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Hors ligne Darling

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« Réponse #390 le: 05 mars 2015 à 19:41:58 »
Bonsoir Qiguan,
Je t'envoie des sourires ( comme celui de Mona Lisa, toi qui apprécie les belles peintures)
et une main douce, pour toi qui nous guide ici.

Comme le disent les amies, je crois en ces phases de régressions quand on à pu avancer.
Pour prendre le temps d'assimiler les progrés, avant de pouvoir continuer.
Pour s'en imprégner, pour l'intégrer.
Comme l'apprentissage d'un jeune enfant, on pense qu'il régresse et ensuite il fait un grand bond en avant.

Nous sommes en pleine mue.
Ces lambeaux de notre bonheur perdu nous collent à la peau.
En se détachant, la douleur atteint nos âmes si profondément.
Le temps recouvrira nos plaies, et nous forgeras une nouvelle carapace, sous laquelle nous protégerons ce précieux sentiment d' Amour qu'il nous reste de notre bonheur passé.

Je t'embrasse.
Darling, plus jamais ta main dans la mienne mais pour toujours le souvenir de sa chaleur. Plus jamais tes yeux dans les miens mais pour toujours l'intensité de ton regard. Plus jamais le son de ta voix mais pour toujours la douceur de tes paroles.

Hors ligne qiguan

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #391 le: 06 mars 2015 à 21:24:27 »
Merci Darling et Dji
Là ça monte très fort en cette période : cette sorte de  sensation de folie où une fraction de seconde on se dit rien n'a changé, tout est comme avant
comme si on était à nouveau dans le passé
j'ai de ces flashs qui me laisse derrière en larmes avec le jamais plus ...
comme si la réalité se gommait quelques demi instants ... et revient X fois plus forte ! 
car à ce moment la réalité se gomme et la douleur aussi en un éclair on récupère et la réalité et la douleur mais plus forte.

Une lassitude pesante aussi vis à vis de ce mal être permanent où on est mal
de ne plus se sentir la même personne =
qui ne réagit pas pareil
qui n'est pas , plus,  épanouie pareil
qui n'a pas le même rythme, la même tête ...
qui n'a pas de stabilité, de point de référence = pour tant de choses on ne sait pas, ne sait plus ...
On a quitté une conscience de soi, on fonctionne en automatique, on ne s'habite plus dirais je ...
où est on ? perdue entre des mondes ... à mener de terribles batailles ...

Des choses avant importantes à nos yeux sont devenues dérisoires
et des choses dérisoires devenues si importantes ...
exemple des objets utilisés par nos aimés :
sa montre là c'est son poignet en souvenir, sa main et tant de choses ...
son couteau c'est ce qu'il en faisait, ses habitudes
son rond de serviette son geste des repas partagés ...

C'est une période où je sens littéralement que je me ressource en communiquant avec notre fille ... sorte de sensation "physique" en lui parlant ou l'écoutant comme si en plus je recevais de l'amour de notre couple passé en plus de celui direct avec ma fille !

Et la torture du manque de l'échange tel qu'il était ... impossible de s'habituer à ce manque !
"il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé" A. Einstein
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Hors ligne Mamoure

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« Réponse #392 le: 07 mars 2015 à 07:13:11 »
"Des choses avant importantes à nos yeux sont devenues dérisoires
et des choses dérisoires devenues si importantes ..."

"Et la torture du manque de l'échange tel qu'il était ... impossible de s'habituer à ce manque !"


Tout à fait ça Qiguan

Tu sembles être dans une étape très compliquée , difficile , cette impression de "retour en arrière " comme l'explique le Dr Fauré , avancer d'un pas , reculer de 3 , enfin , c'est ce que l'on croit , mais cela fait partie du processus ...
Moi qui n'en suis qu'à 6 mois , ça me fait un peu peur mais nous n'avons pas le choix

Le printemps qui arrive et les "1 an " pour toi , la naissance du bébé.....
Il y a de quoi être ébranlée...
Heureusement , tu as ta fille , ressource inestimable

Je t'embrasse tendrement
« Modifié: 07 mars 2015 à 07:18:09 par Mamoure »

Hors ligne zabou

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« Réponse #393 le: 07 mars 2015 à 09:30:34 »
Qiguan,

Une lassitude pesante aussi vis à vis de ce mal être permanent où on est mal
de ne plus se sentir la même personne =
qui ne réagit pas pareil
qui n'est pas , plus,  épanouie pareil
qui n'a pas le même rythme, la même tête ...
qui n'a pas de stabilité, de point de référence = pour tant de choses on ne sait pas, ne sait plus ...
On a quitté une conscience de soi, on fonctionne en automatique, on ne s'habite plus dirais je ...

