FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: verothierry le 03 avril 2013 à 00:15:50
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Bonsoir,
Thierry est parti le 30 décembre dernier d'un cancer de la vessie à l'âge de 47 ans et sans lui, la vie n'a plus aucune saveur. Je me sens seule, tellement seule... Je cherchais un groupe de parole dans ma ville et je suis tombée sur ce forum.
En espérant pouvoir parler avec vous quelquefois.
Véro
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Bonsoir Véro,
Bien sûr que tu peux venir échanger avec nous.
Nous avons en commun la perte de notre amour adoré, et en partage, cette douleur impensable qui nous rassemble ici.
J'espère que tu pourras passer une nuit sans larme, et qu'elle t'apportera un vrai repos.
A bientôt, n'est-ce pas ?
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Bonsoir,
Thierry est parti le 30 décembre dernier d'un cancer de la vessie à l'âge de 47 ans et sans lui, la vie n'a plus aucune saveur. Je me sens seule, tellement seule... Je cherchais un groupe de parole dans ma ville et je suis tombée sur ce forum.
En espérant pouvoir parler avec vous quelquefois.
Véro
Merci, merci et encore merci pour ton message Ephémère, tu ne peux pas savoir le soulagement que j'éprouve à lire ton message. Je vais enfin pouvoir partager mes émotions, ma tristesse et tellement de choses en écrivant sur ce forum. Mes amis sont présents, mais ils n'ont pas vécus tout ça alors ils sont très loin de s'imaginer ce que je peux ressentir depuis 3 mois.
Encore merci
Je te souhaite aussi une nuit paisible.
Véro
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Je suis heureuse, Véro, si ces quelques lignes t'ont apporté un peu de réconfort.
Tu évoques tes amis, et nous connaissons bien les réactions d'un entourage certes plein d'affection pour nous, mais dans l'incapacité d'imaginer ne serait-ce qu'une seconde, ce que nous devons affronter.
Mais du temps de notre bonheur, nous-mêmes, aurions-nous su comprendre réellement pareil malheur lorsqu'il s'abattait sur un ou une amie ?
Non, cette douleur, irréelle jusqu'à la folie, et pourtant bien trop présente, nul ne peut en saisir l'écrasante emprise, sauf à l'avoir éprouvée.
Alors, nous ne pouvons leur en tenir rigueur.
Ici, au moins, Véro, point n'est besoin de tenter de faire bonne figure, de tricher, de se forcer à sourire ; car nous savons.
Ce chagrin d'amour, ultime et définitif, nous en avons l'expérience, et c'est pour cela que nous comprenons.
A très vite, Véro.
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Je suis heureuse, Véro, si ces quelques lignes t'ont apporté un peu de réconfort.
Tu évoques tes amis, et nous connaissons bien les réactions d'un entourage certes plein d'affection pour nous, mais dans l'incapacité d'imaginer ne serait-ce qu'une seconde, ce que nous devons affronter.
Mais du temps de notre bonheur, nous-mêmes, aurions-nous su comprendre réellement pareil malheur lorsqu'il s'abattait sur un ou une amie ?
Non, cette douleur, irréelle jusqu'à la folie, et pourtant bien trop présente, nul ne peut en saisir l'écrasante emprise, sauf à l'avoir éprouvée.
Alors, nous ne pouvons leur en tenir rigueur.
Ici, au moins, Véro, point n'est besoin de tenter de faire bonne figure, de tricher, de se forcer à sourire ; car nous savons.
Ce chagrin d'amour, ultime et définitif, nous en avons l'expérience, et c'est pour cela que nous comprenons.
A très vite, Véro.
Bonsoir à tous,
Encore un dimanche passé sans lui, sans joie, sans aucune envie de faire quoi que se soit. Quand je vous lis tous, je ressens tellement tout ce chagrin et cette tristesse, c'est si profond, si violent ..... Comment trouvons-nous la force de vivre sans eux ???
