Ah, Plume, comme je suis contente, comme c'est bon de lire cela!
Ecris nous encore que tes larmes ne sont plus si douloureuses et que tu vois le soleil dans les yeux de tes petits.
Je t'embrasse fort.

Marina

 
Merci à vous tous pour votre soutien.
Dans les bons et les mauvais moments.
BISES

Accroches toi, Plume, accroches toi.
Souvent, je me dis que notre chemin est recouvert de braises, d’épines, de clous et que nous devons franchir ces passages là pour parvenir à enfin atteindre une clairière d’herbe tendre.

C’est cruel mais manifestement indispensable, peu à peu, est-ce nous qui nous habituons, nous endurcissons, est-ce les braises qui sont moins vives, les épines moins piquantes, est-ce parce que nous savons qu’au bout il y a une clairière, mais on finit par avancer plus facilement, plus vite, et en même temps plus calmement.

Accroches toi, Plume.

Hier soir j’ai entendu le témoignage d’un homme qui avait perdu son frère dans un accident d’auto. Il disait sa révolte et son chagrin, et son tourment aussi de ne pas savoir si son frère avait souffert et où il était maintenant.
De livres en livres, de récits en récits, et bien qu’il soit plus « cérébral » que mystique, plus cartésien que rêveur, il est arrivé à se faire à l’idée que nos disparus sont là, tout autour de nous, plus ou moins près, plus ou moins proches et plus ou moins intervenants. Il ajoutait qu’ils étaient forts contrariés de notre peine qu’ils jugent inutile, puisqu’ils ont, eux atteint le bonheur parfait, la grande lumière.

On peut y croire et pourquoi pas.
Alors, nous pleurons sur nous, sur le manque que nous avons, sur le chagrin que nous ressentons.

Petite Plume, dis toi que ton Amour est là, près de toi et qu’il ne veut pas que tu sombres.
Ta vie ne sera plus la même, mais il t’a laissé un bel héritage, une entreprise, des enfants, des projets et plein, plein d’amour.

Alors accroches toi, Plume.

 

Marina

 
Bonjour à tous.
Au travers de tous les messages de chacun je ressens le même desespoir le même vécu le même manque et le poids des mots que chacun donne et distribut aprés les avoirs reçut.
Quelle générosité extraordinaire sur ce forum mais comment partager quand on a pas vécut cela?
Avant j'aimai à distribuer à donner à aimer car cela me faisait du bien donner me remplissai de joie plus que recevoir.
Aujourd'hui je suis entourée de gens qui ont besoin de me donner du temps de l'aide de l'affection mais il y a aussi des gens qui sont maladroit qui ne savent pas comment aider. Mais je n'attend rien je ne suis pas aigri, je n'en veux à personne, je pense que chacun a ses soucis, je ne suis pas le centre du monde et voilà. Et je prend ce que l'on me donne avec le sourrir ou les larmes.
Aujourd'hui le maire de notre commune est venue me voir pour me dire qu'ils ne m'oubliaient pas et que le ccas voulait m'aider pour la cantine des petits et cela m'a tellement touché que j'ai pleuré car j'en ai besoin, et je n'avais pas la force ni l'énergie de le demander. Et voilà cela m'a fait du bien même si j'avais des larmes.

Bonsoir "plume",

Je suis heureux qu'un geste concret de solidarité ait pu se manifester auprès de toi, et pour tes enfants, avec la démarche du maire de ta commune.
J'ai le sentiment, ainsi que tu le dis, que cela t'a apporté beaucoup de réconfort, des forces pour poursuivre sur un chemin difficile et douloureux, que tu t'es cependant tracé.

Tu continueras à trouver, ici, une "solidarité de cœur" qui apaise dans les moments les plus difficiles.

Cordialement.   Daniel

Ils nous manquent à tous GRAVE GRAVE, nos Amours. 
Nous devons nous y habituer et nous y arriverons, tous. 
Et nous réapprendrons à penser à eux avec le sourire. 

Marina

Bonjour Plume,

Je comprends ce manque mais juste te dire que voilà nous sommes tous ici dans cette carence d'un être cher même si je sais bien que cela ne remplit pas cet immense vide de son absence.
Il n'y a pas de mot car courage ne veut rien dire au fond.
J'espère que tu trouveras un peu de sérénité au cours la journée.
Tendrement
Claudia

Bonsoir plume,

Ton message ce soir me rappelle le chapitre "la fuite"  / "le processus de deuil" page 66-67 dans le livre de C. FAURE et je souhaite t'en faire part :

"la fuite à une fonction évidente : celle de se protéger d'une agression ............. Cela peut se traduire extérieurement par une hyperactivité pleine de fièvre et d'angoisse, une fuite en avant qui plonge dans une incessante agitation ou on s'interdit tout repos........... Certains s'investissent à corps perdu dans une activité professionnelle avec un précipitation inhabituelle. Ils vivent à 100 à l'heure pour finalement s'écrouler, le soir, écrasés de fatigue. Cette activité, parfois débordante, est souvent peu efficace........... La douleur nous talonne tellement qu'on arrive, a se demander, en son for intérieur, si on ne va pas finalement craquer".

Et il me semble que c'est aussi de cette façon que tu exprimes ton désespoir. Ménages-toi, prends soin de toi.

Amicalement,
Karine