OUI ? une étape , encore une et pas des moindres parce que celle -ci dure, plus longtemps, parce qu'elle nous oblige à puiser au plus profond les ressources nécessaire pour rester....

Et les ressources ,on a vraiment l'impression de ne plus les avoir, alors il faut creuser plus encore, cela fatigue l'esprit, le corps, on a mal , si mal....

Heureusement , nos enfants, petits enfants sont là, comme un rappel à notre utilité, de l'amour à donner, l'espoir on va le chercher là.

T u es là aussi toujours, pour nous tous, merci.

Je te souhaite un peu de douceur dans ce monde particulier, où tout devient difficile a appréhender à commencer par nous.

Je t'embrasse fort;

zabou
Le souvenir, c'est la présence invisible.
Si j'avais su que je t'aimais tant, je t'aurais aimé davantage.
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Hors ligne qiguan

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« Réponse #394 le: 07 mars 2015 à 14:37:46 »
merci à vous toutes ! ça fait un doux cocon qui soutien !
"Laisse-toi porter, continue à l'aimer dans les yeux de votre fille, laisse-toi bercer par les souvenirs heureux, laisse couler les larmes." je n'ai jamais cessé de le faire et je le travaille aussi dans le lien à construire avec lui mais cela ne suffit pas à empêcher les difficultés et leur douleur ! voilà pourquoi j'écris !
il y a bien longtemps que le chemin de l'acceptation est fait mais intellectuellement il faut BIEN PLUS de temps dans le coeur, les tripes !  et je ne suis pas loin de penser que là c'est impossible quasiment !
 :-*
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Hors ligne Yentel

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« Réponse #395 le: 07 mars 2015 à 20:20:11 »
 :-*
Yentel
"Quand tu regarderas les étoiles dans le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors, ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles.  Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire" (A. de Saint-Exupéry)

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« Réponse #396 le: 07 mars 2015 à 21:11:50 »
Miss Suzan tu ne m'as pas brusquée
mais pour ceux, celles qui me lisent je souhaite faire comprendre qu'accepter dans l'intellect n'a rien à voir avec la totale acceptation ... du coeur , des tripes car elles on n'a pas prise dessus du tout ça ne se décide pas, ça ne se travaille pas non plus !
merci de tes mots  :-*
 :-* Yentel nous sommes plusieurs (pensée à Myla) dans le même type de période ... approchant les un an.
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Hors ligne zabou

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« Réponse #397 le: 08 mars 2015 à 02:31:48 »
Qiguan,

mais pour ceux, celles qui me lisent je souhaite faire comprendre qu'accepter dans l'intellect n'a rien à voir avec la totale acceptation ... du cœur , des tripes car elles on n'a pas prise dessus du tout ça ne se décide pas, ça ne se travaille pas non plus !

J'aurais pu l'écrire, en tout cas , je le crois vraiment aussi......

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #398 le: 11 mars 2015 à 21:42:46 »
Période difficile où
où défile, le film de l’existence : 40 ans.
Sorte de découpage des instants vécus avec lui, dans lequel le moindre petit détail dans ce que je juge comme des manquements à son égard, prend des proportions considérables ou même démesurées, et me précipite un peu plus bas. C’est l’instant inéluctable de cette nouvelle phase dans notre douloureux cheminement : la culpabilité.
Et la culpabilité de survivante là devant ce printemps qui me fait mal, lui qui avait moralement souffert de "mourir au printemps"
chaque rayon de soleil, chant d'oiseau, fleur si magnifiques me sont blessure
j'utilise ce que je connais pour dépasser tout ça (technique PBA, EFT ...) mais les répits sont brefs au milieu des vagues de souffrances
pourtant j'ai cru entendre Jean me dire mais je suis dans un tel printemps ..., je vois aussi le printemps
il n'est pas privé de printemps
mais jamais plus nous partagerons comme avant c'est ce comme avant qui m'est terrible
car je partage dans mon coeur, je lui dis
je sais ce qu'il aurait pu dire, parfois je suis surprise d'entendre une différence comme s'il me parlait intérieurement avec un autre point de vue  ???
je l'accepte ... : nouvelle vie à construire ...
je me sens en exil ...
« Modifié: 11 mars 2015 à 21:44:23 par qiguan »
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Hors ligne qiguan

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carole181314

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #400 le: 13 mars 2015 à 19:56:13 »
Merci Quiguan de partager, partager tes craintes, tes pas en arrieres, tes pas en avant...

Tu as tellement toujours lss mots qu il faut pour nous aider,nous apaiser...