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Bonsoir,
3 mois , c'est récent et tu vas comme nous tous passer par des phases de colère, de douleur incommensurable et puis un apaisement, parfois de courte durée , mais qui reviendra. De petits pas, avec parfois des retours en arrière qu'il faut accepter, chaque jour après l'autre et on s'aperçoit qu'imperceptiblement on évolue, certains plus rapidement que d'autres mais ça n'est pas grave.
Et parler, parler de lui, de toi, de tes ressentis , sans tabou parce qu'ici, on sait ce que c'est et parler, écrire, ( tenir un journal, lui écrire aussi) cela nous libère un peu, c'est une soupape qui nous permet d'affronter l'extérieur et ces gens qui (heureusement pour eux) ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons.
Courage, Véro
Je t'embrasse
Dominique
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Bonsoir Dominique,
Merci pour ton message. Tu sais, je n'ai que ce forum pour parler de Thierry. Mes amis, que j'adore, ne m'en parlent pratiquement plus, je pense qu'ils ne savent plus comment faire et moi de mon côté, j'ai envie de crier sans cesse son prénom, il me manque tellement, TELLEMENT mais tu as une bonne idée, lui écrire, oui je vais lui écrire.
Et toi, ça fait combien de temps ? Que s'est-il passé ?
Je ne sais pas trop utiliser ce forum, tu as sans doute écris ton histoire quelque part alors pardonne moi.
Véro
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Bonsoir Véro,
Juste un petit message de soutien et de tendresse...
Et une idée : si tu ressens le besoin de parler de Thierry avec tes amis, peut-être peux-tu essayer de leur dire ? De leur expliquer que tu en as besoin , que ça te fait du bien d'en parler, même si parfois cela provoquera tes larmes. Tes amis sont sans doute maladroits, beaucoup de nos proches sont mal à l'aise et ne savent pas comment réagir, ils n'osent peut-être pas t'en parler de peur de te faire du mal ou pensant qu'il vaut mieux parler d'autre chose pour te "changer les idées", sans se douter que ça te fait plus de mal que de bien.
Essaie de leur exprimer ton besoin : certains comprendront peut-être. Sans doute pas tous, mais au moins tu auras essayé...
Courage.
Je t'embrasse et te souhaite une nuit apaisée.
Antje
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Bonsoir Antje,
Tu as sans doute raison, mais je ne sais pas trop ce que je veux en fait, j'ai envie de leur en parler mais en même temps j'ai envie de le garder rien que pour moi et de garder en moi tous nos souvenirs, comme des secrets que je n'ai pas envie de dévoiler. De toute façon rien de m'intéresse maintenant, les soirées que je passe avec mes amis, mon travail, enfin tout quoi ! Tu sais, je me sens vide et quelquefois je me demande comment j'arrive à me lever le matin, me laver, me maquiller, aller travailler.... pour quoi faire ??? Pour souffrir sans cesse ?
Merci pour ton message de réconfort.
Véro
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Tu as raison Antje, il faut oser parler gentiment à nos proches. Je peux vous livrer mon expérience récente.
Quand mon amour est parti fin septembre, ma mère, qui me téléphonait auparavant une, voire deux fois par jour, a suspendu tous ses appels jusqu'à début décembre. Au pire moment de mon existence, elle n'était pas là. J'ai attendu plusieurs mois. En vain. Seul, mon père m'a appelée trois ou quatre fois en six mois. Vous n'imaginez pas la souffrance que je ressentais devant leur absence. J'avais la sensation d'avoir perdu mes parents en même temps que mon époux. Je pensais que, lui parti, je ne comptais plus pour eux.
Le 28 mars, j'ai décidé d'aller leur parler et je leur ai dit "en toute simplicité et humilité, je viens vous dire que j'ai besoin de vous, j'ai besoin que vous soyiez plus présent pour moi". J'ai dit que leur indifférence m'avait fait mal et ils se sont insurgés : ils n'étaient pas indifférents, ils pensaient à moi, ils parlaient de moi, mais ils se sentaient impuissants et ne savaient pas que faire ni que dire. Ils avaient alors choisi le silence. Je leur ai dit à quel point ce silence me blessait, que je l'avais ressenti comme de l'indifférence, que je m'étais sentie abandonnée par eux, ce qui accentuait ma douleur déjà intense.
