Merci de vos douces pensées.
L'hommage que je voulais rendre à mon coeur s'est déroulé en fait sur 2 weekends.
Mon fiston n'a pu se dégager de son travail contrairement à ce qui était prévu.
Je suis donc venue me recueillir une première fois sur la tombe de mon coeur.
J'étais accompagnée d'une amie.
Donc douceur au programme.
La semaine qui a suivi a été très difficile à vivre pour moi.
Le weekend suivant, mon fiston et moi avons fait tout ce qui était réservé pour le souvenir de son papa, mon tendre amour.
Douceur et tendresse au menu, pour tous les deux.
Et ce soir, coup de cafard, coup de culpabilité.
Je me sentirais toujours coupable envers lui.
Oh, pas de l'avoir accompagné. J'ai été près de lui, jour et nuit, a chaque consultation médicale, à chaque hospitalisation.
Je l'ai entouré autant que j'ai pu.
Je l'ai soigné, dorloté, prenant de plus en plus la direction des soins en fonction de ses difficultés à assumer.
Mais, je voulais tellement qu'il guérisse, je voulais tant qu'il garde une petite lueur d'espoir... qu'il n'avait plus... depuis longtemps !
Je ne l'ai pas écouté, je ne l'ai pas laissé parler. Peut-être aurait-il voulu me dire son désespoir.
Il aurait peut-être voulu...
Moi j'aurais voulu ...
Il n'aimait pas parler de lui.
Très malade, il s'occupait encore de moi...
Juste ses mots, murmurés par pudeur et par manque de forces... il partait quelques jours plus tard...
"Merci de ta tendresse".
Ce n'était que la tendresse de mon amour pour toi, mon coeur !
Il ne me reste ce soir que mes larmes de culpabilité.....