjour oui , il est vrais que rencontrer des gens pour parler ou boire un petit café qui sont dans le même état de deuil serait une bonne et belle chose .les gens autour sont gentil avec de bonne intentions mais ne peuvent pas savoir , pas comprendre et tant mieux pour eux ce que nous vivons aux quotidien .les phrases du matin : " comment ca va ? ou ca va bien ? .comment voulez vous que ça aille !!! les gens ne peuvent pas se rendre compte s'ils n'ont pas vécu cette situation .je les envies presque
et j'étais comme eux avant avec mes idées arrêtés , c est pour cela que je n'en veux a personne .
j'en veux a la vie de nous avoir imposer cette souffrances sans aucunes raison .
Prenez soin de vous mes amies de cœur
Amicalement
Denis
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Bonsoir à vous chers tous et toutes d’ici,
Comment allez-vous ?
Ma vie est très prise avec tout ce travail pour arriver au bout de tout et fermer l’entreprise de mon de mon Dominique.
J’ai passé de sales moments et cela ne m’a permis de vivre ma souffrance comme cela devrait l’être, j’aurais souvent eu besoin de pleurer mais pas possible de m’effondrer il fallait que je me retrouve devant un certain nombre de personnes et beaucoup de téléphone, ça ce fut la avant la semaine passée puis cette semaine beaucoup de démarches, ensuite j’ai pu rendre visite à ma sœur aînée qui souffre d’un cancer agressif juste quelques mois avant mon époux. C’est tout de même une drôle de vie que je mène là depuis un certain temps, ma pauvre sœur chérie comme son physique a murflé et sa pauvre tête sans cheveux
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Pas top j’ai perdu une partie de mon message ce soir
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Donc je disais que l’air de ma vie était infecte depuis un certain temps, mon père ce 26 rentre en clinique pour une intervention sur prostate dont il souffre depuis 11, ans et il a déjà eu un gros adénome de retiré, il est sondé depuis trois mois. La semaine passée j’aurais eu deux journées pas trop mal puis samedi effondrement dès le levé , je me suis écroulé plusieurs fois et rebelote aujourd’hui très mal cela fait deux jours que je pleure presque toute la journée.
Mon mari me manque terriblement
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Tu es très éprouvée par l'acharnement des drames de santé dans ton cercle proche
Quand ce type de circonstances s'imposent comme on n'a pas de pouvoir dessus on ne peut qu'avoir envie de résister pour accompagner ces êtres chéris au mieux sur leur propre chemin d'épreuves
Bien sûr nos aimés nous manquent cruellement
Il ne nous reste qu'à prendre soin de nous vraiment au mieux pour accomplir ces nouvelles parties de vie
Cela passe par du basique
Manger correctement voire compléter les apports pour que la partie physique ait pour résister
Dormir un minima 7 h par 24 h siestes incluses dit la science le médical
Avoir la part de relâchement utile là je t'invite à te programmer des rdv avec toi même en testant la boîte à outils peu à peu sachant qu'un outil peut être efficace quelques temps puis plus et il faut changer
C'est une quête
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/
Le reste avoir la gratitude intérieure d'arriver à faire face à ces obligations sociales car oui on se sent sur le fil mais pouvoir le faire est déjà une très grande victoire
Si on examine ce que ce serait si on n'y parvenait pas nous le montre
Que la bienveillance des personnes à côtoyer dans tout cela t'accompagne
Et continue à venir ici te réfugier ...
Amitiés
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Merci beaucoup Quigan
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Décidément ça bug beaucoup ici mon message pour Quigan a été coupé
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J'espère de tout coeur que ça va aller pour ton papa. Oui, un stress supplémentaire est toujours particulièrement difficile quand on vit un deuil. Et si tu ne peux pas faire autrement que de pleurer, c'est que tu en a besoin. Les larmes servent à exprimer la douleur qui resterait encore plus en nous autrement. Il ne faut pas essayer de les contenir quand elles viennent, ce serait pire.
