Auteur Sujet: DECES DE MON MARI  (Lu 39910 fois)

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Caroline3

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #90 le: 13 mai 2012 à 15:38:03 »

Vos souffrances sont tellement difficiles... bien sûr, j'ai aussi vécu cela, je le vis aussi, mais en moins fort. Je suis souvent (pas toujours) heureuse de me retrouver, assise devant un foyer, un feu extérieur (on peut le faire à Québec), avec mon jardin, mes livres).

Nous devons avoir l'intuition qu'en fait, c'est soi-même qu'on doit trouver. En ce moment, je vous lis, je me relis aussi, et c'est La Quête extrême: soi. En tournant en rond, ressentant tant de solitude (souffrance sans fin), il est clair qu'on doit rechercher le bonheur d'être avec soi-même: comme une rencontre qu'on n'a encore jamais faite, et qui est pourtant toujours présent.

Je vous lis, vous relis. Vous me faites du bien.

Caroline xx


Caroline3

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #91 le: 14 mai 2012 à 04:57:25 »
Kiss-kiss. Baisés d'amitiés ;) Je pensais qu'on faisait aussi ça en France.

---

La personne aimée, avec qui on vivait est morte, vraiment morte. En cendre. Final bâton. Ne peut plus échanger, plus savoir. "Lowell, tu peux faire la vaisselle?". Encore aujourd'hui, j'ai des relents de "Ta mère, pourquoi elle n'a pas fait ça avec toi en Afrique?"... Et la déception qui suit: je ne le saurai jamais.

Mais nous, on est vivant, et oui, pour sûr, si l'ultime, c'est une puissance supérieure, elle doit avant tout passer par soi.

J'ai changé, bien sûr, mais le fondement de moi-même est toujours présent et non, je n'échouerai pas. Et oui, je vais me chercher. La si grande proximité avec la souffrance, puis la mort, ça modifie de fond en comble l'être, ça m'amène vers un autre ailleurs. Meilleur? Pas sûre, mais je veux aller voir à quoi ça ressemble, si c'est intéressant, si ça ouvre mes vannes intellectuelles, si... 

Et si "soi" doit être ailleurs, alors, j'irai là-bas. Et non, c'est pas la mort. ;)

Bon matin, moi, je vais me coucher!!!

Caro (xx)


QUENOUILLE87

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #92 le: 14 mai 2012 à 09:58:34 »
Bonjour à vous,

Encore un WE de passé. Comme je les appréhende ces WE, même entourée de ma fille et de mes amis. J'ai réussi à vendre ma petite voiture que j'aimais tant. Nous l'avions achetée ensemble il y a 8 ans, encore une étape difficile. C'est idiot, c'est matériel, mais ça fait mal quand même. Je sais qu'il y en aura encore tant d'étapes à franchir, plus ou moins difficiles.

La prochaine est d'aller la semaine prochaine chercher les cendres au crématorium. Nous avons décidé de les enterrer dans un coin qu'il aimait tant, mais je ne sais absolument pas quelle va être ma réaction devant cette urne que je vais devoir garder à la maison, puis faire voyager 3 h dans la voiture, puis garder encore deux nuit près de moi. Ma fille veut y aller seule, après son travail. "que veux-tu que ça me fasse" m'a t-elle dit. Et 10 mn après, alors que nous discutions, elle m'a quand même avoué, elle qui ne parle jamais, qu'elle ne se remettrait jamais de la mort de son papa, et qu'elle allait se faire tatouer un signe avec un F sur le pied. Comment garder la tête froide devant ces cendres qui sont lui ? Je suis très angoissée à cette idée.

Je ne sais même pas comment "organiser" cet "enterrement". Je ne souhaite pas recommencer une cérémonie d'obsèques comme celle si difficile que nous avons vécue, mais son frère et des amis qui se trouvaient à l'étranger au moment du décès n'ont pas pu rentrer, et ils souhaitent vraiment y participer. Mes filles ont tellement souffert lors de la crémation que je veux pas leur faire revivre un autre moment de telle détresse. Nous avons acheté un lilas et un rosier rouge pour planter dans ce petit coin.