Cette discussion a débloqué quelque chose. Oh, je n'en attends pas de miracle, mais exprimer ma souffrance, oser demander leur aide m'a apaisée. Je vous accorde qu'on peut trouver étonnant que des parents réagissent de la sorte et soient défaillants, obligeant leur fille déjà touchée par le deuil à faire une telle démarche. Mais c'est ainsi. Et je suis contente de l'avoir faite.
On a toujours intérêt à dire ce qu'on ressent, à exprimer ses besoins pour clarifier les relations, éviter les malentendus, et s'éviter de la souffrance. Mes parents croyaient que parler de mon époux était nocif pour moi, que c'était remuer et ressasser la peine. Je ne suis pas certaine de les avoir convaincus qu'au contraire, ça me faisait du bien mais au moins, je l'ai dit. Après, je ne peux pas exiger d'eux ce qu'ils ne peuvent pas donner, dire ou faire. Mais depuis, j'ai eu deux appels et je téléphone de mon côté sans ressentiment.
"De la discussion jaillit la lumière dit-on". C'est vrai ! Et on a bien besoin de tous les soutiens dans les moments que nous traversons.
Je vous souhaite une bonne nuit.
Dominique
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Bonsoir Véro,
Philippe a appris qu'il avait un tout petit nodule cancéreux au poumon en mai 2011, beaucoup d'espoir , en juillet opération ,puis les chimios ont commencé et ça a été une course contre la montre, les métastases et en mai 2012, le cancérologue nous a dit qu'il n'y avait plus rien à faire, et il est parti le 31 mai. Nous nous sommes battus ensemble, il s'est battu de toutes ses forces, avec humour et une telle foi en la médecine ! La maladie a été la plus forte...
J'ai refusé de croire en l'inéluctable même lorsque le docteur nous l'a dit, mon cerveau refusait la vérité, ensuite j'ai été dans le déni pendant quelques mois.
Et puis petit à petit la réalité s'installe. Alors on oscille entre la grande souffrance, le cauchemar, et l'envie de vivre quand même, cette pulsion de vie . Voir du monde, sortir quand même,avoir des activités, meubler ce grand vide existentiel, je parle de lui, beaucoup, c'est un besoin, Philippe aurait aimé ça ou pas etc ... et autour de moi on m'en parle aussi simplement, voyant que je le fais aussi.
Mais je ne montre pas mon chagrin, je crains de faire fuir les gens.( tous ici ne sont pas de cet avis) Certains ont déjà changé à mon égard, certains se sont rapprochés, me soutiennent alors que d'autres , au contraire s'éloignent comme s'ils craignaient la contagion, cela fait mal aussi.
Je passe par des phases de dynamisme et des creux de vagues, où j'ai envie de rester sous la couette et pleurer. J'essaie de lutter contre ces creux, de peur de sombrer trop profondément et ne plus remonter à la surface. Je me fais aider par un psy, me retrouver; savoir qui je suis après tant d'années en osmose avec Philippe.
Voilà pour mon vécu, chacun réagit différemment, selon son tempérament, son vécu, il n'y a pas de règles, certains sur ce forum ont retrouvé un compagnon ou une compagne quelques mois après, d'autres ne peuvent pas même y penser une seconde. Il n'y a pas de tabou ici et une grande liberté d'expression, qu'elle soit dans la douleur ou dans le mieux-être.
Parle-nous, si tu le souhaites, de toi et Thierry, ce que tu ressens, tes colères , tes détresses; as-tu des enfants ? et au travail ( si tu travailles ) es-tu soutenue ?
