Un partage de quelques réflexions après des lectures ... :
On essaie d’aller mieux, mais nos tentatives sont vaines – comme si rien n’adhérait.
Et plutôt que de remettre notre approche en question, on continue de pousser. Ou on abdique.
Sans manquer, bien sûr, de se culpabiliser.
Après tout, si les mots qu’on se dit sont tout beaux et positifs, on devrait se sentir beau et positif également… ben non !
les outils qui nous aident à traverser les moments difficiles sont différents de ceux qui nous aident à savourer et à amplifier les temps plus heureux.
On ne se remet pas d’un choc profond de la même façon qu’on se remet d’une petite déception, tout comme on ne se crée pas un bien-être stable de la même façon qu’on a survécu à nos traumas.
Et si on vit un moment particulièrement difficile, être positif peut même être l’approche la plus négative qu’on pourrait adopter.
Les grands principes de base sont toujours les mêmes, bien sûr.
Mais la façon de les appliquer sera différente, parfois extrêmement différente, selon le contexte.
Et l’art de prendre soin de soi commence toujours par savoir utiliser les bons outils, au bon moment.
Si on se sent relativement bien, faire une liste de gratitude ou visualiser de belles possibilités amènera notre joie à s’amplifier, par exemple.
Mais si on a le cœur très lourd, les mêmes pratiques pourraient être non seulement inefficaces, mais douloureuses, et avoir l’effet contraire à celui désiré.
Ce serait comme essayer d’utiliser une scie à chaîne pour éplucher une pomme.
Ce sont de bons outils.
Ce ne sont simplement pas ceux dont on a besoin.
Et on n'a ni appris avant lesquels ils fallait et comme la mort est tabou personne (ou rarement) nous a dit quoi que ce soit ...
et on erre ...
Ceux qui nous lance des injonctions à être mieux à faire ceci ou cela sont juste dans l'erreur de nous proposer des outils utiles mais pas pour NOS situations !
Ce sont des approches incroyablement déconnectées de notre expérience et de nos besoins du moment.
Ça en est irrespectueux, violent ...
Toute approche qui est dépourvue de respect est une forme d’attaque, même si elle est bien intentionnée.
On voudrait entendre :
«Oh, ça me touche de savoir que tu te sens ainsi… Je suis avec toi».
Avec ce type d’approche, la tension commencerait doucement à se diffuser.
Et grâce à l’espace qui serait ainsi créé, une paix naturelle commencerait à émerger.
Et au fil du temps, nous pourrions commencer à voir les choses soutenantes sans même avoir à nous forcer.
Nous avons traversé, nous traversons le feu de la douleur et du coup nous voyons d'autres valeurs que nous n'avons pas, la plupart du temps exploité quand tout était hors deuil ...
Aller vers ce qui nous fait du bien. Tout simplement. Plutôt que d’essayer de mettre en pratique des théories positives, se connecter à son expérience, et aller vers ce qui est positif pour nous, en ce moment, quelle que soit la forme que ça prendra.
Nous seul pouvons savoir c’est quoi, à chaque instant, en vous appuyant sur la validité de notre état.
Quand on ne sait pas par où commencer, le respect est toujours une bonne idée.
Depuis 4 ans j'ai exploré ce chemin en me perdant parfois dans des impasses, avec des phases de découragements mais j'ai toujours repris la route en pensant à sa lutte à lui ... l'envie de l'honorer ...
oui lui m’avait à moi pour lutter, il me le disait
mais moi là j'ai dû trouver un appui, en créer un (évolutif) à ma manière pour rester connecté à tout ce qu'il était pour moi, m'apportait de son vivant et m'en nourrir présentement encore en plus, pour moi, de l'aide des signes.
Par ailleurs mes séances avec les psys et oui j'ai utilisé avec la "bénédiction" approbation encourageante de X médecins vus entre temps pour mes somatisations ou problèmes de santé, deux types de thérapies, je continu tant qu'eux et moi estimons que j'en ai besoin ! m'ont aidées à démêler ce qui vient du deuil ou ce qui n'est que révélé par le deuil mais ne découle pas du deuil lui même !
cela m'a aidé et m'aide beaucoup !
Et depuis longtemps, comme d'autres amies de ce forum je suis abonnée à ce type d'analyses
http://www.vers-la-lumiere.fr/2018/05/astrologie/nouvelle-lune-en-taureau-15-mai-2018que je prends pour information supplémentaire pour pareil ne pas tout attribuer au deuil, à moi ...
Cela m'aide aussi !
Là la période difficile s'estompe, c'est le retour à une période plus calme : moins de tempêtes émotionnelles !
et je sens une nouvelle différence comme une nouvelle étape, un changement de degré, de gradient dans l'intensité des vécus la plupart du temps, malgré tout des tempêtes passent, intenses, mais c'est bien moins souvent que dans la période de crise des dates anniversaire et moins souvent que les mois précédents.
Depuis le 17 Mars (cf mon témoignage lorsque j'avais assisté au colloque que j'ai évoqué) je vis des vrais moments de plénitude, de joies MÊME si en MÊME temps le manque est là, c'est très particulier, difficile à expliquer ... étonnant
il faut juste que je me laisse glisser à ces moments, que je m'autorise à ne pas m'imposer de ne pas en vivre la plénitude !
C'est nouveau
j'avance au mieux avec bienveillance avec moi même sur ce chemin : je suis en apprentissage d'où erreurs mais aussi progrès !
Je cultive la confiance, l'espérance que ce chemin s'élargisse !
Je peux regarder toute l'épreuve que j'ai eu là qui s'est renforcée ensuite au décès de ma maman 28 mois plus tard et qui était sur le terreau d'un très long accompagnement et des deuils très durs depuis mes 20 ans (1 des meilleures amies, puis mon papa, mon beau père, mon parrain aucun n'était âgé ! un copain de 20 ans fils de la meilleure amie de maman ...) !
Regarder oui me féliciter des efforts que j'ai eu à faire.
Chacun(e) ici peut être fier d'avoir survécu !
je vous embrasse