Auteur Sujet: DECES BRUTAL  (Lu 12613 fois)

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #15 le: 03 décembre 2016 à 14:39:27 »
Bonjour,
Oh Valou... l'heure de notre départ n'est pas liée à nos qualités d'humains. Et nous ne choisissons pas qui ; quand,  ni comment...
C'est un grand mystère que celui du moment où les Parques donnent le coup de ciseaux fatal pour couper le fil de notre vie.
Je lui aurais volontiers offert ce qui me reste de vie pour prendre sa place.  Mais cela non plus, nous ne le pouvons pas.
Nous voudrions garder toujours auprès de nous ceux que nous aimons. Et il nous faut bien du courage pour continuer la route sans eux.
Non, nous ne sommes pas de mauvaises personnes, nous sommes juste des survivantes qui avancent cahin caha sur un chemin difficile.
Heureusement, n'est-ce pas, Marie, que le temps, oui, tu peux y croire, que le temps adoucit notre peine.
Que cette journée vous soit douce.
« Modifié: 07 juin 2017 à 20:02:06 par *Ephémère* »
*Ephémère*

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Hors ligne Stana

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #16 le: 04 décembre 2016 à 19:20:18 »
  Bonjours lalombe. J'espère que tu vas continuer à mettre noir sur blanc ce que tu èprouve, si tu en ressens le besoin, même dans l'immense détresse que représente le début d'un deuil, ça peux mettre un peu de baume au cœur. Ici tout le monde est dans le même cas, tous les deuils se ressemblent lorsqu'un lien puissant nous unissait à la personne dècédée.
  Ton deuil est d'autant plus traumatisant que ton conjoint est parti très brutalement, sans que rien puisse le laisser prévoir, sans que tu ai eu le temps de te préparer. On n'imaginerait jamais un tel drame lorsque la personne est en bonne santé et ne prends pas de risques inconsidèrés, on ne veux pas imaginer que ça nous arrive "à nous". Et pourtant, aussi douloureux que ce soit, il peux arriver n'importe quoi à n'importe qui.
  Moi-même ai perdu mon compagnon le 2 mai 2015, après qu'il ai passé une semaine dans le coma, suite à une chute accidentelle dans ses escaliers, en mon absence. Comme pour toi il y a eu l'effet de surprise, d'inimaginable "surprise", avec le choc qui vas avec face au pire totalement inattendu. Je ne voulais pas croire, pas voire qu'il allait mourir, mais je pense qu'au fond de moi je m'en doutais bien, et j'ai pus lui dire adieu à ma manière. Ce fut la pire période de toute ma vie et, même maintenant où j'arrive à penser à lui avec plus de tendresse, de douceur que de douleur, je sais que je suis marquée à vie.
  L'une de mes principales consolations est-et ce depuis le début-que je sais qu'il n'a pas souffert et est parti paisiblement, alors que notre passion culminait. Nous étions heureux, nous avions des projets-c'est bien sûr, d'un côté, encore plus douloureux, plus injuste, mais en même temps je sais qu'il est mort en plein bonheur, avec la certitude de notre amour fusionnel, en paix, comme nous voudrions tous partir, quelque part. Je sais que je ne dois pas être ègoïste, c'est lui qui compte. Il y a de nombreuses
  J'espère de tout mon cœur qu'un jour tu parviendras à voire les choses sous cet angle, aussi difficile que ça puisse être. Je comprends bien que le fait qu'il voulait te demander en mariage est d'autant plus douloureux, mais en même temps il devait être au summum du bonheur, de votre amour puisqu'il avait ce projet. Il n'a pas dû souffrir comme tans d'autres, tu ètais auprès de lui quand il a été hospitalisé, il savait que tu n'ètais pas loin.
  C'est normal que tu pleure tous les jours, ton deuil est tout récent. Ca a été mon cas les premiers mois, et je laissais librement couler mes larmes, sachant que c'était un passage obligé, inévitable, que je devais accepter, comme je devais accepter, acceuillir cette incommensurable souffrance. Je sentais que refouler, essayer de brûler les ètapes aurait eu le résultat inverse.
  Il n'y a pas grand chose à faire, à part accepter ce que tu èprouve, te vider de tes larmes, de tes émotions. L'absence brutale de l'autre est un déchirement qui désoriente, qui laisse désemparé, comme si on avait perdu une partie de nous-même. Et oui, on a du mal à imaginer qu'un jour on souffrira moins, qu'on parviendra à supporter, puis à apprivoiser l'absence, le manque de l'être aimé. Pourtant jour après jour, pas après pas, un apaisement est possible. Ca ne se fait pas du jour au lendemain, ça semble interminable, mais à force de patience (un genre de résistance passive), la douleur se fait moins insupportable. On n'oublie pas l'autre, il est toujours là, dans notre cœur et dans nos pensées, mais le plus gros de la douleur se change, insensiblement, en une douce nostalgie, èmaillée de merveilleux souvenirs.
  Non, tu n'es pas lâche de ne pas avoir le "courage" de le rejoindre. Lorsqu'on souffre le plus, je pense que rester en vie demande davantage de courage que d'en finir avec toute cette détresse. Ca demande une ténacité de tous les instants. De plus, c'est le meilleur des moyens d'honorer leur mémoire: ils auraient voulu que nous continuions à vivre, même sans leur présence physique à nos côtés, comme nous l'aurions voulu aussi pour eux si la situation avait été inversée. Si nous sommes toujours de ce monde, c'est que notre heure à nous n'était pas encore venue et que nous avons encore quelque chose à accomplir, quoi que ce soit.
  De tout cœur avec toi  :-*
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Alexandra