Je t'envoie tout mon soutien pour avancer dans cette épreuve.
je t'embrasse, Véro
Dominique
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tu as raison Ephémère,,
nous étions commes les autres avant,
tout aussi légers et insouciants et sans pouvoir un seul instant imaginer la douleur de quelqu'un qui pert son mari, sa femme ou un enfant
nous n'aurions rien compris
le vivre pour le comprendre et accepter les autres sans rien leur demander,
cette souffrance, comment leur en parler? en pleurant, en criant notre douleur, notre colère ?? moi, je pleure devant mes filles mais peu devant les " autres " .. ALicia
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Bonsoir Véro,
Moi aussi, j'ai perdu mon amour le 13 septembre 2012 d'un cancer de la mâchoire, après une lourde opération qui avait réussie, mais les métastases ne lui ont laissé aucune chance, il avait 47ans. Une collègue m'a parlé de ce forum et depuis, j'essaie d'y venir assez souvent. Là, tu peux parler de ta douleur, nous sommes toutes et tous dans le même bateau. La famille, les amis sont là au début de notre malheur, puis petit à petit, ils disparaissent car ils ne comprennent pas toujours notre douleur, notre manque de l'être aimé. Pour moi aussi, les w.e sont terribles. Je te souhaite une bonne nuit.
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Bonsoir
Il y a bien longtemps que je ne suis venu e sur le forum nonj e ne vais pas bien mon bonheur me manque je fais les chose sans rien aprécisé plus personne avec qui se confie sans etre jugé personne qui nous prend dans les bras pour nous dire je t aime nous embrasser caresser fini les complicités les rires plus rien que du vide dans la maison des week-end seul comme un enfants abandonnés comme je vais hair le printemps et l ete restrer a la maison toute la journee ou pour sortire prendre le bus metro ou demander au tour de moi de bien vouloir m emmené car je ne peux pas conduire parfois je voudrais le rejiondre on serait ensemble et on continuraient a s aimer mes enfants sont bien present je les aime ils font ce qu ils peuvent avec aussi leur peine leur papa on leur a voler aussi meme a 30 ans ils ont beaucoup du mal a rebondire
Moi mon bonheur me manque chaque jour je fais que pleurer comment je vais m en sortir je ne sais pas en plus je suis tres fatigué je ne veux plus prendre les medicaments car je ne pense plus a gege alors j ai tout arrete qui peu comprendre la souffrance quand on perd notre amour amis notre bonhheur notre raison d aimé
Mefci de m avoir lu un peu brouillon mon message excuse moi
Je vous embrasse mes compagnons de cœur
Heur
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Oui au debut les amies sont la famille mais au fil du temps il ne peuvent pas comprendre que la souffrance ne disparait pas comme un coup de baguettes magique le choque de la mort vient plus tard le manque ce fait de plus en plus grand et notre corps nous fait mal comme dans notre tete on veux qu il revient on attends on croix que tout va revenir comment avent que ce qui nous arrive ce n est pas vrai o n haï les week-end les vacances on ne peut faire de projets a long terme non personne ne peut comprendre
Je vous embrasse tres fort combien heure je vais dormir cete nuit mon amour tu me manques comme tu m as aime
merci pour tout ceux que m a donne et donner gout a la vie tu as ete mon plus grand bonheur mon amour comme je t aime
Pommenoir
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Merci Pommenoir de nous donner de tes nouvelles.
Comme je suis navrée de te voir si triste. Tout ce que tu as écrit, nous sommes nombreux à le penser et nous comprenons parfaitement tes sentiments. La vie au quotidien reste difficile sans nos compagnons et nos enfants souffrent aussi.
Cette souffrance, un jour, devrait céder la place à plus de paix ; on nous le dit sur ce forum, avec certitude. Quand ? Nul ne peut le dire et d'ici là, il faut tenir, tenir, Pommenoir. Je sais combien c'est douloureux.
Je suis de tout coeur avec toi, je pense à toi.
Je t'embrasse.
