bonjour,
c'est bien tristement que je lis vos témoignages, mon mari est mort de façon brutale (renversé par un chauffeur alors qu'il faisait du vélo), en septembre 2016. Depuis je suis là, avec des moments doux et des moments durs. Depuis lorsque quelque chose s'écroule, je me remets en mode robot, en mode survie puis lorsqu'il y a un peu de place, j'accueille ma peine, ma douleur.
Tu es forte, je l'ai beaucoup entendu, non, je sais que je ne le suis pas, c'est juste que je n'ai pas le choix, j'ai même entendu quelque chose du genre "nous voilà rassurés, on sait que tu vas t'en sortir", (j'aurai dû répondre : bien si ça peut te déculpabiliser de l'absence de soutien , tant mieux)
Aujourd'hui, je suis moins en mode survie, une accalmie dans les épreuves, un apaisement.
deux mois pour toi, Sosovod, c'est si frais, c'est si douloureux,
moi je n'ai pu reprendre le travail si vite, j'étais épuisée, épuisée par la douleur physique et psychique. Surtout prends soin de toi c'est primordial, le deuil est épuisant, c'est une fatigue insidieuse et longue. Ecoute-toi et écoute ton corps c'est important.
je te dépose, je vous dépose un peu de tendresse e de douceur
Mononoké