Chère Boutchou,
...
Je n'ai pas plus de mots que toi...
Pourtant, les mots, tu les as tous écrits.
Tu sais si bien écrire les mots justes pour traduire les émotions et les sentiments.
Quand je les lis, je me dis que j'aurais pu les écrire, mais, même si la douleur n'a pas de genre, très peu d'hommes ont cette sensibilité.
Comme l'a écrit David34, je sais que ne penserai pas plus à Katia le 8 octobre que le 7 ou le 9, j'y pense tous les jours, toute la journée.
Mais en même temps, j'ai le sentiment d'arriver au bout de quelque chose.
Je ne pourrai plus penser "l'an dernier Katia...".
Toutes ces dates qu'on a dû passer, sans elle, qui vont revenir, encore, et encore, même si on se dit "on l'a déjà fait", il faudra le refaire.
Il y a ces images de la dernière semaine, je ne les écrirai pas ici mais c'est, je crois, la chose la plus horrible de voir souffrir, impuissant,la personne qu'on aime le plus au monde.
Je sais que tu n'es pas loin, merci d'être toujours là avec les mots qu'il faut.
Je t'embrasse.