Douces pensées à toi :-*
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Merci Stana pour ton message, mon père a été opéré ce matin c’est ma sœur qui vit un cancer quelques mois avant mon Dominique qui m’a appelé fin de matinée pour me donner des comme elle vit juste à côté de chez eux c’est elle qui l’a emmené la veille, demain j’irai la prendre chez elle et nous irons voir nôtre père ensemble. La maladie j’ai l’impression d’être enfermé dedans avec tous mes chers qui en son victimes de cette fichue maladie.
J’ai pu voir que tu viens ici depuis au moins neuf ans, ça fait un sacré bout de temps, toute perte est cruelle et j’ai lu ce qui est arrivé à ton amoureux, c’est terrible :'(
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c’est accident, et ça me remet dans l’idée suite à ce qui arrivé à mon époux qui est parti en six mois à l’âge de 57 ans moi j’en ai 53 que tout peut s’arrêter très vite voir rapidement. On ne vit plus du tout pareil après des chocs terribles, cette fin de journée j’étais seule car ma fille (la dernière 19 ans) quittait tard, je déteste cette tranche horaire 17h 19h et encore pire si Rose Marie n’est pas là. C’était l’heure où il rentrait 17:30 où la journée était terminée et nous réunissait enfin, même si nôtre fille n’était pas toujours avec nous pour le dîner nous n’étions pas seuls puisque ensembles . Dire que jadis avec nos quatre enfants nous étions six chaque soir puis ils s’en sont allés vivre leurs passions et vies , ce fut un peu dur au début puis finalement nous étions revenus à nous deux comme au départ enfin presque puisque qu’il nous restait encore la dernière qui n’est pas toujours là.
Je n’ai pas envie de manger lorsque je suis seule parfois je me force sinon je me fais une infusion, yaourt, fruits et si je suis passée à la boulangerie un p’tit gâteau et je monte très tôt à ma chambre.
Je trouve que ce forum habite de belles personnes bien veillantes, pour un nombre sont en souffrance depuis déjà un certain temps dois-je me dire que l’on souffre toute une vie car j’ai l’impression que ce sera ainsi pour moi, la vie n’a plus aucun sens sans lui pour moi et de toute façon je n’ai plus de vie.
Je souhaite à toutes les personnes de se forum une douce nuit reposante, vous êtes précieux ici
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Bonjour Virginie,
Nous nous comprenons tous sur ce forum car nos ressentis se rejoignent.
Comme toi, je doute de tout : l'utilité de ma vie, de moi par rapport aux autres, de pouvoir de nouveau aimer vivre, du moins tolérer cette vie sans lui. Avoir un avenir nous semble impossible sans notre moitié, vivre seule est une épreuve insurmontable, et surtout vivre seule les premières fêtes sans lui, noël, nouvel an, anniversaire ...
L'appétit, je ne sais plus ce que c'est, je mange mécaniquement. De 59, je suis passée à 50 kgs pou 1m72.
Passes du temps avec ton papa, vous en avez besoin tous les deux. Ta famille est ton refuge et je pense que tes proches savent à quel point tu as besoin d'eux en ce moment. N'hésite pas à leur dire qu'heureusement pour toi, ils sont là et que tu les aimes.
Je t'envoie plein de courage et des ondes positives, enfin, le peu qu'il me reste.
Pensées affectueuses,
Mariemo33
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Il reste effectivement des séquelles du deuil d'un grand amour, les plus anciens du forum -dont je fais partie-le savent bien. Cela dit, la souffrance s'estompe peu à peu, si lentement qu'on en a à peine conscience...avant que l'on se rende compte-avec étonnement-du chemin parcouru. Quand on vit ce genre de deuil, on voudrait que le temps passe plus vite, mais c'est impossible. Les étapes de deuil ne peuvent pas être accèlèrées ni modifiées. Chacun vit le deuil à sa manière, mais les étapes sont les mêmes pour tous. Arriver à l'apaisement, malgrès les séquelles du deuil, est un jour possible, même si c'est très long. Je te souhaite tout le courage possible durant ces moments si difficiles pour toi :-*
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Il reste effectivement des séquelles du deuil d'un grand amour, les plus anciens du forum -dont je fais partie-le savent bien. Cela dit, la souffrance s'estompe peu à peu, si lentement qu'on en a à peine conscience...avant que l'on se rende compte-avec étonnement-du chemin parcouru. Quand on vit ce genre de deuil, on voudrait que le temps passe plus vite, mais c'est impossible. Les étapes de deuil ne peuvent pas être accèlèrées ni modifiées. Chacun vit le deuil à sa manière, mais les étapes sont les mêmes pour tous. Arriver à l'apaisement, malgrès les séquelles du deuil, est un jour possible, même si c'est très long. Je te souhaite tout le courage possible durant ces moments si difficiles pour toi :-*
c'est exactement cela
en lisant les plus anciens, lu Dr Fauré, suivi le programme proposé par le site dont est issu ce forum avaient fait que mon mental intégrait cela
et oui il a fallu beaucoup de temps (années) pour que mon émotionnel entre dans : l'apaisement malgré les séquelles indélébiles !
