Boutchou, comme tes mots résonnent en moi. Le sommeil réparateur, je l'ai oublié depuis le 16 avril 2018, jour où notre vie a basculé. Entre le cimetière et notre chambre que j'appelle notre antre, remplie de nos discussions, de nos fous rires, de notre intimité, l'endroit où à la fois je me sens le mieux mais aussi où la douleur et le manque se font encore plus sentir, mes nuits sont difficiles, baignées de larmes. Cette douleur et ce vide au quotidien me détruisent de l'intérieur.
Sans Toi, mon Minou, je ne suis qu'un semblant de moi. C'est ton regard, ton amour qui m'a fait gravir les montagnes, me rassurer, m'a rendu fière... Aujourd'hui, juste le néant, je continue pour nos enfants: je suis une maman, une mamie, une professionnelle, mais je ne suis plus une femme, une amante.... C'est quoi la vie sans Toi à part une accumulation de larmes de douleurs et de manque