Dominique
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Bonjour à vous,
Je suis nouvelle sur ce forum et en vous lisant, vous m'avez apporté un peu de réconfort. Moi aussi j'ai perdu une partie de moi le 11 novembre 2012. Après 28 ans d'amour de bonheur, de complicité l'annonce fatale est arrivé le 23 novembre 2011, cancer du rein métastasé aux poumons. Rien ne présageait ce fichu diagnostic, notre vie a basculé, moi déterminé à vouloir le sauver, un an, tout juste un an et voilà, voyant qu'il n'avait plus d' issu, il nous a demandé à moi et aux enfants de le laisser partir. C'est tellement dure et difficile mais nous lui avons donné notre accords, il est parti serein vers la lumière.
Aujourd'hui, ça fait 5 mois et je cuve ma peine à tous les jours, je vais presque tous les jours au cimetière, cela m'apaise, je lui parle encore et encore et j'ai l'impression qu'il m'écoute encore....cela m'apporte un certain réconfort.
Tout comme vous, certains amis et même la famille prennent une distance, je ne peux plus entendre la phrase: Tu vas voir, le temps arrange les choses. Je comprend que certaines personnes sont maladroites, c'est l'inconnu, ils ne peuvent comprendre ces sentiments, ces émotions qui nous déchirent. Au delà de tout cela, je vie mes souvenirs heureux avec lui, j'ai mes enfants et je dois vivre pour eux. Je n'ose pas pensé à l'avenir, c'est trop douloureux alors c'est une journée, une heure, une minute à la fois que moi je respire, je vie, j'existe pour continuer à penser qu'il voudrait que je sois comme avant.
Je suis heureuse d'avoir trouvé ce site, je me sens moins seule, voilà, vous êtes là, tout comme moi à comprendre ce que chaque personne a vécu.
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Bonsoir à toi Bali ; je ne vais pas être bien bavarde ce soir.
Mais je veux te faire un petit signe de soutien amical.
Tu n'es pas seule.
Je souhaite à chacun de nous une nuit sereine ; sans les larmes.
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Merci Éphémère pour le petit clin d'œil!
Ça fait du bien,
Bonne soirée à tous.
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Comment vivre sans lui
Aujourd'hui, vraie première journée ensoleillée
c'est l'effervescence
les gens s'agitent, ils sont heureux, ils sortent
Je ne peux que regarder ce soleil de ma fenêtre
aucune envie, ou plutôt si, l'envie de pleurer toutes les larmes de mon corps
comment vivre ces beaux jours sans lui ?
Cette absence est horrible
que je suis malheureuse, je ne pense pas retrouver le sourire un jour.
Bonne nuit à tous
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Oh oui, ce soleil qui devrait nous réchauffer le coeur nous fait mal.
Nous aimions le printemps "avant", pour tout ce qu'il représentait de renouveau, de renaissance, de joies et nous souffrons que nos amours ne voient plus les beaux jours, qu'ils ne soient plus à nos côtés pour partager.
Toutes ces premières fois sans eux, je le redis, sont des passages dans des buissons de ronces qui griffent.
Puis, viendront l'été, les vacances. Et nous serons encore en décalage avec la vie, celle que nous aimions.
Oui, nous n'en avons pas fini avec notre peine et le temps l'use bien trop lentement.
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Bonjour Coeur,
ton post m'a donné beaucoup de belle émotion: merci, merci, vraiment pour ces messages forts que tu donnes.
Tous les points que tu mentionnes sont très justes, le cadeau des années passées ensemble, la force que nous donne son amour, la compréhension du repli, le refus du remplissage, le besoin de vérité.
"Pauvre", "pas de chance", je comprends enfin pourquoi je n'ai jamais supporté qu'on me dise ces mots en parlant de moi.
Tu viens de m'éclairer: nous avons de la chance et sommes riches d'un relation tellement forte et belle, d'un amour si fort.
J'en ai les larmes aux yeux.
Merci pour ce partage!