Sois douce avec toi, laisse toi bercer par tout ses beaux temoignages.

Je joint ma voix a toutes les precedentes pour te dire merci...

Il faut parfois reculer un peu pour pouvoir mieux avancer...

Douces pensees et tendesse pour toi ,..

Bisous xxxx


Hors ligne qiguan

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #401 le: 20 mars 2015 à 16:34:21 »
 :-\ période éprouvante en plus du deuil.
Cette semaine j'ai dû conduire mon chien en urgence au vétérinaire deux fois : dont un œdème de Quincke (4 ième) craquage pour moi en route retour car tant de rappels aussi sur ce trajet de notre ancienne ville à Albi ... la nuit pour les urgences de Jean entre 2001 et 2007 (date déménagement)
et saturation, là de stress ... sans le "soutien" que j’avais avec lui.
Difficile de faire face à l'imprévu ! de ce niveau plein de peurs de souffrance certes pour le chien mais ... ça fait écho quand on partait pour les urgences de Jean ..

des contrariétés encore :
refus de l'hôpital de jour de changer ma maman de jour d'activités, elle y va le mercredi et en prévision d'une garde accrue de ma petite fille et de garde de petite soeur en plus le mercredi, elle souhaite rester en profiter. Du coup elle doit renoncer aux soins de l'hôpital de jour ! ... j'ai fait un courrier mais ...
Mercredi matin comme ma petite fille insistait/son Papy Jean j'ai dit dans un sanglot (premier craquage devant elle) que j'avais de la peine de ne plus pouvoir le voir : le craquage fut court mais il a été, ce n'est peut être pas malsain, elle m'a regardée étonnée, les larmes lui sont montées et elle est venue se serrer contre moi ... puis j'ai pris sur moi et on est sorties au jardin où ce printemps qui éclate me fait mal mais où il fallait lui montrer beauté et renouveau ! Puis ce fut jeux dans le bain et son massage.
J'ai le lancement de nouveaux soins pour ma clientèle à organiser, à lancer, j'ai l'habitude mais c'est la première fois depuis le décès de Jean ... et là aussi, curieusement gros impact ! Il n'est plus là par ce regard bienveillant pour corriger mes mailings , textes promos, plus là pour s'intéresser au nouveau concept, succès ou difficultés, plus là pour m'accompagner ... et oui un plus jamais ! 

Je suis un tout petit peu plus dans l'acceptation de mon état, du processus, moins à m'user à lutter, acceptant plus en fait la venue de la douleur au lieu de chercher à la tenir à distance à la dévier etc ... du coup je suis moins tendue, moins secouée quand elle vient

Pâques approche avec sa charge émotionnelle même si ce ne sont pas les mêmes dates ... en plus le 5 ce sera les 30 ans de mon cabinet ! et encaisser le poids des années de difficultés pro où il m'a tant soutenue qui impacteront toujours matériellement sur ma vie future .
Mes repères habituels se sont effondrés il y a presque 11 mois alors que j'aavis tant travaillé à les élaborer et j'ai même  l’impression terrible d’avoir perdu ce que j'avais  si durement acquis par mes efforts patients de transformation.
Et oui, c’est très douloureux et même effrayant.
Un sentiment de vide qui m'emmène aux confins du néant et engendre en moi des angoisses et des peurs paniques par moments même si cela diminue.
le cap d'avant n'est plus le même, j'essaie simplement de respirer et d’attendre que l’épisode aigu se dissipe de lui-même, en me relâchant le plus possible (souvent en imaginant ou sentant réellement son aide, ses bras) car je sens plus du tout de contrôle, le navire dérive et est secoué par la tempête tandis qu’à son bord, j'ai le mal de mer et en connait pas le nouveau cap.
il est bon de nous laisser aller complètement dans notre situation pour ne pas en souffrir exagérément et d’une façon inutilement prolongée. Laissons-nous immerger dans cette situation, traversons ces circonstances incontournables en restant en contact avec l’instant présent : Là où je suis et maintenant.
Dans cet instant, il y a ce que je ressens, ce qui explose en moi, ce qui jaillit sans le réprimer et parfois ensuite, c’est un sentiment de sécurité qui vient comme un réconfort immédiat car je ne suis pas en réel danger.
Et parfois au contraire, c’est tellement douloureux que je préfère « passer à autre chose » tout de suite, et c’est OK ! Si je me sens mieux ainsi.
il me semble que notre propre adaptation passe par la dérobade, une acceptation positive ou une vive réactivité, c’est bon, c’est ainsi, acceptons-le tel que cela se présente sans juger que nous aurions dû faire autrement.
La lucidité m'amène cependant à constater que la souffrance résiste à la pensée et aux discours,  fussent-ils positifs.  Je suis d’une nature mentale je vois que les pensées positives ou l’optimisme "béat" comportent une part d’aveuglement  ...
Je sens un retour surmoi même, dans le cœur qui s'impose. Des blessures de l’enfance viennent de nouveau parasiter mon discernement. Ma responsabilité est aussi de prendre soin d’elles pour mieux traverser ce deuil, aussi je commence à m'en occuper ...
Tout cela est imbriqué c'est normal nous sommes un ...
et le deuil révèle bien des choses enfouies (comme tu disais Zabou) qui auraient pu le rester longtemps si le deuil n'avait pas frappé !
La déstabilisation après le long accompagnement qui laissait croire qu'encore on pouvait sortir victorieux ... car tant de fois on l'avait été ! cette déstabilisation est énorme dans toute la structure !
Encaisser le plus jamais ... ce n'est pas encore accepter avec les tripes et le coeur !
Je ne trouve que l'apaisement à me recroqueviller dans des souvenirs heureux, des sensations de présence donc en lien avec lui !
Je suis toujours en décalage comme dans une bulle dans le reste du temps où je ne peut pas être authentique !
je n'ai toujours pas de lieu, non, pas de personnes avec qui lâcher le masque de vive voix ... = mon principal problème, insoluble je crois. je ne peux pas parler de ma souffrance et pleurer avec qui que ce soit hormis les psychologues dans mon quotidien, je ne peux que seule, mes rares amies sont loin, très loin.
Je souffre de ne pas pouvoir être authentique !
je n'ai qu'ici mais ce n'est pas du verbal, du direct... et là ça me manque
j'aurai besoin de sas d'authenticité
 :-*