Hier, pour la première fois depuis 7 semaines, j'ai réussi à regarder la télé, à essayer de m'intéresser à un film. Je me suis réfugiée dans notre chambre, dans notre lit, et ai regardé un film jusqu'au bout. J'ai même réussi à m'endormir sans pleurer. Peut-être les anti-dépresseurs commencent-ils à faire leur effet ?

J'ai également commencé à regarder la conférence du Dr FAURÉ. Je ne suis pas allée jusqu'au bout, j'ai besoin de digérer tout ce qu'il dit. Il m'effraye beaucoup quand il dit que la douleur revient un an après, telle qu'elle est aujourd'hui ou bien plus forte. Comment supporter tout ça ? On se dit qu'on va avancer, et un an plus tard, on en est presque au même point. Comment gérer cette douleur, comment continuer à vivre avec ce chagrin ?

Nathalie

QUENOUILLE87

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #93 le: 15 mai 2012 à 21:50:14 »
Personne à qui parler ce soir, pas un coup de fil, pas un mail, pas un texto. C'est insupportable cette solitude. Les gens ont repris leur vie, normal, mais je suis si seule à ruminer mon chagrin. Gros coup de blues. Mes filles n'ont pas appelé, elles essayent de se distraire, et je suis contente pour elles, il faut qu'elles se changent les idées.

Du coup, j'ai fait le ménage, mais ça ne m'a pris qu'une heure. J'ai mangé seule devant la télé, vite expédié, et me voilà à pleurer, à lui demander de revenir, de ne pas me laisser seule sans lui.  Je n'en peux plus, je suis épuisée.

Je vais essayer de dormir, demain sera peut-être un jour plus calme.

Nathalie

cello59

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #94 le: 15 mai 2012 à 22:17:58 »
Nathalie,

C'est en effet ce qu'il y a aujourd'hui de plus pesant, de n'avoir plus personne auprès de soi à qui parler, même si auparavant on ne se parlait pas toujours beaucoup, mais au moins y avait-il une présence.
Tout à l'heure un appel de l'un de mes petit-fils et de ma fille, mais cela ne dure que quelques instants.

C'est pour cela que, pour ma part, je ressens tant le besoin de venir parler sur ce forum, mais aussi écouter ce qu'expriment les un(e)s et les autres. (Comment font ceux qui n'ont pas accès à cet "outil"?)

Ne peux-tu cependant trouver un peu d'apaisement dans des livres, tels que ceux recommandés dans le fil "lectures"? Il me semble en effet que certains de ces livres nous "parlent" beaucoup.
Je te conseillerai en particulier le livre "La consolation", écrit par Jacques Attali et Stéphane Bonvicini. Il comporte un CD comprenant 5h de témoignages divers qui "font du bien".
Tu en trouveras une présentation ici http://www.attali.com/livres/paroles/la-consolation ou ici http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-consolation-de-jacques-attali-et-stephanie-bonvicini

Cordialement.   Daniel

suzy

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #95 le: 15 mai 2012 à 22:21:07 »
Mais non, Nathalie, tu n'es pas seule...Tes filles pensent certainement à toi... Et puis tes amis, même s'ils ne t'appellent pas, ils ne t'oublient pas... Mais...comme tu le dis, ils ont repris leur vie...Mais ne les blâme pas, rappelle-toi avant...avant, au temps du bonheur...est-ce que tu comprenais vraiment ce qu'une personne qui a perdu son conjoint peut ressentir.
Moi, en tous cas, je me souviens que quand une de mes connaissances vivais ce que je vis aujourd'hui, je trouvais tragique, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que j'étais heureuse que ça ne m'était pas arrivé à moi...et je ne tardais pas à retourner à ma vie...J'ai honte quand j'y pense, mais c'est humain...
Et aujourd'hui c'est mon tour, car, non, ça n'arrive pas qu'aux autres... :'(
Je sais que la solitude est insupportable...Le silence de la maison, les repas solitaires devant la télé, les heures passées devant l'ordi à guetter un message...Oui c'est terrible :-[ Je pense qu'on l'apprivoise la solitude, mais je ne pense pas qu'on puisse s'y habituer vraiment...Moi j'essaie d'organiser un maximum mes moments de loisir. Je n'attends pas qu'on m'invite. J'appelle une amie pour lui proposer un ciné ou j'invite des amis...Ca aide...Mais bon ça ne comble que partiellement ce manque d'échange...
Alors quand j'ai vraiment trop le blues, alors je vais me coucher et le lendemain, généralement, ça va mieux...
Je t'embrasse
Suzy

