Cet après midi en attendant d'aller chez ma fille, je me suis lancée à ranger le coin toilette de mon chéri et j'ai trié, emporté à mon gendre certaines choses au cas où il voudrait garder, jeté d'autres, gardé pour moi certaines par exemple : peigne métallique qu'il adorait (car enlève électricité statique des cheveux ...)
En fait la présence, là, de ces et ses affaires me faisait plus de mal que de bien, dès que je posais le regard c'était douloureux, là j'ai remis dans le cycle de vie ces choses inutiles pour lui à présent et c'est ce qu'il aurait aimé que je fasse, je le sais. C'est fait !
C'était donc le goûter d'anniversaire de ma petite fille : 2 ans ! l'an passé pour les un an Jean était en hospitalisation et on avait mis skipe ...
Bien sûr ce fut dur pour moi ... mais il faut que la vie, la joie prenne le dessus me suis je dit !
J'étais surtout en état de tristesse en même temps qu'heureuse à la lever de la sieste, jouer, la faire goûter, la regarder jouer parler avec les autres !
Assez vite je suis restée en retrait à parler (avec ma mère, ma fille) avec le compagnon de la maman de mon gendre qui travaille à l'ancienne ville où nous habitions, occasion de faire comme Jean faisait : parler du temps passé, des friches industrielles, de comment c'était avant ...
sans cesse, c'était fatiguant, luttait en moi :
les souvenirs passés de la présence de mon chéri là chez ma fille ...,
l'envie de l'inclure à cette fête de famille,
le manque au présent avec une douleur intérieure toujours aussi profonde mais moins absorbante (= je pouvais plus m'intéresser à ce qui se passait au réel autour de moi)
l'angoisse du futur le bébé à venir devant naître à la date des un an (environ) du décès ...
je profitais de ce moment mais avec un filtre intérieur ... de mon chagrin, du manque !
douce soirée à toutes et tous