le chemin sera TRÈS long (années) mais nos amitiés vous accompagnent
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Bonjour Virginie,
Quel est ton moral aujourd'hui ? j'espère que tu n'es pas trop au creux de la vague.
Je suis allée faire une marche rapide ce matin et comme j'avais eu le courage d'appeler une des marcheuses avec qui j'avais sympathisé, nous avons fait plus de 8 kms ensemble. Ce jour particulièrement j'ai apprécié la bouffée d'oxygène que ce parcours m'avait procuré, nous sommes allées chez moi prendre une boisson fraîche avant de nous séparer.
Une présence amicale fait du bien même dans les pires moments.
Comment va ton papa ? Est-ce que toi et ta sœur avez pu aller lui rendre visite ?
Je te souhaite une fin d'après-midi paisible en compagnie de ceux que tu aimes.
Marie
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Bonsoir Marie et chers (es) vous,
J’ai passé deux trois jours très mauvais en très grande souffrance et ça m’a fait peur car j’ai eu de mauvaises pensées et paroles.
Ça commence seulement à se calmer un peu cette fin de journée, et ça fait du bien. J’ai eu besoin d’aller au cimetière parler à mon amour plusieurs jours d’affilé. Hier soir je suis monté à ma à 18:30 comme ma fille Rose Marie quitté tard le travail et que je n’avais pas fait et envie de me retrouver à table seule je me suis monté un plateau infusion, yaourt et fruits. Mon frère étant très affecté lui également qui l’a connu à 10 ans un p’tit gosse quoi, on s’est envoyé des messages hier soir et lorsqu’il a su que j’étais déjà dans mon lit il m’a appelé pour discuter un peu et surtout de nôtre chagrin orphelin.
Pour mon papa je serais allé le voir avec ma sœur que j’aurais emmené comme elle n’était pas très bien à cause de son cancer, quelle galère cette vie pour tous dans ma famille tout de même. Mon père est rentré chez lui donc ma mère n’est plus seule et comme ma sœur est partie en vacances non loin de Toulouse (nous sommes normands) j’irais leurs rendre visite demain et j’emmènerai ma mère aux courses…d’habitude c’est ma sœur qui le car elle vit dans la même ville que eux moi je suis en campagne plus dans le pay D’auge.
J’évite de prendre des cachets mais dimanche soir j’ai décidé de prendre un somnifère pour ne pas passer encore une nuit blanche et morbide et hier un détendant. Ce soir je ne prendrais rien car je veux être capable de faire sans mais voilà dans la situation derrière je ne pouvais faire autrement car à la force de luter j’étais entrain de sombrer.
Je te remercie Marie d’avoir pris de mes nouvelles et de ma famille :-*
En espérant que tu sois un peu mieux que ces derniers temps je t’envoie mon affection
-
Virginie
Tout ce que tu as pu mettre en œuvre pour faire face à ce creux de vague plus prononcé est bien
D'autant qu'il est aussi en lien avec ton frère
Pouvoir échanger est le plus salvateur
Quand les nuits de creux vers les abysses je venais sur le forum et comme on voit qui est en ligne pouvoir au milieu de la nuit échanger rarement avec les personnes de cette section sauf celles touchées par le suicide du conjoint mais avec les personnes de d'autres sections a été une aide, bouée énorme
Raconter son mal être puis écouter l'autre (lire) et chercher à l'aider était thérapeutique
Je te souhaite beaucoup de doux moments avec ta famille .