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #17 le: 06 décembre 2016 à 15:40:45 »
Bonjour Dominique, Marie, Nia, bonjour à toutes et à tous,
Comme vous je dois faire face au décès brutal de mon compagnon après seulement 3 semaines de bataille perdue d'avance contre un cancer.  Il aurait eu 29 ans dimanche. Nous avions des milliers de projets, je finissais ma thèse, j'avais trouvé un travail, mon compagnon avait demandé sa mutation et passait son temps à regarder les maisons, et moi je passais mon temps à parler de mariage.

Et d'un seul coup tout s'arrête, mon compagnon tombe malade et il faut trouver le courage de soutenir ma thèse pour lui faire ce cadeau, trouver la force que ses parents n'ont pas pour l'accompagner dans la maladie, trouver la force de le perdre, affronter ma famille qui souffre de me voir souffrir et essayer de m'accrocher à des choses qui n'ont plus beaucoup de sens.

Comme vous, je me dis souvent que je préférerais ne plus être là, parce que je suis morte ce 10 Juillet avec lui et parce que j'ai le sentiment que mon corps est vivant mais que le reste est mort. Et l'idée que "le temps guérit les blessures" me terrorise, pour moi chaque seconde qui passe ne cicatrise pas la blessure mais m'éloigne un peu plus de mon compagnon.  Parce que je n'ai que 28 ans, j'angoisse des longues années qu'il va encore falloir vivre. Je vois le monde qui continue à tourner sans pouvoir y participer et ces jours-ci, c'est d'autant plus violent que je recommence à faire des activités en dehors du travail, à rencontrer des gens qui ne connaissent pas mon histoire et à qui il est très dur de faire comprendre la violence de ce que je traverse.

Comme vous je me dis que suis lâche, que je n'ai pas la force de mettre fin à tout ça. Mais 5 mois après le décès de mon compagnon, je commence aussi, parfois malgré moi, à trouver un peu d’apaisement. Quand je ne pense pas avoir la force, alors je m'appuie sur la sienne, sur tout ce qu'il m'a donné et qui fait qu'aujourd'hui celle que je suis devenue est un peu une petite part de lui.  J'ai pu déménager à l'autre bout de la France, commencer mon nouveau travail, et il y a des jours où la douleur devient supportable.

Je vous souhaite à votre rythme de trouver un peu d’apaisement, c'est un processus long, avec des avancées spectaculaires et des retours en arrière tout aussi spectaculaires. J'ai eu la chance qu'une amie me confie à sa psy quelques jours après le décès de mon compagnon, je n'aurai pas pu affronter ça toute seule, et j'espère de tout coeur que chacune de vous est entourée.

