Marie,
Comme tu résumes bien les choses !
Où en est-on sur le chemin caillouteux de notre deuil ?
Trois pas en avant, un pas en arrière ?
Qu'importe, effectivement chacun "avance" comme il peut, à son rythme.
On avance ?
Ou, tout simplement on "sur"vit ?
N'est-ce pas cela que nos chers disparus peuvent être en droit d'exiger ? que nous vivions pour eux, à travers eux ?
Je ne peux pas imaginer que mon coeur soit fâché de me voir rire, lui qui se faisait tant de souci pour moi !
Aussi, je passe d'un état de rire à un état de pleurs.
Qu'mporte, je suis moi comme il était lui, et il "vit" à travers moi !
On se fait la philosophie que l'on peut pour tenir, encore et toujours tenir le coup car le quotidien est là et lui, demande des réponses immédiates !
C'est pourquoi, souvent, je me sens dédoublée. Une partie me fait garder la tête "froide" pour prendre des décisions nécessaires à la suite... et une partie de moi est ensanglantée !
Tendres pensées
Catherine
"coeur"
"tenir, toujours tenir !"...... et oui, encore !
