merci de vos passages
ce texte très beau dis bien des choses
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/survivre-sans-toi/msg53115/#msg53115 merci Yentel de l'avoir copié
Le manque ne peut pas être comblé selon moi quoi que l'on fasse, quoi que l'on vive
j'en veux pour preuve le témoignage de ces femmes veuves (qui me parlent) qui ont continué ou pas en créant ou pas une autre vie affective, amoureuse, équilibrée, profonde qui disent le manque reste !
D'autres deuils font dire pareil
"
J’ai cette évidence que Carole est née à sa nouvelle vie… sur un autre plan vibratoire, mais je vous avoue qu’une chose ne passera jamais… c’ est le manque de sa présence physique, son toucher, son contact… Ne plus l’entendre, ne plus la voir vivre parmi nous… ne plus pouvoir la serrer dans nos bras.. Accepter ce vide dans la maison, ce silence."
http://www.sourcedevietoulouse.com/spip.php?article8 personne avec qui je partage bien des points de vue et réflexions
apprendre à vivre avec
oui sans doute
sans comprendre oui
Féeviviane tu écris
Le pourquoi de notre souffrance ? Y a t-il seulement une réponse à cette question ? Depuis que le monde est monde, des êtres naissent et meurent. Ceux qui partent les derniers souffrent du départ des premiers. Nous faisons partie d'un tout qui nous dépasse. Nous aimerions maitriser l'ensemble de nos vies mais la réalité est autre. S'il y a une raison, elle finira sans doute par nous apparaitreCe n'est pas tant les cycles naissances départs qui me troublent
mais ce sont ces départs que je qualifie de prématurés
il n'y a pas de hiérarchie entre l'enfant petit parti bien sûr bien trop vite, l'ado fauché dès son envol, le jeune adulte laissant des enfants non élevés, l'adulte stoppé au tournant de sa vie, connaissant ou pas sa descendance suivante mais un sentiment difficile : anormalité, inachevé des mots me viennent
par rapport à mon amie décédée lors de mes 20 ans
mon père quelques mois après
mon beau père bien peu après (à l'âge de Jean)
mon amie partie il y a 9 ans
là Jean
je n'ai pas le même sentiment pour les autres pertes quand les personnes étaient âgées :
mon grand oncle décédé quelques jours avant mon père dans la chambre à côté (de l'hôpital) d'ailleurs à l'époque j'en ai beaucoup parlé avec ma grand tante qui le ressentait pareil.
Le deuil d'une vie longue (comme dit Kübler Ros) est à faire, j'accepte les cycles, tant dans la nature que pour les humains mais là je n'ai pas fait le "deuil" de la rupture des cycles et leur sens.
La pluie a cessée ce matin en début de promenade avec le chien mais impossible de stopper mes larmes
les réprimer pour ne pas peiner plus ma mère est compliqué et heureusement elle est le plus souvent dans son studio ne voyant pas mes larmes couler et je peux m'isoler correctement à l'étage, même si je en peux pas comme j'aurai envie hurler ma peine.
Ma chère Myla nous ne pouvons éviter ce moment de tempête.
Je me refuse à culpabiliser vis à vis du défunt d'être ainsi, je pense sa compréhension de mon état complète, je ne veux pas me bloquer et risquer pire réaction sous prétexte qu'il n'aimerait pas. Je pense qu'il "voit" qu'il sait, qu'il aide autant qu'il peut peut être a t'il une compréhension de plus (
?) là où il en est mais il ne me juge pas, ne me demande pas de nier les processus logiques du deuil.
Je ne pense pas trouver un sens à tout cela (séparations prématurées) mais j'ai confiance comme je l'ai écrit hier qu'il y aura de plus en plus d'éclaircies, de savoir vivre avec, de plaisirs retrouvés, de sourires, rires
la tempête doit passer et je ne veux pas opposer confiance en un avenir plus serein voire heureux à la douleur qui restera.