Ce soir j'ai emmené mon fils à sa deuxième séances de baby athlétisme, il court partout, il est heureux, que ça me fais du bien. C'est vraiment lui qui me fait tenir, qui me donne des objectifs. Je reprend le travail dans 2 semaines, j'en profite pour faire du sport le matin, ça me permet d'évacuer et d’extérioriser . J’appréhende de plus en plus les longues soirées d'hiver, les fêtes de fin d'années . Il y a 6 mois jamais je n'aurai cru être dans cette situation, c'est vraiment injuste.
La plupart des gens pensent que j'ai passé le plus dur, alors que je sais que le plus dur est à venir. Lorsque je ne suis pas invité et que je n'ai rien de prévu, je me force à voir du monde, à programmer des sorties pour mon fils ,et pour moi, pour éviter de rester seul. Le sport et voir du monde sont les seules remèdes que j'ai trouvé actuellement . Mais que c'est trop dur de vivre ça , tous les projets qui tombent à l'eau, plus personne à qui se confier le soir, plus personne à coté pour s'endormir, plus personne pour nous conseiller. Toute la vie était devant nous, on rêvait d'offrir un petit frère ou une petite sœur à notre fils.
Je me demande pourquoi, pourquoi ça nous est tombé dessus si tôt . Je n'aurai jamais la réponse. Et je vais tout faire pour rester fort, pour celui qui ressemble tant à sa maman. Dès fois je le regarde et j'ai l'impression de la revoir . On dit que la vie mérite d’être vécue, mais tout dépend ce qui frappe à notre porte.