QUENOUILLE87

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #96 le: 21 mai 2012 à 09:49:14 »
Besoin de parler ce matin, d’écrire pour ne pas me laisser aller au chagrin. 8 semaines qu’il est parti, et je veux toujours pas accepter. J’ai passé 4 jours agréables avec  mes filles, la petite étant rentrée. 4 jours pendant lesquels il y avait une présence dans la maison, du bazar, de la musique, des dialogues, des petits-déjeuners, même des rires. On a parlé, parlé. On s’est promenées, on a même réussi à atteler la remorque pour aller à la déchetterie. Et voilà, un train qui repart hier soir, et de nouveau le silence dans la maison.

Et de nouveau toutes ces pensées qui m’envahissent, ces souvenirs tellement aigus de notre bonheur. Ce matin, impossible de me lever alors que j’avais plein de choses à faire avant de partir travailler. J’ai laissé la maison en bazar, la vaisselle dans l’évier, les poils de chat partout. Plus d’envie, plus d’énergie. Je ne me suis même pas lavé les cheveux, presque pas maquillée et j’ai filé au bureau où je n’arrive à rien faire.

Et dans ma tête, toujours ce leitmotiv : Pourquoi moi, pourquoi nous, alors que nous avons déjà été éprouvés si durement. Je m’imaginais, après la mort de notre fils, à l’abri du malheur. je me disais : il ne peut plus rien nous arriver, nous avons déjà donné. Quand mes filles étaient plus jeunes, je ne m’inquiétais pas trop quand elles partaient même à l’étranger, je pensais que rien ne pourrait me les enlever, nous avions déjà trop subi. Et voilà, nous subissons encore, si durement. Quand cela s’arrêtera t-il ? Pourquoi certains ont-ils tant de chance dans la vie, alors que d’autres accumulent les épreuves en n’ayant le droit qu’à de très courtes périodes de bonheur, suivies de malheurs dont ils mettent des années à se remettre ? Avons-nous le don d’attirer le malheur ou le bonheur ?

Ma fille aînée est depuis quelques jours pleine d’agressivité envers tout le monde, même vis-à-vis de moi. J’ai essayé de la faire parler, mais c’est une huitre, elle se ferme, ne me dis rien, m’envoie balader. Elle critique tous ses amis, leur trouve plein de défauts. Je ne sais pas quoi faire. Même sa sœur s’en est aperçue, elle le vit mal.

J’ai l’impression que ces 4 jours d’accalmie ont été effacés d’un seul coup et que je me retrouve au même point qu’il y a quelques semaines, avec cette boule dans la gorge et dans l’estomac qui m’oppresse, m’empêche de respirer, au bord des larmes à chaque parole. Il me manque tant !!!

Nathalie

Claudahoa

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #97 le: 21 mai 2012 à 10:36:26 »
Bonjour Nathalie,bonjour à tous