Hors ligne *Ephémère*

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #18 le: 06 décembre 2016 à 20:54:33 »
Bonsoir à vous,
Moi aussi, je crois que j'ai eu peur que le temps, en filant de jour en jour, n'efface son image.
Peur de perdre son visage ;
Peur de perdre sa voix, son rire.
Peur et besoin aussi peut-être. M'éloigner un peu pour moins saigner de son absence.
De son silence.
Oublier  son corps de souffrance.
Pour mieux retrouver mon adoré vivant, rieur, grand, solide, beau....
Son image, son visage, ses mains... rien ne s'efface.
Tout est là.
Maintenant je n'ai plus peur de le perdre.
Le temps cet ami-ennemi ne me volera rien de mon tant aimé.
Tout est là.
« Modifié: 07 juin 2017 à 19:54:53 par *Ephémère* »
*Ephémère*

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Hors ligne Ela

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #19 le: 07 décembre 2016 à 00:35:28 »
Alexandra, Ephémère, et toutes celles et ceux qui passent par ici... Chers amis de ce forum... Vos mots sont un peu de pommade sur mes maux... Ceux que nous partageons et face auxquels pourtant, nous sommes bien seuls... Alexandra, tout comme toi j'ai perdu mon amour brutalement, d'un arrêt cardiaque, le 14 avril dernier. Il avait 32 ans. Il en aurait eu 33, tout juste un mois plus tard. Quant à moi, il m'a été enlevé 4 jours avant mon 26ème anniversaire...  Nous étions partis main dans la main, sacs au dos pour une ballade, un pique nique... Il n'est jamais rentré avec moi à la maison...
Tout comme toi j'essaye de ne pas penser à toutes ces années qui m'attendent, sans pouvoir entendre sa voix, le sentir, le toucher... J'essaye aussi de ne pas prêter attention, de ne pas me laisser heurter par l'impression que j'ai en présence de certains qui sans forcément me le dire, semblent penser que ça ira pour moi car je suis jeune. Que la vie continue. Que je "passerai à autre chose".
Comme toi j'avance, c'est indéniable. J'avance et j'ai peur de m'éloigner, d'oublier, de le perdre une deuxième fois... bien que tout comme Ephémère, cette peur qui me semblait tellement oppressante il y a quelques semaines encore, tend à s'atténuer. J'avance, oui, mais je ne passerai jamais à "autre chose". Mon amour fait partie de moi. Nos amours font partie de nous... Je sais, je commence à admettre avec une immense mélancolie que personne ne pourra réellement comprendre l'importance que mon chéri a eu et continue à avoir dans ma vie. Je commence à admettre également que notre amour et le lien qui nous lie sont si intimes qu'aucun mot, aucune parole ne réussiront jamais à les enfermer... ce qui rend l'Essentiel de ce que je vie, de notre amour, incommunicable...
Je comprends cette violence dont tu parles, lorsque petit à petit, on est amené à rencontrer de nouvelles personnes... Des personnes qui ne nous connaissent pas d'"avant". Des personnes qui ne pourront pas rencontrer celui qu'on aime, du moins dans cette vie. C'est une étape qui remue, qui bouscule... parmi beaucoup d'autres choses... Je traverse cette étape, en ce moment, sur mon propre chemin... C'est une étape difficile car on ne sait pas toujours quoi dire, comment le dire... En même temps, franchir cette étape m'aide, je crois, car j'ai la sensation d'exister à nouveau un peu en dehors de ce que les gens qui me connaissent, mes proches, mes connaissances... projettent sur moi depuis le départ de mon amour. La joie timide aussi de faire la connaissance de quelques personnes que mon chéri aurait appréciées: qui partagent des valeurs, des rêves proches de ceux que nous nourrissions ensemble.
Tout comme tu l'as fait Alexandra, je vous souhaite à toutes et tous de trouver ne serait-ce qu'une personne, pour vous soutenir, vous épauler, vous apporter un peu de chaleur.
Je vous embrasse.... Prenez soin de vous.

Hors ligne Stana

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #20 le: 07 décembre 2016 à 18:24:02 »
  Effectivement aux alentours des 5 premiers mois le plus gros de la souffrance-laquelle est cependant toujours fraîche, toujours déchirante durant cette période-commence à s'adoucir un peu, des petits moments moins douloureux, voire même plus sereins, commencent à apparaître deci-delà. On pleure toujours, l'absence, le manque de l'autre sont toujours omniprésents, on est toujours désorienté dans ce monde que nous affrontons sans l'autre, mais on commence tout juste à apprivoiser un peu cette absence, à vivre avec", on commence à en avoir l'expèrience. Aussi douloureux que ce soit toujours, on a trouvé quelques repères qui permettent de vivre cette nouvelle vie, de l'habiter, de s'habituer un minimum à ce nouveau quotidien. C'est une période transitoire.
  Vers ce laps de temps, j'ai eu peur que ces petites embellie et le fait que la douleur s'adoucissait signifiait que j'allais moins penser à Pierre, mon compagnon. Mais il n'en est rien: plus d'un an et demi après, je pense toujours autant à lui, avec autant d'amour, il ne quitte pas mes pensées, il est là, en arrière-plan, et je n'ai plus peur d'acceuilir ces bons moments (de plus en plus nombreux), cette paix intèrieure qui a (la plupart du temps) supplanté la terrible souffrance. J'accepte partiellement, ce qui ne signifie pas que je l'oublie. Au contraire, èvoquer nos beaux souvenirs, penser à lui en souriant, est indissociable des petites, voire même plus grandes joies, de la vie.
  Acceuillir ces petites éclaircies, les savourer, accepter l'adoucissement de la souffrance, l'accepter et pouvoir profiter de ce mieux-être n'est pas une trahison. Au contraire, c'est ce qu'ils voudraient  :)
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Marie08