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Hors ligne Mamoure

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #402 le: 20 mars 2015 à 18:50:23 »
je me retrouve dans beaucoup de tes paroles Qiguan mais je pense avoir beaucoup plus de mal que toi à analyser...
les contrariétés qui font craquer et , surtout , nous font encore plus ressentir le manque du partage...
les plus jamais à encaisser...
le printemps qui fait mal...
et souffrir de ne pouvoir être authentique

oui , tout cela me parle , merci de partager et de savoir ainsi trouver les mots
je t'embrasse
mamoure

Hors ligne zabou

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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #403 le: 21 mars 2015 à 10:05:53 »
Qiguan,

Ne pouvoir pleurer se lâcher complétement totalement que chez le psy , cela me parle vraiment la sas d’authenticité aussi,...

Savoir que l'on devra faire avec, l'accepter intellectuellement , mais pas psychologiquement, cela aussi me dit tant, est ce que nos tripes un jour, voudront ??

Je n'en suis pas si sur, la blessure est trop grande , l'espoir vain, l'impuissance, cela casse en nous un ressort, celui de croire encore au possible, alors que nous avons du affronter l'inconcevable.....

Alors même que nous l'affrontons encore chaque jour, je ne sais pas combien de temps il faudra pour que notre intellect se fonde aux émotions, se mêle à nos tripes et notre cœur ?

Je sais seulement que le 27 prochain cela fera 29 mois et que pour moi ce n'est pas fait..... Je sais aussi que le bonheur le vrai inconditionnelle est terminé pour nous , des moments heureux, oui, de l'apaisement parfois, aussi, mais le retour au bonheur presque parfait , impossible , il reste cette cicatrice, fermé ou pas, qui nous handicape, pour toujours, c'est peut être aussi cela qui est difficile à accepter , savoir que plus jamais rien ne sera plus pareil, ne rien pouvoir changer à cela , devoir vivre avec, en sachant que la douleur sera toujours présente....

Certes moins lancinante, de moins en moins envahissante, mais présente, pour toujours....

Alors, surement, nos tripes n'acceptent pas, a quoi bon, on veut les garder, et lâcher prise serait comme un nouvel abandon..... un second départ....

Et c'est je crois le plus compliqué les laisser partir définitivement, alors même qu'ils sont déjà parti, alors même qu'on le sait très bien, inconcevable d'accepter, l'inacceptable.....

Que le chemin est long.... qu'il est difficile d'aligner " les planètes" , notre cerveau fait des tours et surtout des détours pour que cela n'arrive pas...

Je te serre fort.

zabou
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Re : depuis le 23 avril 2014
« Réponse #404 le: 21 mars 2015 à 13:57:30 »
je reviendrai sans doute écrire plus
un peu plus tard
mais merci zabou et mamoure  :-* de votre soutien qui m'accompagne !
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