Amitiés
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Bonsoir Virginie,
Qiguan a raison, entoure toi beaucoup de ta famille, ils t'aiment, connaissaient ton couple et peuvent comprendre ton chagrin.
Comme toi, je prends un somnifère quand je n'ai pas dormi la nuit précédente et que je ne conduis pas le lendemain. Curieusement, je ne me sens pas fatiguée quand je vais me coucher, et toi ?
Je te souhaite de la force pour affronter cet état de chagrin qui est notre lot à tou(te)s,
Bises affectueuses
Marie
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C'est bien que tu ne prenne des médicaments que quand tu ne peux vraiment pas faire autrement, et que tu fasse de ton mieux pour t'en passer le reste du temps. Je reconnais que je n'ai pas toujours eu le même courage. C'est bien aussi que tu puisse èchanger avec des membres de ta famille, qui comprennent ce que tu vis, et avec qui un réconfort mutuel est possible, c'est précieux durant des moments si difficiles.
Je t'embrasse :-*
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Bonjour,
C’est la première fois que je viens sur le forum, ma femme est partie le 05 juin. Nous nous sommes connus jeunes et nous étions très proches, nous ne formions qu’un. J’ai un enfant qui fait des études et qui a quitté le domicile, je me retrouve dans vos échanges. Je ne sais pas comment il est possible de poursuivre, mon seul objectif est mon fils. Je dois être présent pour le soutenir, je vis un jour après l’autre. Merci pour votre bienveillance.
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Bonjour,
C’est la première fois que je viens sur le forum, ma femme est partie le 05 juin. Nous nous sommes connus jeunes et nous étions très proches, nous ne formions qu’un. J’ai un enfant qui fait des études et qui a quitté le domicile, je me retrouve dans vos échanges. Je ne sais pas comment il est possible de poursuivre, mon seul objectif est mon fils. Je dois être présent pour le soutenir, je vis un jour après l’autre. Merci pour votre bienveillance.
tu es au bon endroit
mais l'habitude ici est de créer son propre espace d'écrit en créant un fil perso
tu peux fouiller http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/pour-les-hommes-arrivant-ici/msg133390/#msg133390
et
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
lire les autres plus anciens a été pour moi vraiment une aide
avec la rencontre des personnes du forum aussi
Oui tu tiendras pour ton enfant votre enfant qui n'a plus que toi ...
Le tsunami a des répliques et n'en fini pas pendant des mois
Accroche toi pour ton enfant
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Merci pour le mode de fonctionnement du forum.
Merci pour ces conseils.
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Bonjour Christophe,
Une triste bienvenue à toi sur ce forum où tu vas créer ton espace personnel afin de parler de ton vécu, de tes ressentis et où nous pourrons t'épauler quand tu en auras besoin. Saches que tu ne seras jamais jugé ici, que tous les membres de ce site sont bienveillants les uns envers les autres car nous sommes tous engagés sur ce chemin terrible de deuil que personne ne choisit jamais d'emprunter.
Merci à Virginie d'accueillir ton premier post, j'espère qu'elle va pour le mieux, ou le moins pire.
Baisers affectueux à tous,
Mariemo33
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Merci Marie.
Bonne soirée, le moment de la journée le plus difficile pour moi.
Christophe.
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Bonjour à tous et toute et Christophe,
Ils ont raison les amis ici crée ton fil raconte ton histoire dis tout ce que tu souffres, tu recevras de l’aide morale ils sont si accueillant et bienveillants.
En réponse à Marie ben j’espère que tu vas mieux que moi car ce week-end fut encore très dur, c’est atroce comme il me manque. Vendredi j’ai très mal dormi et des mauvais rêves réveillée à 4:15 impossible de me rendormir alors je me suis levée à 5:14 la journée de samedi fut longue très longue. J’ai mieux dormi heureusement mais ce matin au réveil quelle tristesse encore comme c’est dure cette survie.
Je vous souhaite une bonne nuit avec mes pensées affectueuses :-*
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Bonsoir Virginie,
Comment te sens tu aujourd'hui ?
Pour ma part, quand je plonge dans le chagrin, j'essaie de m'occuper au maximum si toutefois j'en suis capable à ce moment. Mais je sais qu'il n'y a pas de recette miracle. Depuis quelque temps si çà va vraiment mal, le médecin m'a dit de doubler le cachet d'antidépresseur vu que je prends habituellement la dose minimale.