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #21 le: 08 décembre 2016 à 15:56:54 »
j'ai perdu moi aussi mon compagnon au mois de mai.
il a mis fin à ses jours.
à la terrible souffrance se mêlent la culpabilité et l'horreur.
j'ai repris le travail il y a seulement quelques jours.
voir du monde me fait un peu de bien et tout le monde est très bienveillant.
mais je souffre, il me manque tellement.
il était ma raison de vivre.
sans lui je n'y arrive pas.....

Bezzette

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #22 le: 08 décembre 2016 à 19:27:10 »
 Bonsoir à tous, c'est la première fois que je viens sur ce forum,  comme JE vois comprend ..il y a deux mois perdu mon compagnon D'un anévrisme de l'aorte..il est mort sous mes yeux et je n'ai  rien pu faire il avait 40ans.
Je suis anéanti ,je suis abbatu,brisé,démoli,
Je n'arrive toujours pas à  croire ce qui m'arrive, c'est juste horrible..
J'essaye de trouver un peu de réconfort

labombe1967

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #23 le: 09 décembre 2016 à 09:57:13 »
Bonjour à toutes,
Je viens de lire tous vos messages car ça fait longtemps que je n'étais plus venue.
J'ai pris une décision qui j'espère sera la bonne.
je vais prendre la fuite.
Le Vanuatu et Port Vila sont devenus pour moi un enfers.
Même si les gens ici sont merveilleux, serviables, accueillants, gentilles, souriants.... et j'en oublie, je vais prendre la fuite.
Je retourne en Nouvelle Calédonie.
Je vais essayer de vendre tout ce que j'ai et recommencer à 0 là bas.
Même si on s'est connu là bas, j'espère que la Calédonie me sauvera.
Actuellement, la psy qui me suit me dit qu'il faut que je m'occupe de moi et uniquement de moi.
Je sais que je suis seule et qu'il faudrait que je fasse tomber les grands murs que j'ai monté autour de moi.
Mais je ne veux pas demander de l'aide.
Je préfère que les gens viennent d'eux même, mais ça ils ne le font pas.

J'ai perdu 10kg en 6 semaines, et je m'en fou.
Je me moque de mon apparence,
J'avance comme on recule, je fais seulement ce que je dois faire et pas plus.
Je ne mange plus le soir, le midi je mange car je suis entourée et je dors très peu.
Le soir je m'écroule dans le lit et  après 10 minutes je me réveille pour rester éveillée pendant les 50 minutes restantes
Et c'est comme ça toutes les heures.
C'est vrai, je suis fatiguée car j'étais une très grosse dormeuse (12h ne me faisait pas peur)..
Les nerfs me tiennent mais jusqu'à quand ?

et maintenant, il va y avoir Noël. J'ai décidé de rester seule pour ces fêtes.
De toute façon, je n'ai pas envie de rigoler et je ne suis plus rigolote.
Je vais faire le tri dans les papiers, et j'aurai le temps de le faire.

Merci encore à toutes et à tous d'être là.
Gros bisous et à très bientôt
Dominique

Il me manque tellement

Hors ligne *Ephémère*

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Re : DECES BRUTAL
« Réponse #24 le: 09 décembre 2016 à 21:18:39 »
Bonsoir à toi "Labombe"...
Comme je comprends ton envie de partir.
Et ce que nous essayons de "fuir", c'est la trop grande douleur, et tout ce qui la fait flamber davantage.
Je  souhaite que ta nuit soit sereine, et t'offre le repos dont tu as tellement besoin.
« Modifié: 07 juin 2017 à 19:57:03 par *Ephémère* »
*Ephémère*

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