Et oui,
Les gens sont vraiment trop cons de dire bonne soirée, bonne journée et comment ca va ?
Ils nous comprennent pas.
Ils ne le vivent pas cet enfer.
Certe moi j'ai 2 filles mais quand elles sont couchées, c'est insuportable, malgré que je suis pressée de les coucher le soir car la je peut craquer librement car dans la journée j'essaye de me contenir mais je n'y arrive pas forcémenent à le faire encore tout à l'heure j'ai pleuré devant nos filles car ma petite de 4 ans a réussit à faire du vélo sans les petites roues et c'est ma grande fille qui lui as appris et leur papa a raté ça.
Pour les gens c'est ridicule de pleurer juste pour ça.
il faut vivre les choses pour les comprendre.
Courage

Pas de commentaires possibles sur l’apprentissage du vélo sans les roulettes aux enfants. Pas d’enfant. Pas de petite réplique de mon Pierre. Pas de continuité après nous. Même le nom de famille s’éteindra avec moi.
Quand je plante un arbre, je me dis, c’est un étranger qui le verra grandir, après moi, un acheteur qui ne saura pas que ce buisson fleuri, nous l’avions choisi avec amour, que ces tulipes il les a plantées une à une, à genoux dans l’herbe, que ce sapin fut notre premier noël ici…
Pas de petit Pierre.
J’ai eu tellement de chance de le rencontrer que lorsque j’ai su que je ne pourrais pas lui faire cette joie de lui donner un petit, je me suis dit : Voilà, je dois avoir ma croix (comme dit Dom), ce sera cela, un ventre vide.
Mais non, ce n’était pas suffisant, un autre enfer nous attendait.

Alors parfois, je me demande pourquoi je continue à planter, tailler, tondre…

Pour moi, et pour la beauté du jardin.
Quoi que, fini les promenades matinales main dans la main pour vérifier que le chèvrefeuille a repris, que les bourgeons des fruitiers ne sont pas gelés,…

Pas de vélo sans roulette, mais plus de jardin avec lui…

Niau, il ne faut pas en vouloir à ceux qui nous disent « Bonne soirée, Bonjour, ou Bon we ». Tu les vois en train de nous dire : « Bon, ben, pleurez bien, hein, soyez triste. »
Il y a de la peur, de la pudeur, et aussi du je-m’en-foutisme, mais surement pas de la méchanceté.
Nous ne pouvons pas imposer nos règles de deuil, couloir noire et yeux gonflés, à un monde en pleine agitation. Nous devons au contraire nous adapter à la vie qui continue et seulement entre nous, qui « savons », lâcher toute cette douleur qui nous étouffe.

La semaine redémarre.
Alors, courage et tendresse.

Marina

Oh là!!! tit Dom,

La révolte couve en toi comme en moi , envie de mordre de schooter dans un truc de claquer des portes!!
De chercher, tu te caches où??
Pourquoi tu m'as laissé, c'est malin maintenant, je suis tout seul!!!
Envie de se disputer, de se trouver des excuses, de lui dire je t'en veux, qu'est ce que tu fous Bordel, mais pourquoi t'es pas là???
Espérer se réconcilier, la prendre dans tes bras et lui demander pardon de n'avoir rien fait, supplier à genoux..

Reviennns, je ne le ferai plus...

Mais voilà il n'y a pas de retour possible..

C'est ce que je ressens...
Bisous et plein de force

Pascale, Dom,

et oui moi aussi je ne veux qu'une chose et c'est celle que je ne peux pas avoir!
je ne veux que lui............

comme dit Fofi, je veux le voir zapper les chaines à la télé, affalé dans le canapé, j'voudrai devoir ranger son linge qui traine sur le bord de la baignoire, lui demander à quelle heure tu finis ce soir??

j'veux qu'il reponde a ma sempiternelle question "tu m'aimes?", à Qui je l'adresse cette question maintenant?

waouhhh un creux de la vague puissance dix mille..............mal à en crever!!!!!!!

POURQUOI T'ES PAS LA? J'PEUX PAS VIVRE SANS TOI

j'suis malheureuse

sofi

Moi aussi j'en crève de douleur

Cela fait 3 semaines aujourd'hui exactement que Catherine s'est éteinte, et tous les Lundis matin seront sans doutes les pires jours de ma vie

La douleur et le manque , la solitude sont de plus en plus forts. Je ne sais pas comment j'avance.

Mes filles aussi, la petite derniere de 20 ans pleurait dans son bol de céréales , "elle me manque tant papa"
" Je sais , ma puce , moi aussi tu sais"
J'ai peur car elle se renferme beaucoup et reste longtemps dans sa chambre, la porte fermée à clef, sans répondre.

J'avais les yeux bien rouges et bien gonflés dans le train ce matin

Bises

Thierry

Dom, Niau Pascale, Dom, Koala, Marina, Elodie, Rosel, Sofi, Angelik,  Thierry (91),… et les autres,

7 mois et demi après que ma Chérie soit partie pour "un autre monde" que je ne parviens pas à discerner, vaincue par un cancer qui ne pouvait être guéri, je connais aussi - et certainement pour un long temps encore - ces hauts et bas de vagues qui nous font désormais "voir les choses de la vie" d'une toute autre façon.
Nous sommes ainsi obligés (pour ne pas dire condamnés) à avancer au jour le jour, incapables de nous projeter dans un avenir que nous se savons imaginer sans l'être cher qui était à nos côtés : sa présence donnait le sens à notre vie.
Comme vous, je connais régulièrement ces périodes de solitude douloureuse : quand on se retrouve seul dans une maison vide, quand il nous faut préparer des repas que l'on prendra seul, mais surtout quand il n'est plus possible de prononcer ces simples mots : "Chérie", "Je t'aime". Des mots qui nous venaient auparavant si naturellement, et dont on ne mesurait peut-être pas suffisamment le caractère précieux. C'est dans ces moments de solitude que je viens chercher de l'apaisement et du réconfort auprès de vous (ce site est quasiment devenu une drogue douce pour moi), alternant cette fréquentation assidue avec la lecture.

Peut-être ai-je cependant la chance, par rapport à certains d'entre vous, que ces périodes de solitude ne soient pas trop longues : les activités programmées ou impromptues avec mes petits-enfants me "poussent", m'obligent à conserver une certaine "hygiène de vie". A la différence de Yohann, réveillé très tôt ce matin (comme tous les jours), il me fallait cependant me lever et me préparer : l'un de mes petit-fils était souffrant ce week-end, et je devais me préparer à aller m'occuper de lui.
J'aime, et j'ai besoin de me retrouver auprès de mes petits-enfants : ils m'aident à sortir de la solitude qui s'impose désormais à moi, et je retrouve un peu de ma Chérie auprès d'eux.

A celles et ceux qui n'ont pas la même "chance" que moi, pour qui la solitude est particulièrement pesante, je veux donc dire toute ma solidarité.

Très cordialement.   Daniel

Bonjour Yohann,
Pas évident de toujours aider les autres du coup nous ne t'aidons plus assez bien que moi je ne suis pas encore en capacité d'être aidante!!Alors juste un peu mot pour te dire que le héros a le droit d'être fatigué et de nous demander de l'aider à se retaper!!!
Tendrement
Claudia