Nath
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Bonsoir Coeur, bonsoir à tous,
Tes mots sont si réconfortants, je suis très très émue de te lire, vraiment. Je ne réponds que rarement en ce moment car je n'ai pas très envie de parler mais vos messages sont tellements beaux et tellement poignants, je suis vraiment très heureuse d'être venue sur ce forum. Tu as raison Coeur, personne d'autre que nous, peut ressentir cet amour en nous, je me plais à penser quelquefois que Thierry est assis à côté de moi ou bien qu'il est allongé à côté de moi dans notre lit et qu'il me tient dans ses bras comme il le faisait chaque soir. Malheureusement la raison revient très vite au galop, il n'est plus là et je n'arrive plus à vivre sans lui. Je m'ennuie sans cesse, je suis si triste et sans envie.
En tout cas, MERCI pour ces messages, du fond du coeur.
Bonne nuit à tous. Je vous embrasse très fort.
Véro
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Coeur, je vais répéter que j'aurais pu écrire les lignes que tu nous offres.
Nos adorés sont en nous, bien à l'abri, dans notre coeur ; installés là, à jamais.
Les années de bonheur qu'ils nous ont offertes ont fait de nous des personnes différentes de ce que nous étions avant ce merveilleux cadeau de la rencontre.
Il nous faut aujourd'hui réapprendre à vivre sans eux. Tout au moins, sans leur présence physique, mais comme c'est difficile, n'est-ce pas ?
Moi aussi, je veux rester debout pour lui faire honneur ; pour faire honneur à son courage de vaillant soldat qui s'est battu jusqu'au bout, sans jamais se plaindre, contre une ennemie bien plus puissante que nos deux forces réunies.
Pour honorer cette vie qu'il ne voulait pas quitter, qu'il aimait tant.
Alors je me dis que je ne dois pas gâcher les jours qui s'offrent à moi, matin après matin ; même si je ne sais pas encore pourquoi je suis là, sans lui.
Même si, ayant perdu ma boussole, je ne sais plus où je vais.
Ce qui est sûr, c'est que nous avançons ; pas à pas. En nous écorchant parfois dans les ronces, ou sur les cailloux du chemin. Mais nous avançons.
Que cette journée soit douceur et sérénité à chacun de nous.
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comment vais-je arriver à vivre sans lui ?
C'est trop difficile
Mauvaise journée, j'ai travaillé , tout semblait aller mieux
je croyais tenir depuis quelques jours
Depuis qu'étant très mal, au fond du gouffre il est venu à mon secours
Il a dû sentir mon état de détresse, ça frôlait la catastrophe
Il est alors venu dans mon rêve et m'a rassurée
Depuis, ça semblait aller
je m'en étonnais même,
3 jours sans grosse crise
et là, en fin de journée, au moment de tout éteindre
c'était comme s'il s'en était allé ce jour
en peu de temps, les yeux sont gonflés
A peine si j'arrive à les ouvrir
4 mois et 20 jours
Mon amour me manque terriblement
merci pour ce rêve mon chéri
Je te suppliais depuis ton départ de me dire comment tu allais
Merci,
Mais malgré tout, le manque est là
Ton absence me pèse
Je suis mal, je me demande si j'arriverai à me relever un jour
Je t'aime mon amour
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Coccinelle, quelle énigme, n'est-ce pas, que cette lancinante question : "comment parvenir à vivre sans notre amour ?".
Pourtant, les jours succèdent aux jours, et nous avançons. Sans le vouloir vraiment, sans comprendre pourquoi ; mais pas après pas, nous cheminons.
Et notre amour est là, bien au chaud de notre coeur, dans chaque pensée. Dans chaque sourire, dans chaque larme ; dans chaque souvenir, dans chaque embryon de projet.
Tu ne sais quand tu te relèveras, Coccinelle ? Mais tu es déjà debout.
Dans la peine, c'est vrai. Mais debout.
Tout ce que nous avons reçu de notre amour adoré nous rend plus forts.
Nous ne pouvons éviter le chagrin ni les larmes, puisqu'ils viennent dire l'absence et le manque.