Comme toi je me croyais immunisée d'un si grand malheur que le décès de ma dernière fille.
Ma vie a été remplie de beaucoup de souffrance,une maman qui n'a fait que pleurer le temps qu'elle m'attendait parce qu'elle ne voulait plus d'enfant,aussi je ne connais ses genoux  que pour la prise de température,c'est pour dire toute l'affection que j'ai reçue enfant!Les coups étaient plus que quotidiens mais à l'époque c'était normal de taper son enfant.Mon père souvent absent aurait été affectueux mais excédé par son travail,le peu de tendresse de ma mère me frappait régulièrement pour des broutilles!
Aussi je me suis mariée très jeune pour créer une famille où j'imaginais que seul l'amour régnerait.C'était sans savoir que mon ex-mari était alcoolique et était violent quand trop imbibé!C'était ignorer que personne ne m'aiderait car il savait donné le change et pour ma mère le plus important c'était le quand-dira-t-on en cas de divorce vu qu'il n'était pas violent tous les jours..
Plus tard je reprendrai car là tous ces souvenirs torturent mon ventre et je n'en peux plus.
Tendres pensée à vous tous
Claudia

Bluette

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Re : Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #98 le: 21 mai 2012 à 12:31:23 »
J’ai l’impression que ces 4 jours d’accalmie ont été effacés d’un seul coup et que je me retrouve au même point qu’il y a quelques semaines, avec cette boule dans la gorge et dans l’estomac qui m’oppresse, m’empêche de respirer, au bord des larmes à chaque parole. Il me manque tant !!!
Bonjour Nathalie,
Cette partie de ton message me fait réagir puisque j'ai eu la même expérience ce week-end.
Pour t'éviter de rechercher mon histoire, la voilà, j'ai perdu subitement mon fils aîné il y a presque cinq mois d'une rupture d'anévrisme.
Je vis seule avec mon plus jeune fils de douze ans.
Ce week-end, il était avec moi et samedi après-midi, pour une fois, j'ai connu une sorte d'apaisement. Nous sommes allés nous promener, nous avons joué au Monopoly. Le soir, des amis sont venus dîner, j'ai cuisiné (ce que j'adore faire). Mon fils était heureux, il a regardé la télé toute la soirée (ce qu'il ne fait jamais d'habitude). Bref, un semblant de vie classique. Quand tout le monde est rentré, je me suis littéralement effondrée.
J'ai l'impression que pendant toutes ces heures d'activité, mon malheur était à distance et que d'un coup, j'ai réalisé qu'il était là, bien tapi dans l'ombre et la chute a été terrible.
C'est peut-être "normal", (si tant est que cette situation puisse avoir quelque chose de normal), c'est peut-être  une étape nouvelle du travail de deuil.
Bluette


Hors ligne Méduse

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #99 le: 21 mai 2012 à 15:21:29 »
C’est mon travail qui me fait cet effet aussi. Je pense que c’est important de pouvoir vivre des « pauses » dans son deuil. Il ne serait pas possible de tenir sinon.
Méduse

cello59

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #100 le: 22 mai 2012 à 11:08:24 »
Nathalie,

Ce besoin de parler, d'exprimer ses sentiments douloureux comme pour s'en "décharger" quelque peu, nous le comprenons tous. Et c'est bien pour cela que nous sommes ici sur ce forum, pour partager et essayer d'apporter du réconfort à celles et ceux qui en ont le plus besoin : en témoignant qu'on les a écoutés, compris. Par delà les mots passe une forme de présence qui nous permet de nous soulager des nombreux moments de solitude qui nous pèsent.

Comme toi, même si j'ai pu avoir une vie de couple moins vite abrégée que la tienne, je vis cette douleur de l'absence comme une injustice : nous ne pourrons pas "vieillir ensemble", comme nous y invite pourtant le poète (ce doit être un poème d'Aragon, chanté par Jean Ferrat).
Pourquoi nous, alors que la vie semble plus douce pour d'autres? Mais c'est aussi oublier que la vie est encore plus dure pour bien d'autres!

Ce drame de la vie qui nous touche si profondément, nous transforme aussi : nous prenons pleinement conscience que la vie est fragile, qu'elle ne "tient qu'à un fil", qu'une maladie fatale peut rapidement s'installer. Comme toi, je me fais aujourd'hui du souci pour la santé de mes enfants et petits enfants, …. et un peu aussi par la mienne, de crainte de ne pas pouvoir les accompagner suffisamment longtemps

Je comprends également quelle doit être la douleur de tes filles de commencer leur vie de jeunes adultes dans des conditions aussi dramatiques, mais aussi quelle doit être ta douleur de maman à leur égard.
Comme toi, elles ont besoin de parler, plus librement qu'elles ne peuvent le faire avec toi. Leur as-tu suggéré de rencontrer un professionnel de santé, ou de prendre contact avec une association qui propose des groupes de paroles ou d'entraide?