Je ne vois toujours pas mon chéri en rêve et j'en ressens beaucoup de tristesse et de frustration, peut-être que cela va arriver. Sinon je me réveille souvent comme toi, à des intervalles de 2-3 heures et deux fois par nuit en moyenne. Est tu fatiguée quand tu passes une nuit plus mauvaise que les autres ? Me concernant, je ne sens rien.
Je t'envoie mille baisers affectueux pour te donner tout le courage possible. Ne lâche rien, il veille sur toi.
Marie
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Bonsoir Marie,
Je t’ai laissé un petit message sur le fil de Phil :)
Parfois lorsque je passe de trop mauvaises nuits d’affilée je prends un somnifère pour pouvoir dormir de façon plus longue et sans trop de réveil nocturne car à la force je suis extrêmement fatiguée. Et comme je l’explique dans mon dernier message tout à l’heure c’est très grand ici il me faut une forme olympique et je dois palier à ce que mon amour faisait auparavant bien évidemment mes fils peuvent m’aider mais un vie dans une autre région et l’autre quitte très tard a sa propre maison et entretient, ça n’empêche que autant qu’il peut il me propose son aide et je minimise mes demandes.
J’aime être très occupée de toute façon, j’espère juste qu’un jour je pourrais profiter un peu plus de la vie car là ce n’est pas une vie.
Comme je te demandais j’espère que tu dors pas trop mal.
Je t’embrasse tendrement Marie
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re-bonsoir Virginie,
Mes nuits depuis quatre mois c'est un peu comme "les feux de l'amour" beaucoup d'épisodes et tous aussi inintéressants les uns que les autres. a chance est que malgré les insomnies je ne suis pas fatiguée comme avant si je ne dormais pas assez, j'éprouve juste une immense lassitude mentale.
Comme je comprends le mal que tu as pour accomplir les travaux que ton homme faisait au jardin. Malgré mes réticences, j'ai tenté de manipuler le taille-haie thermique et il me faudra plusieurs séances de musculation avant d'y parvenir convenablement. Je me demande s'il ne vaudrait pas mieux de faire couper la haie et mettre une clôture à la place.
A mon tour, je t'embrasse affectueusement, j'espère que tu pourras passer une nuit assez reposante.
Marie
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Oui le somnifère pour que le corps ait le repos peut être une bonne aide
les anti dépresseurs ont évolués peut être ont ils la même fonction Marie
Marie et Virginie vous faites beaucoup physiquement bravo pour votre volonté à y arriver !
amitiés à vouss deux
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Bonsoir Virginie,
Merci pour ton port sur mon fil, c'est très réconfortant pour moi car en ce moment je suis dans le creux de la vague. Bien que j'ai réussi à m'occuper aujourd'hui, je sens cette tristesse lancinante m'envahir complètement dès que je ne suis plus en mouvement, je ne puis que subir et pleurer mon amour disparu.
J'en suis toujours à me demander comment vivre sans lui, sans son amour protecteur et passionnel, sans vivre dans notre couple tous les évènements de la vie, importants ou pas. Depuis qu'il l'a quitté je me sens étrangère à ce monde et n'aspire plus qu'à le rejoindre où qu'il soit, j'irais même le retrouver en enfer s'il y était, ce dont je doute, il était d'une droiture et d'une bonté d'âme à toute épreuve.
Fais attention à ne pas trop faire de gros efforts les jours prochains, la canicule arrive et c'est préférable d'y aller doucement.. Pour l'instant, j'attends une baisse de la chaleur pour retenter le taille-haie, en attendant il faudrait que je trouve la proportion de mélange huile-essence car je n'en ai aucune idée.
Arrives tu à dormir un peu sans chimie ? Me concernant, je ne peux prendre de somnifère qu'à condition de ne pas conduire le lendemain. Fais très attention dans ce cas si tu manipule des outils coupants lourds ou dangereux.
Je te souhaite tout le courage que tu as, un peu de moins pire dans cet océan de chagrin qu'est notre vie et une forme la meilleure possible.
Baisers affectueux,
Marie