Mais le temps qui passe use la peine ; lentement, certes, mais inexorablement. Et le jour viendra du souvenir sans les larmes.
Je sais bien que ce n'est pas la première fois que j'écris ces quelques lignes, mais j'y crois tellement...
Je t'offre cette certitude en partage, Coccinelle.
Et te souhaite une nuit sereine.
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Merci Ephémère,
j'espère comme tu le dis si bien que cette nuit sera plus douce et sereine
Je vais me faire aider en prenant un cachet
Bonne nuit à toi
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Bonsoir,
Je découvre ce forum et je vois que plein de gens sont dans la même douleur que moi et peuvent comprendre ce que je ressens et que je n'ose exprimer à mes proches. J'ai perdu mon compagnon le 14 mars dernier après 18 mois de combat contre cette saleté de maladie. Nous n'avons eu que 2 ans de bonheur avant le diagnostic fatal et ça me révolte mais je ne peux rien y changer.
En Christian j'avais, enfin, trouvé mon âme soeur. Il a fait de moi une personne meilleure et je pensais finir ma vie à ses côtés. Je ne sais pas comment continuer sans lui, j'essaie de faire des projets mais je fais les choses machinalement, sans goût. La seule chose qui me console un peu c'est de savoir que je lui ai aussi apporté du bonheur qu'il n'avait pas eu dans sa vie avant.
Ecrire ça fait du bien. Avant je me vantais de ne jamais verser de larmes même dans les situation les plus tristes mais depuis son départ je suis une vraie fontaine ou alors une boule de colère.
J'ai eu plein de galère dans ma vie avant, j'ai élevé quasiment toute seule mes 3 fils et je sais gérer le quotidien et les problèmes de toute sorte mais ça je ne savais pas ce que ça me ferait même si, du fait de mon métier, j'ai compris dès le début que nos moments ensemble étaient comptés. J'ai cru que je pourrais gérer son départ mais je me trompais, j'ai été submergée.
Bonne soirée à tous ceux qui sont dans la peine, demain sera j'espère un autre jour.
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Manell,
Les larmes versées ne sont pas une faiblesse.
Simplement le signe que, derrière la femme, il y a simplement un être humain avec sa sensibilité et ses émotions.
Et retenir ces larmes ne serait pas une bonne chose; ces larmes servent un peu de purge quand la pression devient trop forte et apaisent en fin de crise.
Oui, écrire ce qu'on ressent ait du bien et permet de trouver un répit dans la douleur.
Cela oblige aussi à trouver les mots pour transcrire ses ressentis et donc pour cela, mieux les interpréter.
Une vie difficile, une vie qui s'était refaite et construite sur l'amour, et une fin qui s'enfuit si vite !
Cette saleté de maladie, oui, mon épouse l'a vécue aussi 16 mois, avec une rémission qui n'a duré que 2 mois pour ensuite flamber en 20 jours !
Nous ne sommes pas prêts à assumer une telle souffrance et pourtant, nous n'avons d'autre choix que d'y faire face.
Être submergée ?
Mon Dieu, oui, qui ne le serait pas ?
:-*
Yohann
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Bonjour à tous et merci de tout coeur,
Vos messages sont vraiment exceptionnels; je me retrouve un peu dans chacun de vous et j'ai envie de vous faire partager ce petit mot que mon coeur avait toujours près de lui quand il était hospitalisé :
Si regarder en arrière te donne du chagrin
Si regarder en avant t'inspire de l'angoisse
Alors regardes à côté de toi
Je serais toujours la, si tu le veux
Je pense que nos amours seront en nous pour nous encourager à avancer sur le chemin de la vie mais qu'il est dur le chemin sans leur présence physique.
Moi qui suis totalement athée et cartésienne, j'en viens à m'imaginer comme une présence près de moi c'est récent juste quelques jours ou par moment je crois sentir comme une brise qui me frôle... Je crois qu'on est prêt à tout pour refuser l'absence et on avait souvent parlé tous les deux de l'idée d'une persistance après la mort; Chris y croyais fermement, moi non, mais maintenant je suis prête à croire à tout si ça adouci la peine.