Continue cependant à profiter pleinement des moments forts avec tes filles, même si les lendemains sont difficiles, parce que l'on est alors confronté à sa solitude.
As-tu pu trouver le temps de visionner la récente vidéo de C. Fauré qui nous a été proposée? Pour ma part j'en retiens en particulier qu'il nous faut désormais alterner harmonieusement des moments de vie sociale et des moments de solitude; c'est pendant ces moments de solitude que se construit et se renforce le lien intérieur qui nous unit à la personne aimée qui nous manque tant.


Bon courage, Nathalie, et cordialement.   Daniel
« Modifié: 22 mai 2012 à 18:09:49 par cello59 »

ALBERT13

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #101 le: 14 septembre 2012 à 22:59:54 »
Yohann, j'ai vécu ce choix d'un retour à domicile de mon épouse dont on m'avait annoncé une fin prochaine. J'ai choisi une HAD (hospitalisation à domicile) et même si cela a été un peu difficile pour moi, aidé par une équipe d'infirmières formidable, ces 3 semaines ou elle est revenue au domicile ont été une grand moment de bonheur, nous avons vécu des instants que je n'oublierai jamais, je tenais à lui offrir ces moments qu'elle méritait, qui lui étaient dû.
Mais son état de santé a voulu qu'elle retourne dans un établissement, et quand le centre soins palliatifs LA MAISON de Gardanne m'a appelé pour me dire qu'il y avait une place, le moment ou elle a quitté le domicile a été terrible pour moi car je savais qu'elle ne retrouverai plus son chez nous. Elle est partie ce 14 Août 2012, à l'âge de 75 ans, après plus de 53 ans de vie commune.
C'est dur, je n'arrive pas à réaliser et quelque part je culpabilise. Pour moi, à 73 ans, je n'ai plus d'objectif, plus de projets malgré la présence de mes enfants et petits enfants mais pour eux je vais m'accrocher. 

pepsimonkey

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #102 le: 08 mai 2013 à 22:17:43 »
je vien de êrdre mon conjoint tout dun coup le 13 avril 2013 jia deux petite fille  1 ans et demi et 3 mois
je lai trouver sans vie dans notre lit le matin en me reveillant
je narrete pas de me repasser le film de la veille et du jour meme et me pose des question sur ce ke jaurai pu faire ou se kon aurai pu faire
je devien completemnt dingue seulmen voila avec les petite je ne peut pas prendre le large jai besoin de souffler de reflechir a mon avenir a notre avenir je suis de retour chez mes paren mais voila il n'avait pas accepter sami donc jai du mal
je garde tout en moi et je ne craque jamais, mes parent on une reaction bizarre il reagisse comme si tout aller bien et que sami m'avait tout simplemen quitter, comme si on avait divorcer
donc voila venu chercher des personne qui on vecu la meme chose que moi et qui maide un peu a y voir plus clair car moij'avance comme un zombi

Hors ligne *Ephémère*

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Re : DECES DE MON MARI
« Réponse #103 le: 09 mai 2013 à 11:10:51 »


Bonjour, pepsimonkey,

Je comprends que ce soit compliqué pour toi, si tes parents n'acceptaient pas bien ton amoureux, et si tu dois en plus, retourner habiter chez eux ....
Mais ton chagrin est légitime, et il t'appartient.

Peut-être aussi que tes parents réagissent comme ils le font, pour éviter de majorer ta tristesse ?
Et puis, tu sais, il y a tant de personnes qui ne savent pas comment se comporter face à notre peine, et qui du coup, sont maladroites ...


Je forme le voeu que tu trouves toute l'aide dont tu as besoin.

A très vite.


« Modifié: 30 octobre 2016 à 22:52:20 par *Ephémère* »
*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.