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Et ce n’est pas parce que le défunt continue à nous manquer que le deuil est inachevé ou que quelque chose ne va pas. »
Nadine Beauthéac cf
(
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/texte-sur-le-veuvage-de-nadine-beautheac/ )
c'est rassurant !
« Pendant des semaines, des mois,
des années, l’endeuillé va se confronter à toutes les émotions,
Ce temps de deuil douloureux, permanent ou intermittent, singulier dans tous les cas, va finir par ouvrir sur une réconciliation avec la vie. »
il ne s’agit pas d’accepter la perte –
celle d’un être aimé étant par essence inacceptable –, mais d’accepter ce qui est arrivé, de « consentir, de parvenir à faire avec ». précise t'elle
De ce mouvement intérieur va naître une relation nouvelle. Avec le mort… et avec la vie.
« L’absence extérieure est remplacée par une présence intérieure, poursuit Nadine Beauthéac.
« Chacun fait au mieux avec sa douleur, l’important est d’écouter ses besoins et ne pas suivre les faux bons conseils, prévient Nadine Beauthéac. À savoir : ne pas conserver de souvenirs, ne plus parler du défunt, bref, tourner la page. Des idées faussement “psy”, qui sont génératrices de souffrance, et qui augmentent la culpabilité et le chagrin. »
Et ne jamais oublier :
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Les changements de vie sont aussi des étapes difficiles pour les endeuillés, mais sont adoucis lorsque la relation à leur mort est apaisée et revivifiée.
Un déménagement, une promotion, un mariage, un divorce, une naissance… et l’absence se fait plus douloureuse.
Parler du mort, l’évoquer dans ces instants, l’intégrer à l’événement devient alors pour beaucoup une déclaration d’amour. À celui ou celle que l’on aimait, mais aussi à la vie. "
Apprendre à vivre avec ce manque est un défi permanent quoi que l'on fasse
prenez soin de vous
affectueuesement