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Bonsoir à tous,
ça fait un bon moment que je n'ai pas répondu mais je ne me sens pas bien du tout. Je vais en fait très mal. JE N'Y ARRIVE PAS SANS LUI !!!!!!!!!!!! Il me manque tellement, mais tellement. Tout ce que je fais me parait tellement sans intérêt, ça va faire 5 mois le 30 Mai et j'en suis toujours au même point même pire. Il ne fait pas beau et c'est mieux ainsi, il aimait tellement le soleil, nous aimions tellement aller à la plage tous les deux, que s'il faisait beau je serais encore plus en colère. Pourquoi m'a t-il laissé ?? Pourquoi ?
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Je suis comme Véro le temps gris me va bien aussi parce que si le soleil revient ce sont nos longues promenades qui me manqueront. J'ai essyé d'aller marcher sans lui l'autre jour mais je n'ai fait que pleurer tout le long alors je ne crois pas que je renouvellerai l'expérience de sitôt. Et puis le froid me sert d'excuse pour rester au lit car je suis en préretraite et du coup je n'ai aucune raison de de me lever pour sortir.
Oui nous vivons c'est vrai un jour après l'autre mais c'est notre corps physique qui vit, machinalement, parce qu'il ne sait pas faire autrement...pour le reste : les émotions, la tendresse c'est comme si j'étais anasthésiée.
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Bonsoir Marie et Manell et à tous,
Tu as sans doute raison Marie, je pense qu'il va me falloir de l'aide. J'étais à côté de lui quand il est parti et j'ai sans cesse cette image dans la tête, je ne pense qu'à ça même si je suis heureuse d'avoir été à ses côtés car il pleurait souvent à l'idée qu'il allait mourir et il me disait qu'il avait tellement peur de ce moment. Je suis contente d'avoir pu l'accompagner de l'autre côté même si aujourd'hui je sais que ce moment me hante et me fait tellement mal. J'ai le coeur en mille morceaux. Il me manque, je ne sais pas vivre sans lui, je ne sais plus. Il avait un caractère fort, il était tellement drôle et il prenait tellement de place qu'aujourd'hui tout l'espace autour de moi est vide. J'ai 45 ans et ça ne m'étais encore jamais arrivé de m'ennuyer et d'être lasse de la vie mais c'est chose faite. ça fera 5 mois le 30 Mai prochain et j'ai l'impression d'entendre sa voiture se garer chaque soir, l'impression aussi que le samedi après mon travail qu'il va m'envoyer un petit texto en me disant "je t'invite à boire un verre en ville ma chérie ?". Je n'ai pas envie que l'été arrive moi non plus, j'aurais juste envie que le temps s'arrête et que le chagrin et les pleurs cessent enfin.
Je vous embrasse tous très fort.
Véro
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marellet vero comme vous apres trois moi je suis perdue sans lui,plus d'interet pour rien,plus envie d'avoir envie et pourtant nous nous levons tous les jours ,nous mangeons quoique peu nous dormons donc nous vivons.Ils n'aurait pas vouloir creer une telle souffrances alrs essayons de nous relever et continuons a parler sur ce forum qui je crois est notre survie
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même si je ne m'exprime pas souvent sur ce forum, le lis beaucoup les messages et ça me fait du bien car je ressens la même tristesse et la même douleur, cette impression qui fait que je n'ai plus à parler tellement votre douleur est mienne. ça fait tellement de bien d'être compris et de pouvoir parler encore et encore de celui ou celle qui nous a quitté, de pouvoir s'exprimer librement sans que l'on vous dise "il faut te sortir ça de la tête, change toi les idées, sors un peu, fais ceci et fais cela" alors la majorité du temps je dis oui quand on me demande comment je vais parce qu'ils ne comprennent pas.