J'ai vu mon acupuncteur ce matin où j'ai pu raconter l'histoire de la statuette du 13/08 etc il me trouve résiliente en gros progrès mais loin du but !
L'acupuncture m'aide ENORMEMENT.
des discussions hier m'ont aussi permis de faire un point sur moi
je suis capable de me regarder pleurer voire des heures d'être témoin de mes émotions mais je sais que je suis bien plus, que je vais en sortir même si je tombe si ça fait mal, si je régresse ...
j'ai depuis la conférence de Jean Yves Leloup (samedi) décidé d'être sujet de mon deuil et non victime de mon deuil
parole de Jésus : « Ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne. » (Apôtre Jean 10, 18.)
un pas grâce à la spiritualité ! pas la religion je ne suis d'aucune en fait.
Cela ne va pas résoudre tout je sais ..
merci à l'endeuillée qui m'a écrit
"
Non, on ne fait pas marche arrière sur le chemin, c'est juste qu'on ne sait pas ce qui se trouve sur chaque marche" c'est vrai !
Je me nourris aussi de lectures sur l'au delà qui m'aide et le post de Ghislide
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/trois-ans-hier/msg47721/#msg47721Les témoignages du forum montrent la diversités des parcours et à nous nouveaux endeuillés confirme que ce sera pour nous aussi particulier !
je le savais intellectuellement, lu dans des livres mais le lire par vos témoignages est plus précis pour moi !
j'avais relevé cette phrase lors d'une lecture de livre je ne sais plus où
"Le temps en soi ne guéri rien, parce que ce n’est pas le temps qui guérit, c’est ce qui se passe pendant ce temps".
Alors j'essaie de garnir ce temps et l'espace pour moins souffrir :
la photo sur grande toile au séjour m'aide : elle place un souvenir heureux (même si ça fait mal de ce ne sera plus jamais) dans cet espace où je sens trop de vide, elle y met mon chéri notre fille et notre petite fille, sur un porte photos j'ai aussi ajouté quelques photos de moments heureux
dans ma chambre la grande photo sur toile où il me regarde avec ce regard si aidant est pour moi toujours une aide même dans les larmes !
Je sens toujours sa présence parfois fugace parfois longuement parfois très intense que je qualifierai d'étreinte "virtuelle" parfois comme un léger souffle je vois une aide, des symboles à ces ressentis quelque soit finalement leur origine je m'en fout ce qui compte c'est que ça m'aide !
Je cherche dans mon vocabulaire ce qui m'aide à le garder vivant ... malgré le passage au delà de cette vie où je suis ...
Après midi difficile :
un RDV médical perso dans la clinique où le diagnostic initial était tombé le 13 Septembre 2013 !
une place de parking juste face à la chambre où il avait été mis ... etc ... des larmes des sanglots non compressibles !